Au 1er juillet 2023, certains professionnels devront effectuer un repérage de l'amiante dans certaines installations, structures ou équipements concourant à la réalisation ou la mise en œuvre d'une activité. Qui sont les professionnels concernés ? Dans quel cas ce repérage doit-il avoir lieu ? Quelles en sont les conditions et les modalités pratiques ? Réponses.
Certains professionnels sont tenus de rechercher la présence d'amiante avant toute opération comportant des risques d'exposition des travailleurs.
Cette obligation de recherche porte, notamment, sur les immeubles bâtis, les matériels roulants ferroviaires et autres matériels roulants de transports, les aéronefs, etc.
À partir du 1er juillet 2023, l'obligation de repérage préalable de la présence de l'amiante visera aussi les installations, structures ou équipements concourant à la réalisation ou à la mise en œuvre d'une activité.
Cette obligation concernera le donneur d'ordre (personne qui commande des travaux dans l'installation) ou le propriétaire de l'installation, de la structure ou de l'équipement.
Cette obligation permettra :
En pratique, la mission de repérage préalable sera confiée à un opérateur de repérage.
Le repérage préalable de l'amiante consistera à rechercher, identifier et localiser les matériaux et produits contenant de l'amiante susceptibles d'être affectés par les travaux et interventions définis par le donneur d'ordre (ou le propriétaire).
Pour ce faire, l'opérateur de repérage devra se conformer à des exigences techniques (fixées dans la norme NF X 46-100 : juillet 2019). Il prendra notamment en considération la liste détaillée et la planification des travaux fixés par le donneur d'ordre (ou le propriétaire).
À l'issue de sa mission, il devra rédiger un rapport (en langue française) par installation, structure ou équipement et devra y joindre son attestation d'assurance.
Amiante : une obligation de repérage à partir du 1er juillet 2023 - © Copyright WebLex