Pour soutenir la reprise de la consommation et renforcer l'attractivité de l'épargne retraite, 2 mesures ont été prises : une modification du calendrier permettant de demander une dispense de prélèvement forfaitaire non libératoire et un élargissement des possibilités de sortie en capital. Explications…
Dans le cadre d'un plan d'épargne retraite (PER) individuel, les sommes versées à l'échéance du plan sous forme de capital sont soumises à l'impôt sur le revenu (IR) au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 12,8 %, sauf à ce que le bénéficiaire fasse le choix d'opter pour une imposition au titre du barème progressif.
L'imposition se fait en 2 temps :
Peuvent toujours demander à être dispensés du PFO, au titre de l'année de versement des revenus, les particuliers dont le revenu fiscal de référence de l'avant-dernière année est inférieur à 25 000 € (pour les célibataires, divorcés ou veufs) et 50 000 € (pour les contribuables soumis à imposition commune).
La demande de dispense peut être déposée au plus tard lors de l'encaissement des revenus, et non pas au plus tard le 30 novembre de l'année précédant celle de leur versement.
En matière d'épargne retraite, lorsque le contrat souscrit ne propose qu'une sortie en rente une fois atteint l'âge de la retraite, l'assureur peut tout de même procéder à un versement sous forme de capital, au profit du souscripteur, dès lors que le montant de la rente estimé avant la liquidation est inférieur à 100 €.
Ce seuil de 100 € est applicable, depuis le 1er juillet 2021, à tous les contrats.
Avant cette date, il était fixé à 40 € ou 80 € en fonction des contrats.
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Epargne retraite : quoi de neuf ? © Copyright WebLex - 2021