Actu juridique

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13/05/2021

Agroécologie : une aide financière pour la transition énergétique !

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement souhaite accompagner les entreprises engagées dans la transition agroécologique. Avec quels financements ?


France Relance et agroécologie : 10 M€ de financement !

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a alloué une enveloppe de 10 M€ à Bpifrance pour financer l'accompagnement des entreprises dans la transition agroécologique.

Ce programme d'accompagnement s'articule autour de 4 axes :

  • le lancement d'un Accélérateur Agroécologie (700 000 €) : d'une durée de 18 mois, il permettra à 20 entreprises d'établir leur diagnostic, de définir un plan d'actions et de se confronter aux experts de leur secteur ;
  • le déploiement de modules de conseil et de parcours de pré-industrialisation (1,5 M€) : ces missions de conseil de 3 à 10 jours recouvrent de larges thématiques (croissance externe, gouvernance, industrie du future, etc.) dont certaines sont spécifiques à l'adaptation au contexte sanitaire ; un parcours inédit d'une durée maximale de 50 jours répondra aux difficultés des start-up et des PME dans les phases de pré-industrialisation et d'industrialisation de leurs solutions ;
  • la réalisation de diagnostics, missions d'immersion à l'international et d'accompagnement réglementaire (5,2 M€) : il s'adresse plus particulièrement aux startups et aux entreprises innovantes de la filière agroéquipements ; au travers d'une série de prestations de conseil, une large variété de sujets pourra être couverte comme l'exploitation de la data, la mise en place d'une stratégie internationale ou encore la conception design ;
  • le financement d'études de faisabilité (2,5 M€) : réservé aux entreprises de moins de 2 000 salariés et dans la limite de 50 000 € pour chacune, il finance en amont les études de faisabilité qu'elles soient techniques, économiques ou juridiques ; l'accompagnement s'étend sur les dépenses de personnels, de prestations ou d'équipements et dans une durée maximale d'1 an.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture du 7 mai 2021

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13/05/2021

Commerce en ligne : pouvez-vous conserver les numéros de carte bancaire de vos clients ?

Le règlement général sur la protection des données (RGPD) a mis en place un cadre strict concernant le traitement de données à caractère personnel. Dans ce contexte, la CNIL rappelle les règles applicables en matière de conservation de numéro de carte bancaire. Que faut-il retenir ?


Un consentement obligatoire pour conserver les numéros de carte bancaire !

Par principe, les sites de commerce en ligne ne peuvent collecter les données bancaires de leurs clients que pour une seule transaction, ce qui implique une interdiction de conservation de celles-ci pour les futures transactions éventuelles.

Une société exerçant ce type d'activité a demandé à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) de supprimer cette règle afin de pouvoir conserver les numéros de carte bancaire de ses clients en vue de faciliter leurs prochains achats.

A l'appui de sa demande, elle invoque un « intérêt légitime » et estime que cette conservation est nécessaire pour l'exécution de ses missions.

Pour mémoire, « l'intérêt légitime » est l'une des 6 bases légales prévues par le règlement général sur la protection des données (RGPD) permettant d'autoriser le traitement de données à caractère personnel. Cependant, il ne peut être retenu que si l'intérêt poursuivi par la société ne crée pas de déséquilibre au détriment des libertés et droits fondamentaux des personnes.

« Ce qui n'est pas le cas ici » selon la CNIL : elle précise qu'il existe un risque important pour les clients en cas de détournement et d'utilisation frauduleuse de leur numéro de carte bancaire.

Ainsi, l'objectif poursuivi par la société ne peut justifier une telle conservation de données, sauf :

  • en cas d'obtention préalable et explicite du consentement des clients ;
  • dans le cadre de la souscription d'un abonnement, puisque cela instaure une relation commerciale régulière entre la société et son client.
  • Communiqué de presse du service public du 3 mai 2021
  • Décision du Conseil d'Etat du 10 décembre 2020, n° 429571

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13/05/2021

Agent immobilier : vive la location immobilière… de l'Etat ?

Pour trouver le bien répondant parfaitement aux critères de leurs clients, les agents immobiliers peuvent se tourner vers un marché particulier : celui des biens immobiliers appartenant à l'Etat. Pour cela, un nouveau site Web vient de voir le jour…


Un nouveau site Web pour les locations immobilières de l'Etat !

L'Etat a déjà mis en ligne des sites Web pour vendre des biens lui appartenant : https://cessions.immobilier-etat.gouv.fr/, https://encheres-domaine.gouv.fr/hermes/ et https://dons.encheres-domaine.gouv.fr/.

Un nouveau site Web vient enrichir cette offre de biens immobiliers appartenant à l'Etat, spécifiquement destiné à la location : https://locations.immobilier-etat.gouv.fr/.

Ce nouveau service en ligne a pour objectif de moderniser l'activité de location des biens immobiliers de l'État et de ses établissements publics à destination des particuliers, des entreprises, des collectivités locales ou encore des professionnels de l'immobilier.

Notez qu'une prochaine version du site Internet permettra aux candidats à la location de déposer leur dossier de candidature en ligne.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'Economie du 5 mai 2021, n° 965

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13/05/2021

Dropshipping : attention aux propositions trop attractives !

Face à l'accroissement des pratiques commerciales frauduleuses dans le domaine de la vente en ligne et plus particulièrement du « dropshipping », la DGCCRF lance une campagne de sensibilisation à destination des professionnels souhaitant exercer ce type d'activité et des consommateurs. Que devez-vous savoir ?


Dropshipping : que faut-il savoir avant de se lancer ?

Pour mémoire, le « dropshipping » consiste à vendre des produits sans avoir à s'occuper de la logistique et des stocks. Le e-commerçant reçoit donc la commande sur son site puis il prévient le fournisseur qui se charge d'envoyer le produit au client final.

Face à l'accroissement des arnaques, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a lancé une campagne de sensibilisation à l'égard des professionnels souhaitant se lancer dans ce type d'activité.

Elle précise tout d'abord que si cette technique est souvent présentée comme une solution miracle permettant de gagner beaucoup d'argent en peu de temps, il convient de se méfier des propositions trop attractives (promesses de gains rapides, formations miracles pour réussir dans ce secteur, etc.).

De plus, la DGCCRF rappelle que le vendeur est notamment responsable :

 

  • de la conformité des produits qu'il propose à la vente sur son site internet ;
  • des engagements commerciaux exposés dans la fiche du produit ;
  • du respect de la réglementation en matière de vente à distance : délais de rétractation, publication de mentions légales, respect des délais de livraison, etc. ;
  • du respect de l'obligation d'information du consommateur.

 

En outre, elle précise également que le vendeur qui ne respecte pas ces obligations s'expose à des sanctions pénales pouvant aller jusqu'à 1,5 millions d'euros d'amende, 2 ans d'emprisonnement et une interdiction d'exercice.

Enfin, la DGCCRF profite de cette campagne de sensibilisation pour mettre en garde les consommateurs contre certaines pratiques commerciales frauduleuses et leur recommande de :

  • faire attention aux publicités ciblées et aux recommandations d'influenceurs ;
  • faire attention aux faux avis de consommateurs ;
  • se méfier des sites qui exercent une pression trop importante pour inciter l'achat ;
  • ne pas commander sur les sites qui ne communiquent pas l'identité du vendeur ou ses coordonnées.

Source : Actualité du site de la DGCCRF du 5 mai 2021

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12/05/2021

Certificats d'économies d'énergie : des précisions pour la « 5e période »

Dans le cadre du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE), le gouvernement, qui souhaite accroître l'ambition écologique de la France et s'assurer que le soutien à la transition énergétique profite d'abord aux ménages les plus précaires, vient de préciser le « niveau d'obligation » des CEE qui pèsent sur les professionnels pour la 5e période. Quel est-il ?


Un objectif fixé à 2 500 TWhc pour la 5e période !

Le dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE) a été créé en 2005, afin de répondre à une préoccupation du Gouvernement : la réalisation d'économies d'énergie.

Dans ce cadre, les pouvoirs publics fixent un « niveau d'obligation », c'est-à-dire un objectif pluriannuel à respecter.

Cet objectif est défini en térawattheures cumulées (TWhc), qui est une unité de compte propre aux CEE exprimant la quantité d'énergie économisée sur la durée d'usage d'un équipement (ou d'une installation).

Pour respecter cette obligation, les vendeurs d'énergie peuvent investir financièrement dans des programmes éligibles au dispositif CEE, acheter des CEE, ou inciter les particuliers, les entreprises, etc., à réaliser des travaux destinés à améliorer la performance énergétique des bâtiments, en contrepartie du versement d'une aide financière.

Depuis la création du dispositif, 4 périodes se sont succédé :

  • les 2 première périodes entre 2006 et 2014, avec un objectif fixé à 501 TWhc ;
  • la 3e entre 2015 et 2017, avec un objectif fixé à 700 TWhc ;
  • la 4e, lancée en 2018 et devant prendre fin le 31 décembre 2021, avec un objectif fixé à 2 133 TWhc.

Une 5e période devrait suivre, et couvrira la période 2022-2025.

Après une concertation avec l'ensemble des professionnels concernés (énergéticiens, professionnels du bâtiment et de l'industrie, associations de consommateurs et de lutte contre la précarité, etc.), le gouvernement vient de préciser le niveau d'obligation à respecter pour cette 5e période : il est fixé à 2 500 TWhc, dont au moins 730 TWhc pour des opérations d'économies d'énergie réalisées au profit des ménages aux revenus les plus modestes.

Notez qu'en parallèle, le calcul de l'obligation fixé à chaque fournisseur d'énergie devrait évoluer, afin d'être plus représentatif du volume d'énergie vendu.

Des précisions devraient encore être apportées dans les prochains mois concernant les modalités opérationnelles de cette 5e période (déploiement des contrôles, simplification des processus pour les artisans, etc.). Affaire à suivre…

Source : Communiqué de presse du Ministère de la transition écologique du 28 avril 2021

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12/05/2021

Véhicules électriques : une nouvelle obligation pour localiser les stations de recharge

Pour faciliter la recharge des véhicules électriques, les aménageurs de stations de recharge ouvertes au public sont désormais tenus de publier les données de localisation géographique de ces « bornes de recharge » et leurs caractéristiques techniques…


Bornes de recharge : une obligation de publication des données de localisation

Pour favoriser le déploiement des véhicules électriques, il est nécessaire de permettre aux utilisateurs de trouver facilement les différentes stations de recharge disponibles.

Pour cela, les aménageurs de stations de recharge ouvertes au public sont désormais dans l'obligation de communiquer leurs données de localisation géographique ainsi que leurs caractéristiques techniques, dans un délai d'un mois après leur mise en service.

Cette publication doit se faire sur une base de données accessibles à tous. De plus, les informations publiées doivent également fournir des renseignements sur :

  • l'identification de l'aménageur et de l'opérateur de la station ;
  • l'identification de la station ;
  • les caractéristiques techniques de la recharge ;
  • les modalités de paiement et d'accès ;
  • le raccordement au réseau.

Les infrastructures ayant été installées avant la mise en place de cette obligation, doivent également publier ces données avant le 1er juillet 2021.

Enfin, notez que de nouvelles dispositions ont également été prises pour compléter la réglementation concernant l'installation des infrastructures de recharge de véhicules électriques.

Celles-ci ont notamment pour objectif d'améliorer les services de maintenance de ces infrastructures et ainsi, de garantir la qualité des bornes de recharge aux utilisateurs.

  • Arrêté du 4 mai 2021 relatif aux données concernant la localisation géographique et les caractéristiques techniques des stations et des points de recharge pour véhicules électriques
  • Décret n° 2021-546 du 4 mai 2021 portant modification du décret n° 2017-26 du 12 janvier 2017 relatif aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques et portant diverses mesures de transposition de la directive 2014/94/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs

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12/05/2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau pour les exploitants de téléphériques et de téléskis

La crise sanitaire et ses conséquences poussent à l'aménagement de la règlementation applicable aux téléskis et aux téléphériques. A quel niveau ?


Coronavirus (COVID-19) et remontées mécaniques : situation exceptionnelle, dispositifs exceptionnels

L'épidémie de coronavirus a provoqué la fermeture des remontées mécaniques au cours de la période hivernale 2020/2021.

En raison de ces circonstances exceptionnelles, de nouvelles mesures sont venues assouplir (de manière temporaire) les obligations incombant en principe à tout exploitant de téléskis ou de téléphériques.

Dans ce cadre, chaque professionnel est en mesure de demander le report :

  • des grandes inspections, des inspections pluriannuelles et des inspections de certains câbles des téléphériques ;
  • des inspections à 30 ans et des inspections des câbles de remorquage pour les téléskis.

Notez que le Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés (STRMTG) devrait bientôt mettre en ligne une recommandation relative à ce dispositif exceptionnel.

Celle-ci sera en principe disponible sur l'application BALISE (qui regroupe l'ensemble des dispositions applicables aux remontées mécaniques et aux transports guidés).

Source : Arrêté du 30 avril 2021 relatif aux modulations de certaines exigences applicables aux téléphériques et aux téléskis dans le cadre de la crise sanitaire

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12/05/2021

Agriculteurs : le point sur la lutte contre la flavescence dorée de la vigne

Le dispositif de lutte contre la flavescence dorée de la vigne vient de faire l'objet de divers aménagements destinés à renforcer son efficacité. Quelles sont les informations utiles à retenir à ce sujet ?


Lutte contre la flavescence dorée de la vigne : quelles nouveautés ?

La flavescence dorée est une maladie de type jaunisse qui touche la vigne, dont le caractère fortement épidémique est particulièrement dangereux.

Pour lutter contre sa propagation, les dispositions qui lui sont applicables viennent de faire l'objet de divers aménagements, parmi lesquels figure l'obligation, pour tout propriétaire ou détenteur de vigne autre qu'un matériel en pépinière viticole ou qu'une vigne mère de porte-greffe ou de greffons :

  • d'assurer ou de faire assurer une surveillance générale de celle-ci ;
  • de faire une déclaration immédiate auprès des services des directions régionales de l'agriculture et de la forêt (Draaf-Sra) s'il constate la présence ou des symptômes de cette maladie.

D'autres mesures ont également fait l'objet de diverses précisions, parmi lesquelles celles relatives :

  • à la délimitation des zones dites « délimitées », qui regroupent les zones infestées et les zones tampons situées aux alentours, ainsi qu'aux modalités de prospection requises ;
  • à l'élimination des végétaux infestés ;
  • aux mesures de précaution à adopter pour éviter la propagation de la maladie et au traitement nécessaire des plants utilisés.

L'ensemble de ces nouvelles dispositions sont disponibles ici.

Source : Arrêté du 27 avril 2021 relatif à la lutte contre la flavescence dorée de la vigne et contre son agent vecteur

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11/05/2021

Jeunes agriculteurs : quel accompagnement pour réduire votre impact écologique ?

Pour permettre aux agriculteurs nouvellement installés d'exercer leur activité tout en construisant une stratégie carbone adaptée, le Gouvernement à mis en place un dispositif appelé « bon diagnostic carbone ». De quoi s'agit-il ?


Agriculture : qu'est-ce que le dispositif « bon diagnostic carbone » ?

Le secteur de l'agriculteur joue un rôle important en matière de lutte contre le réchauffement climatique. C'est pour cette raison que le dispositif « bon diagnostic carbone » a été mis en place.

Celui-ci permet aux jeunes agriculteurs, installés depuis moins de 5 ans, d'être accompagnés dans la construction de leur stratégie carbone et ainsi d'obtenir :

  • un diagnostic de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
  • un diagnostic de potentiel de stockage de carbone de l'exploitation ;
  • un plan d'actions à mener pour favoriser leur engagement dans la lutte contre le changement climatique ;
  • un accompagnement dans la réalisation de ce plan d'actions.

Pour pouvoir bénéficier de ce diagnostic, l'agriculteur doit en faire la demande auprès d'un organisme agréé par l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) dont la liste est disponible ici.

Le coût du diagnostic est pris en charge à 90 % par le Gouvernement : cette contribution est directement payée à l'organisme pour éviter à l'agriculteur d'effectuer une avance et ainsi préserver sa trésorerie.

Enfin, ce dispositif permet aux exploitants de valoriser financièrement leur engagement pour le climat. Une fois le diagnostic effectué il peut en effet engager des démarches pour obtenir le label « Bas-Carbone » et ainsi percevoir une rétribution pour ses efforts et ses services rendus.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation du 30 avril 2021

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11/05/2021

Transporteurs et permis de conduire : une nouveauté concernant l'âge requis

La règlementation applicable à la conduite de véhicule de transport de voyageurs vient d'être réaménagée concernant l'âge requis pour la conduite de certains véhicules. Revue de détails…


Du nouveau en matière de formation professionnelle des conducteurs

Pour mémoire, tout conducteur de véhicules de transport de personnes comportant plus de 8 places assises (en plus du siège du conducteur) est soumis à une obligation de formation professionnelle, qui peut revêtir un format accéléré ou long.

La qualification initiale qui est obtenue à l'issue d'une formation professionnelle longue permet, depuis le 3 mai 2021, à son titulaire de conduire :

  • dès l'âge de 21 ans, les véhicules pour la conduite desquels un permis de conduire des catégories D1 ou D1E est requis, lorsqu'il s'agit d'une formation de conducteurs de transport de voyageurs ; notez que cet âge est ramené à 18 ans pour les véhicules conduits exclusivement sur le territoire national ;
  • dès l'âge de 21 ans, les véhicules pour la conduite desquels un permis de conduire des catégories D ou DE est requis, lorsqu'il s'agit d'une formation de conducteurs de transport de voyageurs ; notez que cet âge est abaissé à :
  • ○ 20 ans, pour les véhicules conduits exclusivement sur le territoire national ;
  • ○ 18 ans lorsque ces véhicules sont conduits exclusivement sur le territoire national et à condition qu'ils circulent sans passager ou que le conducteur exécute des services réguliers dont le parcours de ligne ne dépasse pas 50 km.

Cette dernière possibilité ne s'applique aux opérations de transports scolaires qu'à la condition que le conducteur bénéficie de mesures complémentaires d'accompagnement prises en charge par son employeur.

Source : Décret n° 2021-542 du 30 avril 2021 abaissant l'âge minimal pour la conduite de certains véhicules lourds de transport en commun par des personnes ayant bénéficié d'une formation spécifique

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10/05/2021

RGPD : quoi de neuf pour la protection des données en mai 2021 ?

Dans le cadre du Règlement européen pour la protection des données (RGPD), la CNIL a établi une liste de traitements de données pour lesquels une analyse d'impact relative à la protection des données (AIPD) était requise. Les responsables de traitement des données pouvaient, dans certains cas, être dispensés de cette analyse. Une dispense qui prend fin….


Analyse d'impact des traitements des données : fin des cas de dispense au 25 mai 2021

Pour rappel, en matière de protection des données, les responsables de traitement de données doivent, en principe, effectuer une analyse de l'impact des opérations de traitement envisagées sur la protection des données à caractère personnel (AIPD), lorsqu'elles peuvent engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes, notamment :

  • par le recours aux nouvelles technologies ;
  • compte tenu de la nature, du contexte et des finalités du traitement.

Ainsi, une AIPD est requise dans les cas suivants :

  • évaluation systématique et approfondie d'aspects personnels concernant des personnes physiques fondée sur un traitement automatisé, y compris le profilage, sur la base de laquelle sont prises des décisions produisant des effets juridiques à l'égard de ces personnes ou les affectant de manière significative ;
  • traitement à grande échelle de catégories particulières de données, ou de données à caractère personnel relatives à des condamnations pénales et à des infractions ;
  • surveillance systématique à grande échelle d'une zone accessible au public.

La liste des opérations de traitement pour lesquelles une AIPD est requise est disponible auprès de la CNIL.

Cette AIPD doit, au minimum comporter :

  • une description systématique des opérations de traitement envisagées et des finalités du traitement, y compris, le cas échéant, l'intérêt légitime poursuivi par le responsable du traitement ;
  • une évaluation de la nécessité et de la proportionnalité des opérations de traitement au regard des finalités ;
  • une évaluation des risques pour les droits et libertés des personnes concernées ;
  • les mesures envisagées pour faire face aux risques, y compris les garanties, mesures et mécanismes de sécurité visant à assurer la protection des données à caractère personnel et à apporter la preuve du respect du RGPD (Règlement européen pour la protection des données), compte tenu des droits et des intérêts légitimes des personnes concernées et des autres personnes affectées.
  • Une dispense ?

La réalisation d'une telle analyse d'impact, en principe obligatoire depuis le 25 mai 2018, n'était cependant pas exigée dans certains cas :

  • traitements ayant fait l'objet d'une formalité préalable auprès de la CNIL avant le 25 mai 2018, ou qui étaient dispensés de formalité ;
  • traitements ayant été consignés au registre d'un correspondant « informatique et libertés ».

Cette dispense, d'une durée de 3 ans, arrive à sa fin.

En conséquence, à compter du 25 mai 2021, toute personne responsable du traitement des données devra effectuer cette analyse si le traitement envisagé est susceptible d'engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes.

Source :

  • Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE, (article 35 )
  • Cnil.fr, 22 septembre 2019 : Ce qu'il faut savoir sur l'analyse d'impact relative à la protection des données (AIPD)

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10/05/2021

Agriculture : une nouvelle aide pour la filière des protéines végétales

Le Gouvernement a lancé un plan en faveur de la production des protéines végétales pour améliorer l'autonomie de la France et ainsi réduire les importations dans ce domaine. Une nouvelle aide vient, à ce sujet, d'être annoncée dans le cadre de ce dispositif pour accompagner les investissements d'agroéquipements…


Agriculture : un dispositif d'aides à l'acquisition d'agroéquipements reconduit !

Un plan « protéines végétales » a été lancé en janvier 2021 pour réduire les importations de ces protéines, encourager les Français à en consommer plus et améliorer l'autonomie des éleveurs concernant l'alimentation de leurs animaux.

Les actions menées ont notamment pour objectif de :

  • soutenir les actions de recherche et d'innovation permettant la mise au point de solutions pertinentes d'un point de vue économique, environnemental et nutritionnel ;
  • accompagner les investissements matériels des producteurs de protéines végétales et des éleveurs ;
  • aider à la promotion des légumineuses auprès des consommateurs.

Dans le cadre de ce dispositif, le Gouvernement vient d'annoncer la création d'une nouvelle aide permettant l'acquisition d'agroéquipements pour la culture des oléaprotéagineux mais également pour les sursemis de légumineuses fourragères.

Les demandes permettant de bénéficier de cette aide pourront être déposées à compter du 17 mai 2021.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation du 28 avril 2021

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