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31/01/2022

Crédit d'impôt pour investissements en Corse : pour les hangars agricoles ?

Une société fait construire en Corse un hangar qui sert de support aux panneaux solaires qu'elle exploite. S'agissant, selon elle, d'un bâtiment industriel, elle demande à bénéficier du crédit d'impôt pour investissements en Corse. « Un bâtiment agricole », conteste l'administration qui lui refuse le bénéfice de cet avantage fiscal. A tort ou à raison ?


Un hangar agricole est-il un bâtiment industriel ?

Une société, qui a pour objet principal la construction et l'exploitation de centrales photovoltaïques en Corse, fait construire un hangar qui sert de support aux panneaux solaires et qui est utilisé par un agriculteur pour les besoins de son activité agricole.

Parce que selon elle, cette structure ouvre droit à l'amortissement dégressif s'agissant d'un bâtiment industriel dont la durée normale d'utilisation n'excède pas 15 ans, la société demande à bénéficier du crédit d'impôt pour investissements en Corse.

Sauf que cette structure n'est pas un « bâtiment industriel » au sens de cet avantage fiscal, constate l'administration : il s'agit d'un hangar à usage agricole n'ouvrant pas droit à l'amortissement dégressif… et donc au crédit d'impôt !

Ce que confirme le juge, qui valide le redressement fiscal.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Marseille du 17 décembre 2021, n°21MA02599

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31/01/2022

Responsabilité élargie du producteur : une nouvelle filière concernée !

Une nouvelle filière à responsabilité élargie du producteur a été mise en place depuis le 1er janvier 2022 et concerne les producteurs de produits et matériaux de construction destinés à la filière du bâtiment. Que faut-il retenir ?


REP : quelles obligations pour les producteurs de produits de construction ?

Pour mémoire, la responsabilité élargie du producteur (REP) oblige les professionnels qui mettent certains produits sur le marché à contribuer à la gestion des déchets qu'ils génèrent depuis leur production jusqu'à leur fin de vie.

Depuis le 1er janvier 2022, une nouvelle filière REP a été mise en place et oblige les producteurs de produits et matériaux de construction destinés à la filière du bâtiment à contribuer à la reprise sans frais des déchets issus de ces produits et matériaux, ainsi qu'à leur traitement (revalorisation, recyclage, destruction, etc.).

A titre d'exemple, les matériaux concernés par ces dispositions sont notamment :

  • les produits et matériaux de construction constitués majoritairement de minéraux et ne contenant ni verre, ni laines minérales ou plâtre (bêton et mortier, ardoise, granulat, céramique, etc.) ;
  • les produits et matériaux constitués majoritairement de métal ;
  • les mortiers, enduits, peintures, vernis, résines, etc. ;
  • les menuiseries comportant du verre et les parois vitrées ;
  • les produits et matériaux à base de laine de verre ou de laine de roche.

Notez toutefois que cette règlementation ne s'applique pas aux terres excavées, aux outils et équipements techniques industriels, aux installations nucléaires et aux monuments funéraires.

Enfin, les professionnels concernés peuvent, comme pour toutes les autres filières REP, confier la gestion de ces déchets à un éco-organisme, c'est-à-dire une entreprise privée ayant obtenu un agrément spécifique et devant respecter une règlementation stricte dont le détail est disponible ici.

Source : Décret n° 2021-1941 du 31 décembre 2021 relatif à la responsabilité élargie des producteurs pour les produits et les matériaux de construction du secteur du bâtiment

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31/01/2022

Tableau des cotisations sociales dues par les agents généraux d'assurance - Année 2022

Tableau des cotisations sociales dues par les agents-généraux d'assurance

Année 2022

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2022

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie-maternité *

Revenus inférieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux variable*

Revenus égaux ou supérieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de Sécurité Sociale)

6,50 %

Indemnités journalières

Revenus plafonnés à 123 408 € (3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

Une cotisation minimale est assise sur 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 16 454 €

0,30 %

Allocations familiales **

Revenus inférieurs à 45 250 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux variable **

Revenus supérieurs à 57 590 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociales)

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 41 136 €

8,23 %

Dans la limite de 205 680 €

1,87 %

Retraite complémentaire

Commission et rémunérations brutes perçues dans la limite de 531 391 €

7,66 %

(dont 2,50 % pris en charge par les compagnies mandantes de l'agent général d'assurance)

Invalidité – Décès (à partir de la 2ème année)

Commission et rémunérations brutes perçues dans la limite de 531 391 €

0,70 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 €

0,25 %

(0,34 % en présence d'un conjoint collaborateur)


* Taux variable des cotisations maladie-maternité

L'agent général d'assurance dont les revenus sont inférieurs à 110 % du PASS, soit 45 250 € pour 2022, bénéficie d'une réduction de cotisations d'assurance maladie selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) :

Taux = [(6,50 % - 1,5 %) / (1,1 × 41 136)] × r + 1,5

** Taux variable des cotisations d'allocations familiales

Pour un revenu compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale), le taux est déterminé selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) :

Taux = [(3,10/100) / (0,3 × 41 136)] × (r - 1,1 × 41 136)

2/ Assiette et cotisations minimales

En cas de revenus inférieurs à un certain seuil, les cotisations sont calculées sur une base annuelle minimale.

 

Cotisation

Assiette minimale

Montant annuel de la cotisation

Retraite de base

4 731 € (41 136 € x 11,50 %)

477 €



3/ Assiette et cotisations forfaitaires maladie-maternité

Au titre de la…

Assiette

Cotisation

1re année en 2022

7 816 € (41 136 € x 19 %)

789 €

2e année en 2022

7 816 € (41 136 € x 19 %)

789 €



4/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Formule

Base de calcul

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire 20 568 € (1/2 x 41 136 €)

25 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 100 % de son revenu)

50 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 100 % de son revenu)

Cotisation avec partage du revenu

25 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 75 % de son revenu)

50 % du revenu de l'agent général d'assurance (qui lui paiera ses cotisations sur la base de 50 % de son revenu)

Retraite complémentaire et invalidité-décès

25 % de la cotisation de l'agent général d'assurance

50 % de la cotisation de l'agent général d'assurance


Sources :

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31/01/2022

Coûts moyens incapacité temporaire et incapacité permanente - Année 2022


Coûts moyens incapacité temporaire et incapacité permanente

Barème 2022

COMITÉ TECHNIQUE NATIONAL

COÛTS MOYENS (EN EUROS)

Catégories d'incapacité temporaire (IT)

Catégories d'incapacité permanente (IP)

Sans arrêt de travail ou arrêts de travail de moins de 4 jours

Arrêts de travail de 4 jours à 15 jours

Arrêts de travail de 16 jours à 45 jours

Arrêts de travail de 46 jours à 90 jours

Arrêts de travail de 91 jours à 150 jours

Arrêts de travail de plus de 150 jours

IP de moins de 10 %

IP de 10 % à 19 %

IP de 20 % à 39 %

IP de 40 % et plus ou décès de la victime

Industries de la métallurgie CTN A

288

664

2°202

5°930

11°268

40°320

2°301

64°595

128°980

682°633

Industries du bâtiment et des travaux publics CTN B (hors départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle)

343

585

1°854

5°170

9°814

38°295

2°323

147°063 (Gros œuvre) (1)

167°464 (Second œuvre) (2)

73°121 (Fonctions support) (3)

Industries du bâtiment et des travaux publics CTN B (pour les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle)

61°618

118°116

589 209

Industries des transports, de l'eau, du gaz, de l'électricité, du livre et de la communication CTN C

249

652

1°992

5°228

9°711

35°050

2°337

62°748

121°725

564°237

Services, commerces et industries de l'alimentation CTN D

352

516

1°685

4°785

9°023

31°574

2°287

54°779

104°580

458°538

Industries de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie CTN E

397

749

2°329

6°525

11°973

41°712

2°289

64°032

141°982

751°266

Industries du bois, de l'ameublement, du papier-carton, du textile, de vêtement, des cuirs et des peaux et des pierres à feu CTN F

361

649

2°075

5°677

10°724

36°952

2°321

59°876

114°485

604°974

Commerces non alimentaires CTN G

228

578

1°822

5°112

9°354

35°035

2°369

59°782

123°049

591°934

Activités de services 1 CTN H

143

479

1°573

4°764

8°908

34°693

2°157

59°569

128°112

621°618

Activités de services 2 CTN I

167

444

1°428

3°996

7°359

27°667

2°284

51°458

98°667

439°342

(1) Les activités de gros œuvre mentionnées à l'article D. 242-6-6 du Code de la Sécurité sociale sont identifiées sous les codes risque suivants : 45.1AA, 45.2BE, 45.2CD, 45.2ED, 45.2PB.

(2) Les activités de second œuvre mentionnées à l'article D. 242-6-6 du Code de la Sécurité sociale sont identifiées sous les codes risque suivants : 45.2JD, 45.3AF, 45.4CE, 45.4LE, 45.5ZB, 74.2CE.

(3) Les activités de fonction support mentionnées à l'article D. 242-6-6 du Code de la Sécurité sociale sont identifiées sous le code risque suivant : 00.00A

 


Source :

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28/01/2022

Comment établir votre bilan simplifié d'émissions de gaz à effet de serre ?

Les entreprises de plus de 50 salariés bénéficiant des crédits ouverts par le Plan de relance doivent établir un bilan simplifié d'émissions de gaz à effet de serre. Comment faire ?


Un bilan établi par l'Ademe

Les entreprises de plus de 50 et de moins de 500 salariés bénéficiant des crédits ouverts par le Plan de relance doivent établir un bilan simplifié d'émissions de gaz à effet de serre :

  • avant le 21 décembre 2023, pour les entreprises employant entre 51 et 250 salariés ;
  • avant le 31 décembre 2022, pour les entreprises employant entre 251 et 500 salariés.

Pour cela, elles doivent transmettre les informations requises pour l'établissement de ce bilan (consultables ici) à l'Ademe (agence de la transition écologique), par voie électronique, à l'adresse suivante : https://www.bilans-climat-simplifies.ademe.fr.

Notez que les résultats des bilans simplifiés seront accessibles publiquement. Ils seront également transmis et exploités par l'autorité administrative dans un but statistique.

Source : Décret n° 2021-1784 du 24 décembre 2021 relatif aux bilans simplifiés d'émissions de gaz à effet de serre

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28/01/2022

Contributions de formation professionnelle et d'apprentissage : un guide pour s'y retrouver !

Afin d'aider les employeurs à mieux appréhender la réforme du financement de la formation professionnelle et de l'apprentissage, l'Urssaf a mis en place un guide pratique à leur disposition. Explications…


L'Urssaf vous accompagne dans vos démarches

Face aux évolutions récentes relatives au financement de la formation professionnelle et de l'apprentissage, l'Urssaf publie un guide pratique à destination des employeurs.

Ce guide a pour but d'accompagner les employeurs dans leurs démarches, de manière pédagogique. Il propose notamment un rappel du contexte et des enjeux de cette réforme mais également des explications, accompagnées de schémas, concernant chacune des contributions.

Vous pouvez retrouver ce guide ici.

Source : Guide pratique de l'Urssaf

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28/01/2022

Un fonds de garantie pour encourager les travaux de rénovation énergétique

Le fonds de garantie pour la rénovation énergétique permet de garantir certains prêts destinés à encourager la rénovation énergétique des logements. Les conditions pour en bénéficier viennent d'être fixées...


Fonds de garantie pour la rénovation énergétique : sous conditions

La Loi Climat, publiée le 24 août 2021, est venue aménager les modalités de remboursement des prêts « avance mutation » qui sont destinés à encourager la rénovation énergétique des logements.

Dans ce cadre, il est notamment prévu que le fonds de garantie pour la rénovation énergétique puisse garantir ce type de prêts.

Les conditions de ressources pour les personnes qui souhaitent bénéficier de cette garantie, ainsi que les conditions dans lesquelles l'établissement prêteur peut bénéficier d'une avance du fonds viennent d'être fixées et sont disponibles ici.

A toutes fins utiles, précisons que les prêts avance mutation ne peuvent pas servir à financer les besoins d'une activité professionnelle.

Source : Décret n° 2021-1700 du 17 décembre 2021 relatif aux modalités d'intervention du fonds de garantie pour la rénovation énergétique, à l'amortissement des prêts avance mutation et au taux annuel effectif global applicable au prêt viager hypothécaire

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28/01/2022

C'est l'histoire d'un employeur qui contrôle les véhicules d'entreprise… et les salariés…



C'est l'histoire d'un employeur qui contrôle les véhicules d'entreprise… et les salariés…


Une entreprise équipe ses véhicules d'un système de géolocalisation afin, notamment, d'assurer la sécurité des salariés qui les utilisent et de contrôler efficacement leur temps de travail. « Impossible… et illégal ! », conteste toutefois un syndicat...


« Et pourquoi ? », refuse d'admettre l'employeur qui rappelle qu'il est impératif, pour lui, de décompter précisément le temps de travail des salariés. Et parce que ce moyen y contribue efficacement, il ne voit donc pas où est le problème. Sauf qu'il existe d'autres moyens, rétorque le syndicat, tels qu'un système auto-déclaratif, l'utilisation d'une pointeuse mobile ou encore un contrôle réalisé par un responsable. Dispositifs qui sont toutefois moins adaptés au but recherché, souligne l'employeur...


Sauf qu'utiliser un dispositif de géolocalisation pour contrôler le temps de travail des salariés n'est seulement possible que s'il n'existe aucun autre moyen, même moins efficace, de contrôle, répond le juge… qui donne raison au syndicat !




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 19 décembre 2018, n° 17-14631

La petite histoire du jour



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27/01/2022

Brevet européen : vos démarches bientôt simplifiées ?

Pour harmoniser les formalités et la règlementation en matière de brevet à l'échelle européenne, 2 nouveaux dispositifs vont bientôt voir le jour. Lesquels ?


Brevet européen : vers la fin d'une procédure complexe ?

Actuellement, lorsque l'on souhaite protéger son invention, on peut déposer un brevet national ainsi qu'un brevet européen.

Le problème, c'est que le titulaire d'un brevet européen doit ensuite le faire valider dans chaque pays dans lequel il souhaite bénéficier d'une protection de son innovation.

En outre, en cas de litige, il peut se voir contraint d'engager plusieurs actions juridiques dans différents pays.

Afin d'harmoniser cette règlementation, de réduire les coûts pour les inventeurs et de faciliter la défense de leurs droits en matière de brevet, 2 nouveautés vont bientôt voir le jour à l'échelle européenne :

  • la juridiction unifiée du brevet qui sera compétente en matière de contentieux concernant les brevets européens et les brevets à effet unitaire ;
  • le brevet européen à effet unitaire qui, contrairement au brevet européen, sera valable dans l'ensemble des pays qui auront signé l'accord, sans avoir besoin d'effectuer de formalités supplémentaires.

Notez que ces dispositifs sont encore en cours d'élaboration. Affaire à suivre…

Source : Communiqué de presse du ministère de l'économie et des finances du 20 janvier 2022

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27/01/2022

Simplification des déclarations administratives pour les entreprises

Pour simplifier les démarches administratives des entreprises, l'exigence de présentation d'un extrait d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers dans le cadre de certaines démarches est supprimée. Quelles sont les démarches concernées ?


Le numéro de Siret remplace l'extrait d'immatriculation

A partir du 27 janvier 2022, les entreprises ne sont plus tenues de fournir un extrait de leur immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RNCS) ou au répertoire des métiers (RNM) pour certaines demandes ou déclarations auprès de l'administration, dont la liste est disponible ici.

A la place, elles devront fournir leur numéro unique d'identification délivré par l'INSEE (Siret).

Source : Arrêté du 4 janvier 2022 relatif à la suppression de l'exigence de présentation par les entreprises d'un extrait d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers dans leurs démarches administratives

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27/01/2022

Coronavirus (COVID-19) et restauration en entreprise : des aménagements

Afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire, le Gouvernement a pris de nombreuses mesures en vue d'adapter les conditions de travail et notamment, la restauration en entreprise. Revue de détails…


Coronavirus (Covid-19) : de nouvelles règles selon la taille de l'entreprise

Jusqu'au 30 avril 2022, lorsque la configuration du local de restauration ne permet pas de garantir le respect de la distanciation nécessaire, l'employeur peut prévoir un ou plusieurs autres emplacements temporaires, suivant des modalités qui vont varier en fonction du nombre de salariés.

Notez que cette date peut être reportée jusqu'au 31 juillet 2022 au plus tard, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire.

  • Concernant les entreprises d'au moins 50 salariés

Les emplacements temporaires peuvent ne pas comporter tous les équipements normalement prévus par la Loi (moyen de conservation ou de réfrigération des aliments et boissons, installation permettant de réchauffer les plats, etc.) mais doivent permettre de préserver la santé et la sécurité des salariés pendant leur restauration.

Ils peuvent également, le cas échéant, être situés à l'intérieur des locaux affectés au travail, sauf dans les locaux dont l'activité comporte l'emploi ou le stockage de substances ou de mélanges dangereux.

  • Concernant les entreprises de moins de 50 salariés

Les emplacements temporaires doivent répondre aux exigences légales prévues pour les locaux de restauration de ces entreprises et permettre de préserver la santé et la sécurité des salariés.

De plus, s'ils sont situés dans les locaux affectés au travail, il n'est exceptionnellement plus nécessaire d'adresser la déclaration prévue à cet effet à l'inspection et au médecin du travail.

Source : Décret n° 2022-61 du 25 janvier 2022 portant aménagement temporaire des dispositions du code du travail relatives aux locaux de restauration

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27/01/2022

Investir en Outre-mer : indemnisation = impôt ?

Dans le cadre de la déduction fiscale réservée à certains investissements réalisés en Outre-mer, l'indemnité versée par un exploitant à un investisseur pour compenser la remise en cause de l'avantage fiscal par l'administration est-elle imposable ? Réponse de l'administration…


Une indemnisation qui échappe à l'impôt…

Les sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés (IS) qui réalisent certains investissements en Outre-mer, soit directement, soit en souscrivant au capital de certaines entités, peuvent bénéficier, toutes conditions remplies, d'une déduction fiscale spécifique.

Dans ce cadre, une société « investisseur » peut choisir d'investir au capital d'une société de portage, qui va elle-même réaliser des investissements qu'elle va donner à bail à des tiers exploitants.

Lorsque ce type de schéma d'investissement est mis en place, il est fréquemment prévu que l'investisseur puisse bénéficier d'une indemnisation en cas de remise en cause de l'avantage fiscal liée à un manquement ou une défaillance de l'exploitant final.

Une indemnité qui, lorsqu'elle est effectivement versée, n'est pas imposable, comme vient de le rappeler l'administration fiscale.

Source : Rescrit Bofip-Impôts du 15 décembre 2021, n°000095

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