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24/01/2019

CITE : c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres…

Courant décembre 2018, un particulier passe commande auprès d'un professionnel pour changer les fenêtres de son habitation : il souhaite faire installer du double vitrage à la place du simple vitrage. A cette occasion, il verse un acompte correspondant à 30 % du montant total de la facture. Il paiera le solde une fois les travaux achevés, en février 2019.

Le particulier a entendu dire qu'en 2019, les dépenses d'isolation thermique des vitrages permettaient à nouveau de bénéficier d'un crédit d'impôt (le CITE).

Pourra-t-il bénéficier du CITE pour ces travaux ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Les dépenses liées à l'achat de matériaux d'isolation thermique des parois vitrées engagées entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2019 peuvent ouvrir droit au bénéfice du CITE, à condition que les matériaux achetés viennent en remplacement de parois en simple vitrage, dans la limite d'un plafond de dépenses devant être fixé par arrêté (non encore paru à ce jour).

Cet avantage fiscal est accordé au titre de l'année au cours de laquelle les travaux ont été définitivement payés. A ce titre, le paiement d'un acompte ne vaut pas paiement définitif.

Ici, les travaux étant définitivement payés en février 2019, le particulier pourra bien bénéficier du CITE.
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10/01/2019

Soldes : "ni repris, ni échangé" ?

Un client profite des soldes pour acheter des vêtements. Mais une fois rentré chez lui, un pantalon qu'il vient d'acheter ne lui plait plus. Il retourne en magasin pour se faire rembourser par le commerçant.

Celui-ci refuse et lui propose plutôt de lui faire un avoir. Ce que refuse le client qui maintient sa demande de remboursement.

Le commerçant peut-il imposer un avoir à son client ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Lors des soldes, comme hors des périodes de soldes, un commerçant n'est pas nécessairement tenu de procéder à un échange, un remboursement ou un avoir des articles achetés (sauf en cas de "vice caché").

Toutefois, lorsqu'il offre à sa clientèle la possibilité d'échanger, de rembourser voire d'effectuer un avoir à sa clientèle (via des mentions sur les tickets de caisse et des affiches dans le magasin), il est tenu de le faire. A défaut, il commet un délit de publicité trompeuse.

Et s'il propose plusieurs solutions, il peut imposer à son client la solution de son choix (en pratique, il sera souvent fait un avoir car cette solution lui est plus favorable). Bien sûr, il peut toujours procéder à un remboursement, à titre commercial.
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06/12/2018

Facilités de paiement = crédit ?

Un commerçant accorde à un client, pour l'achat de ses cadeaux de Noël, un paiement en 3 fois sans frais (sur 3 mois).

Quelques jours plus tard, le client souhaite annuler la vente : il prétend qu'il bénéficie d'un droit de rétractation. Le paiement en 3 fois sans frais constitue, en effet, selon lui, un « crédit gratuit ». Or, pour tout crédit, le consommateur bénéficie d'un délai de rétractation de 14 jours, rappelle-t-il au commerçant.

Cette rétractation est-elle valable ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
La règlementation applicable au crédit à la consommation ne concerne pas les opérations de crédit comportant un délai de remboursement de 3 mois maximum sans aucun intérêt, ni aucun frais, ou assorties seulement d'intérêts et de frais d'un montant négligeable.

La rétractation du client, dans ce cas, n'est pas possible. Rien n'interdit, cependant, au commerçant d'annuler la vente s'il en est d'accord.
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22/11/2018

Un cadeau pour les salariés… et pour l'entreprise ?

A l'approche de Noël, un employeur souhaite récompenser le travail accompli par tous les salariés de l'entreprise au cours de cette année. Il envisage donc de leur offrir des chèques cadeaux d'une valeur totale de 120 € par salarié.

Il a entendu dire qu'il bénéficiait d'une exonération de charges sociales sur les bons cadeaux. De quoi lier l'utile à l'agréable, selon lui...

Ces bons cadeaux seront-ils soumis à cotisations sociales ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Les bons cadeaux ne sont pas soumis aux cotisations sociales, uniquement si l'Urssaf dont dépend l'entreprise pratique cette tolérance. En effet, il ne s'agit pas d'une règle à caractère impératif mais d'une simple tolérance admise par l'Acoss, et soumise à conditions.

Aussi, si l'Urssaf n'est pas « tolérante », elle pourra réintégrer la valeur de ces bons cadeaux dans le calcul des cotisations sociales dues par l'entreprise et il ne sera alors pas possible, pour l'employeur, de contester sa décision.

Si vous envisagez de recourir aux chèques cadeaux pour cette fin d'année, n'hésitez pas à demander à votre Urssaf quelle est sa position !

Il n'est pas exclut, toutefois, que le législateur impose, à l'avenir, une telle exonération (un amendement au Projet de Loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 ayant été déposé en ce sens).
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08/11/2018

Un crédit d'impôt pour la transition énergétique… au rabais ?

Un particulier fait appel à un professionnel pour installer un insert et un nouveau tubage dans la cheminée existante de son habitation.

A l'issue de ces travaux, il demande à bénéficier du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) sur l'intégralité de la facture du professionnel... Ce que lui refuse l'administration qui ne lui accorde le bénéfice de l'avantage fiscal que sur le seul prix d'achat de l'insert.

Sur la base de quel montant le particulier peut-il bénéficier du crédit d'impôt ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Le prix de l'insert
Lorsque l'installation d'un insert (notamment dans un foyer de cheminée ouvert) nécessite la pose d'un tubage, le crédit d'impôt pour la transition énergétique est calculé sur le seul prix d'achat de l'insert lui-même : le coût du tubage, de même que la main d'oeuvre nécessaire pour l'installation ne sont pas pris en compte.
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25/10/2018

Passage à l'heure d'hiver = 1 heure supplémentaire ?

Une entreprise emploie des travailleurs de nuit. Lors du passage à l'heure d'hiver, les travailleurs de nuit voient leur temps de travail augmenté d'une heure.

L'employeur s'interroge sur l'impact de cette heure de plus sur la rémunération de ses salariés : doit-elle être payée comme une heure supplémentaire ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
… sauf si la convention collective applicable dans l'entreprise lui réserve un sort particulier. La Loi ne prévoyant pas de disposition spécifique, cette heure "supplémentaire" doit être traitée comme n'importe quelle heure supplémentaire : elle doit donc donner lieu à une majoration de salaire, ou à un repos compensateur.

Par ailleurs, lors du passage à l'heure d'été, les travailleurs de nuit sont épargnés d'une heure. A moins que la convention collective applicable à l'entreprise ne prévoie d'autres modalités, l'employeur est fondé à opérer une retenue équivalant à cette heure perdue sur la rémunération des travailleurs concernés.
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18/10/2018

Travail à domicile = pas de taxe d'habitation ?

Un entrepreneur exerce une partie de son activité professionnelle dans son habitation : en semaine, il se sert de son salon comme bureau commercial.

Comme la majorité des français, il vient de recevoir son avis de taxe d'habitation, ce qui l'étonne : il paie déjà la CFE (cotisation foncière des entreprises) pour la partie de l'habitation dans laquelle il exerce son activité professionnelle.

En plus de la CFE, l'entrepreneur doit-il aussi payer sa taxe d'habitation ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
En principe, la taxe d'habitation est due pour les locaux meublés affectés à l'habitation. Donc, les locaux à usage strictement professionnel échappent à cette taxe.

Toutefois, lorsque le local professionnel fait partie de l'habitation du contribuable et ne comporte pas d'aménagement spécifique le rendant impropre à l'habitation, ce dernier doit s'acquitter non seulement de la CFE, mais également de la taxe d'habitation.

Ici, l'entrepreneur se sert de son salon comme bureau uniquement pendant la semaine. En l'absence d'aménagement spécifique, cette pièce continue à faire partie de son habitation. En conséquence, il devra s'acquitter non seulement de la CFE, mais également de la taxe d'habitation.
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11/10/2018

Travailleurs indépendants : plusieurs contributions à la formation professionnelle par an ?

Un travailleur indépendant reçoit une information de l'Urssaf : lorsqu'il acquittera le règlement de ses cotisations sociales, en novembre 2018, il devra y ajouter sa contribution à la formation professionnelle de 2018.

Or, il a déjà payé, en février 2018, une contribution à la formation professionnelle.

Il s'interroge : doit il payer 2 fois ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
La contribution à la formation continue est due annuellement. Cependant, jusqu'alors, elle était due en février de l'année qui suivait celle au titre de laquelle elle était due. En février 2018, ce travailleur indépendant a donc honoré la contribution due pour l'année 2017.

Mais à partir de 2018, la contribution est due en novembre de l'année N : il devra donc acquitter le paiement de la contribution à la formation professionnelle de 2018 en même temps que ses cotisations sociales de novembre 2018 (le 5 ou le 20, selon son option).

Notez qu'un nouveau changement interviendra en 2019 pour les travailleurs indépendants inscrits au répertoire des métiers. Les contributions à la formation professionnelle pour les années 2019 et 2020 feront l'objet de 2 versements : l'un en février 2019 et l'autre en novembre 2019, voire en octobre pour certains dirigeants.
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27/09/2018

2018 : pas d'impôt = pas de crédit d'impôt ?

Un particulier fait régulièrement appel à un jardinier pour effectuer de menus travaux. Les dépenses qu'il engage à ce titre lui ouvrent droit au bénéfice du crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile.

Avec la mise en place du prélèvement à la source en janvier 2019, il a entendu dire qu'il ne paierait pas d'impôt sur le montant des revenus perçus en 2018.

Puisqu'il ne devrait pas payer d'impôt sur ses revenus 2018, perdra-t-il le bénéfice du crédit d'impôt lié à l'emploi de son jardinier ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
La mise en place du prélèvement à la source entraîne un risque de double contribution à payer en 2019 correspondant d'une part au paiement de l'impôt dû à raison des revenus de l'année 2018 et imposés en 2019, et d'autre part au paiement du prélèvement à la source (retenue ou acompte) à raison des revenus de l'année 2019.

Pour éviter cela, une mesure transitoire a été mise en place pour neutraliser l'imposition des revenus de l'année 2018, tant au niveau de l'impôt sur le revenu que des prélèvements sociaux : il s'agit du crédit d'impôt pour la modernisation du recouvrement (CIMR). Schématiquement, ce CIMR permettra, toutes conditions remplies, de ne pas payer d'impôt sur les revenus 2018.

La mise en place de ce CIMR pour les revenus de l'année 2018 ne fait pas pour autant perdre le bénéfice des autres crédits et réductions d'impôt. Ainsi, pour les dépenses liées à l'emploi du jardinier en 2018, et toutes conditions par ailleurs remplies, le particulier bénéficiera, le 15 janvier 2019, d'un acompte de 60 % calculé sur la base du crédit obtenu en N-2, le solde lui étant versé à l'été 2019.
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20/09/2018

Embaucher un apprenti : avec ou sans aide ?

Un dirigeant d'entreprise est démarché par une école qui souhaite lui proposer un apprenti âgé de 25 ans révolus, à partir du 2 janvier 2019.

L'idée le séduit, d'autant qu'il a entendu dire qu'il pouvait bénéficier d'un crédit d'impôt pour l'embauche d'un apprenti de 16 à 25 ans.

Mais pourra-t-il effectivement profiter de ce crédit d'impôt apprentissage, sachant que l'apprenti sera, en définitive, dans sa 26ème année ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Le dirigeant ne pourra pas profiter du crédit d'impôt apprentissage, non pas en raison de l'âge de l'apprenti, mais parce que les aides à l'apprentissage (prime à l'apprentissage des TPE et aide à l'apprentissage des PME, crédit d'impôt apprentissage, prime destinée à compenser les dépenses supplémentaires ou le manque à gagner pouvant résulter de la formation d'un apprenti handicapé) sont supprimées, à compter du 1er janvier 2019.

Une aide unique au bénéfice des PME (de moins de 250 salariés) devrait avoir cours, mais sera réservée au seul cas où le diplôme préparé équivaut au plus au niveau Bac, selon des conditions qui restent à définir par Décret.
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13/09/2018

Contribution à l'audiovisuel public : micro-ordinateur = téléviseur ?

En décembre 2017, un particulier, souhaitant profiter d'une offre promotionnelle de Noël, s'est acheté un micro-ordinateur muni d'une carte de télévision permettant la réception de la télévision.

Pourtant, en mai 2018, au moment de remplir sa déclaration d'impôt sur le revenu, il a déclaré qu'il ne détenait aucun téléviseur. Une déclaration qui lui permet d'échapper au paiement de la contribution à l'audiovisuel public, du moins c'est ce qu'il pense...

Et vous, qu'en pensez-vous? A-t-il commis une erreur ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
La contribution à l'audiovisuel public est due par toutes les personnes (particuliers et entreprises) qui détiennent un poste de télévision (TV) ou tout autre dispositif assimilé permettant de recevoir la télévision.

A l'occasion d'une question au Gouvernement, il a été demandé si les micro-ordinateurs étaient des « dispositifs assimilés » taxables. La réponse est non. Contrairement aux magnétoscopes, lecteurs de DVD, projecteurs équipés de tuners, etc., les micro-ordinateurs munis d'une carte de télévision permettant la réception de la télévision ne sont pas taxables au titre de la contribution à l'audiovisuel public.

Le particulier n'a donc pas commis d'erreur en déclarant n'être en possession d'aucun téléviseur.
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26/07/2018

Accident au cours d'une sortie organisée par l'entreprise = accident de travail ?

Un dirigeant d'entreprise organise un après-midi de loisirs avec ses collaborateurs dans le but de renforcer les liens au sein de l'équipe. Il a prévu un tournoi de bowling.

A cette occasion, un salarié tombe et se casse le poignet.

L'employeur doit-il déclarer un accident du travail ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Par principe, l'employeur doit déclarer tout accident dont il a connaissance survenu sur le temps et le lieu de travail. Rien ne l'empêche cependant d'émettre des réserves quant aux circonstances de l'accident et notamment quant au temps et au lieu de l'accident ou au fait que les salariés ne seraient pas soumis à l'autorité de l'employeur, etc.

Il a déjà été jugé, par exemple, que l'accident survenu à un salarié au cours d'une excursion organisée par l'employeur en dehors du temps de travail et du lieu de travail pour l'ensemble du personnel, dès lors que la victime y avait pris part de son plein gré et sans que rien ne lui en fasse obligation, n'est pas un accident du travail, cet accident ne s'étant pas déroulé, selon le juge, à l'occasion du travail normal.

Ici, l'employeur est encouragé à déclarer l'accident, mais aussi à émettre des réserves.
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