Actu sociale

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06/01/2025

Contrat de sécurisation professionnelle : nouvelle prolongation ! 

Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif obligatoire pour les entreprises de moins de 1000 salariés qui envisagent des licenciements pour motif économique qui devait initialement prendre fin le 31 décembre 2024. Désormais prolongé jusqu'au 31 décembre 2025, il contient également un nouveau cas d'allongement. Explications.

Le CSP prolongé jusqu'au 31 décembre 2025 avec un cas d'allongement supplémentaire !

Pour rappel, le CSP désigne le parcours de retour à l'emploi du salarié licencié pour motif économique, en vue de lui proposer un ensemble de mesures et de dispositifs en lien avec France Travail (formation, travail…) visant à lui assurer un retour rapide vers l'emploi.

Durant toute la durée du CSP, qui débute après le licenciement pour motif économique, le salarié se voit verser une allocation de sécurisation professionnelle (ou ASP) dont le montant minimum équivaut à celui de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).

Ce dispositif, qui est encadré par deux conventions interprofessionnelles, vient tout juste d'être prorogé jusqu'au 31 décembre 2025, en France métropolitaine et à Mayotte.

Dans le même temps, ces prolongations contiennent 1 nouveau cas d'allongement du dispositif. Jusqu'alors, le CSP est conclu pour une durée de 12 mois, qui courent dès le lendemain du jour de la rupture de son contrat de travail pour motif économique.

Cette durée peut être allongée, dans la limite de 4 mois supplémentaires, en cas de congé paternité, de congé maternité, d'adoption, d'arrêt maladie ou de congé proche aidant.

Pour les salariés concernés par une procédure de licenciement pour motif économique à compter du 1er janvier 2025, la durée du CSP pourra être également prolongée en cas de congé de présence parentale.

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03/01/2025

Services à la personnes et cotisations sociales dématérialisées : quelles pièces fournir ?

Dans le secteur du service à la personne, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 avait admis le paiement dématérialisé (et donc facilité) des cotisations sociales, sous réserve du respect de certaines conditions, qui viennent justement de faire l'objet des précisions attendues…

Dispositif dématérialisé du paiement des cotisations : des pièces à fournir !

Pour mémoire, dans le cadre de l'embauche d'un salarié ou intervenant à domicile pour réaliser des activités de services à la personne, les employeurs peuvent bénéficier d'un dispositif dématérialisé de paiement du salaire et de déclaration des cotisations et contributions sociales associées.

Concrètement, ce dispositif permet à l'employeur, après avoir recueilli l'accord écrit du salarié, de verser la rémunération due, ainsi que les cotisations associées, directement à l'union chargée du recouvrement de ces cotisations qui versera, à son tour, la rémunération au salarié.

Mais, parce que le bénéfice de ce dispositif est conditionné au respect par l'employeur de ses obligations sociales et fiscales, la liste des pièces justificatives relatives à la prestation de services à la personne que doit produire l'employeur vient d'être fixée.

On y retrouve :

  • l'attestation de vigilance datant de moins de 6 mois ;
  • l'attestation de régularité fiscale ;
  • l'attestation d'adhésion à l'URSSAF ou à la MSA  (pour les personnes morales) ;
  • toute déclaration et agrément des organismes de mise en œuvre d'activité exercée par l'employeur ;
  • depuis le 1er janvier 2025, une attestation de garanties financières suffisantes (uniquement pour les entreprises soumises à cette exigence par la loi).

La présentation de ces pièces à l'union de recouvrement est annuelle et devra être réitérée en cas de demande ou de contrôle de l'URSSAF ou de la MSA, dans un délai de 30 jours.

Le défaut de production de ces pièces pourra être puni par une suspension de la possibilité pour l'employeur de bénéficier de ce paiement simplifié des cotisations sociales, pendant une durée maximale de 6 mois et sera rétablie sur régularisation de la situation par l'employeur.

Enfin, notez que le défaut de paiement, la fraude ou encore le non-respect d'une des conditions exigées pour bénéficier du paiement dématérialisé des cotisations sociales pourra également faire l'objet d'exclusion ou de suspension du dispositif dématérialisé de paiement des prestations de services à la personne.

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03/01/2025

Saisies sur rémunérations : quels montants en 2025 ?

La saisie des rémunérations (ou « saisie sur salaires ») permet à un créancier de récupérer des sommes dues par un salarié par l'intermédiaire de l'employeur, qui peut procéder à une retenue sur la part saisissable de son salaire. Chaque année, cette part est revalorisée. Quels sont les montants en 2025 ?

Une revalorisation du barème du salaire saisissable depuis le 1er janvier 2025

En cas de notification à l'employeur d'un acte de saisie des rémunérations, il doit prélever sur le salaire de l'intéressé une part correspondant à la créance due, afin de rembourser le créancier.

Néanmoins, ce prélèvement doit se faire dans certaines limites et ne peut intervenir que sur une part du salaire appelée « fraction du revenu saisissable », définie chaque année par un barème.

Les quotités saisissables de la rémunération, fixées en fonction de la rémunération annuelle perçue, ont été publiées pour l'année 2025.

Ainsi, pour des revenus annuels compris entre :

  • 0 à 4 440 € : la quotité saisissable sera de 1/20e
  • 4 440,01 à 8 660 € : la quotité saisissable sera de 1/10e
  • 8 660,01 à 12 890 € : la quotité saisissable sera de 1/5e
  • 12 890,01 à 17 090 € : la quotité saisissable sera de ¼
  • 17 090,01 à 21 300 € : la quotité saisissable sera de 1/3
  • 21 300€ à 25 600 € : la quotité saisissable sera de 2/3
  • plus de 25 600 € : la quotité saisissable s'élève à la totalité du salaire.

Notez qu'un montant égal à celui du Revenu de solidarité active (RSA) doit toujours être laissé au salarié.

Chaque seuil annuel ici exposé est réhaussé de 1 720 € par personne à la charge du salarié, sur justification.

Enfin, notez que la réforme prochaine de la saisie des rémunérations, prévue par la loi dite d'orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2025, et qui vise à confier la mise en œuvre de la procédure aux commissaires de justice, au plus tard en juillet 2025, ne devrait pas emporter d'effet sur le barème de la quotité saisissable.

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03/01/2025

Montant du plafond de la Sécurité sociale : un relèvement confirmé en 2025 !

Comme déjà annoncé par l'Administration en novembre 2024, le montant du plafond de la Sécurité sociale, servant au calcul de certaines cotisations, a bel et bien été relevé à compter du 1er janvier 2025.

PASS : une augmentation (officialisée) de 1,6% au 1er janvier 2025

Comme déjà annoncé par l'Administration en novembre 2024, le montant plafond de la Sécurité sociale (PASS) vient officiellement d'être revalorisé à hauteur de 1,6 %, à compter de 2025.

Le plafond mensuel de la Sécurité sociale est donc fixé à 3 925 € à compter du 1er janvier 2025. Idem pour la valeur journalière qui s'élève désormais à 216 euros, toujours à compter de cette même date.

Pour rappel, le PASS constitue un outil utile pour :

  • connaître le montant maximal des rémunérations et / ou des gains à prendre en compte pour le calcul du versement de certaines cotisations ;
  • définir l'assiette de certaines contributions ;
  • calculer les droits sociaux des assurés.

Notez qu'à Mayotte, le montant du plafond mensuel de la Sécurité sociale sera fixé à 2 821 € au 1er janvier 2025.

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02/01/2025

Mobilité des alternants : précisions autour des mentions obligatoires de la convention

Depuis le 6 décembre 2024, les modalités de mise en œuvre d'un « Erasmus de l'apprentissage » viennent d'être dévoilées, régissant ainsi la mobilité internationale des alternants dans et hors de l'Union européenne. Elles visent notamment le contenu des conventions mises en place dans ce cadre…

Précisions sur le contenu des conventions de mise en veille et de mise à disposition de l'alternant

Pour mémoire, la loi prévoit qu'un alternant peut effectuer une mobilité à l'étranger selon 2 statuts différents :

  • soit son contrat d'alternance conclu avec une entreprise française est « mis en veille » pendant toute la durée de la mobilité ;
  • soit l'alternant est mis à disposition de façon temporaire par l'entreprise française auprès d'une entreprise ou d'un organisme de formation situé à l'étranger.

Depuis le 6 décembre 2024, les mentions obligatoires contenues dans les conventions de mise en veille ou de mise à disposition sont désormais précisées.

Les mentions exigées en cas de mise en veille du contrat d'alternance

Lorsque la mobilité prend la forme d'une mise en veille, une convention dite « de mise en veille » doit être appliquée.

Cette convention doit nécessairement contenir des dispositions relatives :

  • à la période de mobilité (date de début et de fin) ;
  • à l'objet de la formation suivie ;
  • aux lieux de travail et de formation ;
  • au rythme de travail (horaires, durée du travail, jours de repos et de congés…) aux modalités d'évaluation et de validation des compétences acquises à l'étranger ;
  • aux dispositions applicables en matière de santé et sécurité au travail (en précisant désormais les engagements pris en matière de prévention des risques professionnels) aux garanties en matière de responsabilité civile.

Depuis le 6 décembre 2024, il n'est plus obligatoire de préciser les modalités de prise en charge de la rémunération versée par la structure d'accueil à l'étranger.

À titre dérogatoire, notez que si la mise en veille du contrat donne lieu à une mobilité effectuée en entreprise, la convention pourra être signée sans structure d'accueil à condition que l'alternant bénéficie de garanties équivalentes, assurées par l'employeur de l'État d'accueil.

Les garanties équivalentes ainsi exigées doivent figurer sur un document signé par l'employeur de l'État d'accueil et l'alternant. Ce document doit être annexé à la Convention.

Parmi les garanties équivalentes ainsi exigées dans le cadre de cette dérogation, on retrouve notamment l'identification des personnes chargées de suivre le déroulement de la mobilité au sein de l'entreprise ou encore une communication préalable du rythme de travail et des congés dont l'alternant disposera.

Les mentions exigées en cas de mise à disposition de l'alternant

Pour rappel, toutes les conventions de mise à disposition conclues après le 29 décembre 2024 peuvent prévoir une mise à disposition de l'alternant sans condition de durée. Rappelons que la durée de la mise à disposition était limitée à 4 semaines de mobilité auparavant.

Ici encore, depuis le 6 décembre 2024, cette convention de mise à disposition doit désormais contenir les mêmes mentions que dans le cadre de la mise en veille précédemment exposée.

Seules différences : parce que l'alternant continue de relever de la responsabilité de l'employeur français, la convention n'a pas à définir les engagements pris par l'entreprise d'accueil en matière de prévention des risques professionnels.

Idem du côté des gratifications et des avantages : la structure d'accueil n'est pas tenue de compléter la rémunération déjà versée à l'alternant par l'employeur français pendant la durée passée hors du territoire national.

Cette mise à disposition impose à l'organisme étranger d'accueil de déclarer auprès de l'employeur français qu'il a été informé que l'alternant a bien été libéré de ses activités chez son employeur français et doit s'engager à l'accueillir pendant toute la période de la mobilité mentionnée, tout en précisant les modalités de la formation dispensée.

Enfin, notez que la loi admet ici encore une hypothèse dérogatoire : la convention de mobilité pourra être signée sans organisme de formation d'accueil à l'étranger.

Pour ce faire, la réglementation impose toutefois la signature préalable d'une convention de partenariat entre l'organisme de formation d'accueil et l'organisme ou le centre de formation français mentionnant :

  • l'identité de l'organisme de formation d'accueil ;
  • le lieu de la formation ;
  • les domaines de la formation dispensés par l'organisme ;
  • les modalités de suivi pédagogique, d'évaluation et de validation des compétences acquises à l'étranger ;
  • les coordonnées des personnes chargées de suivre le déroulement de cette mobilité.

Cette convention de partenariat doit être tenue à la disposition de l'opérateur de compétences.

Cette condition remplie, la convention de mise à disposition sera alors signée entre l'apprenti, l'employeur en France et le centre de formation d'apprentis français.

Formellement, en l'absence du centre de formation d'accueil, c'est au centre de formation français (ou à l'organisme de formation français) que revient la tâche de reporter ces informations sur la convention de mise à disposition.

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02/01/2025

Journaliste pigiste : revalorisation de la rémunération minimum !

Récemment, le salaire minimum des journalistes pigistes auteurs d'images fixes a fait l'objet d'une revalorisation. À compter du 1er janvier 2025, la pige ne pourra pas être inférieure à un certain montant : lequel ?

Le montant plancher de la rémunération est désormais fixé à 73,02 €

Pour rappel, les journalistes professionnels sont ceux qui ont pour activité principale, régulière et rétribuée l'exercice de la profession dans une ou plusieurs entreprises de presse.

Parmi ces journalistes, certains sont rémunérés à la pige, c'est-à-dire en fonction d'un travail commandé ou accepté. C'est par exemple le cas pour certains journalistes professionnels auteurs d'images fixes.

Dans ce cadre, le salaire convenu doit être égale ou supérieur à un salaire minimum, fixé par la réglementation.

Et justement : récemment le montant minimum de la rémunération versée en contrepartie de la commande d'une image fixe ou d'une série d'image ayant le même objet et réalisées dans un même lieu a été revalorisé.

Depuis le 1er janvier 2025, le salaire minimum des journalistes professionnels tirant l'essentiel de leurs revenus de l'exploitation d'images fixes et qui collaborent de manière occasionnelle à l'élaboration d'un titre de presse est fixé à 73,02 € par pige.

Notez que jusqu'alors, ce salaire minimum était de 71,59 € par pige.

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20/12/2024

Risques professionnels maritimes : renforcement des obligations de prévention

Dans le cadre de la prévention des risques professionnels maritimes et au bien-être des gens en mer et dans les ports, la réglementation vient d'être modifiée, renforçant ainsi les obligations des armateurs et employeurs. Focus.

Sécurité à bord des navires : nomination d'un chargé de la prévention des risques

Afin de prendre en compte la diversité des travailleurs en mer et dans les ports et de mieux prévenir la gestion des risques professionnels en milieu maritime, la réglementation vient récemment d'évoluer afin de mieux tenir compte des spécificités de ce milieu.

D'abord, tout armateur devra désormais désigner, sur chacun de ses navires, un membre de l'équipage qualifié et chargé de la prévention des risques professionnels, sous l'autorité du capitaine.

Ce chargé de la prévention des risques professionnels pourra être entendu par les agents de contrôle de l'inspection du travail et par les inspecteurs de la sécurité des navires et de la prévention des risques professionnels maritimes.

Dans le cas où le navire dont les effectifs sont inférieurs à un seuil (fixé par un arrêté non encore paru), cette mission pourra être assurée par le capitaine.

Par ailleurs, et à l'instar des autres entreprises, chaque navire devra également disposer d'un exemplaire du document unique d'évaluation des risques professionnels à jour, dans les conditions de droit commun.

Du côté des équipements de protection individuelle adaptés aux situations de travail, la réglementation impose désormais à chaque navire de disposer de ces équipements dans des tailles appropriées qui devront être portés en cas :

  • d'opérations de pêche ;
  • de travail de nuit en l'absence de visibilité ou en cas de circonstances météorologiques défavorables ;
  • lors des trajets en annexe ou autre embarcation légère.

Notez que cette obligation de mise à disposition des EPI adaptés et conformes est également étendue aux marins-pêcheurs non-salariés et travailleurs indépendants.

L'irrespect d'une de ces obligations constitue une infraction passible d'une contravention de 5e classe.

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19/12/2024

Prévention des risques chimiques professionnels : des nouveautés !

La toxicovigilance désigne la surveillance des effets indésirables de l'exposition de l'Homme à des produits dangereux et chimiques. Dans les milieux professionnels, elle fait l'objet d'une réglementation au niveau européen et au niveau national, qui vient récemment d'évoluer. Explications.

Toxicovigilance : désignation d'un institut référent

Les fabricants, importateurs, utilisateurs en aval et distributeurs de toute substance ou tout mélange dangereux doivent communiquer, dès qu'ils en reçoivent la demande, les informations nécessaires à la prescription des mesures préventives, curatives, notamment en cas d'urgence sanitaire.

Dans un souci de prévention de la santé des travailleurs, l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) est habilité à conserver et exploiter l'ensemble des données déclarées avant le 1er janvier 2023 par ces acteurs : il est ainsi désigné comme l'institut de référence en milieu professionnel dans le cadre de l'accès aux données inscrites sur le portail de déclaration européen.

Les informations ici visées sont celles qui sont exigées au titre de la réglementation européenne, ou celles qui pourraient s'avérer nécessaires, à titre préventif ou en cas d'urgence sanitaire à titre curatif.

En cas de demande de transmission formulée par l'INRS, ces informations devront être transmises dans un délai qui ne peut excéder 72 heures à compter de la réception de la demande.

Il est aussi habilité à conserver l'ensemble des données déclarées avant le 1er janvier 2023 en matière de prévention des risques chimiques et du système national de toxicovigilance.

Notez enfin qu'il est également habilité à fournir des informations relatives à ces risques à toute personne intéressée par la protection des travailleurs, qui en a formulé la demande au niveau national.

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18/12/2024

Aide financière aux entreprises d'insertion : revalorisation au 1er novembre 2024

Les structures d'insertion par l'activité économique (SIAE) bénéficient d'une aide au poste pour certains salariés embauchés en CDD ou en contrat de mission. Cette aide financière, versée par l'État, vient d'être revalorisée.

Aides aux SIAE : une revalorisation effective au 1er novembre 2024

Les structures d'insertion par l'activité économique (SIAE) peuvent se voir attribuer une aide financière lorsqu'elles embauchent en CDD ou en contrat de mission des salariés demandeurs d'emplois, en proie à des difficultés sociales et professionnelles particulières.

Cette aide, versée par l'État, revalorisée annuellement, est composée d'un montant « socle » fixé en fonction de l'évolution du SMIC, ainsi que d'un montant « modulé », exprimé en pourcentage du montant socle.

Depuis le 1er novembre 2024, le montant socle annuel de l'aide par poste occupé à temps plein est revalorisé à hauteur de :

  • 12 459 € pour l'aide aux entreprises d'insertion ;
  • 4 781 € pour l'aide aux entreprises de travail temporaire d'insertion ;
  • 1 619 € pour l'aide aux associations intermédiaires ;
  • 23 921 € pour l'aide aux ateliers et chantiers d'insertion.

Ces montants socles s'appliquent à toutes les entreprises basées en France, à l'exception de Mayotte, pour qui les montants sont les suivants :

  • 9 412 € pour l'aide aux entreprises d'insertion ;
  • 3 610 € pour l'aide aux entreprises de travail temporaire d'insertion ;
  • 1 223 € pour l'aide aux associations intermédiaires ;
  • 18 070 pour l'aide aux ateliers et chantiers d'insertion.

Le montant maximum de la part modulée est fixé à 10% de chacun de ces montant désignés.

Quant aux modalités de versement, il faut noter que le montant socle de l'aide est versé chaque mois par l'Agence de service et de paiement. Le montant de la part modulée, quant à lui, est versé en une seule fois par l'ASP.

La détermination du montant de l'aide au poste effectivement versée est déterminée par l'autorité préfectorale en fonction des résultats atteints compte tenu des conditions posées par la loi, sachant que ce montant peut être régularisé en tenant compte du niveau réel d'occupation des postes par les salariés.

Notez enfin que l'aide financière versée pour les entreprises d'insertion par le travail indépendant, fixé pour un volume horaire de 1 505 heures, est plafonnée à 6 570 € depuis le 1er novembre 2024 (à 4 961 € à Mayotte).

Du côté de l‘aide versée au titre du contrat passerelle, toute conditions remplies et toujours à compter du 1er novembre 2024, son montant est fixé à 2 376€ pour chaque poste occupé à temps plein sur 6 mois.

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13/12/2024

Activité partielle : une allocation revalorisée

L'activité partielle ou l'activité partielle longue durée (APLD) sont des dispositifs visant à prévenir le licenciement pour motif économique lorsqu'une entreprise connaît une baisse d'activité, durable ou non. En contrepartie de certains engagements, l'employeur peut percevoir une allocation pour chaque salarié placé en activité partielle dont les taux planchers viennent d'être relevés. Explications.

Activité partielle : relèvement des taux horaires planchers à compter du 1er novembre 2024

Au titre du maintien et de la sauvegarde de l'emploi, l'activité partielle est un dispositif à destination des entreprises rencontrant des difficultés économiques, sans que leur pérennité ne soit compromise, et qui vise à éviter le recours au licenciement pour motif économique.

Il existe également un dispositif analogue mais spécifique d'activité partielle dit « longue durée », pour les entreprises connaissant une réduction d'activité durable.

Dans ces deux cas et toutes conditions remplies, l'employeur peut percevoir une allocation d'activité partielle en contrepartie du respect de certains engagements spécifiques auxquels il souscrit auprès de l'autorité administrative.

Le taux horaire de cette allocation ne peut pas être inférieur à un montant « plancher » fixé par la réglementation.

Et justement, récemment, ces taux horaires minimaux de l'allocation d'activité partielle ont été relevés à hauteur de :

  • 8,46 € pour le taux horaire de l'allocation d'activité partielle (contre 8,30 € jusqu'alors) ;
  • 9,40 € pour le taux horaire de l'allocation d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable (contre 9,22€ jusqu'alors).

Notez qu'à Mayotte, ces taux planchers ont été relevés à hauteur de :

  • 7,29 € pour le taux horaire de l'allocation d'activité partielle (contre 7,14 € jusqu'alors) ;
  • 8,10 € pour le taux horaire de l'allocation d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable (contre 8,10 € jusqu'alors).

Ces nouveaux taux horaires minimaux s'appliquent à toutes les demandes d'indemnisation adressées à l'autorité administrative au titre des heures chômées depuis le 1er novembre 2024.

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12/12/2024

AGS : maintien du taux de la cotisation au 1er janvier 2025 !

Chargé de l'équilibre financier du régime de garantie des salaires, le conseil d'administration de l'AGS (assurance de garantie des salaires) nous informe du maintien du taux de la cotisation sociale à partir du 1er janvier 2025. Explications.

Le taux de la cotisation AGS reste fixé à 0.25 % à partir du 1er janvier 2025

Pour mémoire, le régime de garantie des salaires (AGS) permet de garantir le paiement des sommes dues aux salariés en cas de défaillance de l'entreprise.

Cette garantie, qui repose sur la solidarité interentreprise, est financée par une cotisation patronale obligatoire pour tous les employeurs.

Son montant est fixé par le conseil d'administration de l'AGS, responsable de l'équilibre financier du régime de garantie des salaires.

Comme auparavant, à partir du 1er janvier 2025, le taux de cette cotisation AGS demeure inchangé et sera de 0.25%.

Notez que ce taux avait déjà fait l'objet d'un rehaussement passant de 0.20 à 0.25 % dès le 1er juillet 2024.

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09/12/2024

Transport fluviale : du nouveau du côté de la formation continue !

L'Institut pour le développement de la formation continue dans la navigation fluviale (Institut Fluvia) est un organisme de formation des experts se trouvant à bord des bateaux de navigation intérieure transportant des marchandises dangereuses. Son agrément, nécessaire à la dispense de ces formations, vient d'être prorogé. Explications.

Formation au transport fluvial de marchandises dangereuses : prorogation de l'agrément

Créé en 1972, l'Institut Fluvia est un organisme de formation qui encadre notamment celles qui sont dispensées aux intervenants participant aux opérations de transport de marchandises dangereuses par voie de navigation intérieure.

Sont concernés les expéditeurs, les transporteurs, les chargeurs, les déchargeurs, les emballeurs ou encore les remplisseurs impliqués dans ce transport fluvial particulier.

Parce que certaines marchandises sont considérées comme dangereuses (par exemple, le transport de gaz ou de produits chimiques), la formation de ces acteurs est dispensée par des organismes devant être préalablement agréés par le ministre chargé de la sécurité industrielle.

Récemment, l'agrément de l'Institut Fluvia a été prorogé pour la dispense des formations suivantes :

  • les cours de formation initiale de base « combinaison transport de marchandises sèches et transport par bateaux-citernes » ;
  • les cours de recyclage de base « combinaison transport de marchandises sèches et transport par bateaux-citernes » ; les cours de formation initiale de spécialisation « transport de gaz » ;
  • les cours de recyclage de spécialisation « transport de gaz » ; les cours de formation initiale de spécialisation « transport de produits chimiques » ;
  • les cours de recyclage de spécialisation « transport de produits chimiques » ;
  • les cours initiaux ou de recyclage de base.

Notez que ces formations sont prévues par le règlement annexé à l'accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par voie de navigation intérieure (dit Accord ADN), ainsi que par l'arrêté relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres (dit « arrêté TMD »).

Cet agrément est donc prorogé dès le 1er janvier 2025 et sera valable, en principe, jusqu'au 31 décembre 2029, sous réserve du résultat des contrôles et des éventuels compléments d'audit prévus par la réglementation applicable.

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