Actualités

Bandeau général
04/07/2023

Attaques de loups, d'ours et de lynx : nouveauté sur l'indemnisation

Si les éleveurs et les apiculteurs se doivent de protéger leurs troupeaux et ruchers contre les prédateurs, cela n'est malheureusement pas toujours suffisant pour éviter toute attaque. Depuis plusieurs années, il existe donc un dispositif de soutien financier mobilisé en cas d'attaque des animaux par le loup, l'ours et le lynx. Un dispositif qui a été légèrement retouché…

Groupement pastoral : qui touche l'indemnité ?

Chaque année, les éleveurs et les apiculteurs perdent des animaux et des ruchers à cause d'attaques de prédateurs, notamment le loup, l'ours et le lynx. Un dispositif de soutien financier, en place depuis plusieurs années, permet d'absorber les pertes financières. 

Pour rappel, en cas de dommages causés aux animaux d'élevage ou aux ruchers liés à une attaque de loup, d'ours ou de lynx, les personnes exerçant une activité agricole peuvent déposer une demande d'indemnisation (sous 72h après la survenance du dommage sur le troupeau, sous 15 jours pour les ruchers) auprès du préfet de département du lieu de survenance du dommage.

Un compte-rendu détaillant les circonstances de l'attaque sera alors établi par un agent formé par l'Office français de la biodiversité et désigné par le préfet de département, ou directement, par exception dans certains territoires, directement par l'éleveur. Ce document permettra d'établir la responsabilité du prédateur et d'établir l'indemnisation. 

Le montant de l'indemnisation doit être proportionné aux dommages, et couvrir :

  • les coûts directs des attaques comprenant :

    • la valeur des animaux dont l'attaque a causé la mort ou qui ont nécessité une euthanasie ;

    • la valeur des animaux disparus lorsque les animaux ne sont pas tenus en parc clos ;

  • les coûts indirects des attaques comprenant :

    • les pertes consécutives à la perturbation du troupeau du fait, notamment, du stress, de la moindre prise de poids, des avortements ou de la baisse de lactation ;

    • les frais vétérinaires liés la prédation ;

    • la réparation ou le remplacement des équipements et bâtiments agricoles endommagés, notamment les clôtures, parcs et ruchers.

L'indemnisation est toujours subordonnée à la mise en place de mesures de protections préventives, sauf exceptions, à savoir :

  • si le préfet de département a reconnu que le troupeau ne pouvait pas être protégé, en raison des caractéristiques topographiques et écologiques des milieux exploités, de la conduite d'élevage et de la répartition parcellaire des lots et des enclos ;

  • si le troupeau a subi moins de 3 attaques au cours des 12 derniers mois ;

  • si le rucher a subi moins de 2 attaques au cours des 12 derniers mois.

La nouveauté se situe au niveau des personnes pouvant obtenir une indemnisation. Jusqu'à présent, en cas de troupeau appartenant à un groupe pastoral, seul le gérant du groupe pouvait obtenir l'indemnisation, à charge pour lui de la répartir entre les différents propriétaires des animaux. 

Aujourd'hui, dans les départements soumis à la prédation de l'ours, à la demande du gérant du groupement pastoral et après accord du préfet, l'indemnisation pourra être versée directement aux différents propriétaires des animaux constituant le groupement.
 

Attaques de loups, d'ours et de lynx : nouveauté sur l'indemnisation - © Copyright WebLex

En savoir plus...
04/07/2023

Surbooking : quels droits pour les voyageurs malchanceux ?

Il est possible pour les compagnies aériennes de vendre plus de billets pour un trajet en avion qu'il n'y a de places disponibles dans l'avion. Si cette pratique est légale, elle peut s'avérer préjudiciables pour les voyageurs malchanceux. Une protection existe néanmoins pour eux…

Surbooking et refus d'embarquement : une protection des passagers existe

Le surbooking ou surréservation est une pratique mise en place par les compagnies aériennes consistant en la mise en vente d'un nombre de billets supérieur au nombre de places disponibles sur un vol.

Pour les compagnies aériennes, cela permettrait de limiter les conséquences de l'absence de voyageurs au moment du vol.

Cependant, si tous les passagers se présentent, une situation problématique émerge, puisque tout le monde ne pourra pas monter dans l'avion…

Dans ce cas, la compagnie devra rechercher des passagers volontaires pour renoncer à ce vol. Faute de volontariat, elle sera amenée à désigner les personnes qui ne pourront pas embarquer.

En cas de désistement volontaire, le passager et la compagnie peuvent s'entendre sur les conditions de leur accord, mais lorsqu'une personne est désignée contre sa volonté, un régime de protection existe à l'échelle européenne.

Tous les vols ne sont, néanmoins, pas éligibles. Seuls peuvent en bénéficier les vols au départ et à destination de l'Europe, ceux au départ de l'Europe uniquement et ceux à destination d'Europe si la compagnie aérienne est immatriculée en Europe.

Un passager qui s'est vu refuser l'embarquement peut renoncer complétement à son vol ou décider d'attendre un autre vol.

Dans le premier cas, la compagnie doit procéder au remboursement complet du billet dans les sept jours.

Dans le second, elle doit proposer un autre vol dans des conditions similaires et sans surcoût et doit fournir toutes les commodités nécessaires en attendant (restauration, hébergement, communication).

Dans les deux cas, il est possible de faire une demande d'indemnisation par courrier recommandé avec accusé de réception auprès de la compagnie.

L'indemnisation, forfaitaire, varie de 125 € à 600 € selon le retard final vers la destination et la distance du trajet.

Surbooking : quels droits pour les voyageurs malchanceux ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
04/07/2023

Entreprises : les arnaques se multiplient…

Les professionnels sont de plus en plus victimes d'attaques élaborées. C'est ce que vient de rappeler la DGCCRF en établissant un panorama des différents types d'arnaques existants. Dans le même temps, France Num a rappelé l'importance de porter plainte en cas de cyberattaque…

Entreprises : reconnaître les différents types d'attaques 

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que les entreprises sont régulièrement l'objet de tentatives d'arnaque. Elle en donne plusieurs exemples.

Tout d'abord, l'arnaque aux annuaires professionnels : une entreprise qui vient de s'inscrire au Registre du commerce et des sociétés est démarchée par un escroc qui va lui proposer d'insérer ses coordonnées dans un annuaire en ligne pour se faire connaître, en contrepartie du versement d'une somme qui peut s'élever à plusieurs milliers d'euros… pour une prestation qui ne rapporte (quasiment) rien.

Ensuite, l'arnaque aux usurpations d'identité : les escrocs se font passer pour des organismes officiels dans le but de récupérer les données de l'entreprise, notamment bancaires, pour lui extorquer de l'argent.

Dans un genre similaire, il y a l'arnaque aux fausses obligations professionnelles : les escrocs, toujours en se faisant passer pour des organismes officiels, vont démarcher des professionnels pour les inciter, contre facturation, à se conformer à de nouvelles obligations réglementaires (accessibilité des locaux, RGPD, etc.).

Plus connue, il existe aussi l'arnaque au président : l'escroc contacte l'entreprise en se faisant passer pour le président de la société par mail ou par téléphone. Après avoir gagné la confiance de son interlocuteur, il va demander la réalisation d'un virement au caractère urgent et confidentiel.

Complétant ce rappel non exhaustif de la DGCCRF, un député s'est fait l'écho du développement de la technique du « spoofing » : afin d'installer la victime dans un environnement de confiance, l'escroc usurpe l'identité de sa banque en se présentant comme un conseiller bancaire ou un employé du service anti-fraude, pour récupérer ses données personnelles par téléphone, mail ou SMS. L'escroc prétend alors devoir réaliser un test de sécurité ou vérifier certains éléments pour bloquer les tentatives de fraude en cours. La victime est invitée à valider les opérations à travers ses moyens d'authentification forte. C'est ainsi la victime elle-même qui se retrouve à valider les opérations frauduleuses…

Entreprises : réagir face à une cyberattaque

Pour rappel, France Num est le service de l'État chargé d'accompagner la transformation numérique des entreprises.

Il vient de rappeler l'importance du dépôt de plainte lorsqu'une entreprise est victime d'une cyberattaque. 

Cette plainte doit être effectuée dans un délai de 72 heures après la découverte de l'attaque pour que l'entreprise puisse être indemnisée par son assureur (sous réserve que le contrat prévoit une indemnisation).

Pour porter plainte, il faut se rendre dans un commissariat de police ou à la gendarmerie : la plainte en ligne n'est, en effet, pas possible. Si l'envoi de la plainte par courrier au procureur de la République est envisageable, un déplacement auprès des forces de l'ordre reste recommandé.

Ce dépôt de plainte doit être préparé : il faut récupérer le maximum de preuves du piratage informatique (captures d'écrans, disques durs ou copie des disques durs des appareils infectés, clés USB, etc.).

Ensuite, sachez qu'il est possible de se faire accompagner et d'obtenir de l'aide :

  • par téléphone via le service info escroquerie de la police nationale : 0 805 805 817 (numéro gratuit) ;
  • en ligne via le chat internet du service consacré à la cybercriminalité de la gendarmerie, ouvert 24/24h.

Enfin, il ne faut pas oublier que l'entreprise doit également, dans le même délai de 72 heures, faire une déclaration auprès de la CNIL, si l'attaque a occasionné une violation des données personnelles détenues par l'entreprise.
 

Entreprises : les arnaques se multiplient… - © Copyright WebLex

En savoir plus...
03/07/2023

Pêcheurs : création d'une aide à la trésorerie pour 2023

En raison de l'augmentation exceptionnelle des charges d'exploitation des pêcheurs, le Gouvernement a décidé de créer une aide financière spécifique pour l'année 2023. Comment l'obtenir ?

Aide aux pêcheurs : quelles sont les conditions à remplir pour en bénéficier ?

Le Gouvernement vient de créer une aide financière à destination des pêcheurs, pour leur permettre de faire face à l'augmentation de leurs charges d'exploitation à la suite de la hausse des prix des matières premières.

Cette aide prend la forme d'une subvention directe dont le calcul se base sur les achats de carburant réalisés par le demandeur entre le 16 février 2023 et le 15 octobre 2023. 

L'aide correspond à une remise de 20 centimes par litre de carburant, dans la limite des plafonds fixés par la réglementation européenne (encadrement temporaire Ukraine et règlement de minimis).

Notez que les demandes d'aide sont instruites, en métropole, par les directions inter-régionales de la mer et, en outre-mer, par les directions de la mer.

En pratique, il va falloir déposer 2 demandes d'aide :

  • une première au titre des dépenses de carburant effectuées sur la période du 16 février au 15 juin 2023. Le formulaire doit être déposé au plus tard le 15 juillet 2023 ;
  • une seconde, au titre des dépenses de carburant effectuées sur la période du 16 juin au 15 octobre 2023. Le formulaire doit être déposé entre le 1er septembre et le 1er novembre 2023.

Ces formulaires sont à télécharger sur le site internet du ministère chargé des pêches maritimes (https://mer.gouv.fr/) et sont également accessibles dans les locaux des directions inter-régionales de la mer, de la délégation de la mer et du littoral de Corse et, pour l'outre-mer, des directions de la mer.

Enfin, sachez que le versement de l'aide va être assuré par l'Établissement national des invalides de la marine (Enim).
 

Pêcheurs : création d'une aide à la trésorerie pour 2023 - © Copyright WebLex

En savoir plus...
03/07/2023

Compte personnel de formation : bientôt utilisable pour tous les permis de conduire…

Sous réserve du respect des conditions requises, le compte personnel de formation (CPF) a pour objet de permettre à toute personne de financer des formations tout au long de sa vie professionnelle. Actuellement, il peut être utilisé pour financer certains permis de conduire. Bientôt, il sera possible de l'utiliser pour financer tous les permis de conduire… Explications.

CPF et permis de conduire : 1er janvier 2024, une date à retenir !

Actuellement, vous pouvez utiliser votre compte personnel de formation (CPF) pour financer le passage du permis B, ainsi que des permis professionnels C (poids lourds) et D (transport de personnes).

À partir du 1er janvier 2024, il sera possible de l'utiliser pour tous les permis de conduire, y compris les permis motos légères ou puissantes (A1, A2 et A), voiturettes (B1) et remorques (B96, BE).

Notez toutefois que les conditions et les modalités d'éligibilité au CPF de la préparation aux épreuves théoriques et pratiques de toutes les catégories de permis de conduire d'un véhicule terrestre à moteur devront être précisées par un décret (non encore paru à ce jour), après consultation des partenaires sociaux.

Par ailleurs, notez qu'il est prévu :

  • une meilleure information sur les financements possibles du permis de conduire, via la création d'une plateforme d'information qui recensera toutes les aides financières existantes. Cette plateforme orientera également les particuliers vers les dispositifs numériques permettant de choisir un établissement d'enseignement de la conduite et de s'inscrire à l'examen du permis de conduire ;
  • une réduction des délais d'examen entre 2 présentations d'un même candidat à l'épreuve pratique du permis de conduire ;
  • une possibilité d'abaisser l'âge d'obtention du permis de conduire ;
  • etc.

À suivre…

Compte personnel de formation : bientôt utilisable pour tous les permis de conduire… - © Copyright WebLex

En savoir plus...
03/07/2023

Réduction des emballages de fruits et légumes : des précisions

Depuis 2020, le Gouvernement a pour projet de réduire drastiquement la présence de plastique sur les étals de fruits et légumes. Après quelques déboires juridiques, ce projet peut de nouveau avancer…


Réduction des emballages : la liste des exceptions est connue

Depuis 2020 et la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, il est prévu que les fruits et légumes mis à la vente ne doivent plus, dans l'ensemble, faire l'objet d'un conditionnement plastique.

Cette interdiction, qui est entrée en vigueur initialement le 1er janvier 2022, avait été complétée par une liste d'exceptions fixées par le Gouvernement. Cette liste devait permettre de préserver les fruits et légumes les plus fragiles en autorisant pour ceux-ci le conditionnement plastique.

Ce régime d'exception n'avait néanmoins pas été validé par les juges, qui considéraient que la liste était trop étendue et incluait des fruits et légumes ne nécessitant pas cette protection.

C'est donc aujourd'hui une nouvelle liste qui voit le jour. Elle énumère 29 fruits et légumes « présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac » et incluant également les graines germées et les fruits mûrs à point.

Pour rappel, l'interdiction d'utiliser un contenant plastique ne concerne pas les produits conditionnés en quantité supérieure à 1,5kg.

Ces dispositions entrent en vigueur le 1er juillet 2023.

En savoir plus...
03/07/2023

Contrôle du secteur des assurances par la DGCCRF : les résultats…

Un tiers ! C'est la proportion d'établissements d'assurance contrôlés par la DGCCRF en anomalies. Pendant plus d'un an, cette dernière a enquêté sur les pratiques commerciales de tous les acteurs du secteur : courtiers, assureurs, mutuelles et filiales d'assurance bancaire. Focus sur les résultats ! 

Contrôle du secteur des assurances par la DGCCRF : mention « peut mieux faire » …

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rendu ses conclusions à la suite des contrôles effectués auprès d'établissements d'assurance : un tiers présente des anomalies et les pratiques problématiques peuvent être regroupées autour de 3 thèmes. 

Les pratiques abusives en matière de démarchage téléphonique

38 % des établissements ne respectent pas la règlementation en matière de démarchage téléphonique. 

Parmi les pratiques dénoncées, la DGCCRF a constaté que certains courtiers visaient particulièrement les personnes très âgées afin de leur faire souscrire des produits d'assurances dont ils n'ont pas forcément l'utilité. Pour cela, ils entretiennent un sentiment de confusion avec un discours trompeur et/ou confus, ou présentent un nouveau produit comme un simple avenant à leur contrat actuel. 

La réglementation est aussi mal appliquée concernant la signature électronique. La loi prévoit, en effet, un délai de 24 heures minimum entre la réception des documents contractuels et un nouvel appel téléphonique pour finaliser le contrat. Or ce délai n'est pas toujours respecté et les contrats sont parfois signés dans la foulée par le consommateur. 

Enfin, il est apparu que des consommateurs pouvaient faire l'objet d'un démarchage téléphonique malgré leur inscription sur la liste d'opposition, ce qui est interdit.

Transparence sur la souscription d'une assurance protection juridique 

Cette thématique comptabilise 20 % d'établissements en anomalies.

Pour mémoire, ce type d'assurance (protection juridique) permet à l'assuré d'obtenir des informations juridiques, de l'aide pour trouver une solution amiable dans un litige ou encore une défense devant la justice pour certaines procédures. 

Les informations précontractuelles sur ces garanties sont parfois incomplètes, trompeuses, manquantes ou délivrées de manière tardive. De plus, des clauses abusives ont été repérées directement dans les contrats. 

Remboursement incomplet en cas de résiliation anticipée 

Ici, près de la moitié des établissements ont présenté une anomalie, la pratique la plus fréquente consistant à ne pas rembourser la totalité des frais au consommateur et à lui délivrer une information incomplète, entretenant ainsi le flou sur la question. 
 

Contrôle de la DGCCRF : « Assurez-vous qu'ils disaient, réassurez-vous… » - © Copyright WebLex

En savoir plus...
30/06/2023

Maisons de santé pluriprofessionnelles : exonérées de CFE ?

Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) privées peuvent-elles bénéficier d'une exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE) ? Réponse du Gouvernement…

Maisons de santé pluriprofessionnelles : taxables comme tout le monde !

Sous réserve de nombreuses exonérations, les personnes qui exercent à titre habituel une activité professionnelle non salariée peuvent être tenues de payer la cotisation foncière des entreprises (CFE).

Interrogé sur la mise en place d'un dispositif d'exonération de CFE spécifique aux maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) privées, le Gouvernement répond par la négative.

Il profite de cette question pour rappeler que les MSP sont des structures (on parle juridiquement de « personnes morales ») constituées entre professionnels de santé qui leur permettent, notamment, de mutualiser les tâches administratives.

Parce qu'elles exercent une activité de services, donc une activité professionnelle au sens de la CFE, les MSP sont imposables en leur nom propre, dans les conditions de droit commun, sur la base de la valeur locative des locaux à usage non privatif des membres de la structure (local du secrétariat, salle d'attente, etc.).

En parallèle, les associés de la structure, c'est-à-dire les professionnels de santé, sont également soumis à la CFE sur la base de la valeur locative des locaux dont ils ont la jouissance exclusive pour leur activité propre.

Maisons de santé pluriprofessionnelles : exonérées de CFE ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
30/06/2023

RGPD : focus sur la politique de confidentialité et le droit d'accès

La protection des données personnelles fait l'objet d'un encadrement très poussé via le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Cette règlementation impose notamment la rédaction d'une politique de confidentialité et crée un droit d'accès pour l'utilisateur. Ces 2 notions viennent de faire l'objet de quelques éclaircissements. Explications.

RGPD : de l'importance d'une bonne rédaction de la politique de confidentialité

Pour rappel, le règlement général sur la protection des données (RGPD) met de nombreuses obligations à la charge des organismes (collectivités territoriales, entreprises, associations), dont l'une est la rédaction d'une politique de confidentialité… qui ne doit pas être négligée…

Une société vient d'ailleurs de l'apprendre à ses dépens ! Après un contrôle, la CNIL l'a sanctionnée financièrement, jugeant sa politique de confidentialité trop légère :

  • l'ensemble des finalités poursuivies par les traitements de données personnelles n'étaient pas décrites ;
  • les finalités étaient exprimées dans des termes vagues et larges, ne permettant pas à l'utilisateur de comprendre précisément quelles données personnelles étaient utilisées et pour quels objectifs.

RGPD : des précisions sur le contenu du droit d'accès

Pour rappel, le RGPD prévoit un droit d'accès pour la personne dont les données personnelles sont collectées.

Un droit qu'a souhaité utiliser une personne travaillant dans une banque et également cliente de celle-ci, après avoir appris que ses données « client » avaient été consultées par des collègues.

Ici, elle a demandé à la banque de lui communiquer l'identité des personnes ayant consulté ses données, les dates exactes des consultations, ainsi que les finalités du traitement de ces données.

N'ayant pas obtenu gain cause, elle a saisi le juge, qui est venu préciser que :

  • les informations relatives à des opérations de consultation des données personnelles portant sur les dates et les finalités de ces opérations sont des informations que l'utilisateur a le droit d'obtenir du responsable du traitement ;
  • les informations relatives à l'identité des salariés ayant procédé aux consultations ne sont pas accessibles, à moins qu'elles soient indispensables pour permettre à l'utilisateur d'exercer effectivement ses droits et à condition qu'il soit tenu compte des droits et des libertés de ces salariés.

RGPD : focus sur la politique de confidentialité et le droit d'accès - © Copyright WebLex

En savoir plus...
30/06/2023

Aide financière pour les entreprises de presse : le Gouvernement précise les pièces à fournir

En mai 2023, en raison de la guerre en Ukraine, le Gouvernement a mis en place une aide exceptionnelle visant à compenser la hausse de certains coûts de production des publications imprimées des entreprises éditrices de presse. Une aide dont les modalités pratiques sont désormais connues. Explications.


Entreprises de presse : vous avez jusqu'au 18 août 2023 pour demander l'aide financière !

En mai 2023, le Gouvernement a mis en place une aide financière exceptionnelle pour les entreprises éditrices d'une publication de presse, afin de compenser la hausse de certains coûts de production en raison des conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine.

Pour mémoire, les dossiers de demande d'aide doivent être adressés à l'Agence de services et de paiement (ASP). Restaient à connaître la date butoir de dépôt de ces dossiers et la liste des pièces à fournir. Le Gouvernement vient de publier ces éléments.

Le dossier devra notamment comprendre les coordonnées bancaires du demandeur et le certificat d'inscription en cours de validité sur les registres de la Commission paritaire des publications et agences de presse de l'ensemble des publications concernées par la demande d'aide.

La liste complète des pièces à fournir est consultable ici.

Les demandes doivent être adressées avant le 18 août 2023.

En savoir plus...
30/06/2023

À partir de quand une banque peut-elle poursuivre en paiement les associés d'une SCI ?

La loi prévoit que les associés d'une société civile répondent indéfiniment des dettes sociales à proportion de leur part dans le capital social. Toutefois, quand un créancier souhaite obtenir le paiement des sommes qui lui sont dues, il ne peut poursuivre les associés que s'il justifie de poursuites préalables et infructueuses contre la société. Illustration...

Associés de SCI : attention à vos créanciers !

Une société civile immobilière (SCI) emprunte de l'argent à une banque. Ne parvenant pas à récupérer ses fonds, la banque saisit le juge et demande la condamnation des associés de la SCI.

« Impossible ! », pour ces derniers : selon eux, en effet, la loi impose à tout créancier, comme la banque, de justifier d'une poursuite préalable et infructueuse de la société avant de venir rechercher leur responsabilité en leur qualité d'associés de la société.

« Cela a été fait ! », se justifie la banque. Pour preuve, elle a tenté de procéder à la délivrance d'un commandement aux fins de saisie-vente et a même essayé de saisir la somme sur les comptes bancaires de la SCI… en vain !

Mais pour les associés, les arguments de la banque ne sont pas de nature à prouver que cette obligation a été respectée.

Qu'en pense le juge ?

Il tranche en faveur de la banque ! Selon lui, les démarches de la banque peuvent tout à fait être qualifiées de poursuites préalables et infructueuses à l'encontre de la SCI, en raison notamment du fait que la société n'avait plus d'activité depuis environ 5 ans, plus aucun actif immobilier ni même d'adresse connue.

Répondant aux exigences de la loi, la banque peut donc poursuivre ses démarches à l'encontre des associés !

À partir de quand une banque peut-elle poursuivre en paiement les associés d'une SCI ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
30/06/2023

C'est l'histoire d'un entrepreneur, futur retraité… presque en retraite…

Un entrepreneur individuel décide de vendre son camping et de partir à la retraite. Parce que la réglementation prévoit que la vente d'une entreprise individuelle, concomitante au départ en retraite, peut être exonérée d'impôt, il réclame cet avantage fiscal pour la vente de son fonds de commerce…

Ce que lui refuse l'administration parce qu'il n'a en réalité vendu que son fonds de commerce, et pas ce qui va avec… Elle constate qu'il a en effet conservé le terrain, les chalets, les blocs sanitaires, la piscine, une maison de fonction, etc., qu'il a donnés en location à l'acheteur. Or, l'exonération réclamée suppose que « la vente porte sur tous les éléments affectés à l'activité professionnelle ». Ce qui n'est pas le cas ici…

Ce que confirme le juge : la vente ne concerne pas une « entreprise individuelle », le terrain, les bâtiments et équipements nécessaires à l'exploitation du camping étant conservés par le vendeur… qui ne peut donc pas ici prétendre à l'exonération fiscale !

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex

En savoir plus...
 << < 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 > >>