Actu juridique

Bandeau général
16/04/2024

Gîtes : attention aux normes de sécurité

Exploiter un gîte nécessite de respecter des normes de sécurité qui vont varier selon sa capacité d'accueil. Petit rappel de la réglementation en la matière…

Normes de sécurité dans un gîte : un seuil qui change tout…

Pour déterminer quelles sont les normes de sécurité applicables au sein d'un gîte, il faut examiner sa capacité d'accueil.

S'il peut accueillir 15 personnes ou moins, il ne sera pas soumis aux règles de sécurité contre les risques d'incendie et de panique.

En dessous de ce seuil, il est d'usage d'appliquer les dispositions relatives à la sécurité incendie dans les bâtiments d'habitation, qui impliquent notamment la présence d'au moins un détecteur de fumée normalisé dans chaque logement.

En revanche, lorsque le seuil de 15 personnes est atteint, les normes de sécurité sont plus importantes.

Tout d'abord, une demande d'autorisation de travaux doit être faite auprès de la commune. Ensuite, une visite périodique par la commission de sécurité compétente doit être programmée tous les 5 ans.

En outre, un renforcement des exigences d'isolement des locaux à sommeil et, en fonction des cas, l'installation d'un système de sécurité incendie, sont également à prévoir.

Enfin, la présence en permanence d'un responsable de l'établissement formé et entraîné à l'utilisation des moyens de secours est exigée pendant les horaires d'ouverture au public.

Gîtes : attention aux normes de sécurité - © Copyright WebLex

En savoir plus...
15/04/2024

Sécurité alimentaire : la filière « œuf » (encore) concernée

Les entreprises qui mettent sur le marché des produits d'origine animale ou des denrées contenant des produits d'origine animale sont soumises à un agrément sanitaire répondant à des critères stricts. Des critères qui viennent de faire l'objet d'aménagements pour la filière propre à la commercialisation des œufs. Explications.

Sécurité alimentaire : des mesures spécifiques au transport des œufs

Les entreprises préparant, transformant, manipulant ou entreposant des produits d'origine animale ou des denrées contenant des produits d'origine animale sont soumises à des règles strictes en matière d'hygiène et doivent, à ce titre, obtenir un agrément impliquant le respect d'un cahier des charges précis.

C'est dans ce cadre que des modifications viennent d'être prises pour les centres d'emballage d'œufs et les établissements producteurs d'ovoproduits.

Ainsi, il est désormais expressément prévu que des mesures de biosécurité visant à prévenir et à réduire le risque de propagation des maladies par des véhicules, équipements et contenants (de transport d'œufs, de sous-produits animaux, du personnel et intervenants, ou tout autre matériel identifié comme susceptible de propager soit des maladies animales soit des germes pathogènes pour l'homme tels que les salmonelles) doivent être prises.

Ces mesures doivent être décrites dans la demande d'agrément au moyen de procédures comprenant notamment :

  • les modalités de circulation et, le cas échéant, de stationnement des équipements, des contenants et des véhicules dans l'enceinte de l'établissement ;
  • les conditions d'installation, d'équipement et de fonctionnement des systèmes de nettoyage et de désinfection des emballages de transport d'œufs et de sous-produits animaux et des véhicules de transport ;
  • les procédures de nettoyage et de désinfection des équipements et des véhicules de transport des œufs, en précisant les produits biocides utilisés, ainsi que les modalités de vérification de l'efficacité de ces procédures ;
  • les modalités de fonctionnement permettant de dédier des locaux, des emplacements, des équipements, des contenants ou des véhicules à une fraction des œufs collectés de façon à éviter des contaminations croisées.

Sécurité alimentaire : « on marche sur des œufs… » - © Copyright WebLex

En savoir plus...
15/04/2024

Affichage environnemental : au tour des vêtements ?

Pour mesurer l'impact écologique des vêtements, le Gouvernement vient de lancer un nouvel outil de mesure : « Ecobalyse ». Un outil qui d'ici quelques mois va permettre de déployer l'affichage environnemental sur les vêtements.

Ecobalyse : un nouvel outil pour mesurer l'impact écologique d'un vêtement

Grâce à un outil de mesure de l'impact écologique dont le nom est « Ecobalyse », le secteur du vêtement va prochainement devoir se soumettre à certaines obligations en matière d'affichage environnemental.

L'objectif de cet affichage est de permettre aux consommateurs d'accéder de manière transparente aux impacts environnementaux de chaque vêtement, pour l'inciter à acheter ceux les plus respectueux de l'environnement.

Cet affichage environnemental va prendre en compte :

  • les émissions de gaz à effet de serre ;
  • les atteintes à la biodiversité ;
  • la consommation d'eau et d'autres ressources naturelles ;
  • la durabilité ;
  • les effets des pollutions des milieux et des environnements.

Il sera déployé en magasin et en ligne au cours de l'automne 2024 et apparaîtra sur le support le plus adéquat : le produit lui-même, le rayonnage ou sur le site internet, grâce à un visuel spécifique.

Notez qu'à terme, l'affichage concernera d'autres secteurs (ameublement, cosmétique, etc.).

Affichage environnemental : au tour des vêtements ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
15/04/2024

Pédicures-podologues : savoir réagir face aux maltraitances

Les pédicures-podologues font partie des professions médicales et paramédicales soumises à un ordre et à un code de déontologie. Ce code vient de faire l'objet de quelques modifications… Lesquelles ?

Pédicures-podologues : repérer et agir en cas de maltraitances

Les pédicures-podologues exercent une activité paramédicale réglementée. À ce titre, ils sont encadrés par un ordre professionnel et doivent respecter un code de déontologie qui s'applique à tous les praticiens.

Ce code vient de connaître quelques modifications. Parmi celles-ci, l'une semble d'une particulière importance. Il s'agit d'une évolution des règles concernant la réaction que les praticiens doivent avoir lorsqu'ils supposent qu'un patient est victime de violences, de sévices, de privations, ou de mauvais traitements.

Là où le texte précédent indiquait que dans une telle situation le praticien devait, sous réserve de l'accord de l'intéressé, opérer un signalement auprès des autorités judiciaires, le nouveau texte étend la marge de manœuvre et d'appréciation du pédicure-podologue.

Il est désormais prévu qu'il est tenu d'agir par tout moyen pour protéger la potentielle victime. Et si dans la majeure partie des cas, il doit toujours obtenir l'aval de l'intéressée avant d'effectuer un signalement, il existe dorénavant des situations dans lesquelles il pourra s'en passer.

C'est notamment le cas lorsque la personne concernée est :

  • un mineur ;
  • une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique.

De la même façon, lorsque le pédicure-podologue se retrouve face à une situation qu'il estime relever de violences au sein du couple mettant en danger immédiat la vie de la victime, il doit s'efforcer d'obtenir l'accord de l'intéressée pour effectuer un signalement. Mais si cela est impossible, il pourra néanmoins effectuer un signalement auprès du procureur de la République en informant son patient de cette démarche.

Pédicures-podologues : savoir réagir face aux maltraitances - © Copyright WebLex

En savoir plus...
15/04/2024

Transporteurs : des interdictions levées pour les JO ?

En prévision de l'organisation des Jeux Olympiques et paralympiques de 2024, la gestion des transports de marchandises affectant les sites logistiques et les sites Olympiques et Paralympiques pose question. C'est pour cette raison que des levées d'interdiction de circulation viennent d'être prises : pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

JO 2024 : la circulation des véhicules de transport revue et corrigée…


Pour les sites Olympiques et Paralympiques

Par principe, la circulation des véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 7,5 tonnes de poids total autorisé en charge affectés aux transports routiers de marchandises (à l'exclusion des véhicules spécialisés et des véhicules et matériels agricoles), est interdite sur l'ensemble du réseau routier les samedis et veilles de jours fériés à partir de 22 heures et jusqu'à 22 heures les dimanches et jours fériés.

Des aménagements peuvent être prévus, certains samedis (définis chaque année), comme suit :

  • en période estivale, sur l'ensemble du réseau routier métropolitain, durant 7 samedis au plus, de 7 heures à 19 heures : la circulation est autorisée de 0 heure à 7 heures et de 19 heures à 24 heures les samedis concernés ;
  • en période hivernale, sur le réseau routier « Auvergne-Rhône-Alpes », durant cinq samedis au plus, de 7 heures à 18 heures, ainsi que de 22 heures jusqu'à 24 heures : la circulation est autorisée de 0 heure à 7 heures et de 18 heures à 22 heures les samedis concernés.

Ces interdictions sont levées du 1er mai 2024 au 31 octobre 2024, pour les véhicules effectuant des transports de marchandises pour le compte du Comité d'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques et identifiés à cet effet par ce dernier, vers les sites de compétition et non-compétition officiels.

Le retour à vide de ces véhicules est autorisé pour ces jours de levée d'interdiction sur le territoire national.

 

En Ile-de-France

D'une manière générale, il est prévu une interdiction permanente applicable à certaines sections autoroutières d'Ile-de-France (notamment des portions d'autoroutes A6, A6a, A6b, A10, A12, A13, A106).

La circulation des véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 7,5 tonnes de poids total autorisé en charge affectés aux transports routiers de marchandises (à l'exclusion des véhicules spécialisés et des véhicules et matériels agricoles), est interdite :

  • dans le sens Paris-province :
    • les vendredis de 16 heures à 21 heures,
    • les veilles de jours fériés, de 16 heures à 22 heures,
    • les samedis, de 10 heures à 18 heures,
    • les dimanches ou jours fériés, de 22 heures à 24 heures.
  • dans le sens province-Paris :
    • les dimanches ou jours fériés, de 22 heures à 24 heures,
    • les lundis ou lendemains de jours fériés, de 6 heures à 10 heures.

Ces interdictions de circulation sont levées, à compter du 8 avril 2024 et jusqu'au 16 septembre 2024 pour les véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes. Bien entendu, le retour à vide de ces véhicules est autorisé pour ces jours de levée d'interdiction sur le territoire national.


Autres aménagements

Toutes les interdictions de circulation des véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes précitées sont levées du 19 juillet 2024 au 16 septembre 2024 en Ile-de-France et dans les départements limitrophes, pour :

  • les véhicules transportant exclusivement des denrées et produits destinés à l'alimentation humaine et animale, à l'hygiène et à la santé humaine ou animale ;
  • les véhicules assurant l'approvisionnement en linge propre et l'évacuation du linge sale des structures hôtelières ;
  • les véhicules assurant le transport pour l'évacuation des déchets.

De même, ces interdictions sont levées du 19 juillet 2024 au 16 septembre 2024 sur l'ensemble du territoire national pour les véhicules de plus de 7,5 tonnes assurant l'approvisionnement des stations-services.

Bien entendu, le retour à vide de ces véhicules est autorisé pour ces jours de levée d'interdiction sur le territoire national.

 

Des autorisations sous contrôle

Les conducteurs des véhicules concernés doivent pouvoir justifier de la conformité du transport effectué en cas de contrôle par les agents de l'autorité compétente.

Ils doivent, par ailleurs, être en mesure de présenter aux agents de contrôle un « Driver Access Pass » (DAP) ou un « Vehicle Access Parking Permit » (VAPP) délivré par le Comité d'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques.

Transporteurs : des interdictions levées pour les JO ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
15/04/2024

Influenceurs : la DGCCRF intensifie son action

Depuis plusieurs années les influenceurs se retrouvent sur le devant de la scène médiatique pour le meilleur et pour le pire. Une montée en puissance de l'activité qui a amené le Gouvernement à légiférer pour l'encadrer… et la DGCCRF à réaliser des contrôles…

Influence commerciale : trop d'anomalies constatées

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) enquête régulièrement auprès de professionnels afin de s'assurer qu'ils exercent leurs activités conformément aux réglementations en vigueur et ainsi, que les droits des consommateurs français sont bien respectés.

Après que l'activité d'influenceur ait fait les gros titres à plusieurs reprises et après que le Gouvernement ait décidé d'adopter un texte pour encadrer cette activité, la DGCCRF a décidé de partager le bilan de ses contrôles effectués auprès de ces nouveaux professionnels du numérique au cours des années 2022 et 2023.

La Direction s'est en effet rendue sur les réseaux sociaux pour étudier à la source les pratiques des influenceurs.

Sur plus de 300 contrôles effectués, la moitié révèlent des anomalies.

Le plus souvent, le problème vient de l'absence de transparence des influenceurs, qui n'informe pas leur public lorsque la promotion qu'ils font d'un produit fait l'objet d'une opération commerciale avec la marque.

Mais plusieurs cas révèlent également de la promotion et de la vente de produits illicites, comme des produits financiers, de la contrefaçon ou des produits médicaux.

Ces contrôles ont donné lieux à plusieurs avertissements et injonctions, mais également à des poursuites pénales dans plus de 10 % des cas.

La DGCCRF entend donc renforcer son action dans le secteur pour les années à venir.

Influenceurs : la DGCCRF intensifie son action - © Copyright WebLex

En savoir plus...
12/04/2024

Révocation pour changement de gouvernance : cas vécu…

Dans une société anonyme, le directeur général peut être révoqué à tout moment par le conseil d'administration. Cependant, en l'absence de juste motif de révocation, le dirigeant évincé peut réclamer des dommages-intérêts. Mais qu'en est-il lorsque sa fonction est purement et simplement supprimée ? Réponse du juge.

Changement de gouvernance : un juste motif de révocation ?

En règle générale, les dirigeants de sociétés n'ont pas, sauf cas de cumul, de contrat de travail : ils disposent d'un mandat social. Ce document fixe leurs missions, pouvoirs, obligations et les modalités de leur poste (rémunération, avantages, etc.).

Dans les sociétés anonymes (SA), c'est-à-dire dans les grandes entreprises, le mandat social d'un dirigeant peut être révoqué par le conseil d'administration à tout moment. Toutefois, en l'absence de « juste motif », l'ancien dirigeant peut valablement réclamer des dommages-intérêts.

Sauf que la notion de « juste motif » n'est pas la même pour tout le monde…

Dans une affaire récente, le conseil d'administration décide, à l'unanimité, de revoir le mode de direction de sa SA. Jusqu'ici, la direction était composée d'un directeur général (DG) et d'un président du conseil d'administration.

Le conseil d'administration décide, comme il en a le droit, de fusionner ces 2 postes pour avoir uniquement un PDG (président-directeur général). Conséquence : l'ancien DG est révoqué… ce qui l'amène à réclamer des dommages-intérêts.

Pourquoi ? Parce que selon lui, la mise en place d'une nouvelle gouvernance ne constitue pas un juste motif de révocation de son mandat social… Il aurait, en réalité, été évincé sans raison…

« Faux ! », se défend la société qui rappelle que son conseil d'administration est libre de choisir et de faire évoluer le mode de gouvernance. La révocation du DG n'est ici qu'une conséquence de ce choix.

« Tout à fait », tranche le juge en faveur de la société. Le DG n'a pas été révoqué pour être remplacé, mais parce que sa fonction a été fusionnée avec celle du président du conseil d'administration. À moins de prouver que ce changement de gouvernance cachait une volonté dissimulée de l'évincer, ce qui n'est pas le cas ici, il n'y a pas de préjudice à indemniser. La société n'a donc pas à dédommager son ancien DG.

Mandat social et changement de gouvernance : « il n'en restera qu'un » - © Copyright WebLex

En savoir plus...
12/04/2024

Inondations 2023-2024 : des aides pour les entreprises !

Entre les mois de novembre 2023 et de janvier 2024, certains territoires ont été particulièrement touchés par une série d'inondations. Les pouvoirs publics ont donc mis en place des aides et des tolérances afin d'accompagner les entreprises ainsi déstabilisées. Revue de détails.

Inondations et entreprises : un fleuve (pas) tranquille…

Nord et Pas-de-Calais : une aide financière élargie

Pour rappel, une aide financière exceptionnelle a été créée pour les entreprises touchées par les inondations intervenues dans le Nord et le Pas-de-Calais en novembre 2023 et en janvier 2024.

Jusqu'ici, toutes conditions par ailleurs remplies, pouvaient bénéficier de cette aide les entreprises :

  • ayant subi une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 % entre la période trimestrielle couvrant les mois de novembre 2023 à janvier 2024 et la période trimestrielle couvrant les mois de novembre 2022 à janvier 2023 ;
  • ayant subi une baisse de chiffre d'affaires d'au moins 50 % entre les mois de décembre 2022 et décembre 2023 (en cas de création en novembre 2022).

Le Gouvernement a élargi le bénéfice de cette aide aux entreprises ayant subi une perte ou une baisse de chiffre d'affaires comprises entre 30 % et 50 %. En revanche, le montant versé (toujours plafonné à 5 000 €) sera minoré à 30 % du chiffre d'affaires mensuel moyen de l'année 2022, contre 45 % dans les autres cas.

Enfin, le Gouvernement a apporté des précisions sur l'expérimentation « Mieux reconstruire après inondation » :

  • la liste des communes concernées a été élargie ;
  • le diagnostic de vulnérabilité est réalisé sous maîtrise d'ouvrage du propriétaire du bien sinistré ou de son mandataire ;
  • un mandataire (non professionnel ou professionnel de l'immobilier ) est désigné pour le dépôt du dossier de subvention pour les travaux et dispositifs éligibles au fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM).
 Bourgogne, Centre-Val de Loire et Poitou-Charentes : une tolérance de l'Urssaf

Pour les employeurs de Bourgogne, Centre-Val de Loire et Poitou-Charentes, l'Urssaf met en place une tolérance en cas de retard de déclaration dû à l'impossibilité temporaire de les réaliser du fait des inondations. Dans ce contexte, des possibilités de report d'échéances de cotisations via la mise en place d'un délai de paiement sont également ouvertes.

Notez que les pénalités et majorations de retard dues dans ce cadre feront l'objet d'une remise d'office.

Pour les travailleurs indépendants, la même possibilité de demande de délais de paiement est instituée.

Pour finir, précisons que le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) a mis en place un fonds catastrophe et intempéries (FCI) pour accorder, sous réserve du respect de toutes les conditions requises, une aide d'urgence pouvant aller jusqu'à 2 000 €.

Sources :

Inondations 2023-2024 : des aides pour les entreprises ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
12/04/2024

Activité de dragage : attention à l'environnement !

Le dragage est une activité qui consiste à extraire des matériaux immergés pour récupérer des granulats, édifier des remblais, creuser des bassins, entretenir des cheneaux, etc. De nouvelles prescriptions générales applicables aux opérations de ce type et aux rejets y afférent viennent de voir le jour. Que faut-il en retenir ?

Dragage et rejets en mer : tout n'est pas permis

Le dragage et les rejets y afférent sont, depuis 2001, soumis à une réglementation stricte au regard, notamment, des conséquences environnementales que ce type d'opérations sont susceptibles d'engendrer.

Une loi votée en 2016 prévoit que le rejet en mer des sédiments et résidus de dragage pollués sera interdit au-delà d'un certain seuil de pollution à partir du 1er janvier 2025.

Ces seuils plafonds sont enfin connus. Vous pouvez les consulter ici.

Comme actuellement, notez que les sédiments dont les concentrations en contaminants sont inférieures aux seuils d'interdiction pourront tout de même être interdits d'immersion, après instruction par les services compétents, au titre du régime des « installations, ouvrages, travaux et activités » (IOTA).

Activité de dragage : attention à l'environnement ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
12/04/2024

Label « QualiRépar » : trop complexe, peu incitatif ?

Le label QualiRépar, qui vise à offrir une seconde vie aux appareils électriques et électroniques grâce à une aide financière incitant à la réparation plutôt qu'au remplacement, s'avère être un dispositif à la mise en place trop complexe. En tous les cas peu inclusif envers les artisans-réparateurs. Ce qui amène le Gouvernement à revoir (un peu) sa copie. Comment ?

Label QualiRépar : rendre le dispositif plus attractif pour les artisans

Le dispositif QualiRépar profite aux équipements électriques et électroniques achetés en France détenus par les particuliers. Il a pour objectif d'allonger leur durée d'usage et de développer leur réparation une fois que ces équipements ne sont plus couverts par une garantie légale, plutôt qu'à procéder à leur remplacement pur et simple.

Les équipements visés par ce dispositif sont les équipements ménagers, les équipements électroniques (télévisions, appareils photo, etc.), les équipements informatiques et de télécommunications, les outillages électriques, les jouets et équipements de loisir et de sport.

L'aide financière associée prend la forme d'un bonus qui représente environ 20 % du prix de la réparation, fixé selon un barème (consultable ici), qui vient en diminution du coût total de la réparation payé par le client.

Pour bénéficier de ce dispositif, l'entreprise doit être labellisée QualiRépar. À ce sujet, force est de constater que les critères de labellisation et les coûts associés peuvent rendre difficile l'accès des artisans à ce dispositif.

C'est pourquoi le Gouvernement a pris ou va prendre des mesures incitatives pour rendre la labellisation plus attractive pour les artisans-réparateurs. Ainsi :

  • le coût de la labellisation est plafonné à 200 € sur 3 ans pour les artisans-réparateurs (au lieu de 450 €) ;
  • l'instruction de la demande de labellisation d'un réparateur ne pourra excéder 3 mois à compter de l'envoi d'un dossier complet à un éco-organisme ;
  • le remboursement des réparateurs devra être effectué dans un délai maximal de 15 jours (au lieu de 30 jours) et ce, afin de limiter l'impact financier des avances de trésorerie qu'ils réalisent ;
  • toujours afin de fluidifier et d'accélérer les démarches de remboursement des réparateurs auprès des éco-organismes, ces derniers devront mettre en place une plateforme unique de remboursement lorsqu'ils sont agréés sur les filières des équipements électriques et électroniques, jouets, articles de sport et de loisirs, et articles de bricolage et de jardin.

Notez que les éco-organismes se sont par ailleurs engagés à mettre en place un processus de labellisation adapté pour les entreprises artisanales de 2 salariés maximum.

Label « QualiRépar » : trop complexe, peu incitatif ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
12/04/2024

Kinésithérapeutes et dentistes : où êtes-vous attendus ?

Le maintien d'une offre de soin uniforme sur l'ensemble du territoire reste un défi permanent auquel se confrontent le Gouvernement et les professionnels de santé. C'est pourquoi certaines professions peuvent bénéficier d'aides à l'installation dans certaines zones… Lesquelles ?

Les zones en manque de soignants sont détaillées

Afin d'inciter certains professionnels de santé à s'installer dans les zones du territoire les plus démunies en matière d'offre de soin, des aides peuvent leur être versées.

À cet effet, l'Agence régionale de santé (ARS) détermine tous les 2 ans les zones qui ont le plus besoin des services de certains professionnels.

Deux textes ont ainsi été publiés concernant les chirurgiens-dentistes et les masseurs-kinésithérapeutes.

Ces textes détaillent pour chaque profession les méthodes utilisées pour déterminer les besoins de chaque territoire et ainsi, établissent la liste des zones les plus démunies.

Kinésithérapeutes et dentistes : où êtes-vous attendus ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
11/04/2024

Cadeaux offerts par les réparateurs automobiles : aux frais de l'assurance ?

Certains réparateurs automobiles offrent des cadeaux (téléviseurs, consoles de jeux vidéo, etc.) aux conducteurs pour qu'ils viennent faire réparer le vitrage de leurs voitures chez eux plutôt que chez un concurrent. Des « cadeaux » qui seraient ensuite refacturés aux assurances. Cette pratique est-elle autorisée ?

Réparation automobile : des cadeaux remis en question…

Pour rappel, dans le cadre d'un contrat d'assurance automobile, un assuré peut choisir le réparateur professionnel qu'il souhaite faire intervenir (même s'il n'est pas agréé par l'assureur), sans avoir à avancer les frais de réparation.

Si les réparateurs non agréés sont libres de fixer leurs tarifs, les assureurs sont tenus de ne payer que les frais nécessaires à la remise en état du véhicule.

Cela signifie qu'ils n'ont pas à prendre en charge les autres frais, notamment les montants des « cadeaux » que font certains réparateurs automobiles à leurs clients pour les inciter à venir chez eux…

C'est pourquoi le Gouvernement rappelle que lorsque l'évaluation du coût d'une réparation leur paraît contestable, les assureurs peuvent décider de diligenter une expertise auprès du réparateur.

Cadeaux offerts par les réparateurs automobiles : aux frais de l'assurance ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
 << < 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 > >>