Actu juridique

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03/04/2024

Certification périodique : nouvelles précisions

Certains professionnels de santé sont soumis à une obligation de certification périodique. Ce dispositif doit permettre d'améliorer la formation des praticiens. De nouvelles précisions viennent d'être apportées à ce sujet. Lesquelles ?

Certification périodique : combien de formations doivent être réalisées ?

Pour rappel, la certification périodique est une obligation qui concerne depuis le 1er janvier 2023 les professionnels de santé rattachés à un ordre, soit :

  • les médecins ;
  • les chirurgiens-dentistes ;
  • les sages-femmes ;
  • les pharmaciens ;
  • les infirmiers ;
  • les masseurs-kinésithérapeutes ;
  • les pédicures-podologues.

Cette obligation prévoit que ces professionnels doivent suivre des programmes de formations réguliers devant répondre à certains objectifs :

  • actualiser leurs connaissances et leurs compétences ;
  • renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles ;
  • améliorer la relation avec leurs patients ;
  • mieux prendre en compte leur santé personnelle.

Des précisions viennent d'être apportées quant à la fréquence de ces actions de formation.

Il est ainsi prévu que les praticiens concernés doivent suivre ces formations à raison de 2 fois par période de 6 ans.

Cette période de référence démarre au moment de l'inscription à l'ordre des professionnels, qu'il s'agisse d'une première inscription ou d'une reprise d'exercice.

Il est à noter que si un praticien interrompt son activité pour une durée cumulée de 3 ans au sein de la période de 6 ans ou s'il change de profession, cette période de 6 ans prend fin et une nouvelle période de certification commence.

Il est également précisé que certains praticiens sont dispensés des obligations liées à la certification professionnelle, à savoir ceux :

  • qui n'exercent pas de soins directement auprès des patients ;
  • déjà soumis à des formations obligatoires spécifiques conditionnant l'exercice de leur pratique professionnelle.

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02/04/2024

Premiers secours : un cadre pour l'apprentissage

L'enseignement et la dispense de formations en matière de premiers secours nécessitent de disposer d'une habilitation spéciale délivrée par les pouvoirs publics. Un texte vient poser un cadre plus clair concernant cette habilitation et la qualité attendue des prestations qu'elle permet de dispenser…

Secourisme : une habilitation pour dispenser des formations

Les associations et autres organismes qui souhaitent délivrer au public des formations et enseignements portant sur l'apprentissage des gestes de premiers secours doivent disposer d'une habilitation spéciale, délivrée pour une durée de 3 ans.

Dans un objectif de faciliter son obtention, tout en maintenant un niveau de qualité sans compromis sur les formations dispensées, un texte est venu établir un nouveau cadre détaillant les conditions d'octroi de l'habilitation.

Vous retrouvez dans ce document l'ensemble des prérequis qui doivent être remplis par les organismes et associations sollicitant une habilitation (capacités des équipes pédagogiques, étendue de leur présence sur le territoire, etc.).

Les conditions dans lesquelles l'habilitation peut être retirée lorsque les obligations qui en découlent ne sont pas respectées sont également détaillées.

Ces nouveautés s'appliquent depuis le 1er avril 2024.

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01/04/2024

Agrément des organismes en charge des occupations temporaires de logements vacants : on en sait plus !

Parce que l'expérimentation portant sur l'occupation de logements vacants par des résidents temporaires a été pérennisée, la procédure d'agrément des organismes et associations en charge de cette mission vient d'être adaptée. Faisons le point.

Un agrément précisé et une transition assurée

Pour rappel, la loi du 23 novembre 2018, dite « loi ELAN », a mis en place, à titre expérimental, un dispositif, encadré par des organismes et associations agréés par l'État, ayant pour objectif de protéger les locaux vacants grâce à leur occupation par des résidents temporaires et de favoriser l'insertion et l'accompagnement social. Ce dispositif a été pérennisé en juillet 2023.

Les agréments ont initialement été donnés pour la durée de l'expérimentation qui devait se terminer le 31 décembre 2023.

Parce qu'elle a finalement été pérennisée, la procédure d'octroi et de renouvellement des agréments afin d'assurer la transition entre le statut temporaire et le statut définitif vient d'être adaptée.

Concrètement, les règles de fond ne changent pas. Les organismes et associations souhaitant obtenir cet agrément doivent toujours fournir :

  • un document attestant leur compétence à mener des travaux d'aménagement et à organiser l'occupation de bâtiments par des résidents temporaires ;
  • un engagement quantifié quant à l'occupation des locaux par des personnes en difficulté ;
  • des documents et engagements relatifs à la bonne orientation vers le bon interlocuteur des personnes sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale, le cas échéant.

La procédure à suivre et les documents à fournir pour un renouvellement d'agrément ne changent pas non plus, à ceci près qu'il faut dorénavant communiquer l'ensemble des rapports annuels sur les opérations menées. Le contenu de ces rapports sera précisé par un arrêté (non encore paru à ce jour).

Notez que les organismes et associations agréés pendant la période d'expérimentation peuvent obtenir un agrément provisoire, valable jusqu'au 31 décembre 2024, sans avoir à produire de dossier.

Ce délai supplémentaire doit leur permettre de poursuivre leur activité le temps qu'ils présentent une demande de renouvellement en bonne et due forme.

Enfin, retenez que l'agrément délivré sera à présent valable pour 3 ans.

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29/03/2024

Vente immobilière : « Et au milieu coule une rivière »…

Un couple vend un terrain à une SCI en lui transférant un permis de construire un chalet. Problème : un ruisseau coule sur le terrain, nécessitant son busage pour que le projet de construction soit réalisable. Un problème déjà solutionné, pense la SCI, grâce à une autorisation de busage préfectorale… périmée…

Vente immobilière : une erreur qui joue en faveur de l'acquéreur…

Un couple souhaite construire un chalet sur un terrain lui appartenant et sur lequel coule un ruisseau. Pour réaliser son projet, il obtient un permis de construire pour le chalet et une autorisation de busage pour faire passer le ruisseau dans une canalisation souterraine.

Mais quelques années après, le couple change finalement d'avis et vend son terrain à une SCI en lui transférant le permis de construire.

Souhaitant faire aboutir le projet, la SCI commence l'opération de busage, qu'elle doit rapidement stopper à la demande de la préfecture, celle-ci rappelant que l'autorisation de busage est largement expirée.

Mécontente, la SCI réclame l'annulation de la vente : si elle a acheté le terrain, c'est dans le but de construire le chalet. Or pour que celui-ci soit construit, il faut buser le ruisseau, ce qu'elle n'a plus le droit de faire. En outre, au jour de la vente, l'autorisation de busage (non annexée à l'acte de vente) était déjà expirée…

« Ce n'est pas notre problème ! », estime le couple, rappelant que le permis de construire reste valable. Pour lui, la SCI n'avait qu'à solliciter une nouvelle autorisation de busage lors de la vente…

Ce qui ne convainc pas le juge, qui tranche en faveur de la société : il ressort des circonstances de la vente que la SCI a été amenée à acheter le terrain par erreur. Et comme l'erreur porte sur une condition essentielle de l'achat (à savoir la possibilité de construire un chalet), la vente est nulle…

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29/03/2024

Guide de la sécurité des données personnelles : l'édition 2024 est parue !

La CNIL a publié un guide pour accompagner les organismes dans leur mise en conformité relative à la protection des données personnelles. L'édition 2024 de ce guide vient de sortir, avec quelques nouveautés à connaître…

Guide de la sécurité des données personnelles : les nouveautés de l'édition 2024

Le guide de la sécurité des données personnelles édité par la CNIL vient d'être mis à jour pour cette année 2024.

Structuré en 5 parties, il comporte de nouveaux contenus portant sur :

  • l'informatique en nuage (cloud) ;
  • les applications mobiles ;
  • l'intelligence artificielle (IA) ;
  • les interfaces de programmation applicative (API) ;
  • le pilotage de la sécurité des données.

Les fiches déjà existantes ont été enrichies, notamment celles portant sur l'utilisation d'équipements personnels en environnement professionnel.

Notez que pour mieux prendre connaissance des modifications, la CNIL a publié un journal des modifications.

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29/03/2024

Indice de réparabilité : l'information des consommateurs est-elle suffisante ?

Lors de l'achat d'un produit électrique ou électronique les consommateurs doivent être informés sur son indice de réparabilité et sur les modalités de calcul de cet indice. Une obligation récente qui est peut-être encore mal comprise par les professionnels concernés…

Indice de réparabilité : une prise en compte insuffisante, mais de la bonne volonté

Depuis le 1er janvier 2021, les producteurs, importateurs, distributeurs et metteurs sur le marché de produits électriques et électroniques doivent informer les consommateurs sur « l'indice de réparabilité » d'un produit.

Cet indice doit permettre une meilleure information sur les possibilités futures de faire réparer un objet.

Pour rappel, les objets qui étaient concernés par cette obligation en 2021 étaient :

  • les lave-linge à hublot ;
  • les smartphones ;
  • les téléviseurs ;
  • les ordinateurs portables ;
  • les tondeuses à gazon électrique.

Et depuis le 4 novembre 2022, l'indice de réparabilité concerne également :

  • les lave-linge à chargement par le dessus ;
  • les lave-vaisselle ;
  • les nettoyeurs à haute pression ;
  • les aspirateurs filaires, sans fil et robots.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête afin de vérifier que cette obligation était bien respectée et par conséquent, que les consommateurs étaient bien informés.

Plus de 14 000 produits ont ainsi été contrôlés par la DGCCRF, qui a pu constater un niveau de non-conformité de près de 65 %.

Dans la grande majorité des cas, le défaut porte sur la mise à disposition du mode de calcul de l'indice. La DGCCRF rappelle l'importance de cette information qui permet de garantir la fiabilité de cet indice.

Plusieurs avertissements, injonctions et amendes ont été émis par la direction. Elle note néanmoins une bonne volonté des établissements concernés qui se sont globalement investis dans un processus de mise en conformité.

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28/03/2024

Publicité : une interdiction de plus ?

En plus de l'interdiction de la publicité diffusée au moyen d'une banderole tractée par un avion, il est désormais prévu une nouvelle interdiction de la publicité sur les côtes et sur les eaux intérieures maritimes françaises. Laquelle ?

Publicité sur les bateaux : interdite ?

Depuis le 1er mars 2024, la publicité située en mer territoriale et sur les eaux intérieures maritimes françaises est restreinte, tout en ouvrant des exceptions nécessaires à la poursuite d'activités nautiques et à l'organisation d'événements nautiques.

Tout d'abord, la publicité lumineuse y est purement et simplement interdite.

Ensuite, la publicité non lumineuse n'est admise que sur les navires et à la condition :

  • que ces navires ne soient ni équipés, ni exploités à des fins essentiellement publicitaires ;
  • que la surface totale des publicités non lumineuses apposées ou installées sur un navire n'excède pas 4 m².

Par « navire », il faut entendre tout engin flottant, construit et équipé pour la navigation maritime de commerce, de pêche ou de plaisance et affecté à celle-ci, ainsi que les engins flottants construits et équipés pour la navigation maritime, affectés à des services publics à caractère administratif ou industriel et commercial.

Quant à la condition liée à la surface des publicités, elle ne s'applique pas aux marquages apposés sur la coque, les éléments de structure, la voile ou les marchandises des navires mentionnant leur marque, leur constructeur, leur exploitant ou leur parraineur, ainsi qu'à la publicité faite à l'occasion des navigations liées à des évènements nautiques au profit des parraineurs de ces évènements.

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26/03/2024

Création d'une aide temporaire aux réseaux de portage de presse

L'État vient de créer une aide temporaire aux réseaux de portage de presse dont l'objectif est double : permettre aux réseaux de développer une offre suffisante sur le territoire et transférer une partie du volume de presse posté vers les services de portage. Explications.

L'État au secours du secteur de la presse portée…

En France, la presse écrite abonnée est distribuée selon 2 modalités alternatives : le postage, assuré par La Poste, et le portage, réalisé par des entreprises privées.

D'après le Gouvernement, le portage, contrairement au postage, permet une distribution plus matinale (avant 7h30), 7 jours sur 7, pour une proportion de non-distribution marginale.

Pour autant, le volume de presse distribué par le postage est beaucoup plus important. L'une des raisons principales de cet état de fait tient au faible développement de l'offre de portage dans certaines zones du territoire.

Pour améliorer cette offre, le Gouvernement vient de créer une aide temporaire aux réseaux de portage, dont la gestion est confiée à la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).

Elle va être versée au titre des années 2023 et 2024 aux entreprises qui remplissent les conditions requises.

À ce titre, notez que les dépenses éligibles sont celles portant sur la modernisation et le développement des :

  • infrastructures ;
  • systèmes de tri et de répartition des flux ;
  • outils de logistique ;
  • outils et moyens de transport ;
  • outils informatiques.

Attention : les entreprises qui ne sont pas à jour de leurs obligations fiscales et sociales sont exclues du dispositif !

Si vous souhaitez bénéficier de ce coup de pouce financier, vous devez déposer votre demande au plus tard le 30 avril 2024, accompagnée des pièces justificatives suivantes :

  • une déclaration sur l'honneur faisant apparaître le nombre d'exemplaires de chacune des publications portées sur le territoire national l'année précédant celle au titre de laquelle la demande d'aide est déposée. Cette déclaration doit être attestée par un commissaire aux comptes ou par un professionnel inscrit au tableau de l'ordre des experts-comptables ;
  • une déclaration sur l'honneur précisant la liste et le montant prévisionnel des investissements du réseau dédiés au portage ;
  • le compte de résultat et le bilan du dernier exercice clos ;
  • un relevé d'identité bancaire ;
  • les attestations délivrées par les administrations compétentes permettant de constater la régularité de la situation de l'entreprise au regard de la législation fiscale et sociale.

Notez que l'entreprise bénéficiaire devra ensuite fournir un rapport d'exécution de l'aide et le compte de résultat de l'exercice au titre duquel elle a été attribuée, sous peine de voir l'aide financière être récupérée par l'État.

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26/03/2024

Lobbying : la CNIL intervient pour la mise en conformité du secteur

La protection des données personnelles a ceci de particulier qu'elle n'épargne aucun secteur. Il n'est pas simple aujourd'hui de trouver une activité qui n'entraîne aucun traitement de données à caractère personnel et il faut veiller au bon respect de la réglementation, même là où on ne s'y attend pas nécessairement… Focus sur le secteur du lobbying et des affaires publiques…

Lobbying et affaires publiques : un guide pour la protection des données personnelles

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est l'autorité française chargée de la bonne application des réglementations relatives à la protection des données à caractère personnel des Français et, plus largement, des européens, en collaboration avec les autorités des autres pays.

C'est dans le cadre de cette mission que la CNIL a été sollicitée par plusieurs associations professionnelles intervenant dans le secteur des affaires publiques et du lobbying, afin de se faire accompagner dans la mise en place de la conformité du secteur au Règlement général sur la protection des données (RGPD).

En effet, les professionnels de ce secteur sont amenés à collecter de nombreuses données personnelles concernant les personnalités politiques, médiatiques ou issues du monde associatif avec lesquelles elles traitent.

Le travail en commun de la Commission et des associations a permis l'édition d'un guide à destination de l'ensemble des professionnels du secteur.

L'objectif de ce guide est d'apporter les clés de compréhension nécessaires pour que les professionnels puissent exercer leur activité en toute sécurité juridique pour eux, mais aussi pour les personnes dont ils collectent les données.

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25/03/2024

IA Act : une nouvelle étape est passée…

Depuis plusieurs années, l'Union européenne débat à propos de la mise en place d'un cadre juridique européen autour de l'intelligence artificielle (IA) : l'« IA Act ». Son adoption définitive est proche. Point d'étape...

Intelligence artificielle : l'IA Act arrive !

En décembre 2023, les États membres de l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord sur le contenu de l'IA Act, texte destiné à encadrer l'intelligence artificielle (IA) en son sein.

Ce texte prévoit d'interdire l'usage de l'IA dans certaines situations : ce sera le cas, par exemple, de la reconnaissance des émotions sur le lieu de travail et dans les établissements d'enseignement, de la notation sociale, de la police prédictive (lorsqu'elle est basée uniquement sur le profilage d'une personne ou sur l'évaluation de ses caractéristiques) ou encore de la manipulation du comportement humain ou de l'exploitation des vulnérabilités des personnes.

Notez que si l'utilisation des systèmes d'identification biométrique par les services répressifs est en principe interdite, des exceptions ont toutefois été mises en place.

Ainsi, des systèmes d'identification biométrique « en temps réel » pourront être déployés à condition que des garanties strictes soient respectées. Leur utilisation sera, par exemple, limitée dans le temps et dans l'espace, et soumise à une autorisation judiciaire ou administrative préalable spécifique.

Après les catégories d'IA interdites, vient la catégorie des IA à haut risque (en raison du préjudice potentiel qu'elles peuvent représenter pour la santé, la sécurité, les droits fondamentaux, l'environnement, la démocratie et l'État de droit).

Parmi les domaines d'utilisation à haut risque de l'IA, il est possible de citer les infrastructures critiques, l'éducation et la formation professionnelle, l'emploi, les services privés et publics essentiels (par exemple, les soins de santé et les banques), etc.

Pour ces IA, une évaluation et une réduction des risques devront avoir lieu, et elles devront être accompagnées de registres d'utilisation. Des obligations de transparence devront être respectées et une supervision humaine sera obligatoire. Les citoyens pourront déposer une plainte et recevoir des explications sur les décisions basées sur ces IA à haut risque lorsqu'elles auront une incidence sur leurs droits.

Une autre catégorie d'IA sont les IA à usage général (connues sous le nom « d'IA génératives ») : elles devront respecter des exigences de transparence et la réglementation sur les droits d'auteurs. Des résumés détaillés des contenus utilisés pour leur entraînement devront être publiés.

Notez que les IA à usage général les plus puissantes devront respecter des exigences supplémentaires. Par exemple, des évaluations de modèles devront être effectuées, les risques systémiques devront être évalués et atténués et les incidents devront être signalés.

De plus, les images et les contenus audio et vidéo artificiels ou manipulés (« deep fakes ») devront être clairement signalés comme tels.

Par ailleurs, sachez que des « bacs à sable réglementaires » vont voir le jour pour soutenir l'innovation. Pour rappel, ce dispositif permet aux acteurs de tester leur technologie ou service innovant sans devoir nécessairement respecter l'ensemble du cadre réglementaire qui devrait normalement s'appliquer.

Notez que l'IA Act sera définitivement adopté avant la fin de la législature européenne actuelle (les prochaines élections étant fixées au 9 juin 2024).

Il entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel et sera pleinement applicable 24 mois après son entrée en vigueur, à l'exception :

  • des dispositions relatives aux pratiques interdites, qui s'appliqueront 6 mois après la date d'entrée en vigueur ;
  • des codes de pratique, qui s'appliqueront 9 mois après l'entrée en vigueur ;
  • des règles concernant l'IA à usage général, qui s'appliqueront 12 mois après l'entrée en vigueur ;
  • des obligations pour les systèmes à haut risque qui s'appliqueront 36 mois après l'entrée en vigueur.

Affaire à suivre…

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22/03/2024

Producteurs de betteraves : ouverture du guichet d'aide financière

L'année 2023, comme les précédentes, a été synonyme de lutte contre le virus de la jaunisse pour les producteurs de betteraves… Un virus qui cause d'importantes pertes de production et a qui a poussé le Gouvernement à mettre en place un dispositif d'indemnisation désormais opérationnel…

Producteur de betteraves : indemnisation en vue !

Pour rappel, le Gouvernement s'est engagé, en février 2023, à indemniser les pertes de rendement liées à la jaunisse pour la campagne betteravière 2023.

Ce dispositif est désormais opérationnel. Il est donc possible de déposer une demande d'indemnisation sur FranceAgriMer depuis le 18 mars 2024.

Notez que cette aide s'adresse aux exploitants agricoles ayant planté des betteraves en 2023.

L'indemnité sera calculée à partir du rendement 2023 de chaque planteur comparé au rendement moyen de référence constitué par la moyenne des rendements des années 2017 à 2019.

Retenez que le forfait d'indemnisation est de 41 € par tonne de betterave.

L'objectif affiché du Gouvernement est de parvenir à indemniser tous les exploitants agricoles concernés d'ici le début de l'été 2024.

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22/03/2024

Audiovisuel : les outre-mer mis à l'honneur !

Afin de soutenir les projets audiovisuels en lien avec l'outre-mer, les pouvoirs publics ont mis en place des subventions. Une plateforme de transmission dématérialisée des dossiers de demande vient d'ailleurs d'être ouverte dans un objectif de simplification et d'accélération des échanges. Revue de détails.

Projets audiovisuels : vous pouvez déposer vos projets !

Vous avez un projet audiovisuel en lien avec les outre-mer ? Peut-être pouvez-vous prétendre à une subvention du ministère des Outre-mer ! Pour être éligible, vous devez :

  • être une société de production ou une association ;
  • avoir un projet d'œuvre audiovisuelle en lien avec les outre-mer (documentaire, téléfilm, podcasts, etc. à l'exclusion des clips musicaux, des courts, moyens et longs métrages et des programmes de flux, c'est-à-dire des programmes destinés à n'être diffusés qu'une seule fois car ils perdent ensuite leur valeur comme les informations, les bulletins météo, les émissions de plateau, etc.) ;
  • avoir obtenu un accord de diffusion ou un engagement de coproduction d'une chaîne de télévision, d'un portail numérique ou d'un service de vidéo à la demande.

Les dossiers de demande doivent être déposés sur la plateforme numérique, disponible ici :

  • avant le 29 avril 2024 pour la 1re commission ;
  • entre le 1er juin et le 15 août 2024 pour la 2de commission.

Notez que les réponses devraient être transmises environ 3 mois après chaque date de fin de dépôt.

À vos caméras !

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