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28/06/2021

Impôt sur le revenu : vérifiez vos coordonnées bancaires !

Suite au dépôt de votre déclaration d'impôt sur le revenu 2021, il est possible que l'administration fiscale vous rembourse un trop-versé ou vous réclame un supplément d'impôt… Ce qui nécessite que vos coordonnées bancaires soient à jour. Comment vous en assurez ?


Impôt sur le revenu : pourquoi faut-il vérifier ses coordonnées bancaires ?

Actuellement, l'administration fiscale calcule le montant définitif de votre impôt sur le revenu.

3 cas de figure peuvent se présenter :

  • vous ne devez plus rien au titre de vos revenus 2020 et vous n'avez aucune démarche à réaliser, le montant de votre impôt étant égal aux sommes déjà prélevées à la source en 2020 ;
  • vous pouvez bénéficier d'un remboursement, le montant prélevé en 2020 étant supérieur au montant final de votre impôt ; ce remboursement sera effectué par virement sur votre compte bancaire, soit le 20 juillet 2021, soit le 6 août 2021 ;
  • vous avez un reste à payer, le montant prélevé en 2020 n'ayant pas permis de couvrir l'intégralité de votre impôt ; dans ce cas :
  • ○ si la somme à payer est inférieure ou égale à 300 €, elle sera prélevée en une seule fois sur votre compte bancaire le 27 septembre 2021 ;
  • ○ si la somme à payer est supérieure à 300 €, elle sera prélevée en 4 fois, les 27 septembre 2021, 25 octobre 2021, 25 novembre 2021 et 27 décembre 2021.

Pour s'assurer du bon déroulement de ces opérations (remboursement ou prélèvement), vous devez vous assurer, au plus tard le 1er juillet 2021, que le compte bancaire connu de l'administration fiscale est le bon.

Pour cela, vous pouvez :

  • vous connecter à votre espace particulier sur le site Internet des impôts (impots.gouv.fr), service « Gérer mon prélèvement à la source », rubrique « Mettre à jour vos coordonnées bancaires » ;
  • contacter les services fiscaux par téléphone au 0 809 401 401 (appel non surtaxé) du lundi au vendredi du 8h30 à 19h.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 23 juin 2021, n°1141

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28/06/2021

Voyages en train : et si votre train est annulé ou retardé ?

Vous avez décidé d'entreprendre un voyage en train, mais mauvaise nouvelle, celui-ci est retardé voire annulé. Quels sont vos droits dans ce cas ?


Retard ou annulation de train : à quoi avez-vous droit ?

  • Que contient la règlementation européenne ?

Tout voyageur qui effectue un voyage en train en France ou dans un autre pays de l'Union européenne a le droit de percevoir une indemnisation si son train est annulé ou retardé.

Les modalités de celle-ci sont définies par la règlementation européenne, qui prévoit notamment que dans le cas d'un retard de train, l'indemnisation minimale du voyageur lésé est de :

  • 25 % du prix du billet si la durée du retard est comprise entre 60 et 119 minutes ;
  • 50 % du prix du billet si cette durée est égale ou supérieure à 120 minutes.

Au-delà de ce seuil plancher, il est aussi possible que les entreprises ferroviaires nationales prévoient des règles d'indemnisation plus favorable.

  • Conditions d'indemnisation prévues par la SNCF

En France, les conditions d'indemnisation prévues par la SNCF diffèrent selon la nature du trajet retardé.

Si celui-ci est effectué :

  • par un TGV ou un Intercité, le montant de l'indemnisation oscille entre 25 % et 75 % du prix d'achat du billet, selon que le retard varie entre 30 minutes et 3 heures ou plus à l'arrivée du train ;
  • par un train SNCF sur un parcours international, l'indemnisation balance entre 25 % et 50 % du prix d'achat du billet, selon que le retard est de 30 minutes ou de 2 heures ou plus à l'arrivée du train ;
  • par un iDTGC ou un OUIGO, l'indemnisation varie entre 25 % et 50 % du prix d'achat du billet, selon que le retard est de 1 ou 2 heures (ou plus) de retard à l'arrivée du train en gare ;
  • par un train Eurostar, l'indemnisation peut atteindre 75 % du prix d'achat si le train enregistre 3 heures de retard ou plus à l'arrivée ;
  • par un train Thalys, le montant de l'indemnisation peut atteindre 100 % du prix d'achat à partir de 2 heures de retard à l'arrivée du train en gare.

Si le trajet est effectué par un TER, aucune indemnisation particulière n'est prévue.

Notez par ailleurs que les voyageurs titulaires d'une carte de transport ou d'un abonnement qui subissent des retards ou des annulations de train de manière récurrente peuvent également prétendre à une indemnisation.

Pour plus de détails concernant l'ensemble de ces dispositions, cliquez ici.

  • Demande d'indemnisation

Si vous êtes éligible à une indemnisation à la suite du retard ou de l'annulation de votre train, vous pouvez en faire la demande à la SNCF en ligne (par le biais d'un formulaire) ou par courrier.

Le modèle du formulaire à utiliser et l'adresse postale à laquelle faire parvenir votre courrier varient selon la nature du trajet en train effectué.

Point important, vous devez impérativement joindre à votre demande la liste des documents suivants :

  • la référence de votre dossier figurant sur le billet (matérialisé par une référence à 6 lettres) ;
  • la date de votre voyage ;
  • le numéro de votre train ;
  • vos nom(s) et prénom(s) ;
  • vos coordonnées postales ;
  • votre billet de train original ;
  • votre bulletin de retard original remis en gare à l'arrivée du train.

Pour plus d'informations sur les modalités spécifiques de remboursement à chaque catégorie de train ou de transporteurs, cliquez ici.

  • Assistance aux voyageurs

Tout voyageur dont le train est retardé a le droit d'être informé au plus vite de la situation et des heures de départ et d'arrivée prévues du train, dès lors que celles-ci sont fixées.

Dans le cas où le retard du train excède 1 heure, le voyageur doit recevoir de manière gratuite et dans la mesure du possible :

  • des repas et des rafraîchissements ;
  • un hébergement à l'hôtel (et une prise en charge du transport entre le lieu où se trouve le train et la gare) si le séjour d'une ou de plusieurs nuits est nécessaire ;
  • le transport entre le lieu où se trouve le train et la gare et l'autre point de départ ou la destination finale du service, si le train est bloqué sur la voie.

Si le trajet fait l'objet d'une annulation ou d'un report de plus d'une heure au départ du train, il est obligatoire que le voyageur ait le choix entre :

  • poursuivre son voyage avec le train initial (avec le bénéfice ultérieur d'une indemnisation si les conditions requises sont remplies) ou avec un autre train partant dans les 48 heures sans frais supplémentaires ;
  • annuler son voyage, et recevoir le remboursement intégral du billet.

Source : Actualité du site du Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance du 8 juin 2021

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24/06/2021

Retraite : du nouveau pour les exploitants agricoles en 2021

Pour rappel, le montant des pensions de retraite des exploitants agricoles va être revu à la hausse à compter du 1er novembre 2021. Des précisions viennent d'être apportées quant à cette revalorisation : qu'en est-il exactement ?


Exploitants agricoles : vers une revalorisation des pensions le 1er novembre 2021 !

Les travailleurs non-salariés des professions agricoles ayant accompli une carrière en tant que chef d'exploitation ou chef d'entreprise agricole pourront bénéficier d'une pension de retraite minimale fixée à 85 % du Smic à partir du 1er novembre 2021 (contre 75 % auparavant).

Cette revalorisation s'appuie sur un complément de points gratuits de retraite complémentaire des exploitants agricoles.

Les chefs d'exploitations agricoles qui bénéficieront de ce dispositif verront leur garantie de retraite minimale portée à 1 035 € par mois, soit une augmentation moyenne de 105 € de retraite de plus chaque mois pour les plus petites retraites.

Le gouvernement précise que la revalorisation des pensions de retraites des salariés agricoles les plus faibles ne saurait tarder, sur le modèle de ce qui est prévu pour les chefs d'exploitation. Il souhaite, à terme, augmenter l'ensemble des pensions agricoles et notamment les pensions des anciens conjoints collaborateurs agricoles.

Source : Communiqué de presse du Ministère du travail, du 17 juin 2021 : Revalorisation des retraites agricoles les plus faibles

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24/06/2021

Découverte d'un trésor : à qui appartient-il ?

2 ouvriers qui travaillent sur un chantier découvrent, par hasard, un trésor. Se pose alors l'épineuse question de savoir à qui celui-ci appartient… ou pas…


Découverte d'un trésor : le point sur les règles applicables

Alors qu'ils travaillent sur un chantier, 2 ouvriers découvrent, par hasard, 34 lingots d'or.

7 jours plus tard, un accord qui acte du partage (inégal ?) de la valeur des lingots est signé entre :

  • le propriétaire du site sur lequel ils ont été découverts ;
  • les 2 salariés qui ont découvert le trésor (appelés « co-inventeurs » du trésor) ;
  • leur employeur.

Mais à la suite de la vente des lingots, les 2 salariés réclament l'annulation de l'accord signé…

Ils précisent, en effet, que la Loi prévoit que lorsqu'un trésor est découvert par hasard sur le terrain d'autrui, sa valeur doit être divisée entre celui qui le découvre et le propriétaire du terrain. Ce qui exclut donc leur employeur de l'équation !

Il est certes possible de déroger à cette règle par le biais d'un accord (appelé « transaction »), mais pour être valide, celui-ci doit contenir des concessions réciproques des parties.

Or ici, l'employeur n'a fait aucune concession puisqu'au départ, il n'avait aucun droit sur les lingots… ce qui rend nul l'accord signé.

Ce que confirme le juge qui accède, par conséquent, à la demande des salariés…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 16 juin 2021, n° 19-21567

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23/06/2021

Professions libérales : du nouveau concernant les indemnités journalières au 1er juillet 2021

Durant la crise sanitaire, les professionnels libéraux ont pu bénéficier, à titre exceptionnel, d'indemnités journalières maladie dès le 4e jour d'arrêt. Ce dispositif vient d'être pérennisé, en contrepartie du paiement d'une cotisation spécifique…


Focus sur la « nouvelle » prestation versée aux professionnels libéraux

Pour rappel, les professionnels libéraux relevant de la CNAV-PL ne bénéficient pas, en principe, d'indemnités journalières en cas de maladie avant le 91e jour d'arrêt, sauf à ce qu'ils souscrivent une assurance privée.

Toutefois, ils ont pu bénéficier, à titre exceptionnel pendant l'épidémie de covid-19, d'indemnités journalières dérogatoires dès le 4e jour d'arrêt, en contrepartie du paiement d'une cotisation spécifique.

A partir du 1er juillet 2021, ce dispositif exceptionnel sera pérennisé pour tous les professionnels libéraux relevant de la CNAV-PL : les avocats ne sont donc pas concernés, dès lors qu'ils relèvent non pas de cette caisse mais de la CNB (caisse nationale des barreaux).

Par exception, il sera mis en place seulement à compter du 1er janvier 2022 pour :

  • les conjoints collaborateurs de ces professionnels libéraux ;
  • les médecins ayant opté pour la simplification.

Le gouvernement vient de préciser que cette cotisation sera calculée sur les revenus d'activités des professionnels libéraux dans la limite d'un plafond égal à 3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), soit 123 408 € pour 2021.

Il indique également :

  • le montant de la cotisation minimale due par ces professionnels libéraux ;
  • le taux et le plafond de cette cotisation supplémentaire ;
  • les modalités de paiement des indemnités journalières (délai de carence, limite des revenus servant de base pour le calcul de l'indemnité journalière, durée maximale de versement de l'indemnité journalière pour une même incapacité de travail).
  • Taux et base de calcul de cette cotisation spécifique

Pour l'année 2021, le taux de cette cotisation est fixé à 0,15 % des revenus annuels d'activités des professionnels libéraux concernés, pour la part de ces revenus ne dépassant pas 3 fois le PASS.

A partir du 1er janvier 2022, il sera fixé à 0,30 % des revenus annuels d'activités des professionnels libéraux concernés, pour la part de ces revenus ne dépassant pas 3 fois le PASS. Cette cotisation annuelle, y compris celle due au titre des 2 premières années d'activité, ne pourra pas être calculée sur une base de calcul inférieure à 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale.

Notez que pour les conjoints collaborateurs, ce taux de cotisation est fixé à 0,30 % à partir du 1er janvier 2022, calculé sur la base de 40 % du PASS.

  • Pour les titulaires d'une pension d'invalidité / pension de retraite

Pour information, les personnes titulaires d'une pension d'invalidité ou d'une pension de retraite restent tenues de verser cette cotisation maladie.

Cependant, les professionnels libéraux bénéficiaires d'une pension d'invalidité, peuvent demander à en être exonérés. Dans ce cas, ils n'auront pas le droit au versement d'indemnités journalière maladie.

Pour se faire, ils doivent en faire la demande auprès de l'Urssaf dans les 3 mois suivant la date de prise d'effet de la pension.

Notez que cette demande sera renouvelée de manière tacite tous les ans, sauf renonciation adressée à l'Urssaf par le bénéficiaire avant le 31 octobre de l'année précédant celle au titre de laquelle la cotisation est due.

Cette renonciation prendra alors effet au 1er janvier de l'année suivante.

  • Pour les médecins remplaçants ayant opté pour la simplification

Par exception, le taux de cotisation maladie est calculée d'une manière différente pour les médecins et étudiants en médecine remplaçants qui ont opté pour la simplification de la déclaration de revenus.

Ces derniers bénéficient d'un taux de versement forfaitaire qui sera fixé, à compter du 1er janvier 2022, à :

  • 13,5 % (contre 13,3 % en 2021) pour l'ensemble des recettes tirées de leur activité de remplacement qui, avant l'application de l'abattement forfaitaire prévue dans le cadre du régime micro-BNC (bénéfices non commerciaux), n'excède pas 19 000 € ;
  • 21,2 % (contre 21 % en 2021) pour leur revenu excédant ce seuil.
  • Pour les personnes exerçant une activité libérale et relevant du régime microsocial

Le taux de cotisation maladie est également calculée d'une manière différente pour les professionnels libéraux relevant du régime de la micro-entreprise.

Ces derniers bénéficient d'un taux de versement forfaitaire qui est fixé, depuis le 1er janvier 2021, à 22,2 % de l'ensemble de leurs revenus (contre 22 % en 2021).

  • Dispositions relatives au calcul de l'indemnité journalière

Le montant de l'indemnité journalière versé aux professionnels libéraux est égal à 1/ 730e de la moyenne des revenus pris en compte pour le calcul de leurs cotisations d'assurance maladie des 3 années civiles précédant la date de la constatation médicale de l'incapacité de travail, dans la limite de 3 fois le PASS.

Pour les travailleurs indépendants ne relevant pas du régime libéral, cette indemnité est calculée dans la limite d'un seul PASS.

  • Dispositions relatives au versement de l'indemnité journalière

Pour rappel, le professionnel libéral doit exercer sa profession depuis au moins un an à la date du constat médical de l'incapacité de travail pour bénéficier d'une indemnité journalière.

A compter du 1er juillet 2021, l'indemnité journalière sera versée à partir du 4e jour de l'incapacité de travail du professionnel libéral et pourra être servie durant 87 jours consécutifs pour une même incapacité de travail.

Notez que pour une période de 3 ans, ce délai ne s'applique, en cas d'affection longue durée, qu'au premier des arrêts de travail dus à une même affection.

Les professionnels reprenant le travail à temps partiel dans le cadre d'un aménagement thérapeutique pourront également bénéficier de ces indemnités, dans la limite de 90 jours.

Sources :

  • Décret n° 2021-755 du 12 juin 2021 relatif aux prestations maladie en espèces des professionnels libéraux
  • Décret n° 2021-755 du 12 juin 2021 relatif aux prestations maladie en espèces des professionnels libéraux (rectificatif)

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23/06/2021

Achat immobilier dans certains quartiers = TVA à 5,5 % ?

Les particuliers qui, dans le cadre d'une opération d'accession à la propriété, achètent un bien immobilier situé dans certains quartiers peuvent bénéficier du taux réduit de TVA à 5,5 %, sous réserve, notamment, de satisfaire à des conditions de ressources. Mais à quel moment faut-il se placer pour apprécier ces conditions de ressources ?


Achat immobilier dans certains quartiers et TVA à 5,5 % : focus sur les conditions de ressources

Dans le cadre d'une opération d'accession à la propriété, les particuliers qui achètent un immeuble situé dans un quartier prioritaire de la politique de la ville peuvent bénéficier du taux réduit de TVA à 5,5 %, sous réserve :

  • que l'immeuble constitue sa résidence principale ;
  • et de satisfaire à certaines conditions de ressources.

Le respect de ces conditions de ressources est examiné :

  • à la date de la signature de l'avant-contrat ou du contrat préliminaire ;
  • à défaut, à la date du contrat de vente ou du contrat ayant pour objet la construction du logement.

En pratique, le montant des ressources à prendre en compte correspond au revenu fiscal de référence qui figure sur les avis d'imposition de chaque personne composant le ménage établis au titre de l'avant-dernière année précédant celle de la signature :

  • de l'avant-contrat ou du contrat préliminaire ;
  • à défaut, du contrat de vente ou du contrat ayant pour objet la construction du logement.

A titre dérogatoire, le particulier peut demander la prise en compte de ses revenus imposables perçus au titre de la dernière année civile précédant celle au cours de laquelle le contrat a été signé ou de ses revenus imposables perçus au cours des 12 mois précédant la date de la signature du contrat, sous réserve qu'ils soient inférieurs d'au moins 10 % aux revenus de l'avant-dernière année.

Source : Rescrit BOFIP-Impôts du 9 juin 2021, BOI-RES-TVA-000003

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22/06/2021

Vente immobilière : illustration d'une tentative (ratée ?) d'optimisation fiscale…

Pour le calcul du gain imposable à la suite de la vente d'un immeuble commercial, une SCI demande à l'administration fiscale de prendre en compte une indemnité qu'elle a dû verser à l'acquéreur dans le cadre des négociations sur le prix de vente de ce bien… Ce que celle-ci refuse. Pourquoi ?


Vente immobilière et optimisation du prix de cession : la loi, c'est la loi !

Une SCI vend un immeuble commercial.

Dans le cadre de cette vente, elle verse à l'acquéreur une importante indemnité de rendement, destinée à compenser le manque à gagner résultant de la diminution temporaire des loyers perçus à la suite de la renégociation du bail commercial en cours sur l'immeuble.

Et pour le calcul du montant imposable du gain réalisé (ce que l'on appelle aussi une plus-value imposable), la SCI demande à déduire cette indemnité de rendement du prix de vente de l'immeuble.

A toutes fins utiles, rappelons qu'une plus-value se calcule en retranchant le prix d'achat du prix de vente.

Or, l'un des moyens permettant de diminuer le montant du gain imposable et donc de l'impôt, consiste à diminuer le prix de vente de certains frais ou de certaines charges limitativement prévu(e)s par la loi, tels que, par exemple, le coût des certificats et diagnostics obligatoires, l'éventuel indemnité d'éviction versée au locataire sortant, etc.

L'indemnité de rendement ne faisant pas partie de la liste des frais ou charges légalement déductibles du prix de vente, l'administration fiscale, puis le juge de l'impôt rejettent la demande de la SCI.

Le redressement fiscal est donc maintenu.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Douai du 2 juin 2021, n°21DA00829

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22/06/2021

Démarches administratives au décès d'un proche : un guide pour vous aider

Suite au décès d'un proche, de nombreuses démarches administratives doivent être effectuées en peu de temps. Pour vous aider, le gouvernement a lancé un guide qui les récapitule...


Un guide pour aider les proches du défunt

Le gouvernement a publié un guide pour rappeler aux proches d'une personne décédée les démarches à effectuer suite au décès d'une personne.

Ce guide, qui est consultable à l'adresse suivante https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14974, récapitule les démarches à réaliser par les proches du défunt :

  • dans les 24h qui suivent le décès : obtention d'un certificat médical de décès et déclaration du décès en mairie ;
  • dans les 48h qui suivent le décès : vérification de l'existence ou non d'un contrat obsèques, choix de l'organisme de pompes funèbres ;
  • dans les 6 jours qui suivent le décès : déroulement des obsèques ;
  • dans les 10 jours qui suivent le décès : information des organismes payeurs du décès du défunt (employeur, pôle emploi, caisses de retraite, caf, département, etc.) ;
  • après les 10 jours qui suivent le décès : contacter la banque, les organismes de prévoyance, le notaire, le centre des impôts et le bailleur.

Source : Actualité de service-public du 15 juin 2021

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22/06/2021

RGPD : comment protéger les données personnelles des mineurs ?

Le numérique et internet sont devenu des outils incontournables pour les jeunes (inscription dans les écoles, accès à l'information, divertissement, etc.). Il est donc nécessaire de renforcer la protection de leurs données personnelles. Pour cela, la CNIL publie 8 recommandations…


Protection des données personnelles des mineurs : les recommandations de la CNIL

Les mineurs sont d'importants utilisateurs du monde numérique qui leur apporte de nombreuses opportunités, que ce soit pour leur divertissement, leurs études, l'accès à l'information ou même pour tisser et maintenir des liens familiaux et amicaux.

Toutefois, cela les expose également à certains risques tels que le harcèlement, les contenus choquants ou une collecte massive d'informations sur leurs préférences, leur identité ou encore leurs habitudes de vie.

Il est donc nécessaire de garantir au mieux leur protection et notamment celle de leurs données personnelles et de leur vie privée.

Pour accompagner les professionnels et organismes qui souhaitent mettre en place des environnements numériques respectueux de leurs droits et de leurs intérêts tout en permettant aux jeunes et à leurs parents d'être mieux informés, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a publié 8 recommandations.

Ainsi, elle préconise :

  • d'encadrer la capacité d'agir des mineurs en ligne en leur permettant par exemple de conclure certains contrats lorsqu'ils ont plus de 15 ans (inscription aux réseaux sociaux ou à un site de jeux en ligne, à l'exception des jeux d'argent qui restent réservés aux majeurs, etc.) ;
  • d'encourager les mineurs à exercer directement leurs droits (droit d'opposition, droit à l'effacement, etc.) ;
  • d'accompagner les parents dans l'éducation au numérique (sensibilisation des parents, information sur les dispositifs de protection des droits de leurs enfants en ligne, etc.) ;
  • de rechercher le consentement d'un parent pour les mineurs de moins de 15 ans ;
  • de promouvoir des outils de contrôle parental respectueux de la vie privée et de l'intérêt de l'enfant ;
  • de renforcer l'information et les droits des mineurs par le design (information compréhensible et adaptée aux publics concernés, « designer » des interfaces qui leur parlent, qu'ils comprennent et qu'ils utilisent, etc.) ;
  • de vérifier l'âge de l'enfant et l'accord des parents dans le respect de sa vie privée ;
  • de prévoir des garanties spécifiques pour protéger l'intérêt de l'enfant.

L'objectif de ces recommandations est d'encourager et développer l'éducation citoyenne au numérique, tout en préservant l'autonomie des mineurs.

Source : Communiqué de presse de la CNIL du 9 juin 2021

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21/06/2021

Comptes bancaires ouverts à l'étranger : à déclarer sous peine de sanction(s)

Depuis le 1er janvier 2019, les personnes qui ouvrent, détiennent, utilisent ou clôturent des comptes bancaires à l'étranger doivent les déclarer à l'administration fiscale en même temps que leur déclaration de revenus ou de résultats. Mais quelles sont les informations à déclarer ? Et quelles sont les sanctions encourues en l'absence de déclaration ?


Comptes bancaires ouverts à l'étranger : comment les déclarer ?

Les comptes qui doivent être impérativement déclarés depuis le 1er janvier 2019 sont ceux ouverts, détenus, utilisés ou clos au cours de l'année ou de l'exercice fiscal hors de France, auprès de toute personne qui reçoit habituellement en dépôt des valeurs mobilières, des titres ou des fonds.

Sont donc concernés les comptes ouverts auprès d'établissements bancaires, mais aussi ceux ouverts auprès de prestataires de services d'investissement, d'administrations publiques, de notaires, d'agents de change, etc.

La déclaration doit contenir des éléments relatifs à l'identification :

  • des comptes :
  • ○ désignation et adresse (numéro, rue, commune et pays) de la personne auprès de laquelle le compte est ouvert ;
  • ○ désignation précise du compte : intitulé, numéro, nature (compte ordinaire, compte épargne, compte à long terme), usage (utilisation à titre privé et/ou professionnel), type (compte simple, compte joint entre époux, compte collectif ouvert au nom de plusieurs personnes, compte de succession, etc.) ;
  • ○ date d'ouverture et/ou de clôture de compte au cours de la période au titre de laquelle la déclaration est effectuée ;
  • du déclarant :
  • ○ nom patronymique, nom d'usage, prénoms ;
  • ○ date et lieu de naissance ;
  • ○ domicile ;
  • ○ qualité de la personne qui souscrit la déclaration, lorsque le déclarant, bénéficiaire d'une procuration, agit pour le compte d'un tiers ;
  • du titulaire du compte et, le cas échéant, du bénéficiaire de la procuration :
  • ○ pour les particuliers qui agissent en leur nom propre ou comme représentant du titulaire du compte ou du bénéficiaire d'une procuration : noms, prénoms, date et lieu de naissance, adresse ;
  • ○ pour les particuliers qui agissent en qualité d'exploitant d'une activité donnant lieu à une déclaration de résultats spécifique : noms, prénoms, date et lieu de naissance, adresse, forme juridique de l'entreprise, adresse du lieu d'activité, numéro de SIRET ou identifiant de l'entreprise, appellation sous laquelle l'activité est exercée ;
  • ○ pour les sociétés, entreprises, etc. : dénomination ou raison sociale, forme juridique, numéro de SIRET, adresse du siège social ou du principal établissement.


Comptes bancaires ouverts à l'étranger non déclarés : quelles « sanctions » ?

Les personnes qui ne respectent pas leur obligation de déclaration des comptes ouverts, détenus, utilisés ou clos à l'étranger au moins une fois pendant les 10 années précédentes s'exposent, tout d'abord, à un contrôle fiscal.

Ensuite, l'administration fiscale pourra, indépendamment de ce contrôle, demander à la personne soumise à l'obligation de déclaration de lui fournir, dans un délai de 60 jours, toutes informations ou justifications sur l'origine et les modalités d'acquisition des avoirs qui figurent sur le compte.

En cas d'insuffisance de réponse à cette demande, l'administration adressera à cette même personne une mise en demeure de compléter sa réponse dans un délai de 30 jours.

En l'absence de réponse ou à défaut de réponse suffisante, la personne sera taxée d'office et se verra appliquer, le cas échéant, les majorations et pénalités correspondantes.

Notez également qu'en l'absence de justification sur l'origine des avoirs, les sommes en question seront réputées, jusqu'à preuve du contraire, constituer un patrimoine acquis à titre gratuit et seront donc soumises aux droits d'enregistrement.

Dans cette hypothèse, le montant des droits dû sera calculé sur la base de la valeur la plus élevée, connue de l'administration, des avoirs figurant sur le compte au cours des 10 années précédant l'envoi de la demande d'informations ou de justifications.

Source : Actualité BOFIP-Impôts du 26 mai 2021

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18/06/2021

Stationner en gare… à vélo ?

Pour démocratiser l'usage du vélo dans les déplacements quotidiens d'ici 2024, le gouvernement entend encourager l'intermodalité vélo-train. Et cela passe par la création de stationnements sécurisés dans les gares...


Gares = emplacements de stationnement sécurisés pour vélos

Le gouvernement vient de publier la liste des gares qui doivent proposer des stationnements sécurisés pour vélos d'ici 2024. Cette liste, qui comporte plus de 1 000 gares, est consultable ici : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043630634.

Les équipements de stationnement sécurisés doivent :

  • comporter des dispositifs fixes permettant de stabiliser et de fixer chaque vélo par le cadre et au moins une roue ;
  • bénéficier soit :
  • ○ d'une surveillance par une personne présente sur les lieux avec une vue directe sur les équipements ;
  • ○ d'une vidéo-surveillance ;
  • ○ d'un système de fermeture sécurisée ;
  • ○ être situés dans un lieu couvert et éclairé.

Notez que ces stationnements doivent être implantés à moins de 70 m d'un accès au bâtiment de la gare ou aux quais, sauf en cas d'impossibilité technique avérée.

Source :

  • Décret n° 2021-741 du 8 juin 2021 pris en application de l'article L. 1272-2 du code des transports, relatif au stationnement sécurisé des vélos en gare
  • Actualité de service-public du 14 juin 2021
  • Communiqué de presse du ministère de la transition écologique du 11 juin 2021

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17/06/2021

Louer un local commercial… en tant que meublé de tourisme ?

La location d'un local commercial en tant que meublé de tourisme est possible. Mais, elle peut être subordonnée à l'obtention d'une autorisation préalable dans certaines communes. Lesquelles ? Comment obtenir cette autorisation ?


Location d'un local commercial : sur autorisation communale !

Les communes de plus de 200 000 habitants et celles des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne sont autorisées à soumettre à autorisation préalable la location en tant que meublés de tourisme de locaux commerciaux.

Cette autorisation vient de faire l'objet d'un certain nombre de précisions applicables dès le 1er juillet 2021.

Tout d'abord, il est précisé que les locaux à usage commercial qui peuvent être mis en location sont les constructions dont la destination est le commerce et les activités de service.

Ensuite, il est indiqué que la demande d'autorisation, qui ne comporte pas de changement de destination du local, est adressée au maire de la commune où le local est situé, par tout moyen permettant d'en obtenir un accusé de réception. Elle indique :

  • l'identité, qui comprend le numéro SIRET et la qualité du signataire de la demande lorsqu'il s'agit d'une société, l'adresse postale du domicile ou du siège social et l'adresse mail du demandeur ainsi que, le cas échéant, celle du propriétaire du local ;
  • l'adresse du local en précisant, lorsqu'il fait partie d'un immeuble comportant plusieurs locaux, le bâtiment, l'escalier, l'étage et le numéro de lot ;
  • la surface du local, le nombre de pièces le composant et, le cas échéant, la consistance de l'immeuble dans lequel il est situé ;
  • l'énoncé des modifications envisagées du local et des caractéristiques du bien qui sera mis en location, notamment le nombre maximal de personnes pouvant être accueillies.

Si la demande est incomplète, la commune dispose d'1 mois à compter de sa réception pour demander les éléments manquants. Le demandeur dispose alors de 3 mois pour compléter sa demande.

L'autorisation obtenue devient caduque si elle n'est pas suivie d'une mise en location dans un délai de 3 ans suivant sa délivrance.

Enfin, lorsque la location comporte un changement de destination, l'autorisation résultera de la délivrance du permis de construire ou de la décision de non-opposition à déclaration préalable des travaux.

Source : Décret n° 2021-757 du 11 juin 2021 relatif à la location d'un local à usage commercial en tant que meublé de tourisme

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