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12/06/2023

DossierFacile : une nouvelle fonctionnalité pour les dossiers de location

Afin de faciliter les démarches des candidats à la location, l'État a mis en place, en 2018, la plateforme DossierFacile. Cette plateforme peut désormais être utilisée de pair avec la Locathèque, nouveau service lancé début juin par un site internet dédié à l'immobilier. De quoi s'agit-il ?

DossierFacile + Locathèque = des candidatures plus simples

Le Gouvernement a récemment annoncé le lancement d'un nouveau service : la Locathèque. Celui-ci permet aux personnes cherchant à prendre un logement en location de postuler automatiquement dès qu'une nouvelle annonce est déposée sur l'un des plus grands sites internet dédiés à l'immobilier.

Le lien avec l'État ? L'utilisation du service DossierFacile, le dossier de location numérique permettant aux postulants à la location de constituer leur dossier de candidature, de le certifier et de le transmettre aux propriétaires bailleurs.

Partant du constat que ces derniers sont extrêmement sollicités et n'ont pas toujours les informations nécessaires pour faire leur sélection parmi les dossiers reçus, DossierFacile et un professionnel de l'immobilier se sont associés afin de sécuriser et de simplifier la transmission des dossiers de location.

Ainsi, le service DossierFacile permet d'arrêter la liste des pièces que les locataires doivent fournir à l'appui de leur demande, les analyse et les labellise en y apposant un filigrane, ce qui protège les locataires contre l'usurpation d'identité et rassure les propriétaires.

Une fois son dossier complété, le locataire peut s'inscrire à la Locathèque et précise ses critères de recherche : la Locathèque se charge d'envoyer le dossier dès la parution d'une nouvelle annonce sur le site Internet. Les propriétaires peuvent, quant à eux, sélectionner les candidatures qui leur conviennent et organiser les visites.

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12/06/2023

Liquidation judiciaire : la taxe foncière est-elle prioritaire ?

Un couple d'agriculteurs en liquidation judiciaire reçoit sa taxe foncière. Parce qu'elle estime être titulaire d'une créance devant être payée en priorité, l'administration fiscale réclame son paiement. Ce que conteste le liquidateur judiciaire, en charge de la procédure. Qu'en pense le juge ?

Taxe foncière = créance née d'un besoin courant ?

Pour rappel, en cas de liquidation judiciaire, les dettes sont remboursées, en principe, en respectant un ordre précis établi, notamment, par leur nature ou encore les garanties prises par le créancier (hypothèque, gage, etc.).

Ce système permet de hiérarchiser les dettes pour les rembourser. Mais en règle générale, il n'y a pas assez d'actifs pour tous les créanciers et certains doivent supporter une perte définitive.

Il existe une règle particulière pour les dettes nées après l'ouverture de la liquidation judiciaire : toutes conditions remplies, elles pourront être payées à échéance. Autrement, la personne titulaire d'une telle créance se trouve dans une situation plus avantageuse que celles des autres créanciers. Il en va ainsi de la créance « née des besoins courants du débiteur, personne physique ».

Dans cette affaire, un couple d'agriculteurs est mis en liquidation judiciaire. Concrètement, il est dessaisi de ses affaires en matière patrimoniale qui sont confiées à un liquidateur judiciaire.

Ce dernier reçoit la taxe foncière du couple, envoyée par l'administration fiscale qui en exige le paiement à échéance. Selon l'administration, cette taxe rentrerait dans la catégorie des créances « nées des besoins courants des débiteurs » car elle correspond à la résidence principale du couple…

… ce qui n'est pas l'avis du liquidateur judiciaire…

… et du juge ! La taxe foncière n'est pas une créance née des besoins courants du couple, par conséquent, elle ne bénéficie pas du régime de faveur.

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12/06/2023

Exercice d'un mandat social : faute = fraude ?

Un couple marié exploite un fonds de commerce par le biais d'une société : l'épouse en est la présidente et le mari le directeur général. Jusqu'au jour où la présidente confie la location-gérance du fonds à une filiale… sans consulter son mari ! Une fraude, selon ce dernier. Une opération conforme à son mandat, selon l'épouse. Qu'en pense le juge ?

Écarter son directeur général des affaires : une fraude ?

Un couple marié dirige une société. Associés pour moitié chacun, l'épouse en est la présidente et le mari le directeur général.

L'épouse créé une filiale détenue intégralement par la société qu'elle détient avec son mari, et en prend la présidence. Forte de ces 2 fonctions de présidente, elle fait donner par la société mère son fonds de commerce en location-gérance à la filiale…

« Sans jamais me consulter ! », s'indigne le mari qui conteste la validité de cette opération devant le juge.

Selon lui, la restructuration en question doit être annulée car elle a été effectuée en contradiction avec les statuts et l'intérêt social de la société mère, mais aussi contre ses propres intérêts en qualité d'associé.

Son épouse a très clairement voulu l'écarter de la gouvernance de leur entreprise, à son insu. Elle a donc commis une fraude.

« Quelle fraude ? », se défend l'intéressée, qui rappelle que toute l'opération a été réalisée en vertu de son mandat de présidente de la société mère qui lui offrait la compétence nécessaire pour agir.

« En effet », tranche le juge en sa faveur. Cette restructuration des activités opérée par la présidente a bien été faite dans les limites de son mandat et dans le respect des intérêts de la société mère et, par conséquent, de ses associés.

Certes, cette opération a eu pour conséquence d'écarter le directeur général de l'activité, mais son épouse, si elle a bien commis une faute et causé un préjudice moral à son mari, n'a pas pour autant commis de fraude. Par conséquent, toute l'opération de restructuration est valide.

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12/06/2023

Service d'accompagnement fiscal des PME : un problème, un interlocuteur !

En cas de besoin, vous pouvez consulter le service d'accompagnement fiscal des PME qui se situe au sein des Directions régionales des finances publiques, ainsi que dans la direction des Hauts-de-Seine. Afin de rendre ce service encore plus accessible, des « antennes » vont être créées dans 36 directions départementales…

Service d'accompagnement fiscal des PME : ça arrive près de chez vous !

Le service d'accompagnement fiscal des petites et moyennes entreprises (PME) permet d'aider les entreprises à sécuriser les opérations économiques qui présentent pour elles des enjeux importants et des risques élevés.

Il peut s'agir d'une aide ponctuelle, ou d'une assistance qui s'inscrit dans la durée.

Jusqu'à présent, ce service était uniquement installé dans les Directions régionales des finances publiques et dans la direction des Hauts-de-Seine (pour la région Ile-de-France).

Afin de le rendre plus accessible, il vient d'être déployé dans 36 directions départementales. Une équipe dédiée va être créée dans chacune d'elles autour d'un « interlocuteur fiscal des PME ».

Notez que ce service est également ouvert aux entreprises étrangères, notamment pour évoquer des problématiques liées à d'éventuels investissements sur le sol français.

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12/06/2023

Industriels : de nouveaux dispositifs de soutien arrivent

Afin de réindustrialiser le pays et d'accompagner la transition environnementale du secteur de l'industrie, le Gouvernement lance de nouveaux dispositifs de soutien. Lesquels ?

Transition écologique, réindustrialisation : le Gouvernement vous soutient

Le Gouvernement annonce la mise en place de plusieurs dispositifs de soutien pour accélérer la réindustrialisation des filières renouvelables (solaire, éolien, géothermie, etc.) : un Pacte Solaire de réindustrialisation, un label du solaire « made in France & made in Europe » et un label des « Écoles de la transition énergétique ».

Dans le même temps, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) et l'Association Technique Énergie Environnement (ATEE) ont lancé le programme « Pacte Industrie ».

Concrètement, il s'agit d'un nouveau programme qui vise à accompagner les industriels dans la mise en œuvre d'une démarche de transition énergétique pour :

  • réaliser des économies d'énergie ;
  • gagner en indépendance énergétique ;
  • limiter l'impact environnemental ;
  • gagner en attractivité, en résilience et en compétitivité.

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09/06/2023

Association de défense des consommateurs : un agrément en question

Pour être agréée en tant qu'association de défense des consommateurs, une association doit remplir plusieurs critères, dont celui d'indépendance. Un critère non respecté par une association, selon une préfecture, qui lui a retiré son agrément. Une décision un peu rapide, semble-t-il…

Association de défense des consommateurs : un problème d'indépendance ?

Une association d'aide aux maîtres d'ouvrage individuels se voit retirer, par la préfecture, l'agrément lui permettant d'être qualifiée d'« association de défense des consommateurs ».

Le motif ? L'association ne répond pas au critère d'indépendance exigé pour bénéficier de cet agrément, puisqu'elle entretient des relations plus qu'ambiguës avec un cabinet d'avocats.

La préfecture a constaté, en effet, que le président d'honneur de l'association et une associée-fondatrice du cabinet ont un lien de filiation.

En outre, le cabinet :

  • figure dans une liste de professionnels recommandés par l'association ;
  • est très régulièrement mandaté par l'association dans les litiges l'opposant à des constructeurs ou à la caisse de garantie immobilière du bâtiment ;
  • intervient pour donner des conférences ou des consultations au siège de l'association.

Mais l'association ne voit pas en quoi ces éléments témoigneraient d'une absence d'indépendance : elle rappelle qu'elle mène, de façon exclusive, une action désintéressée de soutien aux maîtres d'ouvrage individuels. Par ailleurs, elle recommande plusieurs cabinets d'avocats… et pas seulement le cabinet en cause.

Des arguments qui vont convaincre le juge que l'association n'a aucun problème d'indépendance… et qu'elle doit donc récupérer son agrément !

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09/06/2023

Des nouvelles du guichet unique…

Pour rappel, le guichet unique, géré par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), remplace, depuis le 1er janvier 2023, les centres de formalités des entreprises (CFE)… Enfin presque ! Car avec les procédures de secours, la plateforme unique n'a, pour l'instant, rien d'unique. Où en est-on aujourd'hui ?

Le guichet unique : presque une plateforme unique !

Parce que le guichet unique a connu des difficultés dès son lancement, des procédures de secours sont venues apporter des solutions, temporaires, pour permettre aux professionnels et aux entrepreneurs de réaliser leurs formalités, le temps de déployer entièrement la plateforme et de résoudre ses problèmes.

Ainsi, le guichet entreprises est rapidement entré en jeu, notamment pour les formalités de modifications. Puis, le dossier papier et Infogreffe sont venus soutenir le guichet entreprises, notamment pour le dépôt des déclarations de bénéficiaires effectifs, certaines modifications et radiations, et pour le dépôt d'actes de toutes sociétés.

Cependant, le Gouvernement a limité la réouverture temporaire d'Infogreffe à la date du 30 juin 2023…

Alors, où en est le guichet unique ?

L'INPI vient d'informer ses utilisateurs de 3 nouveautés :

  • les formalités de modification pour les entreprises personnes physiques sont à présent disponibles sur le guichet unique ;
  • un nouveau parcours est ouvert pour le dépôt des comptes annuels, proposant un mode expert pour les mandataires ;
  • les formalités de cessation ne sont plus réalisables sur le guichet entreprises.

Suite au prochain épisode…

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09/06/2023

Rejet d'une déclaration de succession : que peut (ou ne peut pas) faire l'administration fiscale ?

Après une mise en demeure de l'administration fiscale, des héritiers envoient la déclaration de succession demandée. Mais parce qu'elle a été rejetée et donc non enregistrée dans les temps, l'administration traite ce dossier comme si la déclaration n'avait pas été envoyée dans les délais…et redresse les héritiers ! Qu'en pense le juge ?

Rejet d'une déclaration de succession : après l'heure, ce n'est plus l'heure ?

Une femme décède et laisse 4 enfants qui doivent déposer une déclaration de succession. Ce document permet d'établir la composition du patrimoine de la défunte en indiquant ses actifs et son passif. Avec ces éléments, l'administration fiscale peut chiffrer le montant des droits de succession à payer.

Ce formulaire doit, en principe, être communiqué à l'administration dans les 6 mois à compter de la date du décès. Or ici, les héritiers ont pris du retard. L'administration fiscale leur envoie donc une mise en demeure.

Relance prise en compte par les enfants qui déposent la déclaration de succession dans les temps…avant de recevoir un avis de mise en recouvrement, l'administration fiscale ayant pris la décision de les taxer d'office !

« À tort ! », selon les héritiers qui rappellent que la taxation d'office, procédure mise en œuvre à l'encontre d'une personne n'ayant pas, ou pas correctement, fait sa déclaration, n'est pas applicable.

Pourquoi ? Parce que la déclaration de succession réclamée a été déposée dans le délai de 90 jours prévu par la loi suivant la mise en demeure. Une régularisation qui empêche l'administration d'avoir recours à la procédure de taxation d'office.

Sauf que, selon l'administration, la déclaration de succession était irrégulière : au lieu de payer les sommes réclamées, les héritiers ont uniquement versé un acompte symbolique, sans avoir, au préalable, fait une demande d'étalement… Ce qui a provoqué le rejet et donc, le non-enregistrement de la déclaration dans les délais, et autorise l'administration à mettre en œuvre la procédure de taxation d'office.

« Non ! », tranche le juge en faveur des héritiers : peu importe le rejet et le délai d'enregistrement de l'administration, la déclaration de succession a bien été déposée dans les délais prévus. Par conséquent, la taxation d'office ne peut pas être appliquée.

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09/06/2023

Réduction d'impôt au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise : c'est fini !

Comme chaque année, la loi de finances pour 2023 est venue procéder à la suppression de certains avantages fiscaux jugés « inefficients ». Parmi eux, la réduction d'impôt sur le revenu accordée au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise…

Toutes conditions remplies, les particuliers fiscalement domiciliés en France qui apportaient une aide bénévole à certaines personnes inscrites comme demandeurs d'emploi, titulaires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), créant ou reprenant une entreprise industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, pouvaient bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu.

Le montant de cet avantage fiscal était fixé à 1000 € par personne accompagnée. Le cas échéant, ce montant pouvait être majoré de 400 € lorsque la personne aidée était une « personne handicapée » au sens de la règlementation.

Cet avantage fiscal a été supprimé par la loi de finances pour 2023. Il n'est donc plus possible d'en bénéficier !

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09/06/2023

Piscines non déclarées : la chasse à la fraude est ouverte !

Dans le cadre du projet « Foncier innovant », l'administration fiscale a lancé, en 2021, une expérimentation dans quelques départements pour détecter les piscines non déclarées. Parce que les résultats sont très satisfaisants, notamment en termes de recettes pour les communes, ce dispositif vient d'être généralisé sur l'ensemble du territoire métropolitain…

Une expérimentation généralisée sur tout le territoire métropolitain !

Dans le cadre du projet « Foncier innovant », l'administration fiscale a lancé une expérimentation en 2021.

L'objectif : lutter contre la fraude et rétablir une juste imposition des biens.

Pour cela, elle a exploité les prises de vue aériennes réalisées par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) pour détecter les constructions et aménagements non déclarés… Ce qui, concrètement, lui a permis d'extraire des images prises par l'IGN, consultables par tous sur le site internet https://www.geoportail.gouv.fr/, le contour des piscines et des immeubles bâtis.

Ensuite, un traitement informatique s'est chargé de vérifier si les éléments détectés étaient correctement imposés aux impôts locaux, en croisant ces données avec les déclarations des propriétaires effectuées auprès des services de l'urbanisme et des services fiscaux.

Enfin, chaque anomalie a été vérifiée par un agent vérificateur avant toute opération de relance et de taxation du propriétaire.

Pour s'assurer du bon fonctionnement du dispositif, l'expérimentation portant sur la détection des piscines non imposées a été menée dans 9 départements :

  • Alpes-Maritimes ;
  • Var ;
  • Bouches-du-Rhône ;
  • Ardèche ;
  • Rhône ;
  • Haute-Savoie ;
  • Morbihan ;
  • Maine-et-Loire ;
  • Vendée.

Les résultats de ce test grandeur nature ont été publiés… et sont très satisfaisants ! Plus de 20 000 piscines ont été taxées pour l'année 2022 ce qui, pour les autorités, a représenté un gain supplémentaire de près de 10 M€.

C'est pourquoi, depuis la fin du mois de mai 2023, cette « expérimentation » est généralisée sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Des courriers ou des courriels sont en cours d'acheminement vers les 120 000 propriétaires de piscines détectées sur l'ensemble des départements, afin de leur demander de régulariser leur situation.

À réception, les propriétaires disposent d'un délai de 30 jours pour déclarer leur piscine en ligne, via le service « Biens immobiliers » disponible dans leur espace « Particulier » sur le site internet des impôts.

Pour les aider dans cette démarche, la piscine détectée porte une pastille électronique indiquant « déclaration foncière attendue ». De même, une vidéo de présentation de la démarche à réaliser est disponible.

Si vous êtes concerné, mais que vous n'avez pas d'accès internet, vous pouvez effectuer cette régularisation, par courrier, en renvoyant à votre service des impôts le formulaire no 6650-H1.

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09/06/2023

Associations : informer les bénévoles

De nombreuses personnes souhaitent donner de leur temps pour agir dans l'intérêt général. Mais il peut ne pas être simple de recenser toutes les initiatives disponibles. Il existe néanmoins un outil pour se renseigner et une campagne d'information est sur le point d'être lancée…

Un annuaire des associations et des projets

Depuis 2020, le Gouvernement a mis en place la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr. L'objectif de la mise à disposition de cet outil est de permettre au grand public de s'informer et de prendre connaissance de l'ensemble des initiatives actives localement.

Ainsi, la plateforme permet à de futurs bénévoles d'être mis en relation non seulement avec des associations, mais également avec des établissements publics ou des communes exprimant un besoin d'aide humaine.

Une campagne d'information va être lancée par la plateforme pour mettre en avant les projets disponibles pour la période estivale 2023.

Cette campagne mettra l'accent sur les initiatives liées aux sports, à la culture et aux divertissements. Une série de webinaires sera également diffusée à partir du 14 juin 2023 pour informer le public sur ces thèmes.

Notez que les associations et bénévoles souhaitant agir pour des projets différents peuvent toujours s'inscrire sur le site, afin de pouvoir profiter de ses possibilités de mise en relation.

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09/06/2023

C'est l'histoire d'un locataire commercial qui n'a pas froid aux yeux…

Le locataire d'un local commercial donne son congé. Constatant, lors de l'état des lieux de sortie, que la climatisation est en panne, le bailleur lui demande de payer la réparation. Refus du locataire, qui indique que la climatisation n'a jamais fonctionné…

… et qui réclame à son tour une indemnité pour, justement, un défaut de fonctionnement de cette climatisation. Il rappelle qu'il ne doit rien au bailleur qui, en tout état de cause, aurait dû lui livrer un local en bon état et procéder aux réparations. « Non ! », rétorque le bailleur, qui rappelle que le contrat de bail prévoit que les travaux d'entretien doivent être effectués par le locataire, sans compter que l'entretien de la climatisation et sa restitution en bon état de fonctionnement étaient explicitement mis à sa charge…

Ce que valide le juge : le contrat prévoyant expressément que l'entretien de la climatisation est à la charge du locataire, le bailleur peut lui réclamer le remboursement des frais de remise en état !

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