Actu juridique

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28/09/2021

Ouverture ou fermeture d'un débit de tabac : sur avis du maire ?

Est-il envisageable de mettre en place un avis consultatif du maire lors de la décision d'ouverture ou de fermeture d'un débit de tabac ? Réponse du gouvernement…


Ouverture ou fermeture d'un débit de tabac : le maire n'a pas à donner son avis

Pour rappel, les implantations de débits de tabac sont décidées par le directeur interrégional des douanes territorialement compétent, après avis des organisations représentant la profession des débitants de tabac dans le département concerné.

Ces implantations sont soumises au respect de plusieurs conditions. L'objectif est notamment de ne pas déséquilibrer le réseau local existant des débits de tabac ou de ne pas implanter de débit dans certains lieux, comme les zones protégées.

Quant aux fermetures définitives de débits de tabac, elles sont prononcées par l'administration des douanes lorsque l'exploitation du point de vente ne peut plus être assurée.

Les implantations et les fermetures de débits de tabac s'inscrivent également dans le cadre de la politique de santé publique du gouvernement. A ce titre, ce dernier rappelle qu'il souhaite réduire drastiquement la consommation de produits du tabac en France.

Cette politique a pour conséquence la diminution progressive du nombre de débits de tabac implantés en France métropolitaine qui sont incités à se transformer en « commerces d'utilité locale », en diversifiant leurs activités.

Les maires participent à cette politique gouvernementale : ainsi, ils sont compétents pour autoriser ou refuser le déplacement d'un débit de tabac déjà en activité au sein de leur commune.

En revanche, il n'est pas envisagé de modifier la réglementation en vigueur pour demander systématiquement un avis consultatif de la part des maires lorsqu'une implantation ou une fermeture définitive de débit de tabac est envisagée.

Source : Réponse ministérielle Bouchet, Assemblée Nationale, du 21 septembre 2021, n° 39361

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27/09/2021

Economie circulaire : que faire de vos déchets « valorisables » ?

Pour favoriser le recyclage et le réemploi de certains déchets considérés comme « valorisables », des obligations viennent d'être mises en place à destination des producteurs ou détenteurs de ces derniers. Lesquelles ?


Déchets « valorisables » : quelles obligations pour leurs producteurs ?

La règlementation pour l'économie circulaire prévoit que les producteurs ou détenteurs de déchets non dangereux « valorisables » ne peuvent les déposer dans les installations de stockage (déchetteries) en vue de les enfouir, stocker, incinérer, etc., que s'ils justifient du respect des obligations de tri.

Les déchets « valorisables » sont ceux qui peuvent notamment faire l'objet d'un recyclage ou d'un réemploi (déchets textiles, papiers, cartons, biodéchets, etc.).

Cette interdiction entre en vigueur à différentes dates en fonction des déchets concernés, dont les détails sont consultables ici. A titre d'exemple, les déchets constitués à plus de 50 % de papier, de plâtre ou de biodéchets ne pourront plus être éliminés dans les installations de stockage de déchets non dangereux et non inertes à compter du 1er janvier 2022.

Notez également que la justification du respect des obligations de tri doit se faire par le biais d'une attestation sur l'honneur signée par le ou les producteurs de déchets (ou leur représentants) et transmise chaque année à l'exploitant de l'installation de stockage, avant tout dépôt de déchet pour l'année en cours.

Cette attestation doit inclure les éléments suivants :

  • la liste des obligations de tri du producteur des déchets ;
  • la description des éléments de nature à démontrer le respect de ces obligations et notamment la liste des collectes séparées mises en place et les consignes de tri associées.

Sources :

  • Décret n° 2021-1199 du 16 septembre 2021 relatif aux conditions d'élimination des déchets non dangereux
  • Arrêté du 16 septembre 2021 pris en application des articles R. 541-48-3 et R. 541-48-4 du code de l'environnement

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27/09/2021

Grippe aviaire : il faut désormais tenir compte de la chasse

Dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, il est désormais tenu compte de la pratique de la chasse et, notamment, du transport des « appelants ». Explications.


Grippe aviaire : une autorisation de transport des « appelants »

Tout d'abord, il faut rappeler que le terme « appelant » désigne, lorsqu'il est utilisé dans le cadre de la chasse, les pigeons domestiques destinés à imiter le comportant d'un pigeon sauvage pour l'attirer afin de le chasser.

Jusqu'à présent, le transport de ces appelants était interdit en période de grippe aviaire.

Désormais, leur transport est autorisé dès le passage en risque modéré et le restera en cas de risque élevé d'influenza pour les chasseurs qui n'ont pas de lien avec un élevage commercial de volailles et qui détiennent au maximum 15 oiseaux d'agrément.

En outre, les détenteurs d'appelants vont devoir se faire connaître des services de contrôle afin d'identifier avec précision la localisation des oiseaux en cas de crise et de garantir la réactivité nécessaire pour maîtriser la diffusion du virus.

Sources :

  • Arrêté du 17 septembre 2021 modifiant l'arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l'infection de l'avifaune par un virus de l'influenza aviaire hautement pathogène et aux dispositifs associés de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs et l'arrêté du 16 novembre 2016 définissant les zones géographiques dans lesquelles le transport ou l'utilisation des appelants pour la chasse au gibier d'eau sont autorisés en application de l'arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux de risque épizootique en raison de l'infection de l'avifaune par un virus de l'influenza aviaire hautement pathogène et aux dispositifs de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs
  • Communiqué de presse du ministère de l'agriculture du 17 septembre 2021

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27/09/2021

Un nouveau contrat pour les ergothérapeutes, psychomotriciens et psychologues

Certains professionnels participent au parcours de soins des enfants présentant un trouble du neuro-développement dans le cadre d'un contrat conclu avec la structure chargée de la gestion de ce parcours. Un contrat dont le modèle type vient justement d'être mis à jour…


Un nouveau modèle type de contrat à connaître

Les ergothérapeutes, les psychomotriciens et les psychologues qui participent au parcours de bilan et d'intervention précoce pour l'accompagnement des enfants présentant un trouble du neuro-développement travaillent avec la structure chargée d'assurer la gestion de cette mission sur la base d'un contrat.

Ce contrat doit être conforme à un modèle type, qui vient d'être mis à jour et dont la nouvelle version est consultable ici.

Source : Arrêté du 24 août 2021 modifiant l'arrêté du 16 avril 2019 relatif au contrat type pour les professionnels de santé mentionnés aux articles L. 4331-1 et L. 4332-1 du code de la santé publique et les psychologues pris en application de l'article L. 2135-1 du code de la santé publique

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27/09/2021

Marchés financiers : une précision pour les prestataires de services de financement participatif

Les prestataires de services de financement participatif verront prochainement leurs conditions d'activité évoluer… mais dans quel sens ?


Prestataires de services de financement participatif : quoi de neuf ?

Pour rappel, certains organismes peuvent fournir des services d'investissement sans être soumis à la procédure d'agrément en principe obligatoire pour les prestataires de ce type de services autres que les sociétés de gestion de portefeuilles.

Parmi les organismes concernés par cette exception figurent l'Etat, la Banque de France, les entreprises d'assurance et de réassurance mais aussi, à compter du 10 novembre 2021, les prestataires de services de financement participatif, dans les conditions et limites applicables à leur activité au titre de la règlementation européenne.

Pour mémoire, on parle de « prestataire de services de financement participatif » pour toute personne morale qui met en relation des intérêts d'investisseurs et de porteurs de projet en matière de financement d'entrepreneurs, en faisant appel à une plateforme de financement participatif et en vue, par exemple, de faciliter l'octroi de prêts.

Cet aménagement est rendu nécessaire par l'évolution de la règlementation européenne sur ce point.

Source : Ordonnance n° 2021-738 du 9 juin 2021 portant transposition de la directive (UE) 2020/1504 du Parlement européen et du Conseil du 7 octobre 2020 modifiant la directive 2014/65/UE concernant les marchés d'instruments financiers

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24/09/2021

Industrie et risques technologiques : quelle prévention ?

Certains sites industriels présentent des risques technologiques importants en raison de leur activité et des substances dangereuses manipulées. Pour assurer la sécurité de la population et de l'environnement, le Gouvernement rappelle la règlementation applicable en matière de prévention. Que faut-il retenir ?


Industriels : comment éviter les accidents ou limiter leurs conséquences ?

Les industriels exerçant une activité présentant des risques technologiques importants sont soumis à une règlementation stricte, pour réduire les risques d'accidents et limiter leurs dommages lorsqu'ils surviennent.

Dans ce cadre, la règlementation européenne, dite « Seveso », établie des obligations pour les établissements à risque qui varient en fonction du niveau de danger qu'ils représentent, ainsi que des quantités de substances dangereuses dont ils disposent.

Parallèlement, des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) permettent d'imposer localement :

  • des mesures foncières (expropriation par exemple) ;
  • des travaux de renforcement du bâti existant ;
  • des restrictions sur les constructions à venir ;
  • des mesures alternatives pour les activités économiques ;
  • des mesures de réduction des risques allant au-delà de la règlementation applicable.

Ainsi, l'établissement de ces PPRT permet, notamment, une plus grande réactivité des secours et une meilleure organisation de leur intervention lorsqu'un accident survient (organisation d'exercice de simulation, établissement des procédures d'alerte, d'information, de protection et de soutien de la population, etc.).

Notez que la règlementation prévoie également une obligation d'information des citoyens par le biais de documents communaux, d'affichage de consignes de sécurité, etc., pour qu'ils puissent connaître les règles et le comportement à adopter en cas de catastrophe.

Enfin, à la suite de l'incendie de l'usine Lubrizol en septembre 2019, de nouvelles dispositions ont été mises en place permettant :

  • le renforcement de l'information faite auprès des citoyens ;
  • l'élaboration de dispositifs de contrôle et d'évaluation des risques pour accentuer la prévention ;
  • la création d'un bureau d'enquêtes et d'analyses sur les risques industriels ;
  • la mise en place d'un dispositif de vigilance renforcée pour certains sites ;
  • etc.

Source : Actualité du site vie-publique.fr du 21 septembre 2021

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24/09/2021

Diagnostiqueur : quand un diagnostic mérule est erroné…

Un diagnostiqueur réalise un diagnostic mérule sur une maison devant être vendue… un diagnostic finalement erroné parce qu'il apparaît, après la vente, qu'il y a bel et bien de la mérule… Une erreur due à la rapidité de l'examen mené par le diagnostiqueur ? C'est ce que pense l'acquéreur… et le juge ?


Diagnostiqueur : 6 minutes d'examen visuel, c'est trop court ?

Des propriétaires décident de vendre une maison dont ils ont hérité il y a plusieurs années. Pour se faire, ils demandent à un diagnostiqueur de venir établir les diagnostics requis, dont l'un relatif à la mérule qui révèle que ce champignon est présent dans la cuisine.

Par la suite, un acquéreur manifeste son intérêt pour la maison et signe un compromis de vente.

Avant la signature de l'acte de vente, les héritiers font effectuer des travaux pour faire disparaître la mérule dans la cuisine. Une absence qui est ensuite constatée par le diagnostiqueur qui rédige un 2nd diagnostic, vierge cette fois.

Après la signature de l'acte de vente, le nouveau propriétaire des lieux effectue des travaux, notamment dans la cuisine… qui révèlent la présence de mérule.

Parce que le 2nd diagnostic indique l'absence de champignon, le nouveau propriétaire estime que le diagnostiqueur doit l'indemniser, notamment au vu des modalités dans lesquelles il a réalisé son examen.

Il est en effet révélé que le diagnostiqueur est resté en moyenne 3 minutes par pièces de la maison pour le 1er diagnostic et 6 minutes par pièces pour le 2nd.

Un examen trop rapide et manifestement insuffisant pour parvenir à l'établissement de diagnostics sérieux, selon l'acquéreur… et selon le juge, qui condamne le diagnostiqueur à l'indemniser.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 16 septembre 2021, n° 19-20153 (NP)

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24/09/2021

Plan indépendants : quoi de neuf sur le plan juridique ?

Le Gouvernement vient de dévoiler son « Plan Indépendants », dont la mise en œuvre est prévue pour la fin d'année 2021/début d'année 2022. Au menu, notamment, des nouveautés juridiques, dont voici le détail.


Plan Indépendants : le Gouvernement abat ses cartes !

Le Gouvernement vient d'annoncer la mise en place prochaine de son « Plan Indépendants », destiné à mieux protéger cette catégorie d'entrepreneurs face aux accidents de la vie et à renforcer leur accompagnement en vue de simplifier leurs démarches quotidiennes.

Pour rappel, la notion « d'indépendant » recouvre (notamment) les entrepreneurs artisans, commerçants, professionnels libéraux, travailleurs collaborant avec des plateformes et les gérants majoritaires de société qui sont affiliés à la sécurité sociale des indépendants.

Le plan présenté, dont la mise en œuvre devrait devenir effective à la fin d'année 2021 ou au début d'année 2022, contient diverses mesures regroupées en 5 axes distincts :

  • l'axe 1, relatif à la création d'un statut unique protecteur pour l'entrepreneur et à la facilitation du passage d'une entreprise individuelle en société ;
  • l'axe 2, ayant trait à l'amélioration et à la simplification de la protection sociale des indépendants ;
  • l'axe 3, consacré à la reconversion et à la formation des indépendants ;
  • l'axe 4, destiné à favoriser la transmission des entreprises et des savoir-faire ;
  • l'axe 5, lié à la simplification de l'environnement juridique des indépendants et leur accès à l'information.


Plan Indépendants : focus sur le volet juridique

Le volet juridique du plan contient 4 mesures phares, à savoir :

  • la création d'un statut unique et protecteur pour l'entrepreneur individuel, impliquant la suppression du statut d'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) ; le nouveau statut devra permettre la protection par défaut automatique du patrimoine personnel du débiteur et la possibilité, pour l'entrepreneur, d'opter pour un assujettissement à l'impôt sur les sociétés (IS) ;
  • la facilitation du passage d'une entreprise individuelle en société, via la simplification de la transmission de la totalité du patrimoine professionnel en une opération unique et simplifiée (et non plus bien par bien et contrat par contrat) ;
  • la clarification des règles communes aux professions libérales règlementées, avec la création d'un cadre juridique unifié ;
  • la création d'un site unique pour améliorer l'information et l'orientation des entrepreneurs.

Source : Dossier de presse du Gouvernement – Septembre 2021

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24/09/2021

Transports : quel équipement obligatoire en période hivernale ?

A compter du 1er novembre 2021, les véhicules destinés à circuler dans les communes des massifs montagneux devront avoir un équipement spécifique pour pouvoir rouler sur les routes enneigées en toute sécurité. Lequel ?


Comment équiper son véhicule pour circuler dans la neige ?

A compter du 1er novembre 2021, les véhicules circulant dans les massifs français (Alpes, Corse, Massif central, Massif jurassien, Pyrénées, Massif vosgien) entre le 1er novembre et le 31 mars de l'année suivante, devront obligatoirement avoir un équipement spécifique permettant de circuler sur les routes enneigées.

Pour l'essentiel, il s'agit d'une obligation d'installation d'un dispositif antidérapant (chaines, chaussettes, etc.) ou de 2 pneus « hiver » dont les modalités varient en fonction du type de véhicule concerné (véhicule transportant des personnes ou des marchandises, voiture ou poids lourd, véhicule avec ou sans remorque, etc.).

Toutefois, les véhicules équipés de dispositifs antidérapants inamovibles tels que les pneus cloutés ou à crampons ne sont pas concernés par cette obligation.

Par ailleurs, notez également que ces dispositions s'ajoutent à celles mises en place au cas par cas par les préfets. Il est donc fortement recommandé de se tenir informé des règlementations spécifiques de chaque département.

Enfin, de nouveaux panneaux de signalisation sont installés à l'entrée et à la sortie des zones concernées par cette obligation pour une meilleure information des usagers.

Source : Décret n° 2020-1264 du 16 octobre 2020 relatif à l'obligation d'équipement de certains véhicules en période hivernale

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23/09/2021

Comment protéger sa marque à l'échelle européenne ?

Le dépôt d'une marque auprès des services de l'INPI permet d'en acquérir la propriété exclusive sur le territoire français. Comment faire lorsque l'on souhaite également en avoir la propriété à l'échelle européenne ?


Dépôt d'une marque de l'Union européenne : comment ça marche ?

Le dépôt d'une marque auprès des services de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) permet d'en obtenir une propriété exclusive à l'échelle nationale.

Toutefois, lorsqu'un professionnel souhaite vendre ses produits et/ou services sur un marché européen, il peut être nécessaire d'effectuer des démarches supplémentaires afin d'obtenir un titre de propriété industrielle européen.

Le dépôt, dont le montant varie en fonction de la nature des produits et services concernés, peut se faire directement sur le site de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), accessible ici.

L'INPI apporte toutefois quelques précisions, parmi lesquelles :

  • lorsque la société souhaite développer son activité dans seulement 1 ou 2 pays européens, il est parfois préférable d'avoir recours au dispositif de protection des pays concernés, au vu des inconvénients que peut présenter une marque de l'Union européenne (MUE) ;
  • le dépôt d'une MUE impose que les conditions de validité de la marque soient satisfaites dans chacun des Etats membres ; ainsi, s'il existe un motif de refus dans l'un d'entre eux, cela suffit pour que la marque ne soit pas acceptée ;
  • il incombe au professionnel de vérifier la disponibilité de sa marque, car ni l'INPI, ni l'EUIPO n'effectue cette recherche avant l'enregistrement.

Enfin, notez également que depuis le 1er janvier 2021, les MUE nouvellement déposées ne sont pas valables au Royaume-Uni en raison du Brexit. Il est donc nécessaire d'effectuer les démarches directement auprès des services de ce pays.

Source : Actualité du site de l'INPI du 14 septembre 2021

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22/09/2021

Annulation de vol : qui doit prouver quoi ?

A la suite d'une annulation de son vol, une passagère demande une indemnisation à la compagnie aérienne... Que cette dernière refuse de payer, estimant que la passagère n'apporte aucun élément permettant de prouver que son vol a bien été annulé… Qu'en pense le juge ?


Transport aérien : quid de l'indemnisation en cas d'annulation de vol ?

Pour mémoire, la règlementation européenne a mis en place un dispositif d'indemnisation des passagers lorsqu'ils subissent un refus d'embarquement de la part de la compagnie aérienne, un retard ou une annulation de leur vol.

Ainsi, lorsque toutes les conditions sont remplies, les passagers peuvent obtenir une indemnisation de :

  • 250 € lorsque le vol concerné est d'une distance égale ou inférieure à 1 500 km ;
  • 400 € pour tous les vols intracommunautaires de plus de 1 500 km et pour tous les autres vols d'une distance comprise entre 1 500 et 3 500 km ;
  • 600 € pour tous les autres vols.

Dans le cadre de cette règlementation, une passagère ayant subi une annulation de son vol décide de demander une indemnisation à la compagnie aérienne. Cette dernière refuse, estimant que la passagère n'apporte aucun élément permettant de prouver que son vol a été annulé.

« Peu importe ! », répond la passagère qui affirme qu'ici, c'est à la compagnie aérienne de démontrer qu'elle a bien assuré le vol concerné.

Ce que confirme le juge : lorsqu'un passager a bien reçu une confirmation de réservation de son vol, c'est au transporteur aérien de prouver que ce dernier a été effectué.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 8 septembre 2021, n°19-22202 (NP)

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22/09/2021

Fiche d'information sur les prix du syndic : une rédaction libre ?

La règlementation prévoit que pour gérer un immeuble, le syndic doit signer un contrat de gestion conforme à un modèle-type. Est-ce aussi le cas de l'information sur ses prix et prestations qu'il doit fournir au préalable ?


Création d'un modèle-type de fiche d'information sur les prix du syndic

Lorsqu'un syndic se porte candidat pour gérer un immeuble, il doit préalablement fournir une fiche d'information sur ses prix et ses prestations.

A compter du 1er janvier 2022, cette fiche doit être conforme à un modèle-type, consultable ici.

Source : Arrêté du 30 juillet 2021 précisant le format et le contenu de la fiche d'information sur le prix et les prestations proposées par le syndic

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