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13/06/2023

Entreprises : connaissez-vous le programme « Baisse les Watts » ?

La hausse des prix de l'énergie est une préoccupation importante des entreprises qui cherchent à mieux maîtriser leur consommation. Pour les aider, le programme « Baisse les Watts » a vu le jour. En quoi consiste-t-il ?

Baisse les Watts : un outil pour maîtriser sa consommation d'énergie

Le programme Baisse les Watts vise à aider les entreprises à mettre en place des actions concrètes au quotidien pour réduire leur consommation d'énergie.

L'objectif affiché du programme est d'accompagner, gratuitement, 245 000 entreprises d'ici le 31 décembre 2025 (date de fin du dispositif) pour une économie globale d'énergie d'environ 0,8 % de la consommation électrique française annuelle.

Baisse les Watts comporte :

  • un outil en ligne pour visualiser sa consommation d'énergie : le « Carnet de bord Énergie » ;
  • des ressources adaptées au secteur d'activité de l'entreprise : il s'agit de fiches conçues par filière et de fiches actions personnalisées ;
  • un accompagnement personnalisé par un conseiller, joignable par téléphone ;
  • des formations, en ligne et en présentiel, pour aller plus loin.

Notez que le programme Baisse les Watts s'adresse en priorité aux TPE/PME (< 250 salariés, chiffre d'affaires annuel < 50 M€ ou total de bilan annuel < 43 M€), avec moins de 1 000 m² de surface, ayant une adresse postale en France continentale, et appartenant à l'une des 14 filières du tertiaire privé suivantes :

  • cafés et restaurants (traditionnels, rapides, vente à emporter, etc.) ;
  • hébergements (hôtels, campings, locations, etc.) ;
  • charcuteries et traiteurs ;
  • boulangeries et pâtisseries ;
  • commerces alimentaires (alimentations générales, supérettes, épiceries, etc.) ;
  • commerces non alimentaires (électroménager, meubles, vêtements, etc.) ;
  • blanchisseries ;
  • entretien et réparation de véhicules ;
  • autres réparations de biens ;
  • services à la personne (soin, coiffure, action social, accueil, etc.) ;
  • entreprises de services (agences bancaires, immobilier, médecins, etc.) ;
  • enseignement (écoles, recherche et développement, etc.) ;
  • sport, culture et loisirs (installations sportives, art, musée, film, parcs, etc.) ;
  • entrepôts et commerces de gros BtoB (entrepôts, transports, commerces interentreprises alimentaires, biens, matériaux, etc.)

Sachez que pour les entreprises situées en Corse ou en Outre-mer, un dispositif analogue existe : le programme SEIZE.

Entreprises et hausse des prix de l'énergie : « c'est la watt qu'elles préfèrent » ! - © Copyright WebLex

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13/06/2023

Données numériques de santé : de multiples enjeux à connaître !

Les enjeux liés aux données numériques de santé sont triples : protection des données personnelles, innovation par l'intelligence artificielle et exploitation des données par les professionnels de santé. Focus.

Données numériques de santé : l'enjeu de la protection des données

Pour rappel, le règlement général sur la protection des données (RGPD) encadre et protège les données personnelles.

En raison de leur nature, les données de santé font l'objet d'une protection renforcée. La notion de « données de santé » comprend :

  • les informations relatives à une personne physique (collectées lors de l'inscription en vue de bénéficier de soins de santé ou lors de la réalisation de la prestation) ;
  • les informations obtenues lors du test ou de l'examen d'une partie du corps ou d'une substance corporelle ;
  • les informations concernant une maladie, un handicap, les antécédents médicaux, un traitement clinique, etc., quelle qu'en soit la source (médecin, professionnel de santé, hôpital, test de diagnostic in vitro).

La CNIL apporte des précisions à ce sujet en expliquant qu'il existe 3 catégories de données à caractère personnel concernant la santé :

  • les données de santé par nature (maladies, antécédents médicaux, prestations de soins, handicaps, etc.) ;
  • les catégories de données brutes devenues des données de santé par croisement avec d'autres données, permettant de tirer une conclusion sur l'état de santé d'une personne (par exemple croisement de la mesure du poids et des apports caloriques) ;
  • les catégories de données devenues des données de santé par destination, c'est-à-dire au regard de l'utilisation qui en est faite sur le plan médical.

Malgré ces éclaircissements, il n'en reste pas moins difficile, pour les professionnels, de définir exactement ce qu'est une donnée personnelle de santé. Là encore, la CNIL fournit quelques exemples :

  • sont des données personnelles de santé :
    • l'information sur le handicap ou un taux d'invalidité révélant un handicap ;
    • l'information sur la prise en charge dans une structure de soins, dès lors qu'elle donne une indication sur l'état de santé ;
    • la nomenclature de la classification commune des actes médicaux (CCAM), si elle révèle une information sur l'état de santé ou une prise en charge liée à une pathologie ;
    • l'inaptitude à l'exercice d'une activité sportive ;
  • en revanche, ne sont pas des données personnelles de santé :
    • le numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques (NIR), même s'il est utilisé comme identifiant national de santé ;
    • l'aptitude à l'exercice d'une activité sportive, sauf en cas de recoupement avec d'autres informations comme les circonstances de délivrance du certificat ;
    • les données recueillies en dehors d'un contexte médical par des outils de mesure de soi (montres, bracelets connectés, applications mobiles).

Données numériques de santé : l'enjeu de l'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle (IA) connaît un grand développement ces dernières années et plus particulièrement en matière de santé : aide au diagnostic, appui à la construction d'une thérapie, suivi évolutif du patient, etc.

Or pour permettre ces innovations et entraîner les algorithmes, il faut que les outils d'IA s'appuient sur des bases de données de santé...

Selon un rapport de l'Assemblée nationale, l'enjeu de l'usage de l'IA est double en médecine :

  • passer d'une médecine curative à une médecine préventive de plus en plus personnalisée, à partir de l'analyse des historiques de vie et de soins ;
  • aider au diagnostic ou traiter des patients.

Notez que l'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (ANAP) a mis en place une plateforme répertoriant les solutions proposées par l'IA en matière de santé.

Données numériques de santé : l'enjeu de l'utilisation des données

Pour un professionnel de santé, la donnée personnelle de santé combinée à l'intelligence artificielle peut lui permettre d'améliorer ses prestations.

C'est dans ce but que le dossier médical partagé a vu le jour. Ce dossier, en effet, permet d'améliorer la prise en charge médicale par un partage de l'information médicale, en associant médecin et patient grâce à un outil moderne.

Par ailleurs, le système national des données de santé (SNDS) a vu le jour : son objectif est d'autoriser l'accès aux données de santé collectées par des organismes publics (sur autorisation de la CNIL), afin de permettre la réalisation d'études, de recherches ou d'évaluations présentant un intérêt public.

Enfin, un « Health Data Hub » a été mis en place, élargissant le SNDS :

  • aux données médico-sociales liées au handicap, fournies par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ;
  • à l'ensemble des données de santé dont le recueil est directement ou indirectement financé par des fonds publics.

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13/06/2023

RGPD : jusqu'où va le droit d'accès ?

La protection des données des européens est aujourd'hui très encadrée grâce au Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD). Ceux-ci se sont vu accorder plusieurs droits leur permettant de garder le contrôle sur les informations les concernant. Une affaire récente a notamment permis d'apporter quelques précisions sur ces droits… Explications.

Données personnelles : est-il possible d'obtenir les documents d'un professionnel ?

Le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) s'applique dans l'ensemble de l'Union européenne. C'est pourquoi les décisions issues de litiges intervenant dans d'autres États-membres permettent également de porter un éclairage sur l'application qui doit être faite, en France, de cette réglementation.

Dans une récente affaire survenue en Autriche, un particulier demande à une agence de renseignements commerciaux de lui communiquer les données qu'elle détient sur lui.

Il fait cette demande sur la base du « droit d'accès » qui est garanti par le RGPD, et qui permet à chacun de se faire communiquer, par les professionnels traitant des données personnelles, les informations détenues à son sujet.

Pour répondre à sa demande, l'agence lui transmet un tableau synthétique l'informant de l'ensemble des données traitées à son sujet.

Insuffisant, pour le particulier, qui estime que le droit d'accès lui permet justement d'accéder de façon effective aux données le concernant et non pas simplement d'obtenir une synthèse de ce dont l'entreprise dispose.

Le juge lui donne raison ! Il estime que le droit d'accès doit permettre d'obtenir une « copie » au sens littéral des données traitées, quitte à ce que le professionnel doive transmettre des extraits ou l'entièreté de documents, tout en respectant, bien entendu, les droits et libertés d'autrui.

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12/06/2023

DossierFacile : une nouvelle fonctionnalité pour les dossiers de location

Afin de faciliter les démarches des candidats à la location, l'État a mis en place, en 2018, la plateforme DossierFacile. Cette plateforme peut désormais être utilisée de pair avec la Locathèque, nouveau service lancé début juin par un site internet dédié à l'immobilier. De quoi s'agit-il ?

DossierFacile + Locathèque = des candidatures plus simples

Le Gouvernement a récemment annoncé le lancement d'un nouveau service : la Locathèque. Celui-ci permet aux personnes cherchant à prendre un logement en location de postuler automatiquement dès qu'une nouvelle annonce est déposée sur l'un des plus grands sites internet dédiés à l'immobilier.

Le lien avec l'État ? L'utilisation du service DossierFacile, le dossier de location numérique permettant aux postulants à la location de constituer leur dossier de candidature, de le certifier et de le transmettre aux propriétaires bailleurs.

Partant du constat que ces derniers sont extrêmement sollicités et n'ont pas toujours les informations nécessaires pour faire leur sélection parmi les dossiers reçus, DossierFacile et un professionnel de l'immobilier se sont associés afin de sécuriser et de simplifier la transmission des dossiers de location.

Ainsi, le service DossierFacile permet d'arrêter la liste des pièces que les locataires doivent fournir à l'appui de leur demande, les analyse et les labellise en y apposant un filigrane, ce qui protège les locataires contre l'usurpation d'identité et rassure les propriétaires.

Une fois son dossier complété, le locataire peut s'inscrire à la Locathèque et précise ses critères de recherche : la Locathèque se charge d'envoyer le dossier dès la parution d'une nouvelle annonce sur le site Internet. Les propriétaires peuvent, quant à eux, sélectionner les candidatures qui leur conviennent et organiser les visites.

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12/06/2023

Exercice d'un mandat social : faute = fraude ?

Un couple marié exploite un fonds de commerce par le biais d'une société : l'épouse en est la présidente et le mari le directeur général. Jusqu'au jour où la présidente confie la location-gérance du fonds à une filiale… sans consulter son mari ! Une fraude, selon ce dernier. Une opération conforme à son mandat, selon l'épouse. Qu'en pense le juge ?

Écarter son directeur général des affaires : une fraude ?

Un couple marié dirige une société. Associés pour moitié chacun, l'épouse en est la présidente et le mari le directeur général.

L'épouse créé une filiale détenue intégralement par la société qu'elle détient avec son mari, et en prend la présidence. Forte de ces 2 fonctions de présidente, elle fait donner par la société mère son fonds de commerce en location-gérance à la filiale…

« Sans jamais me consulter ! », s'indigne le mari qui conteste la validité de cette opération devant le juge.

Selon lui, la restructuration en question doit être annulée car elle a été effectuée en contradiction avec les statuts et l'intérêt social de la société mère, mais aussi contre ses propres intérêts en qualité d'associé.

Son épouse a très clairement voulu l'écarter de la gouvernance de leur entreprise, à son insu. Elle a donc commis une fraude.

« Quelle fraude ? », se défend l'intéressée, qui rappelle que toute l'opération a été réalisée en vertu de son mandat de présidente de la société mère qui lui offrait la compétence nécessaire pour agir.

« En effet », tranche le juge en sa faveur. Cette restructuration des activités opérée par la présidente a bien été faite dans les limites de son mandat et dans le respect des intérêts de la société mère et, par conséquent, de ses associés.

Certes, cette opération a eu pour conséquence d'écarter le directeur général de l'activité, mais son épouse, si elle a bien commis une faute et causé un préjudice moral à son mari, n'a pas pour autant commis de fraude. Par conséquent, toute l'opération de restructuration est valide.

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12/06/2023

Industriels : de nouveaux dispositifs de soutien arrivent

Afin de réindustrialiser le pays et d'accompagner la transition environnementale du secteur de l'industrie, le Gouvernement lance de nouveaux dispositifs de soutien. Lesquels ?

Transition écologique, réindustrialisation : le Gouvernement vous soutient

Le Gouvernement annonce la mise en place de plusieurs dispositifs de soutien pour accélérer la réindustrialisation des filières renouvelables (solaire, éolien, géothermie, etc.) : un Pacte Solaire de réindustrialisation, un label du solaire « made in France & made in Europe » et un label des « Écoles de la transition énergétique ».

Dans le même temps, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) et l'Association Technique Énergie Environnement (ATEE) ont lancé le programme « Pacte Industrie ».

Concrètement, il s'agit d'un nouveau programme qui vise à accompagner les industriels dans la mise en œuvre d'une démarche de transition énergétique pour :

  • réaliser des économies d'énergie ;
  • gagner en indépendance énergétique ;
  • limiter l'impact environnemental ;
  • gagner en attractivité, en résilience et en compétitivité.

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09/06/2023

Association de défense des consommateurs : un agrément en question

Pour être agréée en tant qu'association de défense des consommateurs, une association doit remplir plusieurs critères, dont celui d'indépendance. Un critère non respecté par une association, selon une préfecture, qui lui a retiré son agrément. Une décision un peu rapide, semble-t-il…

Association de défense des consommateurs : un problème d'indépendance ?

Une association d'aide aux maîtres d'ouvrage individuels se voit retirer, par la préfecture, l'agrément lui permettant d'être qualifiée d'« association de défense des consommateurs ».

Le motif ? L'association ne répond pas au critère d'indépendance exigé pour bénéficier de cet agrément, puisqu'elle entretient des relations plus qu'ambiguës avec un cabinet d'avocats.

La préfecture a constaté, en effet, que le président d'honneur de l'association et une associée-fondatrice du cabinet ont un lien de filiation.

En outre, le cabinet :

  • figure dans une liste de professionnels recommandés par l'association ;
  • est très régulièrement mandaté par l'association dans les litiges l'opposant à des constructeurs ou à la caisse de garantie immobilière du bâtiment ;
  • intervient pour donner des conférences ou des consultations au siège de l'association.

Mais l'association ne voit pas en quoi ces éléments témoigneraient d'une absence d'indépendance : elle rappelle qu'elle mène, de façon exclusive, une action désintéressée de soutien aux maîtres d'ouvrage individuels. Par ailleurs, elle recommande plusieurs cabinets d'avocats… et pas seulement le cabinet en cause.

Des arguments qui vont convaincre le juge que l'association n'a aucun problème d'indépendance… et qu'elle doit donc récupérer son agrément !

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09/06/2023

Des nouvelles du guichet unique…

Pour rappel, le guichet unique, géré par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), remplace, depuis le 1er janvier 2023, les centres de formalités des entreprises (CFE)… Enfin presque ! Car avec les procédures de secours, la plateforme unique n'a, pour l'instant, rien d'unique. Où en est-on aujourd'hui ?

Le guichet unique : presque une plateforme unique !

Parce que le guichet unique a connu des difficultés dès son lancement, des procédures de secours sont venues apporter des solutions, temporaires, pour permettre aux professionnels et aux entrepreneurs de réaliser leurs formalités, le temps de déployer entièrement la plateforme et de résoudre ses problèmes.

Ainsi, le guichet entreprises est rapidement entré en jeu, notamment pour les formalités de modifications. Puis, le dossier papier et Infogreffe sont venus soutenir le guichet entreprises, notamment pour le dépôt des déclarations de bénéficiaires effectifs, certaines modifications et radiations, et pour le dépôt d'actes de toutes sociétés.

Cependant, le Gouvernement a limité la réouverture temporaire d'Infogreffe à la date du 30 juin 2023…

Alors, où en est le guichet unique ?

L'INPI vient d'informer ses utilisateurs de 3 nouveautés :

  • les formalités de modification pour les entreprises personnes physiques sont à présent disponibles sur le guichet unique ;
  • un nouveau parcours est ouvert pour le dépôt des comptes annuels, proposant un mode expert pour les mandataires ;
  • les formalités de cessation ne sont plus réalisables sur le guichet entreprises.

Suite au prochain épisode…

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09/06/2023

Associations : informer les bénévoles

De nombreuses personnes souhaitent donner de leur temps pour agir dans l'intérêt général. Mais il peut ne pas être simple de recenser toutes les initiatives disponibles. Il existe néanmoins un outil pour se renseigner et une campagne d'information est sur le point d'être lancée…

Un annuaire des associations et des projets

Depuis 2020, le Gouvernement a mis en place la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr. L'objectif de la mise à disposition de cet outil est de permettre au grand public de s'informer et de prendre connaissance de l'ensemble des initiatives actives localement.

Ainsi, la plateforme permet à de futurs bénévoles d'être mis en relation non seulement avec des associations, mais également avec des établissements publics ou des communes exprimant un besoin d'aide humaine.

Une campagne d'information va être lancée par la plateforme pour mettre en avant les projets disponibles pour la période estivale 2023.

Cette campagne mettra l'accent sur les initiatives liées aux sports, à la culture et aux divertissements. Une série de webinaires sera également diffusée à partir du 14 juin 2023 pour informer le public sur ces thèmes.

Notez que les associations et bénévoles souhaitant agir pour des projets différents peuvent toujours s'inscrire sur le site, afin de pouvoir profiter de ses possibilités de mise en relation.

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08/06/2023

Les métiers d'art sur le devant de la scène !

19 milliards d'euros ! C'est le chiffre d'affaires réalisé en 2019 par les métiers d'art. Porteuses à la fois en France et à l'international, ces professions attirent l'attention du Gouvernement et sont au cœur de sa « politique économique et culturelle cohérente et durable ». Revue de détails.

Métiers d'art : c'est l'histoire d'une œuvre d'art…

Synonymes d'excellence et de savoir-faire, les métiers d'art font l'objet d'une attention particulière du Gouvernement, qui a mis en place une stratégie nationale sur 3 ans.

Son objectif est de renforcer les échanges entre les entreprises privées et les pouvoirs publics à travers une action qui s'articule autour de 5 axes : la jeunesse, la formation, les territoires, l'innovation et l'international.

Faire connaître les métiers d'art auprès des jeunes

Le Gouvernement veut donner à ces métiers plus de visibilité auprès des actifs de demain. Dès l'école primaire, une information sera mise en place et poursuivie tout au long de la scolarité.

Concrètement, cette mise en valeur des métiers d'art auprès des jeunes passera par :

  • une augmentation des moyens des journées européennes des métiers d'art (JEMA) ;
  • 1 000 stages de 3e disponibles sur la plateforme monstagedetroisieme.fr ;
  • des rencontres entre les collégiens et les professionnels, dans les classes ou directement dans les ateliers ;
  • 730 nouvelles activités d'initiation et de découverte de l'artisanat avec le Pass culture lors d'ateliers dédiés.
Formation et transmission des savoir-faire

Dans le prolongement du 1er axe, l'enjeu est également de mettre en place une offre de formation satisfaisante, ce qui passera concrètement par :

  • l'accroissement de l'offre de formation continue pour les professionnels ;
  • la poursuite de l'Accélérateur « Savoir-faire d'exception » de Bpifrance.
Les métiers d'art au cœur des territoires

Certains territoires sont indissociables de certains savoir-faire. Le Gouvernement veut s'appuyer sur ces secteurs pour dynamiser les territoires en question.

Pour se faire, les pouvoirs publics veulent :

  • créer des pôles territoriaux métiers d'art ;
  • aider les artisans à reprendre un atelier grâce à une allocation d'installation d'atelier (AIA) ou d'achat de matériel ;
  • atteindre, en 2025, le nombre de 2 500 entreprises titulaires du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) ;
  • développer les indications géographiques.
Soutenir la recherche, l'innovation et la création

Afin de les préserver, les métiers d'art doivent aussi se renouveler. Il s'agit ici d'utiliser la technologie pour conserver des traces de ces savoir-faire. Cela passe par :

  • la cartographie des aides à l'innovation, via une plateforme unique tenue par les Chambres de Métiers et de l'Artisanat (CMA) ;
  • la conservation des métiers d'art en voie de disparition, par la numérisation des gestes et techniques ancestraux menacés de disparition ;
  • une transition écologique de ces métiers, notamment grâce aux programmes de la CMA France.
Développer les métiers d'art à l'international

La production de ces métiers a représenté un chiffre d'affaires de 8 milliards € en 2019 à l'étranger. Un résultat que le Gouvernement veut améliorer par :

  • des actions menées par l'Institut français pour accompagner et valoriser les filières, par exemple grâce à des bourses de mobilité pour les artisans ;
  • le programme « ICC immersion » dont l'objectif est d'aider les entrepreneurs de la culture à se développer à l'international ;
  • la sensibilisation de 1 000 entreprises et l'accompagnement de 600 autres dans l'identification et la prospection de marchés étrangers d'ici 3 ans.

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08/06/2023

Résiliation des contrats par voie électronique : où en est-on ?

La résiliation des contrats d'assurance obéit à une réglementation bien particulière. Il y a quelques mois, le Gouvernement avait publié de nouvelles règles concernant la possibilité de rompre ces contrats par voie électronique. Il en est désormais de même pour d'autres contrats… Lesquels ?


Une résiliation électronique de certains contrats d'assurance…

La résiliation d'un contrat d'assurance peut intervenir à différents moments de la vie du contrat et pour différents motifs. Il est ainsi possible de résilier ce type de contrat, toutes conditions remplies :

  • à son échéance ;
  • pour non-rappel de l'échéance ;
  • en dehors de la date d'échéance ;
  • pour changement de situation personnelle ;
  • pour augmentation des tarifs.

Pour mémoire, la loi dite « pouvoir d'achat » d'août 2022 a prévu la possibilité de résilier et de dénoncer les contrats d'assurance, de mutuelle ou de prévoyance par voie électronique, à partir du moment où, au jour de la résiliation, le professionnel offre au consommateur la possibilité de conclure des contrats par voie électronique.

Le Gouvernement a dévoilé les contours de cette nouvelle modalité de résiliation en mars 2023, qui doit être directement et facilement accessible à partir de l'interface en ligne et rappeler notamment les conditions de résiliation des contrats. Cette mesure est effective depuis le 1er juin 2023.

… mais pas seulement !

La loi dite « pouvoir d'achat » a également prévu, à cette même date, la possibilité de résilier par voie électronique d'autres types de contrat dès lors qu'ils sont conclus par voie électronique.

Ce mode de résiliation doit également être rendu possible si le contrat n'a pas été conclu de cette façon à l'époque, mais que cette faculté de souscription par voie électronique existe au jour de la demande de résiliation.

Le Gouvernement a récemment précisé les modalités d'accès et d'utilisation de la fonctionnalité de résiliation des contrats par voie électronique. Ainsi, celle-ci doit être présentée au consommateur sous la mention « résilier votre contrat » ou une formule analogue dénuée d'ambiguïté, et affichée en caractères lisibles.

La fonctionnalité doit être directement et facilement accessible à partir de l'interface en ligne depuis laquelle le consommateur peut conclure des contrats par voie électronique et peut indiquer, de manière lisible et compréhensible, les informations portant sur les conditions de la résiliation (délai de préavis, indemnité de rupture, etc.), ainsi que sur ses conséquences.

Notez que le professionnel doit s'abstenir d'imposer au consommateur, au stade de la notification de sa résiliation, la création d'un espace personnalisé pour accéder à la fonctionnalité en question si au moment de la demande de résiliation, aucun compte n'a été créé.

Enfin, un récapitulatif de la demande de résiliation doit être affiché avant validation finale.

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08/06/2023

Permis de construire : quand une mairie veut tout contrôler…

Une SCI dépose un permis de construire en vue de surélever un immeuble pour créer 8 logements. « Oui ! », répond la mairie, mais à condition de respecter certaines prescriptions… dont l'une consiste à se soumettre à une formalité… inventée par la mairie, s'étonne la SCI, qui la conteste… À tort ou à raison ?

Urbanisme : le mieux est l'ennemi du bien !

Une SCI, propriétaire d'un immeuble, sollicite un permis de construire en vue de sa surélévation, dans le but de créer 8 nouveaux logements.

Un permis qu'accorde la mairie, mais en y insérant de nombreuses prescriptions… dont l'une est relative aux modèles des portes d'accès, qui doivent être transmis pour avis au maire avant réalisation.

Une formalité que refuse de respecter la SCI : selon elle, la mairie ne peut pas lui imposer une formalité non prévue par la loi... Ce qui est le cas de l'avis préalable à la réalisation des modèles des portes d'accès.

Ce que confirme le juge, qui annule cette prescription !

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