Actu juridique

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06/12/2022

Entretien annuel des chaudières : un contrôle renforcé !

Pour des raisons de sécurité, les chaudières doivent obligatoirement être entretenues annuellement. Dans ce cadre, le professionnel qui procède au contrôle est tenu de vérifier le bon état de certains éléments, dont la liste vient d'être complétée…


Entretien annuel des chaudières : la vérification du thermostat est désormais obligatoire !

Désormais, lors de l'entretien annuel d'une chaudière, le professionnel doit s'assurer de l'existence d'un thermostat et vérifier son état de fonctionnement. Il doit aussi vérifier l'état de l'isolation des réseaux de distribution de chaleur et de froid.

Cette nouvelle obligation concerne toutes les chaudières, qu'elles soient individuelles, collectives ou d'entreprise, et quelle que soit l'énergie utilisée (gaz, fioul, bois, charbon ou multi combustibles).

Notez que les pompes à chaleur, les appareils de chauffage avec ventilation et les climatisations sont aussi concernés.

Source :

  • Arrêté du 21 novembre 2022 relatif au contrôle et à l'entretien des chaudières et des systèmes thermodynamiques
  • Actualité Service-public.fr du 29 novembre 2022 : « Contrôle et entretien de chaudière : la vérification du thermostat devient obligatoire »

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06/12/2022

Dioxyde de titane : une substance cancérogène ?

Le dioxyde de titane (aussi connu sous l'appellation « additif E171 ») est une substance chimique dont l'utilisation par les industriels a fait l'objet de nombreux débats ces dernières années, aboutissant à son interdiction dans certaines situations. La source du débat ? Son caractère cancérogène… aujourd'hui contesté par certains professionnels…


Dioxyde de titane : une classification comme substance cancérogène qui pose question

Pour mémoire, le dioxyde de titane (communément appelé « additif E171 ») est une substance chimique utilisée pour ses propriétés colorantes et couvrantes. Il est incorporé dans divers produits, allant des peintures jusqu'aux médicaments, en passant par les jouets.

Pendant quelques années, son éventuel caractère cancérogène a été débattu dans le milieu scientifique. Un débat aboutissant, en 2019, à la classification de cet additif comme substance cancérogène par inhalation sous certaines formes de poudre.

Une classification contestée par certains industriels, qui ont décidé de saisir la justice...

… et qui viennent d'obtenir gain de cause… En tout cas pour le moment ! Le juge a, en effet, relevé que l'étude scientifique utilisée à l'époque pour décider du classement du dioxyde de titane en tant que substance cancérogène n'était pas suffisamment fiable et pertinente.

Affaire à suivre…

Source : Arrêts du Tribunal (neuvième chambre élargie) du 23 novembre 2022, n° T 279/20, T 288/20 et T 283/20 (affaires jointes)

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05/12/2022

Déclaration viticole en ligne : à faire rapidement !

Chaque année, les viticulteurs doivent effectuer une déclaration de récolte et de production. Quelle est la date limite pour effectuer cette déclaration en 2022 ?


Déclaration viticole en ligne : à faire au plus tard le 10 décembre 2022 !

Comme chaque année, les viticulteurs doivent déclarer leur récolte et leur production en ligne en se connectant sur le site Web des douanes.

Cette année, il est possible de faire sa déclaration jusqu'au 10 décembre 2022 à 23 h 59.

Les professionnels installés en Outre-mer doivent faire attention : l'heure limite indiquée est celle de la France métropolitaine.

Source : Arrêté du 24 novembre 2022 fixant la date de dépôt des déclarations de récolte et de production pour la campagne 2022-2023

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05/12/2022

Décisions de la CNIL : de lourdes sanctions contre des professionnels

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est l'autorité administrative chargée de l'application des règles protégeant les données à caractère personnel des Français. Pour ce faire, elle peut infliger d'importantes amendes en cas de manquement. Illustrations…


Données personnelles : des erreurs coûteuses

En France, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est l'autorité administrative compétente pour veiller à ce que les réglementations européennes et nationales en matière de protection des données à caractère personnel soient respectées.

Pour ce faire, elle informe, enquête mais aussi sanctionne en cas de manquements graves. À ce titre, 2 sociétés ont reçu d'importantes amendes après que la CNIL a constaté de nombreuses violations des règles applicables.

Ces sociétés, un fournisseur d'énergie et un gestionnaire de plateforme de discussion en ligne, ont respectivement écopé d'une amende de 600 000 € et 800 000 €, la CNIL ayant notamment constaté les manquements suivants :

  • défaut de recueil du consentement des personnes intéressées pour l'utilisation de leurs données à des fins de prospections commerciales ;
  • défaut d'information des personnes sur leurs droits et sur l'exercice de ces droits (accès aux données, opposition à leur traitement) ;
  • absence de définition et de limitation de la durée de préservation des données ;
  • absence de réalisation de l'analyse d'impact obligatoire du fait de l'important volume de données traitées ;
  • sécurité insuffisante des données traitées.

Pour fixer le montant des amendes, la CNIL prend en compte la gravité des manquements, leurs durées, la nature des données concernées mais aussi, la coopération de l'entreprise visée.

Notez que les amendes peuvent au maximum atteindre 20 M€ ou 4 % du chiffre d'affaires annuel mondial d'une entreprise.

Source :

  • Communiqué de la CNIL du 17 novembre 2022 : « Sanction de 800 000 euros à l'encontre de la société DISCORD INC. »
  • Communiqué de la CNIL du 29 novembre 2022 : « Prospection commerciale et droits des personnes : sanction de 600 000 euros à l'encontre d'EDF »

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05/12/2022

Panneaux photovoltaïques : un consommateur très (trop ?) productif

Un particulier achète 21 panneaux photovoltaïques auprès d'une société, un achat qu'il finance au moyen d'un emprunt dédié. Quelque temps après, il décède et ses héritiers demandent la nullité du contrat de vente, ainsi que du contrat de prêt… Ce qui n'est pas du goût de la société et de la banque ! Pourquoi ?


Quand un particulier devient un « professionnel » de la production d'énergie !

Un particulier achète 21 panneaux photovoltaïques et contracte, dans le même temps, un prêt auprès de sa banque pour financer les 32 000 € nécessaires à ce projet.

À la suite de son décès, intervenu quelque temps plus tard, ses héritiers, constatant une livraison incomplète des panneaux et des irrégularités dans le bon de commande :

  • refusent de rembourser le prêt ;
  • réclament la nullité du contrat de vente des panneaux et, par conséquent, du contrat de prêt.

À l'appui de leur demande, ils rappellent que le défunt était un « consommateur », et donc que les dispositions protectrices du consommateur établies par la loi doivent s'appliquer.

« Impossible ! », s'indignent la banque et la société : ces contrats doivent être qualifiés « d'actes de commerce ». Pourquoi ? Parce qu'au moment de leur souscription, le particulier avait dans l'idée de produire de l'énergie afin de la revendre. Il n'a donc pas agi en tant que « consommateur », mais bien en tant que « professionnel »… Les règles protectrices des consommateurs n'ont donc pas vocation à s'appliquer.

« Faux ! », rétorquent les héritiers qui expliquent, à leur tour, que :

  • le défunt n'était pas un commerçant ;
  • le contrat de vente fait clairement référence aux articles du Code de la consommation ;
  • le défunt a été démarché à son domicile par la société ;
  • cette installation allait simplement lui permettre de pourvoir à ses besoins en électricité.

Sauf que l'installation acquise produit 2 fois la quantité d'électricité consommée par un particulier. Aucun système de stockage n'ayant été prévu, le défunt avait nécessairement pour projet de revendre son électricité, contestent la société et la banque. D'autant qu'il s'était inscrit au répertoire des métiers au titre d'une activité de production d'électricité…

Des éléments suffisants pour convaincre le juge. La puissance de l'installation des panneaux et l'inscription au répertoire des métiers démontrent bien que le particulier a ici agi en tant que « professionnel ». Les règles protectrices des consommateurs ne s'appliquent donc pas… et les héritiers doivent rembourser la banque !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 23 novembre 2022, no 21-18290

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05/12/2022

Non-respect d'un contrat de licence de logiciel = contrefaçon ?

Le créateur d'un logiciel autorise une société à l'utiliser dans le cadre d'un contrat de licence libre. Quelque temps plus tard, cette société incorpore ledit logiciel dans sa propre plateforme informatique. Estimant que cette utilisation est contraire au contrat de licence, le créateur attaque la société sur le terrain de la contrefaçon et réclame un dédommagement. Possible ?


Protection contre le non-respect d'une licence : la contrefaçon en renfort !

Rappelons qu'un contrat de licence libre est un contrat par lequel le titulaire du droit de propriété intellectuelle autorise l'utilisation gratuite de son œuvre, dans les limites et conditions qu'il fixe dans la licence.

Dans une affaire récemment portée devant le juge, une société choisit de diffuser le logiciel qu'elle a créé dans le cadre de ce type de contrat.

Une société de télécommunications décide alors d'utiliser ce logiciel… Sauf qu'elle fait bien plus que cela : pour répondre à un appel d'offres, elle s'en sert pour développer une solution informatique qui lui est propre.

Estimant que cette utilisation n'est pas conforme au contrat de licence, le créateur attaque la société pour contrefaçon de droits d'auteur et réclame, à ce titre, une indemnisation.

« Impossible ! », réplique la société, pour qui cette demande n'est pas recevable. Pour elle, en effet, puisque le créateur du logiciel lui reproche un non-respect du contrat de licence, c'est sur le terrain de la responsabilité contractuelle qu'il doit attaquer… Et pas sur celui de la contrefaçon !

Sauf que cette responsabilité contractuelle est bien moins avantageuse pour lui et ne protège pas correctement ses droits d'auteur sur son logiciel, souligne le créateur, qui maintient sa demande.

« À raison ! », tranche le juge, qui commence par rappeler que les programmes d'ordinateur doivent être protégés par le droit d'auteur et que la violation d'une clause d'un contrat de licence est bien une atteinte aux droits de la propriété intellectuelle.

Il précise ensuite qu'actuellement, la contrefaçon est le seul moyen, en France, de protéger correctement la propriété intellectuelle. Le créateur est donc tout à fait en droit d'utiliser cette procédure qui lui permettra, a priori, d'obtenir une indemnisation plus conséquente !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 5 octobre 2022, no 21-15386

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02/12/2022

Bornes de recharge de véhicules électriques : il en faut plus !

De multiples mesures ont déjà été prises par le Gouvernement pour améliorer le maillage territorial des bornes de recharge de véhicules électriques en France. Pour accélérer leur déploiement, une nouvelle aide financière va voir le jour… Qui peut en bénéficier ?


Bornes de recharge de véhicules électriques : création d'une nouvelle aide financière

Le Gouvernement a annoncé la création d'une aide financière à destination des stations-service indépendantes pour leur permettre de se moderniser en installant des bornes de recharge pour véhicules électriques.

Sont éligibles les stations-service vendant moins de 2 500 m3 de carburant par an et localisées dans une commune de densité intermédiaire ou rurale.

Cette aide prend la forme d'un cofinancement de l'État à hauteur de 60 à 70 % du coût de l'installation, selon la puissance des bornes installées.

L'aide doit être demandée à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) qui a ouvert un guichet à cet effet le 1er décembre 2022.

Si vous êtes éligible, elle vous sera versée 1 mois après la validation du dossier.

Source : Actualité du ministère de la Transition écologique du 29 novembre 2022 : « Le Gouvernement annonce une aide à l'installation de bornes de recharge de véhicules électriques dans les petites stations-service indépendantes »

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02/12/2022

29 mois de retard sur un chantier : indemnisable ?

Lorsqu'un chantier prend du retard, est-il possible de demander une indemnisation ? C'est une question portée récemment devant les juges… qui viennent d'y répondre. Étude de cas…


29 mois de retard : un préjudice moral indemnisable ?

Au cours de la construction d'une maison, des particuliers demandent au constructeur l'arrêt du chantier et sollicitent une expertise devant le juge. La raison ? De nombreuses malfaçons et un plancher chauffant non conforme.

En raison du retard pris dans les travaux, ils demandent également des indemnités pour compenser leur préjudice moral, ce que refuse le professionnel, pour qui le retard en question est la conséquence inévitable de la demande d'arrêt du chantier des particuliers…

Argument qui n'est pas retenu par le juge : si le chantier a été justement arrêté, c'est parce qu'il y avait des désordres et une non-conformité du plancher, et cela relève uniquement de la responsabilité du professionnel… pas des particuliers. L'un entraînant l'autre, le retard, ici de 29 mois, doit être indemnisé.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 16 novembre 2022, no 21-22178

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01/12/2022

Auberges collectives : le point sur les modalités d'affichage du classement

Pour s'adapter à l'émergence d'un nouveau type d'hébergement et faciliter l'information du consommateur dans le secteur du tourisme, la classification d'« auberges collectives » a été créée. Les établissements relevant de cette catégorie et qui font l'objet d'un classement doivent le faire savoir par le biais d'un affichage…


Auberges collectives : publication du modèle de panonceau

En 2020, la notion d'auberge de jeunesse a disparu des textes légaux afin qu'une notion plus actuelle puisse faire son apparition : l'auberge collective…

Ce mode d'hébergement, qui se veut plus moderne et adapté aux besoins actuels des consommateurs, doit répondre à plusieurs prérequis.

Après un contrôle, Atout France peut décider d'accorder à un établissement la mention d'« auberge collective classée ». Le cas échéant, l'exploitant de l'établissement devra afficher, sur sa façade, une signalisation témoignant de son classement.

Le modèle de cette signalisation a été publié par le Gouvernement et peut être consulté ici.

Source : Arrêté du 22 novembre 2022 relatif au panonceau des auberges collectives classées

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01/12/2022

Recyclage des stylos d'injection : comment candidater ?

Afin d'entamer un processus de valorisation des dispositifs médicaux non utilisés, une expérimentation a été lancée pour permettre le recyclage des stylos d'injections. Les professionnels désireux de prendre part à cette démarche pourront désormais proposer leur candidature… Comment ?


Dossier de candidature : les détails

Une expérimentation, lancée sous l'impulsion du ministère de la Santé, vise à permettre le recyclage des composants de certains dispositifs médicaux. Jusqu'à présent, en effet, un médicament non utilisé qui était ramené en pharmacie devait par la suite être détruit.

Dorénavant, il sera possible pour les fabricants de stylos préremplis injectables pour l'administration en auto-traitement de médicaments de récupérer les dispositifs non utilisés afin de les recycler.

Jusque-là, les modalités de candidature permettant aux professionnels de participer à cette expérimentation n'étaient pas connues… C'est pourquoi le Gouvernement vient de publier un texte détaillant les informations à fournir.

Les professionnels devront ainsi soumettre au directeur général de la Santé un dossier démontrant la compatibilité du projet avec la protection de la santé humaine et de l'environnement.

Pour ce faire, 7 points relatifs à l'identité du demandeur et aux dispositifs qu'il entend mettre en place sont à détailler.

Le texte précise également le contenu des rapports annuels que devront transmettre les participants au directeur général de la Santé.

Source : Arrêté du 10 novembre 2022 relatif aux modalités d'inscriptions à l'expérimentation du recyclage des stylos préremplis injectables pour l'administration en auto-traitement de médicaments ayant le statut de médicament non utilisé

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01/12/2022

Affichage du débit d'absorption spécifique (DAS) : une réglementation pas toujours respectée

La réglementation impose aux fabricants, importateurs et distributeurs de certains produits sans fil et connectés d'afficher de façon lisible le débit d'absorption spécifique (DAS) qui permet de mesurer l'énergie des ondes électromagnétiques absorbée par le corps humain. La DGCCRF vient d'enquêter à ce sujet… La réglementation est-elle respectée ?


Obligation d'information sur le débit d'absorption spécifique (DAS) : des progrès à faire

La réglementation impose aux fabricants, importateurs et distributeurs de certains produits sans fil et connectés d'afficher le débit d'absorption spécifique (DAS) de façon lisible, intelligible et en français.

Le DAS mesure l'énergie des ondes électromagnétiques qu'absorbe le corps humain lors de l'utilisation d'un équipement radioélectrique.

C'est cette obligation d'affichage qui a fait l'objet d'une enquête de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) auprès de 470 établissements visités. Une enquête dont les résultats viennent d'être dévoilés…

Ainsi, les enquêteurs ont constaté :

  • l'absence fréquente d'affichage du DAS (61 %) ;
  • un affichage non conforme, comme des affichages trompeurs indiquant un DAS de 0, ce qui techniquement est incohérent, ou des étiquetages illisibles cachés par des étiquetages promotionnels.

Le rapport d'enquête indique que la plupart des professionnels connaissent la signification du DAS. Conclusion : l'application de la réglementation est perfectible !

Source : Résultat d'enquête de la DGCCRF du 23 novembre 2022 : « Ondes électromagnétiques : contrôle de l'information aux consommateurs »

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01/12/2022

Dépistage néonatal : du nouveau pour 2023

En 2020, la Haute Autorité de santé a émis des recommandations visant à rendre obligatoire le dépistage de 7 nouvelles maladies dans le cadre du programme national de dépistage néonatal. Des recommandations suivies ?


Dépistage néonatal : 7 nouvelles maladies recherchées en 2023

Pour mémoire, tous les nouveau-nés font l'objet d'un dépistage, à la naissance, de 6 maladies rares, comme la phénylcétonurie ou la mucoviscidose, en plus de la surdité permanente.

À compter du 1er janvier 2023, le dépistage des 7 nouvelles maladies suivantes va être intégré au programme de dépistage néonatal :

  • homocystinurie ;
  • leucinose ;
  • tyrosinémie de type 1 ;
  • acidurie isovalérique ;
  • acidurie gluratique de type 1 ;
  • déficit en 3-hydroxyacyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne longue ;
  • déficit en captation de carnitine.

Source : Actualité Service-Public.fr du 23 novembre 2022 : « Le programme national de dépistage néonatal est élargi à partir du 1er janvier 2023 »

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