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25/10/2023

Soutien scolaire hors du domicile = crédit d'impôt ?

Les particuliers peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu pour les sommes qu'ils versent au titre de l'emploi direct d'un salarié à domicile ou du recours à une association, un organisme, etc., pour la réalisation de services à la personne. Les cours de soutien scolaire en établissement recevant du public permettent-ils de bénéficier de cet avantage fiscal ?

Vers une extension du crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile ?

Toutes conditions remplies, les particuliers domiciliés en France peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu au titre des sommes versées pour :

  • l'emploi direct d'un salarié intervenant à domicile ;
  • l'emploi d'une association, d'une entreprise ou d'un organisme déclaré proposant des services à la personne, ou l'emploi d'un organisme à but non lucratif ayant pour objet l'aide à domicile.

Il n'est possible de bénéficier de cet avantage fiscal que pour certaines dépenses limitativement énumérées. À titre d'exemple, on peut citer les dépenses liées à :

  • la garde d'enfants de plus de 6 ans à domicile ;
  • l'assistance dans les actes quotidiens de la vie ou à l'aide à l'insertion sociale aux personnes âgées et aux personnes handicapées ou atteintes de pathologies chroniques qui ont besoin de telles prestations à domicile ;
  • l'entretien de la maison et aux travaux ménagers ;
  • etc.

Par principe, les dépenses prises en compte pour le calcul du crédit d'impôt sont celles qui concernent des prestations réalisées au domicile de la personne.

Toutefois, les sommes versées au titre de prestations réalisées à l'extérieur du domicile peuvent également être prises en compte, dès lors qu'elles sont comprises dans un ensemble de services incluant des activités effectuées au domicile (ce que l'on appelle une « offre globale »).

Interrogé sur la possibilité de rendre éligible au bénéfice de cet avantage fiscal les cours de soutien scolaire dispensés en établissement recevant du public (ERP), donc hors du domicile du particulier, le Gouvernement répond par la négative.

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25/10/2023

Démission en raison de faits reprochés à l'employeur = « vraie démission » ?

Un salarié démissionne et, quelque temps plus tard, demande finalement la requalification de cette démission en prise d'acte de la rupture du contrat de travail aux torts de l'employeurs. Pourquoi ? Il suffit de lire sa lettre de démission pour le comprendre…

Démission, prise d'acte de la rupture du contrat de travail : une distinction à faire !

Un salarié adresse sa lettre de démission à son employeur, dans laquelle il lui adresse un certain nombre de reproches.

Peu après, il saisit le juge pour demander la requalification de cette démission en prise d'acte de la rupture du contrat de travail aux torts de l'employeur, ainsi que le paiement de diverses indemnités.

Il rappelle, en effet, que lorsqu'un salarié démissionne en raison de faits qu'il reproche à son employeur, cette rupture peut constituer une prise d'acte… avec toutes les conséquences financières que cela entraîne…

Et ici, il suffit de lire sa lettre de démission pour comprendre son point de vue !

Dans ce document, il reproche à son employeur :

  • la dégradation des conditions de sa rémunération de plus de 30 ;
  • la baisse des primes convenues et versées depuis le début du contrat ;
  • la suppression des primes depuis qu'il a été élu syndical ;
  • une situation de travail dissimulé ;
  • de lui avoir proposé de démissionner.

Une liste de reproches suffisante pour considérer qu'il n'a pas vraiment démissionné, mais a été contraint de prendre acte de la rupture de son contrat de travail, conclut le salarié… Et confirme le juge, qui accède à ses demandes !

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25/10/2023

Le plan de sobriété énergétique célèbre son premier anniversaire

En octobre 2022, pour faire face à un hiver qui s'annonçait compliqué sur le plan des dépenses énergétiques, le Gouvernement avait annoncé un plan de sobriété proposant aux entreprises volontaires plusieurs solutions pour réduire leur consommation d'énergie. Après un an, l'heure du bilan est venue…

Plan de sobriété énergétique : une réussite !

Annoncé en octobre 2022, le plan de sobriété énergétique proposait aux entreprises, sur la base du volontariat, de réduire leur consommation d'énergie en suivant plusieurs recommandations liées notamment :

  • au chauffage des bâtiments ;
  • à l'éclairage ;
  • à l'utilisation d'eau chaude.

Après un Acte 2 du plan annoncé au printemps 2023 et tourné vers la période estivale, notamment avec des mesures liées à l'utilisation des climatisations, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dresse le bilan de cette première année et continue à partager ses intentions pour le futur de la sobriété énergétique.

Il note, dans un premier temps, les effets bénéfiques et remarquables découlant de l'application du plan, puisque la France aurait réduit de près de 12 % sa consommation de gaz et d'électricité sur l'année.

Pour poursuivre sur cette lancée, le ministère propose de travailler sur 5 axes concernant tant les professionnels, que les collectivités publiques et les particuliers :

  • poursuivre la mobilisation des grandes entreprises ;
  • promouvoir l'utilisation de thermostats réglables par les particuliers ;
  • améliorer la réglementation sur la pollution lumineuse ;
  • promouvoir les mobilités propres en entreprise ;
  • mobiliser les fournisseurs d'énergie, afin qu'ils proposent des offres permettant de valoriser les économies d'énergie.

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25/10/2023

Prévention des risques professionnels : le modèle de déclaration d'intérêts est disponible

En matière de santé et de sécurité au travail, lorsqu'un salarié référent ne peut pas être désigné dans l'entreprise, l'employeur peut décider de faire appel à un intervenant extérieur en prévention des risques professionnels. Cet intervenant doit s'enregistrer auprès de l'administration en fournissant une déclaration d'intérêts… dont le modèle est enfin disponible !

Déclaration d'intérêts : c'est formalisé !

En principe, l'employeur doit désigner un ou plusieurs salariés compétents pour s'occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l'entreprise.

À défaut, si les compétences présentes au sein de l'entreprise ne permettent pas d'organiser ces activités, l'employeur peut faire appel, après avis du comité social et économique (CSE) s'il existe, aux intervenants en prévention des risques professionnels :

  • appartenant au service de prévention et de santé au travail interentreprises ;
  • ou dûment enregistrés auprès de l'autorité administrative.

L'intervenant extérieur qui souhaite se faire enregistrer doit notamment déposer une déclaration d'intérêts auprès de la DREETS (direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités).

En pratique, il s'agit d'un document écrit, rempli et signé par le demandeur, qui atteste, sur l'honneur, l'exactitude des informations qui y sont portées.

Depuis plusieurs années, un modèle formel était attendu… Il vient d'être publié !

Dorénavant, il est donc prévu que la déclaration d'intérêts doit comporter :

  • lorsque le déclarant est un particulier, les informations relatives aux activités professionnelles donnant lieu à rémunération ou gratification exercées au cours des 5 années précédant la date de la demande d'enregistrement, toute information relative à un possible risque de conflit d'intérêts, etc. ;
  • lorsque le déclarant est une personne morale (société, entreprise, etc.), les nom, prénoms, date de naissance, adresse postale, adresse électronique et coordonnées téléphoniques de ses représentants légaux, une déclaration sur l'honneur attestant que ni la structure ni les salariés chargés des interventions en prévention des risques professionnels n'ont de lien de nature à influencer leur activité, etc.

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25/10/2023

Taxe foncière : même pour les constructions modulaires (et temporaires) ?

À l'occasion d'un contrôle fiscal, l'administration réclame à une société le paiement de la taxe foncière sur les propriétés bâties au titre des constructions modulaires qu'elle a installé provisoirement sur un chantier. Une erreur, selon la société mise en cause, qui refuse de payer quoi que ce soit. À tort ou à raison ?

Ensembles modulaires = propriétés bâties = taxe foncière !

À l'issue d'un contrôle fiscal, une société, en charge d'un chantier de construction, se voit réclamer par l'administration le paiement de la taxe foncière sur les propriétés bâties…

…Ce qu'elle conteste, rappelant que si elle a bien installé des constructions modulaires et des parkings pour les besoins de son personnel tout au long du chantier (bureaux, réfectoire, vestiaires, etc.), ils ne sont que temporaires et démontables et n'ont pas le caractère d'un véritable bâtiment.

Par conséquent, il ne s'agit pas de « propriétés bâties », et la taxe foncière n'est pas due !

« Pas exactement ! », conteste l'administration : la taxe foncière sur les propriétés bâties s'applique aux installations destinées à abriter des personnes qui présentent le caractère de construction, ce qui est le cas ici !

En effet, même si les modules en cause sont théoriquement démontables et déplaçables, il apparaît qu'ils sont reliés à l'ensemble des réseaux, que des scellements en béton ont été réalisés, et que l'intervention d'une grue et d'une semi-remorque est nécessaire pour pouvoir les déplacer…

La taxe foncière est donc bel et bien due pour ces modules, tranche le juge qui, partageant la position de l'administration, valide le redressement fiscal.

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24/10/2023

Données de santé : un accès pour tous ?

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est l'autorité administrative chargée, pour la France, de la bonne application des règles en matière de protection des données personnelles. À cet effet, elle met à disposition des professionnels, des outils pour faciliter leur conformité… notamment en ce qui concerne les données de santé…

SNDS : deux nouvelles méthodologies pour y avoir accès

Le système national des données de santé (SNDS, anciennement ESND) est une base de données dans laquelle figure un échantillon de données médicales prélevées auprès de 2 % des bénéficiaires de l'assurance maladie. Il recoupe des données provenant :

  • de l'Assurance maladie ;
  • des hôpitaux ;
  • du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC) ;
  • des Maisons départementales pour les personnes handicapées (MDPH) ;
  • des organismes d'Assurance maladie complémentaire.

Tout organisme, public ou privé, peut accéder à ces données, à condition toutefois d'avoir obtenu l'accord de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

À cet effet, la CNIL publie régulièrement des référentiels permettant aux professionnels d'optimiser leurs demandes d'accès et de garantir la conformité des traitements de données ainsi obtenus.

Ce sont donc deux nouvelles méthodologies, à destination des organismes publics d'une part et privés, hors assureurs, d'autre part qui sont publiées par la Commission.

Ces méthodologies rappellent les conditions et démarches nécessaires pour accéder aux données du SNDS et abordent également les obligations des responsables de traitement vis-à-vis des données auxquelles ils pourront accéder.

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24/10/2023

Rémunération variable : les objectifs doivent être rédigés en français !

En principe, tous les documents professionnels qui créent des obligations vis-à-vis des salariés doivent nécessairement être rédigés en français. Mais est-ce aussi valable pour le document définissant les objectifs à réaliser nécessaires au calcul de la part variable d'une rémunération ? Réponse du juge…

Les objectifs rédigés en anglais doivent être traduits !

Le chef de projet d'une société française, filiale d'une société américaine, bénéficie d'une rémunération variable calculée en fonction d'objectifs consignés dans un « Practice Bonus Plan » qui lui a été transmis.

Problème ? Les objectifs fixés par ce document sont rédigés en anglais…

Ils ne sont donc pas valables, selon le salarié, qui demande alors un rappel de salaires correspondant à la somme maximale prévue en cas d'atteinte des objectifs.

Au soutien de sa demande, il rappelle que la loi impose que les documents professionnels nécessaires à la bonne exécution du contrat et / ou générant des obligations soient rédigés en français. Dans le cas contraire, ils sont inapplicables !

« Non ! », se défend l'employeur : la langue anglaise est couramment utilisée au sein de l'entreprise. Dès lors, il doit être admis que les objectifs servant au calcul de la rémunération variable puissent être rédigés en anglais.

« Faux ! », tranche le juge, qui donne raison au salarié : le document fixant les objectifs d'un salarié pour le calcul de la part variable de sa rémunération fait partie des documents professionnels nécessaires à la bonne exécution du contrat et doit, de ce fait, être traduit en français lorsqu'il est rédigé dans une langue étrangère.

Par exception, seuls les documents professionnels reçus par des étrangers ou établis à destination de salariés étrangers peuvent être rédigés dans une autre langue, ce qui n'était pas le cas ici.

Contrat de travail, salaires, etc. : « To have or not to have » ? - © Copyright WebLex

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24/10/2023

Immatriculation de véhicules en provenance d'un pays de l'Union européenne : du nouveau !

2 nouveaux téléservices ont été mis en ligne par le Gouvernement afin de réaliser l'immatriculation des véhicules en provenance d'un autre État membre de l'Union européenne. La liste des pièces à fournir a donc été mise à jour. Explications.

Quitus fiscal et demande d'immatriculation : du nouveau pour les véhicules « européens »

Le Gouvernement vient de mettre en place de nouveaux téléservices visant à la réalisation des démarches d'immatriculation des véhicules en provenance d'un autre État membre de l'Union européenne.

2 téléservices ont ainsi été mis en ligne :

  • le 1er permet d'effectuer le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) lorsqu'elle est due, de demander le quitus fiscal et l'immatriculation du véhicule ;
  • le 2d permet de demander la délivrance du quitus fiscal sans demande d'immatriculation.

Pour mémoire, le quitus fiscal est un document attestant qu'un véhicule acheté dans un autre pays membre de l'Union européenne est conforme au regard de la réglementation sur la TVA. Délivré par l'administration fiscale, il est indispensable pour obtenir le certificat d'immatriculation.

Du fait du lancement de ces téléservices, le contenu des dossiers de demande d'immatriculation est modifié.

Ainsi, pour la demande conjointe de certificat d'immatriculation et de quitus fiscal, il faudra fournir dans tous les cas :

  • le certificat d'immatriculation étranger ;
  • un justificatif de vente ;
  • la demande de certificat d'immatriculation ;
  • le justificatif d'identité du titulaire et des cotitulaires ;
  • le justificatif d'adresse du titulaire ;
  • un justificatif de conformité;
  • un justificatif de visite ou contrôle technique;
  • le justificatif de l'usage du véhicule, le cas échéant.

Pour une demande de quitus fiscal seul, les documents à fournir dans tous les cas sont les suivants :

  • le certificat d'immatriculation étranger ;
  • un justificatif de vente ;
  • un justificatif de conformité ;
  • un justificatif de visite ou contrôle technique ;
  • le justificatif de l'usage du véhicule.

La liste complète des pièces à fournir est à retrouver ici.

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23/10/2023

Usages professionnels des armaturiers : lorsqu'une entreprise connaît (trop) bien le milieu…

Une entreprise fait appel à une société d'armatures. Malheureusement, le contrat est résilié. L'entreprise réclame alors le remboursement de l'argent versé, ce que la société accepte… en gardant toutefois 80 % de la somme ! Cela correspondrait aux usages professionnels du milieu. Un milieu dont elle ne fait pas partie, conteste l'entreprise, qui réclame son argent… Qu'en pense le juge ?

Usages d'une profession = pour les professionnels rien que pour les professionnels ?

Une entreprise fait appel à une société d'armatures pour lui fournir et lui poser une structure destinée à supporter une plateforme logistique. Le devis est accepté, le contrat signé et l'argent versé.

Cependant, la société d'armatures établit un 2nd devis, prévoyant des quantités et un prix différents, refusé par l'entreprise. Parce qu'elle estime que les conditions du contrat ont été modifiées par la seule volonté de la société d'armatures, l'entreprise demande la résiliation de la convention et le remboursement des sommes versées.

« Très bien », acquiesce la société d'armatures, qui rend l'argent… enfin 20 % seulement, à la grande surprise de la société.

« Chez nous, c'est comme ça ! », explique la société d'armatures : d'après les usages professionnels des armaturiers, la situation dans laquelle se trouve les 2 partenaires se résout par une indemnité représentant 80 % du prix, au bénéfice de la société d'armatures.

Pour rappel, certaines professions ou certains secteurs appliquent des règles particulières, propres à leur milieu. On parle alors « d'usages » d'une profession, ces derniers ayant vocation à s'appliquer entre ses membres.

Ce qui, justement, n'est pas le cas ici selon l'entreprise, puisque cette dernière ne fait pas partie de la profession des armaturiers. Il n'est donc pas possible de lui appliquer ses usages et encore moins cette règle d'indemnité de 80 % !

« C'est tout comme ! », réplique la société qui indique que son ancienne cliente, si elle n'est peut-être pas du milieu, a malgré tout un certain nombre de compétences en la matière ! Et cela apparaît clairement sur le contrat où l'entreprise s'est réservé un certain nombre de travaux, notamment le traçage des axes, le repiquage éventuel du béton, le redressage des armatures après un éventuel repiquage, etc.

De plus, et surtout, le contrat stipulait bien que la relation d'affaires serait soumise aux usages professionnels des armaturiers, information rappelée dans les factures. La convention indiquait également comment trouver le document fixant ces usages, déposés au Tribunal de commerce de Paris, qui sont donc applicables.

« Vrai ! », tranche le juge en faveur de la société d'armatures. Certes, les usages professionnels ont vocation à s'appliquer aux personnes faisant partie de la profession concernée, mais ils peuvent s'appliquer à des personnes extérieures, sous réserve de leur accord.

Ici, l'entreprise a bien été informée de l'application des usages des armaturiers. De plus, étant de taille importante et possédant des compétences dans ce milieu, elle était tout à fait capable de récupérer les documents lui permettant de prendre connaissance de ces usages.

Leur application est donc tout à fait valable… de même que l'indemnité !

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23/10/2023

Quand un artisan se trompe sur le taux de TVA applicable…

Un artisan réalise des travaux de déblais et de démolition qu'il facture à son client en appliquant une TVA calculée au taux réduit de 5,5 %... Avant de s'apercevoir qu'il aurait dû la facturer au taux normal de TVA. Il demande alors à son client de régler la différence… Ce que ce dernier refuse. À tort ou à raison ?

TVA : ce n'est pas au client de supporter l'erreur de l'artisan !

Un artisan se voit confier un chantier au cours duquel il réalise des travaux de déblais et de démolition.

Il facture ces travaux à son client en appliquant une TVA calculée au taux réduit de 5,5 %... Avant de s'apercevoir qu'il aurait dû appliquer le taux normal de TVA.

L'artisan se rapproche alors de son client et lui demande de régler la différence entre le taux de TVA effectivement pratiqué et celui qui aurait dû l'être en l'absence d'erreur.

« Non », refuse le client, qui ne voit pas pourquoi il devrait assumer financièrement l'erreur commise par l'artisan…

Ce que confirme le juge, qui rappelle que dans l'hypothèse où un taux réduit de TVA a été appliqué par erreur, l'artisan ne peut pas réclamer un complément de taxe à son client, sauf dans 2 hypothèses :

  • si les parties sont d'accord pour une telle rectification ;
  • si l'attestation remise par le client pour garantir les conditions d'application du taux réduit était inexacte de son propre fait.

Ici, le client n'étant pas d'accord pour assumer la charge financière de la correction du taux de TVA, l'artisan devra assumer seul son erreur !

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23/10/2023

Label HPE rénovation : de nouvelles conditions pour les demandes faites en 2024

Mis en place en 2009, le label haute performance énergétique rénovation (HPE rénovation) fixe des exigences minimales de performance afin d'aboutir à des rénovations énergétiques de qualité. Le Gouvernement vient d'apporter quelques précisions à ce sujet…

De nouvelles règles d'obtention du label HPE rénovation

Créé en 2009, le label « haute performance énergétique rénovation » (HPE rénovation) permet de reconnaître la qualité des professionnels respectant certains critères dans leurs opérations de rénovation.

Il vise les maîtres d'ouvrage réalisant des opérations de rénovation performante sur le plan énergétique.

Début octobre 2023, le contenu et les conditions d'attributions de ce label ont été revus par le Gouvernement et s'appliqueront aux demandes de labellisation qui interviendront à compter du 1er janvier 2024. Ces nouveautés sont consultables ici.

Les demandes de labellisation déposées avant le 31 décembre 2023 restent, quant à elles, soumises aux règles actuelles.

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23/10/2023

Relèvement du plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2024 !

Le plafond de la Sécurité sociale est le montant maximum en euros des rémunérations ou gains à prendre en compte pour le calcul de certaines cotisations. Il est fonction de la périodicité de la paie (mensuelle, trimestrielle, par quinzaine, etc.). Quelles sont les valeurs fixées pour l'année 2024 ?

Plafond de la Sécurité sociale : une augmentation de 5,4 % au 1er janvier 2024

L'administration sociale indique, dans sa documentation, une revalorisation du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) à hauteur de 5,4 %, soit 46 368 € au 1er janvier 2024 contre 43 992 € en 2023.

Pour rappel, le PASS est parfois décliné en plafond mensuel, hebdomadaire, journalier, voire horaire. Il constitue un outil utile pour :

  • connaître le montant maximal des rémunérations et / ou des gains à prendre en compte pour le calcul du versement de certaines cotisations ;
  • définir l'assiette de certaines contributions ;
  • calculer les droits sociaux des assurés.

À noter que ce communiqué est publié avant tout vote de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024. Affaire à suivre…

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