Actualités

Bandeau général
10/11/2023

Multiplication des robots humanoïdes dans les EHPAD : à réglementer ?

Un député s'interroge sur la présence de robots humanoïdes dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Une pratique inquiétante, selon lui, qui nécessite la mise en place d'une réglementation spécifique. Qu'en pense le Gouvernement ?

Robots humanoïdes dans les EHPAD : rien à signaler !

La présence de robots humanoïdes dans les EHPAD est une pratique de plus en plus courante.

Ces humanoïdes permettent, en effet, de favoriser l'interaction des résidents âgés face auxquels ils sont posés en leur faisant faire, par exemple, des mouvements de gymnastique. Ils peuvent aussi, via une animatrice qui rédige les textes sur une tablette, parler et « discuter » avec les résidents.

Mais cette présence n'est pas sans soulever certaines questions éthiques, selon un député :

  • la « discussion » se fait avec un robot à la voix métallique ;
  • les robots ont une valeur marchande de 15 000 €, peuvent travailler 35 heures par semaine et 365 jours par an sans se fatiguer et n'ont pas de revendication : il y a donc un risque de remplacement du personnel humain.

Pour régler ces questions, le député estime qu'il faut envisager la création d'une réglementation spécifique sur la place des robots dans les EHPAD.

« Non ! », lui répond le Gouvernement, car les usages des robots sont variables d'un établissement à un autre. Ainsi, il ne lui semble pas pertinent de venir réglementer des pratiques locales qui dépendent du contexte de chaque établissement.

Multiplication des robots humanoïdes dans les EHPAD : à réglementer ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
10/11/2023

Impôt sur le revenu : quand l'administration fiscale manque de motivation !

Un particulier est mis en examen dans le cadre d'une enquête portant sur une vente « fictive » de tableaux qui lui aurait rapporté 500 000 €. Une somme imposable selon l'administration, qui considère que cet argent est une « rémunération » versée en contrepartie d'une prestation de falsification de papiers… Qu'en pense le juge ?

Quand la preuve d'une opération imposable fait défaut…

Un particulier est mis en examen dans une affaire de vente de « tableaux » douteuse.

À cette occasion, l'autorité judiciaire s'aperçoit de l'existence d'un virement de 500 000 € à son profit et en informe l'administration fiscale…

… Qui décide de redresser le particulier ! Pour elle, en effet, cette somme correspond à un revenu qui, en tant que telle, doit être soumise à l'impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC).

« Un revenu ? », s'interroge le particulier, qui ne comprend pas... Cette somme lui a été versée en contrepartie de la vente de 2 tableaux. Il ne s'agit donc pas d'une rémunération, mais du produit d'une vente non soumis à l'IR dans la catégorie des BNC.

« Un revenu ! », rétorque l'administration qui soutient que la somme litigieuse n'a pas été versée en contrepartie de la vente des tableaux, mais vient rémunérer des opérations de falsifications de papiers en vue de formaliser une vente « fictive » de tableaux.

Des opérations d'ailleurs susceptibles de se répéter… Les 500 000 € sont donc bel et bien constitutifs d'une rémunération imposable à l'IR dans la catégorie des BNC.

« Non ! », tranche le juge, qui invite l'administration à revoir sa copie : si l'administration s'est efforcée d'apporter la preuve du renouvellement possible de la prestation pour en déduire que sa rémunération était un « revenu » imposable, elle n'apporte pas la preuve de la nature de la prestation que la somme de 500 000 € a rémunéré.

Par manque de preuve, le redressement n'est pas justifié !

Impôt sur le revenu : quand des opérations de « faux » font défaut (de preuves) ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
10/11/2023

Loi 3DS et autorisation d'exploitation commerciale : précisions du Gouvernement

Début 2022, la loi dite « 3DS » pour différenciation, décentralisation, déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, a été publiée. Elle prévoit, notamment, une expérimentation concernant la délivrance des autorisations d'exploitation commerciale. Le Gouvernement vient d'en publier les modalités d'application. Revue de détails…

Du nouveau concernant l'expérimentation portant sur la délivrance des autorisations d'exploitation commerciale

Début 2022, la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dite loi « 3DS », a été promulguée. Celle-ci contient de nombreuses mesures, notamment sur le plan de l'urbanisme et du logement.

À ce titre, il était prévu une expérimentation de 6 ans dans certains territoires – à savoir ceux ayant signé une convention d'opération de revitalisation de territoire ou ayant qualifié de grande opération d'urbanisme une opération d'aménagement portant en tout ou partie sur la transformation d'une zone d'activité économique – prévoyant une procédure particulière de délivrance de l'autorisation d'exploitation commerciale.

Pour mémoire, l'autorisation d'exploitation commerciale est une autorisation parfois nécessaire pour les créations de commerces de grandes surfaces.

Les modalités d'application de cette expérimentation, applicables dès le 1er janvier 2024, restaient à préciser… Le Gouvernement vient de les dévoiler !

Ainsi, sont détaillées les modalités de :

  • mise en œuvre de l'expérimentation, rappelant les conditions prévues par la loi et la procédure de candidature intéressant les communes et le préfet des départements impliqués ;
  • délivrance de l'autorisation d'urbanisme tenant lieu d'autorisation d'exploitation commerciale, qui prévoient notamment l'exclusion de principe de l'expérimentation pour les projets d'implantation ou d'extension engendrant une artificialisation des sols (sauf exception).

Loi 3DS et autorisation d'exploitation commerciale : précisions du Gouvernement - © Copyright WebLex

En savoir plus...
10/11/2023

CFE et IFER 2023 : avis d'impôt disponibles en ligne !

Ça y est, ils sont arrivés ! Les avis de cotisation foncière des entreprises (CFE) et d'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) sont consultables (et payables) en ligne. Modalités de paiement, dates limites… Faisons le point.

Consultation et paiement de la CFE et de l'IFER : tout est en ligne !

Pour rappel, la cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt dû par les sociétés et les entreprises qui exercent une activité professionnelle non salariée, sauf exonérations.

De son côté, l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) correspond à un « forfait » que doivent payer les entreprises exerçant leur activité dans le secteur de l'énergie, du transport ferroviaire et des télécommunications.

Les avis de ces 2 impôts sont consultables en ligne, et uniquement en ligne, sur le site impots.gouv.fr sur votre espace professionnel.

Comme la consultation, le paiement se fera exclusivement de manière dématérialisée. Plusieurs situations sont à distinguer :

  • vous avez déjà adhéré au prélèvement automatique : vous n'avez aucune démarche supplémentaire à faire ;
  • vous n'avez pas adhéré au prélèvement automatique :
    • soit vous adhérez à ce système : vous avez alors jusqu'au 30 novembre 2023 minuit pour faire votre démarche sur le site impots.gouv.fr ou par téléphone (0809 401 401) ;
    • soit vous payez directement en ligne via votre espace professionnel : dans ce cas, vous avez jusqu'au 15 décembre 2023 minuit.

Dans tous les cas, à vos claviers !

CFE et IFER 2023 : « Coucou, c'est nous ! » - © Copyright WebLex

En savoir plus...
10/11/2023

C'est l'histoire d'un médecin qui pose trop de conditions…

Un médecin se voit notifier un redressement à la suite d'un contrôle fiscal. En désaccord avec le vérificateur, il sollicite un entretien avec son supérieur et, si le désaccord persiste, avec l'interlocuteur départemental. Un interlocuteur départemental qu'il ne verra jamais…

Alors que le désaccord persiste pourtant après son entretien avec le supérieur du vérificateur, constate le médecin, pour qui le contrôle est donc irrégulier… Sauf qu'il a conditionné sa demande d'entrevue avec l'interlocuteur départemental à un désaccord persistant à l'issue de l'entretien avec le supérieur du vérificateur, constate l'administration, pour qui cette demande est, de ce fait, irrecevable. Il aurait dû la réitérer après ce 1er entretien…

Une position que partage le juge, qui confirme le redressement fiscal : une demande conditionnelle de saisine de l'interlocuteur départemental n'est pas valable. Il aurait fallu la renouveler après l'entretien infructueux avec le supérieur hiérarchique du vérificateur…

Source :

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/11/2023

Centres équestres : TVA à 5,5 % ou à 20 % ?

Les recettes générées par l'enseignement de l'équitation étaient soumises à un taux réduit de TVA jusqu'en 2013… Année à partir de laquelle ce taux réduit a été remis en cause et remplacé par le taux normal de 20 %. Un taux de taxation qui devrait encore changer au 1er janvier 2024…

Centres équestres : retour du taux réduit de TVA au 1er janvier 2024

Depuis 2013, les recettes tirées de l'enseignement de l'équitation par les centres équestres sont soumises à la TVA au taux normal de 20 %.

Une situation qui est sur le point de changer…

Des négociations menées à l'échelle européenne depuis plusieurs années ont permis à la France d'obtenir, en 2022, une révision de la « directive TVA » l'autorisant de nouveau à appliquer un taux réduit de TVA aux activités des centres équestres.

C'est pourquoi le Gouvernement vient d'annoncer qu'à compter du 1er janvier 2024, le taux réduit de TVA de 5,5 % s'appliquerait aux activités suivantes :

  • enseignement de l'équitation ;
  • accès aux infrastructures dédiées à la pratique de l'équitation ;
  • animations et démonstrations permettant la découverte et la familiarisation avec l'environnement équestre.

Cette déclaration devra toutefois être confirmée par la loi de finances pour 2024, encore à l'étude… À suivre…

Centres équestres : TVA à 5,5 % ou à 20 % ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/11/2023

Focus sur le Contrat d'Engagement Jeune

Intégré au Plan « 1 jeune, 1 solution » mis en place en juillet 2020 par le ministère du Travail, le Contrat d'Engagement Jeune (CEJ) est un dispositif destiné à favoriser l'insertion des jeunes sur le marché du travail. Explications.

Le CEJ : un dispositif d'accompagnement…

Le Contrat d'Engagement Jeune (CEJ), entré en vigueur le 1er mars 2022, propose aux jeunes un accompagnement individuel et intensif pour favoriser l'entrée rapide dans l'emploi durable.

Ce dispositif est soumis à certaines conditions d'éligibilité. Ainsi, il est notamment prévu que le bénéficiaire :

  • doit avoir entre 16 et 25 ans révolus (ou 29 ans lorsqu'il bénéficie d'une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) ;
  • ne doit pas être étudiant et ne doit pas suivre de formation ;
  • doit rencontrer des difficultés d'insertion sur le marché du travail.

Si ces conditions sont réunies, le jeune qui signe ce contrat bénéficie alors :

  • d'un accompagnement de 12 mois avec un conseiller dédié (pouvant s'étendre exceptionnellement jusqu'à 18 mois);
  • d'un programme intensif de 15 à 20 heures par semaine ;
  • d'une allocation pouvant aller jusqu'à 528 € par mois en fonction de ses ressources.

En contrepartie, le bénéficiaire du CEJ s'engage à respecter les engagements pris et à suivre assidûment le programme défini conjointement avec son conseiller.

Cet engagement se matérialise par la signature du CEJ qui, constitue une décision administrative prise au nom de l'État.

…Tourné vers un objectif d'insertion sur le marché du travail

Accueilli au sein de Pôle Emploi ou de la mission locale, ce dispositif a vocation à faciliter l'insertion sur le marché du travail.

Pour ce faire, le CEJ a pour objectif de bâtir un parcours professionnel ou professionnalisant personnalisé, tourné vers l'accès à l'emploi durable.

Ce dispositif, s'inscrivant dans le Plan « 1 jeune, 1 solution » se décline de différentes façons : stages d'immersion en entreprise, ateliers collectifs avec d'autres bénéficiaires, facilitation d'accès à des formations qualifiantes, services civique, prépa apprentissage, etc.

Focus sur le Contrat d'Engagement Jeune - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/11/2023

Boissons alcoolisées : (presque) pas d'augmentation des taxes !

Inquiet des conséquences négatives qu'aurait une augmentation des charges sur un secteur fragilisé par l'inflation, un député interpelle le Gouvernement sur la fiscalité applicable aux boissons alcoolisées. Ce dernier apporte une réponse qui se veut rassurante…

Indexation n'est pas augmentation !

Avec l'augmentation des prix de l'énergie et des matières premières, aucun secteur d'activité n'est épargné.

Un député s'est plus particulièrement intéressé au secteur brassicole en s'inquiétant de l'augmentation à venir de la fiscalité des boissons alcoolisées, alors que le pouvoir d'achat des français souffre de l'inflation et que les tarifs de distribution sont inchangés depuis 2022.

Le Gouvernement profite de cette question pour rappeler que les boissons alcoolisées font l'objet de 3 taxes spécifiques :

  • l'accise sur les alcools ;
  • la cotisation sur les boissons alcooliques, qui s'applique aux boissons dont la teneur en alcool est supérieure à 18 % ;
  • la taxe dite « premix ».

Aucune de ces taxes ne sera augmentée à proprement dit. L'accise sur les alcools et la cotisation sur les boissons alcooliques feront, en revanche, l'objet d'une indexation dans une proportion égale au taux de croissance de l'indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac de l'avant-dernière année. La taxe « premix », quant à elle, ne sera pas indexée.

Retenez que cette augmentation fiscale sera plafonnée à 1,75 %.

Boissons alcoolisées : (presque) pas d'augmentation des taxes ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/11/2023

Tempête Ciaran : l'État vole au secours des entrepreneurs

La tempête Ciaran du début novembre 2023 a occasionné de nombreux dégâts, tant pour les particuliers que pour les professionnels. Une situation qui a poussé le Gouvernement à mettre en place certains dispositifs pour soutenir les entreprises touchées. Explications.

Tempête Ciaran : présentation des mesures de soutien aux entrepreneurs

De nombreuses entreprises ont vu leur activité mise à mal par la tempête Ciaran du début novembre 2023. D'où l'annonce de la mise en place de mesures d'urgence pour les accompagner.

Ainsi, les employeurs et indépendants dont l'activité a été affectée par les intempéries vont pouvoir solliciter de l'Urssaf un report de leurs échéances de cotisations, via la mise en place d'un délai de paiement, sans pénalités ni majorations de retard.

Les indépendants peuvent également réclamer le bénéfice d'une aide d'urgence de l'action sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).

Le Gouvernement a également annoncé la mise en œuvre de mesures spécifiques visant les agriculteurs, notamment dans le secteur du maraîchage.

En premier lieu, les préfectures vont évaluer les dégâts pour pouvoir enclencher toutes les procédures de reconnaissance en calamités agricoles pour les pertes de fond et d'indemnité de solidarité nationale pour les pertes de récolte.

En outre, toutes les personnes qui pourront y être éligibles vont bénéficier de la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

Ensuite, un dégrèvement de taxe sur le foncier non bâti sera mis en place dès que possible.

Enfin, et en lien avec les représentants professionnels, le Gouvernement compte faciliter les procédures pour permettre aux agriculteurs de réparer, reconstruire et remettre en production les cultures le plus rapidement possible.

Tempête Ciaran : l'État vole au secours des entrepreneurs - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/11/2023

Fourrière : un nouveau téléservice pour localiser son véhicule

Le Gouvernement a mis en place un nouveau téléservice permettant de localiser son véhicule en cas d'infraction au Code de la route ayant engendré sa mise en fourrière. Comment fonctionne-t-il ?

Fourrière : lancement d'un nouveau téléservice

Afin de faciliter la recherche, par les automobilistes, de leur véhicule emmené en fourrière, le Gouvernement a mis en place un nouveau téléservice.

Utilisé par plus de 1 100 fourrières automobiles réparties sur le territoire national, le système d'information national des fourrières automobiles permet de localiser un véhicule présent dans la base de données et d'obtenir les coordonnées de la fourrière.

À défaut de résultat, l'usager peut accéder aux coordonnées des commissariats de police et brigades de gendarmerie pour effectuer une recherche avancée.

Ce téléservice est disponible ici.

Fourrière : un nouveau téléservice pour localiser son véhicule - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/11/2023

Tableau des cotisations « chômage-intempéries » - Période du 1er avril 2023 au 31 mars 2024

Catégories d'entreprises Assiette de cotisation Taux de cotisation
Gros œuvre et travaux publics Intégralité des salaires versés par l'entreprise, après déduction d'un abattement de 90 168 € 0,68 %*
Second œuvre 0,13 %*

* Ce taux peut être éventuellement diminué pour le reste de l'année si les Caisses de congés payés collectent plus de 126 645 468 €.


Source : 

En savoir plus...
09/11/2023

Tableau des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants - Année 2023

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2023

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie-maternité

Revenu professionnel inférieur à 17 597 € (soit 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenu professionnel compris entre 17 597 € et 26 395 € (soit 40 à 60 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux progressif : 0 % à 3,65 % (réduction unique du taux)

Revenu professionnel compris entre 26 395 € et 48 391 € (soit 60 % à 110 % le plafond annuel de la Sécurité sociale)

De 3,65 % à 6,35 %

Revenu professionnel compris entre 48 391 € et 219 960 € inclus (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale à 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,35 %

Part de revenus supérieurs à 219 960 € (5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,50 %

Maladie (indemnités journalières)

Revenu dans la limite de 219 960 € (plafond annuel de la Sécurité sociale)

De 0,50 % à 0,85 %

Allocations familiales

Revenu inférieur à 48 391 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenu compris entre 48 391 € et 61 588 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux progressif : 0 à 3,10 %

Revenu supérieur à 61 588 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 43 992 €

17,75 %

Revenu au-delà de 43 992 €

0,60 %

Retraite complémentaire

Variable selon l'activité

Invalidité – Décès

Revenu dans la limite de 43 992 € (soit une fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,3 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Revenus de remplacement

6,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 €

0,25 %

(0,34 % pour le conjoint collaborateur et 0,29 % pour l'artisan)

2/ Assiette et cotisations minimales

En cas de revenus inférieurs à un certain seuil, les cotisations sont calculées sur une base annuelle minimale.

Cotisation

Assiette minimale

Montant annuel de la cotisation

Maladie (indemnités journalières)

17 597 € (40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

88 €

Retraite de base

5 059 € (43 992 € x 11,50 %)

898 €

Invalidité-décès

5 059 € (43 992 € x 11,50 %)

66 €

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 €

110 € (150 € pour le conjoint collaborateur et 128 € pour l'artisan)

3/ Assiette et cotisations forfaitaires provisionnelles au titre des 2 premières années d'activité

Pour rappel, en cas de création d'entreprise en 2023, une exonération ACRE s'applique, pendant 12 mois, sous certaines conditions.

  • Cotisations non exonérées, calculées sur une base forfaitaire

Cotisation

Assiette

Montant de la cotisation

Retraite complémentaire

8 358 € (43 992 € x 19 %)

585 €

CSG / CRDS

8 358 € (43 992 € x 19 %)

811 €

Formation professionnelle (CPF)

Sur la base de 43 992 € (pour les commerçants et professionnels libéraux non réglementés)

110 €

Sur la base de 43 992 € (artisans)

128 €

En cas d'exonération ACRE dégressive ou en cas d'absence d'exonération ACRE, un complément de cotisations non exonérées en 2024 sera réclamé, après la réalisation de la déclaration de revenus.

  • Cotisations non exonérées : complément 2023

Cotisation

Assiette

Montant de la cotisation

Allocations familiales

8 358 € (43 992 € x 19 %)

0 €

Retraite de base

8 358 € (43 992 € x 19 %)

1 484 €

Retraite complémentaire

8 358 € (43 992 € x 19 %)

585 €

Invalidité-décès

8 358 € (43 992 € x 19 %)

109 €

Maladie – maternité

17 597 € (43 992 € x 40 %)

0 €

Maladie (indemnités journalières)

17 597 € (43 992 € x 40 %)

88 €

CSG / CRDS

8 358 € (43 992 € x 19 %)

811 €

Formation professionnelle au titre de 2023, payable en novembre 2023

Sur la base de 43 992 € (pour les commerçants et professionnels libéraux non réglementés)

110 €

Sur la base de 43 992 € (conjoint collaborateur)

150 €

Sur la base de 43 992 € (artisans)

128 €


Source : 

En savoir plus...
 << < 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 > >>