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24/05/2023

Enregistrement d'une marque : gare à la contestation !

Une société décide de contester l'enregistrement d'une marque déposée par une autre entreprise, au motif que l'idéogramme chinois la composant est similaire au sien. Que va décider le juge ?

Enregistrement d'une marque : il faut avoir conscience de la similarité !

Une entreprise dépose une marque pour la faire enregistrer auprès de l'INPI (Institut national de la propriété industrielle).

Un dépôt contesté par une autre société, celle-ci estimant que sa propre marque (déposée antérieurement) et celle de l'entreprise peuvent, en raison de leur similarité, engendrer un risque de confusion chez les consommateurs.

Pourquoi ? Parce que les marques litigieuses étaient toutes deux composées d'idéogrammes chinois faisant référence au secteur viticole…

Saisi de cette contestation, le juge a estimé qu'il n'y avait pas de risque de confusion, le public français ne sachant généralement ni parler ni déchiffrer le mandarin.

Le consommateur, qui perçoit ces signes comme étant figuratifs, ne peut pas avoir conscience d'une éventuelle similarité. Le dépôt de la marque par l'entreprise est donc validé !

Sources :
  • Arrêt de la cour d'appel de Paris du 27 janvier 2023, n° 21/18979 (NP)

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24/05/2023

La CNIL revient sur sa politique des Cookies

En octobre 2020, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a publié ses lignes directrices en matière de cookies. Après avoir laissé le temps aux professionnels de s'y conformer, l'heure du premier bilan est venue…


Cookies : les utilisateurs plus avertis

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a entamé une série de contrôles auprès des professionnels, afin d'évaluer leurs pratiques en matière de cookies, c'est-à-dire de traceurs permettant d'obtenir des informations sur les habitudes des utilisateurs de sites internet.

En parallèle, la CNIL a également consulté les particuliers pour sonder leur compréhension et leur perception de ces outils.

Cela permet d'identifier une évolution nette des pratiques avec, notamment, une amélioration de l'information des utilisateurs, qui comprennent mieux l'utilisation faite de leurs données collectées à partir des cookies.

Malgré cela, les utilisateurs considèrent tout de même que les informations restent insuffisantes, notamment lorsqu'il s'agit de comprendre qui sont les bénéficiaires de ces collectes de données.

Il en résulte une augmentation notoire du refus des cookies par l'ensemble des utilisateurs, indépendamment de leur âge, de leur situation géographique ou de leur catégorie socio-professionnelle.

Pour conclure, la CNIL indique avoir opéré plusieurs rappels et mises en demeure à l'encontre des professionnels qui n'auraient pas su profiter des 2 ans de tolérance pour se mettre en conformité. Entre 2020 et 2022, la commission a également prononcé des peines d'amendes pour un total de 421 millions d'euros en ce qui concerne les cookies.

Et en 2023, elle annonce avoir prononcé une peine d'amende conséquente à l'encontre d'une société intervenant dans le secteur médical pour sanctionner le dépôt de cookies auprès d'utilisateurs n'ayant pas donné leur consentement.

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24/05/2023

Entreprises : données personnelles = chiffre d'affaires ?

Le respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD) ne doit pas simplement être vu comme une obligation… C'est aussi un atout pour développer son chiffre d'affaires, comme l'explique l'organisme France Num. C'est-à-dire ?

Données personnelles : un atout pour développer son chiffre d'affaires

Pour rappel, le Règlement général sur la protection des données (RGPD), en vigueur depuis le 25 mai 2018, est un texte qui encadre le traitement des données personnelles. Il impose, notamment :

  • le consentement des utilisateurs ;
  • la transparence ;
  • la sécurité des données collectées ;
  • la désignation d'un délégué à la protection des données, le cas échéant.

France Num, un organisme de l'État chargé d'accompagner la transformation numérique des entreprises, relève que 2/3 des entreprises ne respectent pas le RGPD, en raison de la complexité des travaux de mise en conformité requis.

Un comportement qui n'est pas sans risque, notamment financier, rappelle France Num, en raison des amendes que peut infliger la CNIL en cas de manquement.

Et cela peut également devenir un risque commercial… Récemment, la justice a considéré que l'absence de page dédiée à la politique de confidentialité sur un site Web constituait un acte de concurrence déloyale. Un opticien a donc pu obtenir la nullité du contrat le liant au prestataire informatique qui lui avait livré le site Web non-conforme au RGPD.

Au-delà de ces risques « évidents », France Num explique qu'une non-conformité peut faire passer à côté d'opportunités pour développer son chiffre d'affaires.

Pourquoi ? Parce que la mise en conformité RGPD devient un élément clé de différenciation pour les clients.

D'autant que de plus en plus de professionnels, avant de contracter avec une entreprise, réclament une preuve de son sérieux en matière de protection des données personnelles et de cybersécurité…

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23/05/2023

Impôt sur le revenu : les frais engagés au titre du télétravail sont-ils déductibles ?

En raison du contexte sanitaire et économique, vous avez télétravaillé en 2022. Les frais engagés à cette occasion sont-ils déductibles de votre impôt sur le revenu ? Réponse de l'administration fiscale.

Impôt sur le revenu, frais liés au télétravail, allocation employeur : comment ça marche ?

Parce que la pratique du télétravail peut être génératrice de frais supplémentaires pour les salariés (souscription à une offre internet, achat de matériel informatique, achat de cartouches d'encre, de papier, etc.), il est possible, sous certaines conditions, de les déduire de l'impôt sur le revenu (IR).

De quelle façon ?

Pour répondre à cette interrogation, il convient de se poser la question suivante : votre employeur vous verse-t-il une allocation destinée à couvrir ces frais ?

Si oui, 2 solutions s'offrent à vous :

  • soit vous n'optez pas pour la déduction au réel de vos frais professionnels : dans cette hypothèse, vous bénéficiez automatiquement de l'abattement de 10 % appliqué par l'administration fiscale, et vous ne pouvez pas déduire les frais engagés au titre du télétravail ;
  • soit vous optez pour cette déduction au réel :
    • l'allocation versée par votre employeur est présumée exonérée d'IR, sous réserve du respect de certaines limites (2,5 € par jour, 55 € par mois ou 580 € par an). Vous ne pouvez donc pas déduire de votre impôt les frais professionnels liés au télétravail ;
    • vous pourrez toutefois déduire vos autres frais professionnels, non liés au télétravail, toutes conditions par ailleurs remplies.

Notez que si le montant des frais effectivement engagés au titre du télétravail est supérieur au montant de l'allocation qui vous est versée par l'employeur, il pourra être intéressant d'envisager leur déduction au réel. Retenez toutefois que dans une telle hypothèse, l'allocation qui vous est versée par l'employeur devient imposable : vous devrez donc la déclarer dans la catégorie des traitements et salaires.

En revanche, si vous ne percevez pas d'allocation de la part de votre employeur :

  • soit vous n'optez pas pour la déduction au réel de vos frais professionnels : dans cette hypothèse, là encore, vous bénéficiez automatiquement de l'abattement de 10 % appliqué par l'administration fiscale, et vous ne pouvez pas déduire les frais engagés au titre du télétravail ;
  • soit vous optez pour la déduction au réel de vos frais professionnels. Vous pouvez alors :
    • déduire ces frais à hauteur de 2,5 € par jour de télétravail (13,75 € par semaine, 55 € par mois ou 580 € par an) ;
    • ou déduire ces frais pour leur montant réel si cela vous est plus favorable.

Retenez que l'option pour la déduction au réel de vos frais professionnels suppose de pouvoir justifier des sommes déclarées !

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23/05/2023

Préjudice écologique : réparation en nature et/ou indemnité ?

Un transporteur est poursuivi pour préjudice écologique, du fioul lui appartenant s'étant déversé dans le cours d'eau se trouvant près de ses locaux. Doit-il réparer le préjudice en nature et/ou verser une indemnité ? Réponse…

Préjudice écologique : la réparation en nature prime sur l'indemnisation !

Parce que du fioul s'est déversé de ses locaux dans la rivière voisine, un transporteur est poursuivi en justice par une association pour préjudice écologique.

Le transporteur va faire dépolluer le site par un prestataire et va également faire installer des barrages flottants pour absorber le fioul restant.

Malgré cela, l'association va réclamer une indemnisation au titre du préjudice écologique…

… que le transporteur refuse de payer ! D'après lui, lorsqu'une action judiciaire est engagée au titre du préjudice écologique, le principe est la réparation en nature. Et si cette réparation est impossible, une indemnité peut alors être due.

Or ici, le transporteur considère avoir réparé en nature le préjudice, via les actions de dépollution mises en œuvre.

D'autant que l'association ne démontre pas, selon lui, que les actions en question seraient insuffisantes…

Ce que confirme le juge : l'existence d'une pollution ne suffit pas à constituer en soit un préjudice écologique réparable par une indemnité.

Ici, les actions du transporteur ayant été suffisantes pour réparer le préjudice, il n'a pas à verser en surplus d'indemnité au titre du préjudice écologique.

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23/05/2023

Changement d'un ancien double vitrage = aides de l'État ?

Un quart ! C'est la proportion des fenêtres équipées de double vitrage de 1re génération en France, c'est-à-dire datant des années 1980 et 1990. S'il existe des aides pour remplacer le simple vitrage, qu'en est-il pour le double vitrage vieillissant ?

Double vitrage 1re génération : pas d'aide pour les changer !

C'est un constat fait par un sénateur : les personnes souhaitant rénover leurs fenêtres pour une meilleure isolation thermique n'ont pas forcément des parois en simple vitrage. Un quart du parc national est, en effet, équipé de double vitrage 1re génération, datant des années 1980 et 1990.

Cependant, si des aides existent pour changer son simple vitrage, il n'existe pas d'équivalent pour le double vitrage 1re génération. Une carence à combler selon le sénateur qui interpelle en ce sens le Gouvernement…

… qui répond par la négative ! S'il existe des aides pour remplacer le simple vitrage par du double vitrage (MaPrimeRénov' ou Eco-prêt à taux zéro), aucun élargissement ne sera pris pour le remplacement du double vitrage 1re génération.

Cette décision se justifie, selon le Gouvernement, par le faible écart d'efficacité entre la 1re et la dernière génération de double vitrage : entre les 2 modèles, il n'y aurait qu'une économie de chauffage de 3 à 4 % !

De plus, les fenêtres ne sont à l'origine que de 10 à 15 % des déperditions thermiques d'un logement. L'ensemble de ces données ne fait donc pas du remplacement des anciens double vitrage une priorité du Gouvernement, qui préfère réserver les aides de l'État à des travaux permettant des gains énergétiques plus importants.

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23/05/2023

Covid-19 : clap de fin pour l'obligation vaccinale des professionnels de santé !

Depuis le 15 septembre 2021, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, certains professionnels de santé devaient justifier d'un schéma vaccinal complet pour pouvoir continuer à travailler. Cette obligation est désormais levée…

Réintégration des professionnels de santé suspendus : modalités pratiques !

Pour rappel, sauf contre-indication médicale, les professionnels de santé devaient justifier d'un schéma vaccinal complet pour exercer au sein des établissements de santé, des établissements médico-sociaux, et des résidences d'accueil des personnes âgées ou handicapées.

À défaut, leur contrat de travail était suspendu ce qui, de fait, les conduisait à être privé de rémunération.

Cette obligation vaccinale est levée depuis le 15 mai 2023 : les travailleurs suspendus doivent donc être réintégrés au sein de leur établissement.

Les chefs d'établissements sont priés de contacter leurs salariés afin de leur signifier la fin de la suspension et de leur indiquer leur date de reprise et leur poste d'affectation.

À ce titre, le salarié doit reprendre son poste initial ou, lorsque cela est impossible, un poste équivalent qui ne nécessite donc aucune modification du contrat de travail portant notamment sur :

  • la rémunération ;
  • la durée de travail ;
  • la fonction du salarié ;
  • le lieu de travail.

Un entretien peut être conduit avant la réintégration pour discuter des modalités de la reprise, sur initiative de l'employeur ou du salarié, et une visite médicale est vivement recommandée par la Haute Autorité de santé (HAS).

Si le salarié ne reprend pas son poste à la date convenue par l'employeur, par exemple parce qu'il occupe un autre emploi, plusieurs solutions sont possibles :

  • une procédure pour abandon de poste peut être engagée, toutes conditions par ailleurs remplies ;
  • une rupture conventionnelle peut être signée.

À noter que le versement de la rémunération doit reprendre dès le 15 mai 2023, même si le travailleur n'a pas encore repris son poste.

En outre, la durée de la suspension n'étant pas assimilée à du temps de travail effectif, elle n'est pas retenue dans le calcul de l'ancienneté et ne donne droit à aucun congé ni rappel de prime.

Concernant les salariés éventuellement embauchés en remplacement des salariés suspendus, plusieurs cas de figure se présentent :

  • le salarié est embauché en CDD à terme imprécis : la réintégration du salarié absent met fin au CDD ;
  • le salarié est embauché en CDD à terme précis non échu : une rupture anticipée du CDD peut-être convenue par commun accord ou le CDD doit continuer jusqu'au terme prévu ;
  • le salarié est embauché en CDI : le contrat perdure et le salarié suspendu doit être réintégré sur un poste équivalent.

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23/05/2023

Mesures pour un espace numérique sécurisé : un projet à suivre !

Afin d'en améliorer la sécurité, le Gouvernement va porter un projet de loi portant sur la régulation de l'espace numérique. Contenant 12 mesures, ce texte prend en compte différents aspects qui ont déjà pu être évoqués par le passé : règlements européens, souveraineté numérique, protection des mineurs, régulation des activités d'influenceurs, etc. Focus sur les mesures d'ores et déjà dévoilées…

Numérique : un espace qui concerne tout le monde

Les 12 mesures du projet de loi porté par le Gouvernement concernant la régulation de l'espace numérique sont réparties en 4 catégories : les citoyens, le jeune public, les entreprises et les collectivités, la démocratie.

Les citoyens

Le volet « protection » concerne les sms ou mails frauduleux et les cyberharceleurs :

  • le particulier recevra un message d'alerte s'il est sur le point d'accéder à un site malveillant ou s'il reçoit un sms ou un mail frauduleux ;
  • les personnes coupables de cyberharcèlement ou de « haine en ligne » pourront être condamnées, en complément des peines déjà existantes, à un bannissement des réseaux sociaux pour une durée maximale de 6 mois, pouvant aller jusqu'à un an en cas de récidive. Notez que les réseaux sociaux ne procédant pas aux blocages demandés par la justice s'exposeront à une amende de 75 000 €.

Le volet « encadrement » concerne les outils digitaux et les jeux en ligne :

  • le particulier pourra choisir ses outils numériques (messagerie, moteur de recherche, etc.). Pour prendre l'exemple des messageries, un utilisateur ne sera plus « forcé » de fait d'utiliser un logiciel pour discuter avec une personne : il pourra utiliser la messagerie de son choix, qui pourra être différente de celle de son interlocuteur, de la même manière que les boîtes mails peuvent communiquer entre elles ;
  • un nouvel encadrement pour les jeux à objets numériques monétisables sera établi afin de permettre le développement de cette activité en France, tout en protégeant le joueur.
Le jeune public

L'objectif ici est la protection des plus jeunes.

Les sites pornographiques ne respectant pas leur obligation de vérification de l'âge des utilisateurs pourront ainsi être sanctionnés par le blocage, le déréférencement et des amendes. Ces dernières seront établies par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).

Dans le même esprit, le Gouvernement souhaite établir une sanction pour les hébergeurs ne retirant pas les contenus pédopornographiques signalés par la police et la gendarmerie. Si ces contenus ne sont pas retirés en moins de 24 heures à compter du signalement, les hébergeurs risqueront un an d'emprisonnement et 250 000 € d'amende.

Enfin, le Gouvernement veut interdire aux plateformes le ciblage publicitaire en direction des mineurs ou utilisant des données sensibles.

Les entreprises et les collectivités

Le projet de loi a pour objectif de restaurer l'équité commerciale en interdisant aux géants du numérique de privilégier leurs services sur leurs propres plateformes.

Afin de réduire la dépendance des entreprises aux fournisseurs de cloud, ces derniers se verront interdire l'application de frais de transfert de données lorsque leur client demande à changer de fournisseur.

Enfin, le projet doit soutenir les collectivités dans la régulation des meublés de tourisme loués grâce à la mise en place d'un unique intermédiaire centralisateur des données nécessaires.

La démocratie

Le projet de loi vise à protéger la démocratie en luttant contre la propagande et la désinformation. Pour cela, il prévoit :

  • de nouvelles compétences pour l'Arcom, qui pourra enjoindre les sites de cesser la diffusion des contenus sanctionnés sous 72 heures, sous peine d'une amende de 4 % de leur chiffre d'affaires ;
  • une meilleure collaboration entre les principales plateformes, le secteur de la publicité et les organismes de recherche pour lutter contre la désinformation en ligne.

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23/05/2023

Cybersécurité : visualiser l'efficacité d'un mot de passe

La cybersécurité d'une entreprise est capitale et souvent sous-estimée. Elle ne doit pas être une préoccupation des seuls services techniques, mais bel et bien de tous les effectifs. Un des exemples les plus explicites sur les responsabilités individuelles : la gestion des mots de passe…

Cybersécurité : mieux comprendre les capacités des hackers

Une cybersécurité efficace ne se résume pas à un bon antivirus et un réseau correctement protégé. La faiblesse principale que des pirates informatiques chercheront à exploiter est la composante humaine…

La formation des effectifs est primordiale pour protéger au mieux son entreprise. À ce titre, une sensibilisation toute particulière peut être réalisée en ce qui concerne les mots de passe utilisés par chacun.

Il peut être difficile de comprendre avec quelle facilité les pirates informatiques peuvent venir à bout de certains mots de passe. Afin de mieux le visualiser, France Num propose une infographie permettant de comprendre en combien de temps un pirate peut compromettre un mot de passe en fonction de la complexité de celui-ci.

Ainsi, la durée de résistance d'un mot de passe peut grandement varier en fonction du nombre de caractères et de la présence de nombres, majuscules et caractères spéciaux.

Il est donc recommandé de mettre en place une politique interne incitant les effectifs de l'entreprise à adopter des mots de passe complexes aux caractères variés, en évitant les phrases toutes faites ou les séries type « 123456 » ou « azerty ».

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22/05/2023

Taxe annuelle sur les bureaux en région PACA : c'est parti !

Créée par la loi de finances pour 2023, la taxe annuelle sur les bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement perçue dans les limites territoriales des départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes est à payer pour la 1re fois très prochainement. Quand ?

Taxe annuelle sur les bureaux en région PACA : déclaration et paiement avant le 1er juillet 2023

Sur le modèle de la taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement applicable en Île-de-France, une taxe annuelle sur le même type de locaux, perçue dans les limites territoriales des départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes, a été créée.

Cette nouvelle taxe s'applique pour la 1re fois en 2023 !

Si vous êtes concerné vous devez, en principe, déclarer et payer votre taxe avant le 1er mars de chaque année, auprès du comptable public compétent.

Exceptionnellement, pour 2023 uniquement, la déclaration et le paiement de la taxe doivent être effectués au plus tard le 30 juin 2023.

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22/05/2023

Permis d'aménager : faut-il tout recommencer ?

La demande de permis d'aménager peut être réalisée par un propriétaire de parcelle, individuellement, ou par plusieurs propriétaires, conjointement. Dans ce dernier cas, il peut arriver que l'un des demandeurs se retire finalement du projet. Que doivent alors faire les propriétaires restants ? Réponse du Gouvernement…

Permis d'aménager et retrait d'un demandeur : précisions du Gouvernement

Le permis d'aménager est une autorisation d'urbanisme permettant à l'autorité compétente (la mairie) de contrôler l'aménagement de certains lieux. Certains travaux sont, en effet, soumis à cette autorisation particulière : aménagement d'un lotissement, création d'un parc résidentiel de loisirs, création de certains terrains de camping, etc.

La réglementation permet à plusieurs propriétaires de déposer ensemble une demande de permis d'aménager couvrant des parcelles dont ils sont propriétaires.

Dans cette configuration, il peut arriver que l'un d'eux se retire de l'opération avant que le permis ne soit délivré. La demande de permis doit-elle alors être retirée, puis présentée de nouveau par les propriétaires restants, ou une simple modification de la demande initiale est-elle possible ?

C'est la question à laquelle le Gouvernement, récemment interrogé, vient d'apporter une réponse.

Il rappelle ainsi que, dans cette hypothèse, les parcelles du propriétaire en question doivent être retirées du projet, qui doit être modifié. Dès lors, 2 possibilités sont à envisager :

  • si le retrait de ces parcelles ne modifie pas l'économie générale du projet, les propriétaires restants peuvent adresser les pièces modifiées en conséquence au service instruisant la demande d'autorisation ;
  • si le retrait modifie l'économie générale du projet, les propriétaires restants doivent déposer une nouvelle demande d'autorisation d'urbanisme.

Et dans le cas où l'un des propriétaires se retire du projet après la délivrance du permis d'aménager ? Dans cette hypothèse, un permis modificatif devra être demandé par les propriétaires restants, à moins que le retrait a posteriori du propriétaire ne change la nature même du projet initial, ce qui imposerait le dépôt d'une nouvelle demande… pour un nouveau projet !

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22/05/2023

Essais cliniques : simplification des démarches déclaratives

Lors du développement d'un médicament ou d'une nouvelle méthode de soins, différentes phases se succèdent. Proche de la fin du développement, se trouvent les essais cliniques, c'est-à-dire les essais sur les humains. Au niveau européen, ils font l'objet d'un encadrement important, pour lequel des simplifications arrivent… À quels niveaux ?

Essais cliniques : vers plus de dématérialisation

Les essais cliniques, qui font partie des dernières étapes du développement des produits médicaux, permettent d'effectuer des tests sur les êtres humains.

De ce fait, leur contrôle et leur suivi sont nécessairement très réglementés et plusieurs obligations déclaratives pèsent sur les professionnels procédant à ces essais.

Dès le 22 mai 2023, certaines de ces obligations seront simplifiées.

Prenons l'exemple de la survenance d'effets indésirables graves et inattendus (EIGI) : tout d'abord, les professionnels concernés ne pourront satisfaire à leur obligation de déclaration auprès de l'agence européenne Eudravigilance qu'au moyen d'une déclaration électronique.

De plus, hormis les cas d'essais impliquant des volontaires sains en France, la déclaration des EIGI à l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est supprimée.

Enfin, un formulaire de déclaration électronique est également mis en place pour les rapports annuels de sécurité (RAS).

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