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28/02/2023

Tableau des cotisations sociales dues par les vétérinaires - Année 2023


Tableau des cotisations sociales dues par les vétérinaires

Année 2023

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2023

Cotisation

Base de calcul

Taux

Maladie-maternité

Revenus inférieurs à 17 597 €

0 %

Revenus de 17 597 € à 26 395 € (40 % et 60 % du PASS)

Taux progressif de 0 % et 4 %

Revenus entre 26 395 € et 48 391 € (60 % et 110 % du PASS)

Taux progressif de 4 % à 6,50 %

Revenus égaux ou supérieurs à 48 391 € (soit 110 % du plafond annuel de Sécurité sociale)

6,50 %

Indemnités journalières

Revenus plafonnés à 131 976 € (3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

Une cotisation minimale est assise sur 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 17 597€

0,30 %

Allocations familiales

Revenus inférieurs à 48 391 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 48 391 € et 61 589 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux progressif entre 0 % et 3,10 %

Revenus supérieurs à 61 589 €€ (140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 43 992 €

8,23 %

Dans la limite de 219 960 €

1,87 %

Retraite complémentaire

Prix d'achat du point

539 €

Classe B (revenus inférieurs à 71 639 €)

8 624 €

Classe C (revenus de 71 640 € à 95 521 €)

10 780 €

Classe D (revenus supérieurs à 95 521 €)

12 936 €

Invalidité – Décès

Classe minimum (dite classe A ou classe de référence)

390 €

Classe médium

780 €

Classe maximum

1 170 €

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 €

0,25 %

(0,34 % en présence d'un conjoint collaborateur)



2/ Assiette et cotisations minimales

En cas de revenus inférieurs à un certain seuil, les cotisations sont calculées sur une base annuelle minimale.

Cotisation

Assiette minimale

Montant annuel de la cotisation

Retraite de base

5 059€ (43 992 € x 11,50 %)

511 €



3/ Assiette et cotisations forfaitaires

Pendant les deux premières années civiles d'activité, la cotisation d'assurance retraite complémentaire est calculée sur une base forfaitaire et sera régularisée lorsque le revenu de référence sera connu.

 

Au titre de la...

Assiette de cotisation

Montant de la cotisation

Cotisation minimale (revenus inférieurs à 5 059 €)

5 059 € (43 992 x 11,50 %)

511 €

1re année en 2023

 8 358 € (43 992 x 19 %)

844 €



4/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Formule

Base de calcul

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire (1/2 x 43 992 €)

25 % du revenu du vétérinaire

50 % du revenu du vétérinaire

Cotisation avec partage du revenu

25 % du revenu du vétérinaire

50 % du revenu du vétérinaire

Retraite complémentaire

25 % de la cotisation du professionnel (le vétérinaire cotisera alors sur 75% de son revenu),

50 % de la cotisation du professionnel (le vétérinaire cotisera alors sur 50% de son revenu).

Invalidité – Décès

25 % de la cotisation du professionnel

50 % de la cotisation du professionnel


Sources :

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27/02/2023

Transporteurs : vers la fin des retraits de points pour les « petits » excès de vitesse ?

Actuellement, les transporteurs rencontrent des difficultés pour recruter des chauffeurs de poids lourds. Par ailleurs, et en raison de leur activité, ces derniers sont plus exposés à la réalisation de petits excès de vitesse qui peuvent, à terme, les contraindre à arrêter de travailler. Pour remédier à cela, un député a eu une idée…


Transporteurs : fin des sanctions pour les « petits » excès de vitesse « professionnels » ?

Au vu de la situation dans le secteur du transport, un député a eu une idée : distinguer les excès de vitesse réalisés dans le cadre d'une activité professionnelle des autres infractions, et ne pas les sanctionner par un retrait de points pour un dépassement de moins de 10 km/h par rapport à la vitesse autorisée.

Une idée que le Gouvernement ne compte pas suivre : d'une part, il rappelle que le permis de conduire, tel que mis en place, repose sur le principe d'unicité qui ne permet pas à un conducteur d'être titulaire de plusieurs permis de conduire.

D'autre part, il existe une marge technique de 5 km/h lorsque la vitesse est relevée par un radar et de 10 km/h, lorsqu'il s'agit d'un contrôle par une voiture-radar.

Néanmoins, le Gouvernement précise qu'il évalue actuellement différentes hypothèses pour faire évoluer la réglementation concernant la question des retraits de points liés à des « petits » excès de vitesse. Affaire à suivre…

Source : Réponse ministérielle Di Filippo du 14 février 2023, Assemblée nationale, n° 194 : « Retraits de points pour des dépassements de vitesse inférieurs à 10 km/h »

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27/02/2023

Donation de biens ruraux : quelle imposition ?

La transmission d'un patrimoine donne en principe lieu à la perception de droits de mutation. Cependant, de nombreux mécanismes permettent d'en atténuer le montant. L'un d'eux permet, notamment, et sous conditions, de réduire la base imposable des biens ruraux de 75 %. Quelle que soit la valeur du bien transmis ? Le Gouvernement répond…


Donation de biens ruraux : retour sur un dispositif fiscal de faveur

En principe, lorsqu'une personne transmet gratuitement des biens à une autre personne (que ce soit par donation, leg ou succession), des droits de mutations sont dus.

Cependant, pour abaisser la charge fiscale pesant sur les particuliers, des mécanismes permettent de réduire l'imposition pour la transmission de certains biens.

Parmi ceux-ci, il existe un dispositif qui permet, sous conditions, de diminuer la base imposable lors de la transmission de biens ruraux donnés à bail à long terme ou à bail cessible, hors du cadre familial.

Pour en bénéficier, il faut, notamment que le bénéficiaire de la transmission s'engage à conserver les biens transmis pendant 5 ans.

La base imposable est alors réduite de 75 % par bénéficiaire… Ce qui, en pratique, revient à « exonérer » de droits de mutation ces transmissions à concurrence des trois quarts de leur valeur. Sans limitation de montant ?

Malheureusement pour les bénéficiaires, si.

Jusqu'au 31 décembre 2022, l'exonération portait sur 75 % de la valeur des biens jusqu'à 300 000 €, puis sur 50 % de cette valeur au-delà de cette limite de 300 000 €.

Depuis le 1er janvier 2023, la limite de 300 000 € est portée à 500 000 €, à condition que le bénéficiaire de la transmission conserve le bien pendant 10 ans (durée supplémentaire de 5 ans par rapport à la durée minimum de conservation de 5 ans).

Un aménagement récent, mais insuffisant pour la filière agricole, qui argue que la valeur des terrains a beaucoup augmentée à cause des stratégies d'acquisitions des acteurs étrangers, et qui demande donc un déplafonnement complet de l'avantage fiscal…

Un aménagement récent, mais insuffisant pour la filière agricole, qui argue que la valeur des terrains a beaucoup augmentée à cause des stratégies d'acquisitions des acteurs étrangers, et qui demande donc un déplafonnement complet de l'avantage fiscal…

… Que le Gouvernement refuse, expliquant qu'il est trop tôt pour prévoir une nouvelle évolution de ce dispositif qui vient tout juste d'être réformé.

Il rappelle aussi, qu'une concertation sur le pacte et la loi d'orientation et d'avenir agricoles a été lancée. Elle porte une réflexion globale sur le monde agricole, dont la problématique de la transmission des biens ruraux.

Affaire à suivre…

Source : Réponse ministérielle Dirx du 21 février 2023, Assemblée nationale, n° 3139 : « Droits de mutation à titre gratuit - Exonération - Biens ruraux »

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27/02/2023

L'administration fiscale peut-elle faire des « perquisitions » ?

L'administration fiscale soupçonne une société étrangère d'avoir une activité en France qu'elle ne déclare pas. Pour en avoir le cœur net, elle va, de manière inopinée, lui rendre une petite visite. Une visite dont la société conteste le bienfondé… À tort ou à raison ?


Droit de visite de l'administration fiscale : sous conditions…

L'administration soupçonne une société Belge, membre d'un grand groupe, d'avoir en réalité une activité en France. Pour en avoir le cœur net, elle décide de passer, sans prévenir, aux supposés locaux français de cette société.

Cette visite, qui s'apparente à une perquisition fiscale, permet à l'administration de constater des éléments matériels sur place et de saisir les documents qui lui paraissent pertinents. Elle est donc très intrusive et très brutale pour la société.

Une visite peut être « intrusive », mais autorisée par le juge, rappelle l'administration fiscale...

« Très bien ! », répond la société qui, au vu du manque de courtoisie de l'administration (qui ne l'a même pas prévenue de sa visite), attaque le jugement en question et demande la restitution des documents saisis.

Pour elle, en effet, cette visite n'aurait jamais dû être autorisée. Pourquoi ? Parce que l'administration est partie du postulat qu'elle n'exerçait aucune activité en Belgique. Une position incompréhensible compte tenu du fait qu'elle a bel et bien des employés, ainsi qu'une administratrice déléguée du groupe sur le territoire belge.

« Et alors ? », s'interroge le juge : légalement, de simples présomptions suffisent pour accorder un droit de visite à l'administration.

Ici, la visite s'est déroulée en bonne et due forme : les pièces saisies pourront donc être analysées et l'administration pourra se baser dessus pour déterminer s'il y a eu une fraude… ou non…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 15 février 2023, n° 20-20600

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27/02/2023

CHR : évolution de la formation à l'hygiène alimentaire

Les professionnels du secteur de la restauration doivent suivre une formation en matière d'hygiène alimentaire. Est-il possible de la suivre à distance ?


CHR : une formation à l'hygiène… à distance ?

Pour rappel, l'hygiène est l'un des sujets les plus sensibles en matière de restauration : elle est strictement réglementée et le suivi d'une formation est une obligation.

Jusqu'à présent, il était prévu que seule une formation en présence des personnes concernées était autorisée. Ce qui excluait donc toute possibilité de formation à distance...

Cette précision est désormais supprimée des textes, afin de permettre le suivi d'une formation à distance.

Source : Arrêté du 13 février 2023 modifiant l'arrêté du 5 octobre 2011 relatif au cahier des charges de la formation spécifique en matière d'hygiène alimentaire adaptée à l'activité des établissements de restauration commerciale

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27/02/2023

Achat d'électricité produite par un particulier : un contrat de (trop ?) long terme

L'installation de panneaux photovoltaïques fait partie des pistes de promotion des énergies renouvelables. C'est également un investissement intéressant pour les particuliers qui peuvent se dégager un revenu en vendant tout ou partie de leur production. L'achat d'électricité nécessite un contrat conclu pour 20 ans. Une durée qui peut causer des difficultés pour certains particuliers…


Contrat de 20 ans : lorsque la pérennité se retourne contre le particulier

Un sénateur a attiré l'attention du Gouvernement sur la durée des contrats de raccordement, d'accès et d'exploitation (CRAE) pour le rachat de l'électricité produite par les panneaux photovoltaïques des particuliers.

Ces derniers sont en effet incités à installer ce type d'équipement dans le cadre de la transition énergétique. Les avantages sont évidents : produire soi-même son électricité et revendre le surplus produit.

Lorsque les conditions requises, notamment techniques, sont réunies, les fournisseurs sont dans l'obligation de racheter l'électricité produite. Pour ce faire, un contrat est signé entre l'entreprise et le particulier / producteur, pour une durée de… 20 ans.

Cette durée, prévue par la règlementation, ne peut pas être modulée. Cependant, comme le souligne le sénateur, certains fournisseurs d'électricité, pourtant dans l'obligation d'acheter cette énergie, se montrent frileux à conclure ce type de contrat lorsque les particuliers ont un certain âge.

Il demande donc si une modification de la durée ne pourrait pas être envisagée ou, à défaut, si des solutions alternatives peuvent être proposées à ces personnes.

Le Gouvernement rappelle, dans un 1er temps, l'obligation d'Électricité de France et des entreprises locales de distribution chargées de la fourniture d'électricité d'acheter cette énergie, indépendamment du profil de la personne productrice.

En cas de discrimination liée à l'âge, il précise qu'il est possible :

  • de saisir le Défenseur des droits ;
  • de se tourner vers un autre fournisseur ;
  • d'envisager l'autoconsommation collective, c'est-à-dire d'intégrer un groupe de consommateurs et de producteurs d'électricité pour s'associer autour d'un projet commun de production d'électricité renouvelable locale.

Une modification de la durée du contrat n'est donc pas à l'ordre du jour !

  • Arrêté du 6 octobre 2021 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations implantées sur bâtiment, hangar ou ombrière utilisant l'énergie solaire photovoltaïque, d'une puissance crête installée inférieure ou égale à 500 kilowatts telles que visées au 3° de l'article D. 314-15 du code de l'énergie et situées en métropole continentale
  • Réponse ministérielle Anglars du 16 février 2023, Sénat, no 02830 : « Durée des contrats de raccordement, d'accès et d'exploitation et rachat de l'énergie produite chez les possesseurs de panneaux photovoltaïques »

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27/02/2023

Retraite des non-salariés agricoles : bientôt un nouveau mode de calcul !

Le calcul des droits à la retraite des non-salariés agricoles va évoluer pour converger, d'ici quelques années, avec le régime général. Concrètement, qu'est ce qui va changer ?


Retraite des non-salariés agricoles : prise en compte des 25 meilleures années !

Aujourd'hui, un calcul spécifique est appliqué pour les droits à la retraite des non-salariés agricoles, à savoir :

  • les chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole ;
  • les collaborateurs :
  • les aides familiaux.

Leur retraite de base se compose :

  • lorsque l'activité de non-salarié agricole est exercée à titre exclusif ou principal, d'une retraite forfaitaire, calculée sur la base d'un montant intégral qui est revalorisé tous les ans et selon le nombre d'années d'activité ;
  • d'une retraite proportionnelle, calculée selon le nombre de points acquis et le statut du travailleur.

À cette retraite de base s'ajoute également une retraite complémentaire obligatoire (RCO).

Notez qu'à compter du 1er janvier 2026, la retraite des non-salariés agricoles sera calculée sur la base des 25 meilleures années… et non plus sur la totalité de leur carrière.

Les nouvelles modalités de calcul seront prochainement fixées par décret.

Source :Loi n° 2023-87 du 13 février 2023 visant à calculer la retraite de base des non-salariés agricoles en fonction des vingt-cinq années d'assurance les plus avantageuses

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27/02/2023

Logiciels libres : un atout pour les TPE-PME

Pour les entreprises cherchant à développer leur activité, l'acquisition de matériels et de moyens de production peut s'avérer coûteuse. Et la mise en place de nouveaux logiciels n'y fait pas exception, une licence d'utilisation pouvant s'avérer très onéreuse. Néanmoins, il est possible de faire des économies…


Logiciels libres : une solution flexible et économique

Quels que soient leurs usages, les logiciels mis en vente dans le commerce peuvent parfois s'avérer hors de portée pour les plus petites entreprises. En cause, une licence d'exploitation trop coûteuse.

France Num, organisme gouvernemental pour la transformation numérique des TPE-PME, propose un rappel utile en ce qui concerne les logiciels libres (des outils dont le code source est accessible à tous les utilisateurs).

Ces logiciels, également appelés « open source », ont l'avantage d'être utilisables gratuitement par quiconque.

Mais au-delà de leur gratuité, ils présentent de nombreux avantages, dont :

  • la sécurité, puisqu'ils sont mis à jour régulièrement et bénévolement par les utilisateurs ;
  • l'adaptabilité, chacun pouvant modifier le logiciel pour répondre au mieux à ses attentes et usages.

Sur son site, France Num détaille l'ensemble des avantages de ces logiciels et propose des informations sur les logiciels libres existants utiles pour les TPE-PME.

Source : Actualité de France Num du 29 janvier 2023 : « Quels sont les avantages d'utiliser des logiciels libres pour des petites entreprises ? »

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27/02/2023

Associations : connaissez-vous l'appel à la générosité du public ?

L'appel à la générosité du public est une procédure permettant à certains organismes de solliciter le public pour collecter des fonds. Cette possibilité est encadrée par la loi et obéit donc à des règles particulières. Lesquelles ?


Appel à la générosité du public : un guide pour les associations !

Pour mémoire, l'appel à la générosité du public (AGP) est une procédure permettant à certains organismes (associations ou établissements publics par exemple) de solliciter le public pour collecter des fonds.

Les organismes souhaitant utiliser ce mécanisme doivent procéder à une déclaration préalable à la préfecture. Cette déclaration doit être réalisée :

  • avant l'AGP, lorsque le montant des ressources collectées par ce biais au cours de l'un des 2 exercices précédents excède le seuil de 153 000 € ;
  • à défaut, pendant l'exercice en cours, dès que le montant des ressources collectées dépasse 153 000 €.

En raison des interrogations que ce mécanisme peut soulever, le secrétariat d'État chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la vie associative a récemment mis en ligne un guide de l'appel à la générosité du public.

Celui-ci rappelle notamment :

  • les définitions clés de ce mécanisme (générosité, public visé, etc.) ;
  • les obligations liées à l'AGP (établissement d'un compte d'emploi annuel des ressources collectées auprès du public, par exemple).

Source : Actualité juridique associations.gouv.fr du 31 janvier 2023 : « Le guide de l'appel à la générosité du public »

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24/02/2023

Gage automobile : attention à la nouvelle procédure !

Afin de sécuriser les créanciers, il existe différentes sûretés, comme le gage. Celui-ci peut porter sur de nombreux types de biens. La procédure permettant la mise en place d'un gage est adaptée en fonction de la spécificité de chaque bien, et le gage automobile n'échappe à cette règle. Le Gouvernement vient, en effet, d'en préciser les modalités de publicité. Revue de détails…


Gage automobile : une nouvelle procédure de publicité

Pour mémoire, le gage est un contrat par lequel une personne accorde à une autre le droit de se faire payer sur un bien lui appartenant. Ce dernier peut porter sur des biens de différentes natures, y compris les véhicules automobiles.

Afin d'ajuster et de sécuriser les contrats, le Gouvernement a procédé en 2021 à une réécriture des textes concernant les sûretés, ce qui comprend les gages…

À cette occasion, il a précisé que lorsque le gage porterait sur un véhicule terrestre à moteur (VTM) ou une remorque immatriculés, il devrait être publié. De quelle façon ? Par une inscription sur un registre dédié.

Restaient à définir les modalités de cette publicité, ce qui est désormais chose faite ! Ainsi, retenez que :

  • le gage du VTM ou de la remorque ne peut être inscrit que si celui qui constitue le gage est propriétaire du véhicule et titulaire d'un certificat comportant son numéro d'immatriculation définitif ;
  • la demande d'inscription du gage peut être adressée par le créancier par voie électronique, par l'intermédiaire d'un établissement de crédit ou d'une société de financement habilité, l'inscription étant normalement réalisée dans un délai de 7 jours à compter de la réception de tous les documents requis (l'absence de réponse vaut décision d'inscription) ;
  • l'inscription produit effet durant cinq ans et peut être prorogée pour la même durée (sans limitation du nombre de prorogations).

À noter que les gages inscrits avant le 17 février 2023 (et non prorogés) produiront leurs effets jusqu'au 17 février 2028.

Source : Décret n° 2023-97 du 14 février 2023 relatif à la publicité du gage portant sur un véhicule terrestre à moteur ou une remorque immatriculés

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24/02/2023

Formalités des entreprises : réouverture partielle d'Infogreffe

Elle avait pourtant disparu du paysage des formalités des entreprises, mais elle est de retour ! La plateforme Infogreffe est réouverte, de manière partielle et temporaire, et vient renforcer la procédure de secours du dépôt des formalités déjà mise en place. Pour combien de temps ? Pour quelles formalités ? Focus sur le retour d'Infogreffe.


Infogreffe au secours du guichet unique

Depuis le 1er janvier 2023, le déploiement du guichet unique, géré par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), peine à être pleinement effectif.

Une procédure de secours a donc été mise en place afin de permettre le bon traitement des formalités des entreprises pendant cette période transitoire.

Pour rappel, cette procédure, toujours d'actualité, s'appuie sur la plateforme du guichet-entreprises et sur les anciens centres de formalités des entreprises (CFE) :

  • les formalités non prises en compte par le guichet unique, c'est-à-dire principalement les modifications et les cessations d'activités, sont à réaliser sur le guichet-entreprises ;
  • en cas de carence du guichet-entreprises, le site renvoie vers les formulaires Cerfa qu'il convient de remplir et d'envoyer, par courrier ou par voie dématérialisée selon les organismes, aux anciens CFE.

Depuis le 20 février 2023 et jusqu'au 30 juin 2023, la plateforme Infogreffe est à nouveau disponible pour les formalités de modifications et de cessations comportant une inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS).

Notez que cette réouverture est temporaire et partielle, puisque les formalités prises en charge par le guichet unique ou le guichet-entreprises ne peuvent être déposées sur Infogreffe.

Concrètement, vous ne pourrez pas immatriculer une SCI sur Infogreffe. Cette formalité étant prise en charge par le guichet unique, vous n'aurez pas d'autre choix que de passer par ce dernier.

Précisons que les procédures de secours, dématérialisées ou papier, ne doivent pas faire l'objet de frais de traitement de dossier supplémentaires par les organismes venant en renfort du guichet unique.

  • Arrêté du 17 février 2023 modifiant l'arrêté du 28 décembre 2022 pris pour l'application de l'article R. 123-15 du code de commerce
  • Article Entreprendre.Service-Public.fr du 1er février 2023 : « Guichet unique : une procédure de secours instituée »
  • Communiqué de presse du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, no 614 du 16 février 2023 : « Le Gouvernement apporte des améliorations au guichet unique des formalités »

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24/02/2023

Immatriculation à l'ORIAS : n'oubliez pas d'adhérer à une association agréée !

Rappel utile de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ! La réforme du courtage est entrée en vigueur en 2022 avec, notamment, une nouvelle obligation : celle d'adhérer à une association professionnelle agréée par l'ACPR. Retardataires, suivez le guide !


Professionnels du courtage : pensez à adhérer à une association agréée par l'ACPR !

Le courtage en assurances, ainsi que le courtage en opérations de banque et en services de paiement ont fait l'objet d'une réforme qui est entrée en vigueur le 1er avril 2022.

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) rappelle à ce titre l'obligation d'adhérer à l'une des associations agréées. Sont concernés (y compris leurs mandataires respectifs), les personnes suivantes :

  • les courtiers en assurances ;
  • les courtiers en opérations de banque et services de paiement.

Si cette nouvelle obligation n'est pas respectée, les demandes d'immatriculation ou de renouvellement d'immatriculation de ces professionnels ne seront pas acceptées par l'ORIAS (Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance). Ils ne pourront donc plus exercer !

À noter que l'ORIAS met à votre disposition un guide pour la procédure de renouvellement 2023.

Source : Communiqué de presse de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) du 15 février 2023 : « L'ACPR appelle à la vigilance des intermédiaires quant aux nouvelles conditions de renouvellement de leur immatriculation à l'ORIAS »

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