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24/02/2023

Grippe aviaire : un nouveau report de cotisations sociales pour les éleveurs !

Afin de soutenir les éleveurs touchés par la grippe aviaire, la MSA vient d'annoncer que le paiement de leurs cotisations et contributions sociales pouvait faire l'objet d'un report, sous certaines conditions. Lesquelles ?


Grippe aviaire : comment obtenir un report de vos cotisations sociales ?

En 2022 déjà, la MSA avait permis aux éleveurs agricoles particulièrement touchés par l'épidémie de grippe aviaire de reporter le paiement de leurs cotisations et contributions sociales.

Au regard de la persistance de la crise, cette dérogation est reconduite. Ainsi, les employeurs et non-salariés agricoles peuvent bénéficier d'un report de leurs cotisations et contributions sociales au titre de l'année 2023, exceptions faites des contributions de santé et de prévoyance.

Sont concernés les éleveurs situés dans les départements listés ici. Quant aux contributions et cotisations concernées par le dispositif, tout dépend de la qualité du bénéficiaire. Ainsi :

  • pour les employeurs, le report porte sur les cotisations et contributions salariales et patronales dues au titre de la sécurité sociale, de la retraite complémentaire et de l'assurance chômage, ainsi que sur les contributions patronales (contributions FNAL, Versement Mobilité, etc.) ;
  • pour les non-salariés agricoles, il porte sur les cotisations de sécurité sociale, de retraite complémentaire, ainsi que sur les contributions sociales et les cotisations conventionnelles recouvrées par la MSA pour le compte de tiers (Vivea, Val'hor, etc.) ;
  • pour les cotisants de solidarité, il porte sur la cotisation de solidarité, ainsi que sur les contributions sociales, les cotisations légales et conventionnelles.

Il est possible de cumuler les reports au titre des années 2022 et 2023 et il reste bien évidemment impératif de déclarer ses revenus selon le calendrier habituel.

Source : Actualité MSA du 15 février 2023 « Grippe aviaire : modalités de report des cotisations et contributions sociales »

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24/02/2023

Entrepreneurs : de l'intérêt de connaître l'audience de son site web

Les données d'audience d'un site web doivent faire l'objet d'une attention particulière par les dirigeants d'entreprise. Pourquoi ? Comment analyser ces données ? Éléments de réponses…


Analyser et exploiter les données d'audience de son site web

En tant qu'entrepreneur, vous avez tout intérêt à analyser les statistiques de votre site web. Cela vous permet de savoir si l'audience correspond à sa cible, et cela vous apporte des indications précieuses pour établir votre stratégie commerciale.

Connaître l'audience de votre site web vous permet dans un premier temps :

  • de déterminer les habitudes d'audience de vos visiteurs (origine géographique, jours et heures de visite sur votre site, etc.) ;
  • de faire évoluer votre référencement et vos contenus, pour améliorer la visibilité de votre site et augmenter sa fréquentation (par exemple, en vous appuyant sur les mots-clés les plus efficaces et les articles et sujets les plus consultés) ;
  • de positionner votre site web par rapport à vos concurrents.

Ensuite, cela va vous permettre d'analyser le comportement de vos clients :

  • découvrir les types de contenus appréciés ;
  • apporter des réponses ciblées sur les sujets qui les intéressent ;
  • comprendre et éliminer les points bloquants dans le parcours utilisateur (abandons de page, de panier, etc.).

Enfin, l'analyse de vos données d'audience va également vous permettre de mesurer l'efficacité de votre site web :

  • vous savez ce qui plaît et ce qui ne plaît pas ;
  • vous pouvez utiliser les canaux de communication les plus efficaces (moteurs de recherche, e-mailings, publicités en ligne, etc.) ;
  • vous pouvez optimiser le coût des développements de votre site web et des campagnes que vous menez.

Mais comment analyser vos données d'audience ?

Tout d'abord, il faut mesurer le trafic de votre site web (origine du trafic, nombre de visites, géolocalisation, pourcentage de nouveaux visiteurs).

Ensuite, il faut évaluer le comportement des visiteurs (fréquence, temps passé sur le site, sur une page).

Enfin, il faut analyser l'efficacité de votre site web (nombre de contacts qualifiés ou de prospects obtenus, coût d'acquisition d'un prospect, volume des ventes, etc.).

Ces analyses se font via des outils de mesure d'audience (ou « web analytics »). À ce titre, privilégiez les outils recommandés par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés).

Ces outils vous permettront :

  • de générer des tableaux de bords statistiques ;
  • de mesurer le trafic, le référencement, la performance des mots-clés utilisés ;
  • d'intégrer des balises dans le code du site pour collecter des données spécifiques ;
  • de mesurer l'efficacité de la publicité ; etc.

Source : Actualité de francenum.gouv.fr du 6 février 2023, mise à jour le 8 février 2023 : « Comment augmenter l'efficacité de son site internet en analysant ses données d'audience ? »

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24/02/2023

Reporter l'imposition du gain tiré de la vente de titres : possible ?

Après avoir apporté les titres de son entreprise à une société qu'il contrôle un dirigeant demande à bénéficier d'un dispositif fiscal de faveur lui permettant d'échapper temporairement au paiement l'impôt dû sur le gain réalisé à cette occasion. Sauf que pour en bénéficier, il est impératif de respecter certaines conditions extrêmement précises. Explications…


Aider une filiale = activité économique ?

En principe, un dirigeant doit payer de l'impôt sur le revenu sur le gain résultant de la vente des titres de son entreprise.

Cependant, pour atténuer cette charge fiscale particulière, il existe plusieurs dispositifs permettant de baisser le montant de l'impôt ou d'en différer le paiement.

Tel est le cas du mécanisme dit de « l'apport-cession ». Schématiquement, ce mécanisme consiste à apporter les titres de son entreprise à une société en échange d'une partie du capital de celle-ci.

À la suite de cette opération, si l'entrepreneur contrôle la société, et toutes conditions par ailleurs remplies, il bénéficiera d'un report d'imposition.

Concrètement, il ne paiera l'impôt sur le gain réalisé lors de l'apport de ses titres qu'au moment de leur revente par la société bénéficiaire de l'apport : on dit que cette vente met fin au report d'imposition.

Notez toutefois qu'il n'est pas mis fin à ce report d'imposition :

  • lorsque la vente des titres a lieu plus de 3 ans après l'apport ;
  • ou lorsque dans les 2 ans qui suivent la cession des titres, la société bénéficiaire de l'apport réinvestie 60 % du produit de la vente dans une activité économique.

C'est sur dernier point qu'un entrepreneur et l'administration fiscale se sont récemment querellés, l'administration refusant d'admettre le caractère économique de certains investissements effectués par la société.

Ce que confirme le juge. Ici, les investissements en cause consistaient en des prêts accordés aux filiales de la société pour soutenir leur trésorerie… Ce qui relève d'une activité financière et non économique !

Dès lors, parce que les conditions permettant de bénéficier du report d'imposition ne sont pas réunies, il est mis fin au report en question et le dirigeant doit bel et bien s'acquitter de l'impôt dû !

Source : Arrêt de la cour administrative d'appel de Nantes du 23 décembre 2022, n° 20NT03798

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24/02/2023

Régimes d'imposition des entreprises (bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices non commerciaux et TVA) – année 2023


Régimes d'imposition des entreprises (bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices non commerciaux et TVA) – année 2023



Pour les entreprises commerciales (BIC)


Régime d'imposition à l'impôt sur le revenu :

  • le régime micro-BIC ne s'applique qu'aux exploitants individuels dont le chiffre d'affaires (CA) de l'année précédente (ou de la pénultième année) est inférieur à :
  •      ○ 188 700 € pour les entreprises de vente ou de fourniture de logement ;
  •      ○ 77 700 € pour les prestataires de services ;
  • le régime réel simplifié d'imposition s'applique aux entreprises, exclues du régime micro, dont le CA de l'année précédente est inférieur à :
  •      ○  840 000 € pour les entreprises de vente ou de fourniture de logement ;
  •      ○ 254 000 € pour les prestataires de services ;
  • le régime réel normal s'applique aux entreprises dont le CA de l'année précédente excède les limites fixées pour le régime réel simplifié.

TVA :

  • le régime réel normal s'applique aux entreprises dont le CA de l'année précédente excède les limites fixées pour le régime réel simplifié.
  •      ○  91 900 € pour les entreprises de vente ou de fourniture de logement : en cas de dépassement, maintien de la franchise l'année du dépassement si respect du seuil majoré de 101 000 € (mais à condition que le CA de l'année N-2 n'excède pas 91 900 €) ;
  •      ○  36 800 € pour les prestataires de services : en cas de dépassement, maintien de la franchise l'année du dépassement si respect du seuil majoré de 39 100 € (mais à condition que le CA de l'année N-2 n'excède pas 36 800 €) ;
  • le régime simplifié d'imposition s'applique aux entreprises ne bénéficiant pas de la franchise en base, dont le CA de l'année précédente est inférieur à :
  •      ○  840 000 € pour les entreprises de vente ou de fourniture de logement ;
  •      ○  254 000 € pour les prestataires de services ;
  • le régime réel normal s'applique aux entreprises dont le CA de l'année précédente excède les limites fixées pour le régime réel simplifié.

Attention : le régime simplifié de TVA ne s'applique pas si le montant de TVA dû est supérieur à 15 000 €.



Pour les entreprises non commerciales (BNC)


Régime d'imposition à l'impôt sur le revenu :

  • le régime micro-BNC s'applique aux exploitants individuels dont le CA de l'année précédente (ou de la pénultième année) est inférieur à 77 700 € ;
  • le régime de la déclaration contrôlée s'applique aux entreprises dont le CA de l'année précédente excède cette même limite .

TVA :

  • le régime de la franchise en base de droit commun s'applique aux entreprises dont le CA de l'année précédente est inférieur à 36 800 € : en cas de dépassement, maintien de la franchise l'année du dépassement si respect du seuil majoré de 39 100 € (mais à condition que le CA de l'année N-2 n'excède pas 36 800 €) ;
  • • le régime de la franchise en base spécifique aux avocats :
  •      ○  il s'applique lorsque le CA de l'année précédente concernant les activités réglementées est inférieur à 47 600 € : en cas de dépassement, maintien de la franchise l'année du dépassement si respect du seuil majoré de 58 600 € ;
  •      ○  il s'applique lorsque le CA de l'année précédente concernant les activités non réglementées est inférieur à 19 600 € : en cas de dépassement, maintien de la franchise l'année du dépassement si respect du seuil majoré de 23 700 € ;
  • le régime simplifié d'imposition s'applique aux entreprises ne bénéficiant pas de la franchise en base, dont le CA de l'année précédente est inférieur à 254 000 € ;
  • le régime réel normal s'applique aux entreprises dont le CA de l'année précédente excède la limite fixée pour le régime réel simplifié.

Que ce soit en matière de BIC ou de BNC, l'application de ces régimes n'est pas nécessairement figée : non seulement, les variations à la hausse ou à la baisse de votre chiffre d'affaires pourront avoir pour conséquence un changement de régime, tant pour l'imposition de vos bénéfices que pour la TVA, mais vous pouvez aussi opter pour un autre régime que celui auquel vous êtes soumis de plein droit.


Sources :

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24/02/2023

Tableau des cotisations sociales appliquées aux salaires - Année 2023

Tableau des cotisations sociales appliquées aux salaires

Année 2023

Tableau récapitulatif des charges sociales salariales et patronales applicables au 1er janvier 2023.

 

Taux applicables au 01.01.2023

Base de calcul

Employeur

Salarié

Total

CSG et CRDS

CSG non déductible

-

2,40 %

2,40 %

98,25 % du salaire brut et de la part patronale de la cotisation prévoyance (1)

CSG déductible

-

6,80 %

6,80 %

98,25 % du salaire brut et de la part patronale de la cotisation prévoyance

CRDS

-

0,50 %

0,50 %

98,25 % du salaire brut et de la part patronale de la cotisation prévoyance (1)

Cotisations de sécurité sociale

Maladie-Maternité-Invalidité-Décès (2)

7,30 %

-(3)

7% ou 13%

Montant du salaire brut

Allocations familiales

3,45 % (4)

-

3,45 % (4)

Montant du salaire brut

Vieillesse plafonnée

8,55 %

6,90 %

15,45%

Tranche A

Vieillesse déplafonnée

1,90%

0,40 %

2,30 %

Montant du salaire brut

Accident du travail

Variable

-

Variable

Montant du salaire brut

Taux fixé par la Carsat

Contribution logement – FNAL (5)

FNAL (entreprises de moins de 50 salariés)

0,10 %

-

0,10 %

Tranche A

FNAL (entreprises d'au moins 50 salariés)

0,50 %

-

0,50 %

Montant brut du salaire

Cotisation chômage

Pôle Emploi

4,05 %

-

4,05 %

Tranches A et B

Cotisations AGS

0,15 %

-

0,15 %

Tranches A et B

APEC (cadres)

0,036 %

0,024 %

0,060 %

Tranches A et B

Retraites complémentaires – taux effectif (cadres et non cadres)

Agirc-Arrco T1

4,72 %

3,15 %

7,87 %

Tranche 1

Agirc-Arrco T2

12,95 %

8,64 %

21,59 %

Tranche 2

Contribution d'équilibre général T1

1,29 %

0,86 %

2,15 %

Tranche 1

Contribution d'équilibre général T2

1,62 %

1,08 %

2,70 %

Tranche 2

Contribution d'équilibre technique

0,21 %

0,14 %

0,35 %

Tranches 1 et 2 (7)

Autres cotisations

Forfait social sur contribution patronale de prévoyance (8)

8,00 %

-

8,00 %

Contribution patronale de prévoyance complémentaire exonérée de cotisations, assujettie à la CSG

Versement mobilités (entreprises de 11 salariés et plus)

Variable selon le secteur géographique

Montant du salaire brut

Contribution au dialogue social

0,016 %

-

0,016 %

Montant du salaire brut

Autres versements et contributions

Taxe apprentissage – part principale (9)

0,59 %

-

0,59 %

 

Taxe d'apprentissage – solde (10)

0,09 %

 

0,09 %

 

Contribution à la formation professionnelle/ moins de 11 salariés

0,55 %

-

0,55 %

Montant du salaire brut

Contribution à la formation professionnelle/ 11 salariés et plus

1 %

-

1 %

Montant du salaire brut

Contribution à la formation professionnelle / salariés en CDD

1 %

-

1 %

Montant du salaire brut

Participation à l'effort de construction (employeurs d'au moins 50 salariés)

0,45 %

-

0,45 %

Montant du salaire brut

Taxe sur les salaires

 

4,25 %

8,50 %

13,60 %

-

-

--

4,25 %

8,50 %

13,60 %

De 0 à 8 020 €

De 8 020 € à 16 013 €

A partir de 16 013 €


(1) L'abattement est limité à 4 fois le plafond de la sécurité sociale, soit 175 968 en 2023.

(2) Pour les employeurs éligibles à la réduction générale, le taux de la cotisation patronale « d'assurances maladie-maternité-invalidité-décès » est fixé à 7 % au titre de leurs salariés dont la rémunération n'excède pas 2,5 fois le montant du Smic annuel (soit 51 278,40 € sur l'année 2023).

(3) Pour les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, une cotisation salariale supplémentaire de 1,50 % est due. Pour les salariés fiscalement domiciliés à l'étranger, la cotisation salariale d'assurance maladie est de 5,50 %.

(4) Pour les employeurs éligibles à la réduction générale, le taux de la cotisation patronale d'allocations familiale est fixé à 3,45 % pour les salariés dont la rémunération n'excède pas 3,5 fois le montant du Smic calculé sur un an (soit 71 789,76 € sur l'année 2023). Dans les autres cas, le taux de la cotisation allocations familiales reste fixé à 5,25 %.

Des taux spécifiques sont appliqués pour :

  • les journalistes : un taux réduit de 2,76 % pour les employeurs éligibles à la réduction générale, ou un taux plein de 4,20 %
  • les artistes du spectacle : un taux réduit de 2,42 % pour les employeurs éligibles à la réduction générale, ou un taux plein de 3,68 %

(5) A partir du 1er janvier 2020, l'atteinte ou le franchissement du seuil d'effectif ne produit d'effet qu'après 5 années civiles consécutives d'atteinte ou de franchissement du seuil. Aussi, une entreprise qui atteint le seuil de 50 salariés en 2021 n'aura à payer la contribution au taux de 0,50 % qu'en 2026 si son effectif ne repasse pas sous le seuil de 50.

(6) La contribution d'équilibre technique est due pour les rémunérations qui excèdent le plafond mensuel de Sécurité Sociale, soit 3 666 € en 2023.

(7) Le forfait social de 8 % appliqué à la contribution patronale de prévoyance complémentaire s'applique aux entreprises de 11 salariés et plus (à compter du 1er janvier 2020, le franchissement à la hausse d'un seuil d'effectif ne sera pris en compte que lorsque ce seuil aura été atteint ou dépassé pendant 5 années civiles consécutives).

(8) Le taux de la contribution taxe d'apprentissage pour les établissements situés en Alsace-Moselle est de 0,44 % pour la part principale.

(9) Le solde de la taxe d'apprentissage n'est pas dû au titre des établissements situés dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle.

La contribution supplémentaire à l'apprentissage est due par les entreprises d'au moins 250 salariés assujetties à la taxe d'apprentissage qui emploient moins de 5 % de salariés « alternants ». Son taux varie en fonction du ratio d'emploi de salariés alternants.

Détail des seuils :

  • Tranche A : dans la limite du plafond mensuel de la sécurité sociale, soit 3 666 €
  • Tranche B : de 1 à 4 fois le plafond mensuel de la sécurité sociale, soit de 3 666 € à 14 664 €
  • Tranche C : de 4 à 8 fois le plafond mensuel de la sécurité sociale, soit de 14 664 € à 29 328 €
  • Tranche 1 : dans la limite du plafond mensuel de la sécurité sociale, soit 3 666 €
  • Tranche 2 : de 1 à 8 fois le plafond mensuel de la sécurité sociale, soit de 3 666 € à 29 328 €


Réduction générale des cotisations patronales (ex-réduction Fillon)

La formule de calcul de la réduction générale est la suivante :

  • Coefficient = (T / 0,6) x [(1,6 x SMIC annuel / Rémunération annuelle brute) – 1]

Le paramètre T dépend du taux du FNAL applicable à l'entreprise, selon le tableau suivant :

  • Cas général

Valeur du paramètre T

2022

FNAL au taux de 0,10 % dans la limite du plafond

0,3195

FNAL au taux de 0,50 % sur le total brut

0,3235

  • Cas particuliers

La valeur du paramètre T est ajustée, le cas échéant, pour correspondre à la somme des taux de chaque cotisation effectivement à la charge de l'employeur :

  • assurances sociales (maladie, maternité, invalidité, décès)
  • allocations familiales
  • cotisations AT/MP dans la limite de 0,70 %
  • contribution Fnal (au taux de 0,10 % ou 0,50 % selon l'effectif de l'entreprise)
  • cotisations de retraite complémentaire à la charge de l'employeur, comprenant la contribution d'équilibre général
  • contribution solidarité autonomie
  • contributions d'assurance chômage
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24/02/2023

Imposition forfaitaire sur les pylônes – 2023

Imposition forfaitaire sur les pylônes – 2023
 

Les montants de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes sont révisés chaque année proportionnellement à la variation du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties constatée au niveau national.

Le coefficient de cette variation entre 2021 et 2022 est de 1,0489807.

Les montants de l'imposition forfaitaire sur les pylônes au titre de 2023 sont donc ceux appliqués au titre de 2022 multipliés par ce coefficient.

Ils sont égaux à :

  • 2 800 € en ce qui concerne les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts ;
  • 5 592 € en ce qui concerne les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.

Source :

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24/02/2023

Tableau des cotisations sociales dues par les sage-femmes - Année 2023

Tableau des cotisations sociales dues par les sage-femmes

Année 2023

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2023

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie

Sur les revenus conventionnés nets de dépassements d'honoraires

6,50 %

(dont 0,10 % à votre charge et 6,40 % à la charge de la CPAM)

Sur les revenus conventionnés en dépassements d'honoraires et sur les revenus non conventionnés

6,50 %

+ Contribution additionnelle de 3,25 %

Indemnités journalières

Revenus plafonnés à 131 976€ (3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

Une cotisation minimale est assise sur 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 17 597 €

0,30 %

Allocations familiales*

Revenus inférieurs à 48 391 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 48 391 € et 61 589 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux variable * entre 0 % et 3,10 %

Revenus supérieurs à 64 589 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

3,10 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Revenus de remplacement : allocations forfaitaires de repos maternel, l'indemnité journalière forfaitaire d'interruption d'activité maternité, l'indemnité de congé paternité, l'indemnité de remplacement maternité

6,70 %

Retraite de base

Jusqu'à 43 992 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

8,23 %

Jusqu'à 219 960 (soit 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,87 %

Retraite complémentaire

Forfaitaire

2 959,80 €

Proportionnelle de 37 393 € à 219 960 € (soit entre 0,85 fois et 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

10,80 %

Prestations complémentaires de vieillesse

Forfaitaire

780 € (dont 260 € à votre charge et 520 € à la charge de la CPAM)

Invalidité-Décès

Forfaitaire

280,80 €

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

0,25 %

0,34 % en présence d'un conjoint collaborateur

Contribution aux Unions régionales des professionnels de santé (CURPS)

Sur l'ensemble du revenu d'activité non salariée

0,1 % dans la limite de 220 €

* Taux variable des cotisations d'allocations familiales pour un revenu compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale), le taux est déterminé selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) :

Taux = [(3,10/100) / (0,3 × 41 136)] × (r - 1,1 × 41 136)

2/ Assiette et cotisation minimale retraite de base

Assiette minimale

Cotisation minimale

5 059 € (43 992€ x 11,50 %)

511 €



3/ Assiettes et cotisations forfaitaires au titre de la 1ère année d'activité (en 2023)

 

Cotisation

Assiette maximale

Taux

Montant annuel pour 4 trimestres d'affiliation

Retraite de base

8 358 € (43 992 € x 19 %)

10,10 %

844 €

Retraite complémentaire

 

 

2  959,80 € ou 0 € *

Prestations complémentaires de vieillesse

 

 

260 € ou 0 € *

Invalidité – Décès

 

 

280,80 €

*Il est possible pour la personne qui débute son activité de demander une dispense de début d'activité avec perte des points de retraite.


4/ Cotisations du conjoint collaborateur

Si aucun choix n'est effectué, les cotisations sont calculées sur la base forfaitaire.

Cotisation

Assiette

Taux / montant

Cotisation maximale

Invalidité-Décès

 

50 % de la cotisation due par la sage-femme titulaire

140,40 €

 

 

Retraite complémentaire

 

Option 1 (par défaut)

Option 2

 

 

25 % des cotisations dues par la sage-femme titulaire




50 % des cotisations dues par la sage-femme titulaire

 

 

739,95 € si cotisation forfaitaire du titulaire

Variable si cotisation proportionnelle

1 479,90 € si cotisation forfaitaire du titulaire

Variable si cotisation proportionnelle

 

Retraite de base

Formule

Base de calcul

10,10 % soit 2 221 €

Cotisation maximale

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire (1/2 x 43 992 € soit 21 996 €)

 

25 % du revenu de la sage-femme

8,23 % jusqu'à 43 992 €

1,87 % de 0 à 54 990€

3 621 €

1 028 €

50 % du revenu de la sage-femme

8,23 % jusqu'à 43 992 €

1,87 % jusqu'à 109 980 €

3 621 €

2 057 €

Cotisation avec partage du revenu

25 % du revenu de la sage-femme

8,23 % jusqu'à 10 998 €

1,87 % de 0 à 54 990 €

905 €

1 028 €

50 % du revenu de la sage-femme

8,23 % jusqu'à 21 996 €

1,87 % de 0 à 109 998 €

1 810 €

2 057 €

 

Sources :

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24/02/2023

C'est l'histoire d'un propriétaire de château qui manque d'assurance…



C'est l'histoire d'un propriétaire de château qui manque d'assurance…


Un incendie se déclare dans un château et endommage sa charpente. L'assureur fait une proposition d'indemnisation, mais d'un montant trop faible pour le propriétaire, qui la refuse. L'assureur explique alors que ce montant est conforme aux garanties négociées par le propriétaire…


En méconnaissance de cause, conteste le propriétaire, qui reproche à l'assureur un défaut de conseil : non seulement l'assureur aurait dû l'avertir que le contrat ne couvrait pas une partie des risques, mais aussi le mettre en garde contre le risque d'insuffisance de la garantie en cas de destruction du château… Sauf que le propriétaire a négocié la prime à la baisse, rappelle l'assureur : il devait donc bien en mesurer toutes les conséquences, notamment financières…


Ce que confirme le juge : pour lui, les modalités de l'assurance, négociées par le propriétaire, ont été contractuellement élaborées de manière claire. Il était donc en mesure de comprendre que l'indemnisation allait forcément être réduite.




Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 27 octobre 2022, n° 21-14476

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23/02/2023

Pacte Dutreil : un point sur la notion « d'activité opérationnelle prépondérante »

Le pacte Dutreil est un dispositif fiscal qui, toutes conditions remplies, permet de réduire le montant des droits d'enregistrement dû lors de la transmission de titres de société. Parmi les conditions en question, la société dont les titres sont transmis doit exercer « une activité opérationnelle » de façon prépondérante. Mais que se passe-t-il en cas de pluralité d'activité ?


Pacte Dutreil et activité opérationnelle : le cas de la pluralité d'activité

À l'occasion de la transmission de parts de société, des droits d'enregistrement sont généralement dus.

Il existe certains dispositifs permettant de réduire (un peu) le montant des droits dû, parmi lesquels le Pacte Dutreil.

Schématiquement, ce pacte permet, toutes conditions remplies (engagements collectif et individuel de conservation des titres, nature de l'activité de la société dont les titres sont transmis, etc.), de bénéficier d'une exonération de droits d'enregistrement à concurrence des ¾ de la valeur des titres transmis et ce, sans limitation de montant.

Plus simplement, seuls 25 % de la valeur des titres transmis sera soumise à l'impôt.

Parmi les conditions à remplir, la société dont les titres sont transmis doit être une société « opérationnelle », c'est-à-dire qu'elle doit exercer, de manière prépondérante, une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale.

Vous l'aurez compris, si la société exerce de manière prépondérante une activité civile, il ne sera pas possible de mettre en place un pacte Dutreil.

Mais qu'en est-il des entreprises qui exercent à la fois une activité « opérationnelle » et une activité civile ? Dans ce cas de figure, comment apprécier la prépondérance de l'activité ?

Dans sa documentation, l'administration fiscale précise que tant que l'activité civile ne représente pas plus de 50 % du chiffre d'affaires et 50 % la valeur vénale des immobilisations, alors cette activité n'est pas prépondérante et n'empêche pas la mise en place d'un pacte.

Voulant tester les limites de cette tolérance administrative, un audacieux héritier tente de mettre en place un pacte Dutreil portant sur une société pour laquelle l'activité éligible ne représente que 19 % de son CA et 28 % de ses actifs.

Ce qui attire l'attention de l'administration fiscale, qui redresse alors l'héritier.

Mais toujours aussi audacieux, il s'en plaint au juge !

Qui lui donne raison : l'administration ne peut pas seulement se baser sur le ratio du chiffre d'affaires et des actifs pour déterminer le caractère prépondérant ou non d'une activité. Elle doit obligatoirement examiner les autres indices fondés sur la nature de l'activité de la société et les conditions de son exercice.

L'affaire devra donc être rejugée pour procéder à cet examen.

Source : Arrêt de la Cour de cassation du 25 janvier 2023, n° 20-23137

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23/02/2023

E-commerce et avis client : faut-il rendre le français obligatoire ?

En raison de l'internationalisation des échanges, un site web marchand peut se retrouver à vendre des produits à des Français, des Allemands, des Américains, etc. Et chaque client peut laisser un avis, dans sa propre langue. Un député s'est donc demandé s'il était envisageable d'imposer l'usage du français pour les avis présents sur la version française des sites marchands. Verdict ?


E-commerce et avis client en langue étrangère : la traduction est privilégiée !

Le Gouvernement vient de répondre à un député, qui demandait à rendre obligatoire l'usage du français pour les avis clients présents sur la version française des sites marchands étrangers, qu'une telle obligation lui semble difficile à mettre en œuvre pour des raisons de protection des intérêts des consommateurs.

Toutefois, il rappelle que répondre aux avis en ligne dans la langue utilisée par le consommateur permet d'améliorer les relations commerciales. Cela permet, en effet, au e-commerçant de témoigner de l'attention qu'il porte à l'égard de leurs expériences de consommation et de leurs ressentis.

C'est pourquoi, en pratique, des logiciels de traduction sont utilisés afin de pouvoir recourir à la langue française, ce qui facilite les échanges avec le consommateur et contribue également à donner une image positive de l'entreprise.

Source : Réponse ministérielle Magnier du 21 février 2023, Assemblée nationale, n° 114 : « Utilisation de la langue française sur les sites Internet marchands »

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23/02/2023

Numérique : la CNIL lance un nouveau dispositif d'accompagnement des entreprises

Afin que les entreprises s'approprient au mieux la question de la gestion de leurs traitements de données, la CNIL lance un nouveau dispositif d'accompagnement. Attention : tout le monde ne pourra pas en profiter…


Un dispositif d'accompagnement renforcé « made in » CNIL !

La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a lancé un dispositif d'accompagnement renforcé, dont l'objectif est de conseiller, sur 6 mois, les entreprises sur les conditions de mise en œuvre de leurs traitements de données personnelles ou de leurs projets.

Concrètement, des membres de la CNIL vont se déplacer au sein de l'entreprise afin d'échanger directement avec les personnes concernées et de mettre en œuvre un accompagnement qui s'articulera autour de 3 axes :

  • un appui juridique et technique dans des délais rapides (réponses à des questions juridiques, formation et assistance à la réalisation d'analyse d'impact, recommandations en matière de cybersécurité, etc.) ;
  • une revue de conformité des traitements mis en œuvre : ce passage en revue des grands enjeux en termes de conformité conduira à la délivrance de recommandations juridiques et techniques ;
  • des actions de sensibilisation aux enjeux de la protection des données, notamment à destination des salariés et / ou des dirigeants.

Ce nouveau dispositif s'adresse aux entreprises qui présentent un fort potentiel de développement économique, avec des questions présentant de réels enjeux en matière de protection des données.

Les critères de sélection sont donc les suivants :

  • la mise en œuvre par l'entreprise de produits, services ou procédés innovants ;
  • l'impact des traitements de l'entreprise sur les personnes (sont privilégiées les entreprises mettant en œuvre ou envisageant de mettre en œuvre des traitements susceptibles d'engendrer un risque élevé pour les personnes) ;
  • la taille et la pérennité de l'entreprise ;
  • l'engagement dans la conformité RGPD ;
  • les questions juridiques, sociétales ou éthiques soulevées par les traitements mis en œuvre par les entreprises.

Si vous êtes intéressé, le contenu du dossier de candidature est consultable ici. Attention : vous avez jusqu'au 3 avril 2023 pour l'envoyer. Notez que l'accompagnement débutera durant le 2e trimestre 2023 pour les premières entreprises sélectionnées.

Source : Actualité de la CNIL du 20 février 2023 : « Accompagnement renforcé : la CNIL lance un nouveau dispositif innovant d'accompagnement »

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23/02/2023

Prix moyen pondéré de vente au détail des produits du tabac - Année 2023

Prix moyen pondéré de vente au détail des produits du tabac


En France continentale, le prix moyen pondéré de vente au détail s'établit pour l'année 2022 et pour chaque groupe de produits de la manière suivante :


GROUPE DE PRODUITS


PRIX MOYEN PONDÉRÉ
(pour 1 000 unités ou 1 000 grammes)


Cigarettes


507,88 €


Cigares et cigarillos


707,13 €


Tabacs fine coupe destinés à rouler
les cigarettes


478,22 €


Autres tabacs à fumer


341,33 €


Tabacs à priser


611,57 €


Tabacs à mâcher


185,59 €

 

Source :

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