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09/05/2023

Mai 2023 : revalorisation de l'allocation d'activité partielle et d'activité partielle de longue durée

Au 1er mai 2023, les montants de l'allocation d'activité partielle et de l'activité partielle de longue durée (APLD) ont été revus à la hausse. Quels sont ces nouveaux montants ?

Allocation d'activité partielle et d'APLD : combien ?

Depuis le 1er mai 2023, le taux horaire minimal de l'allocation d'activité partielle versée à l'employeur est fixé à 8,21 € (au lieu de 8,03 €).

De même, le taux horaire minimal de l'allocation versée aux employeurs bénéficiant de l'activité partielle de longue durée (APLD) est fixé à 9,12 € (au lieu de 8,92 €).

Notez que ces nouveaux montants s'appliquent aux demandes d'indemnisation adressées à l'autorité administrative au titre des heures chômées par les salariés à compter du 1er mai 2023.

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09/05/2023

Coupe du monde de rugby et JO : des cadeaux exonérés de cotisations sociales ?

Afin de permettre une large participation du public à la Coupe du monde de rugby et aux Jeux olympiques qui auront lieu en France en 2023 et en 2024, l'Urssaf a récemment précisé les conditions d'exonération de cotisations des cadeaux et bons d'achat octroyés aux salariés en rapport avec ces 2 évènements sportifs. Focus.

Coupe du monde de rugby et JO : des précisions sur les avantages octroyés aux salariés

En début d'année 2023, le Gouvernement avait annoncé que les cadeaux et bons d'achat octroyés aux salariés par le comité social et économique (CSE) ou, à défaut de CSE, par l'employeur, en lien direct avec la Coupe du monde de rugby ou les Jeux olympiques et paralympiques seraient exonérés de cotisations et de contributions sociales.

Des précisions viennent d'être apportées concernant les conditions d'exonération de ces bons d'achat et cadeaux :

  • ils ne doivent être utilisables que dans les boutiques officielles, en ligne ou en magasin, de ces deux compétitions ;
  • les cadeaux en nature (billets, transport, hébergement, etc.) ne doivent provenir que de ces boutiques officielles ;
  • concernant ceux dédiés aux Jeux paralympiques de Paris 2024, ils peuvent être attribués par le CSE ou par l'employeur jusqu'au 8 septembre 2024.

Le montant des avantages ainsi exonérés est plafonné à 25 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (soit 917 € pour 2023) par an et par salarié.

Notez qu'en cas de dépassement de ce plafond, le surplus sera soumis à cotisations et contributions sociales.

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08/05/2023

Déclaration du patrimoine immobilier : des précisions…

Depuis quelques mois, pour faire suite à la suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales, le Gouvernement invite les propriétaires de locaux affectés à l'habitation à déclarer leur patrimoine immobilier par l'intermédiaire du site Internet des impôts. Concrètement, quelles informations allez-vous devoir fournir ?

Déclaration de patrimoine immobilier : que devez-vous déclarer ?

Avant le 1er juillet 2023, tous les propriétaires de locaux affectés à l'habitation devront déclarer à l'administration fiscale, pour chaque local, certaines informations qui diffèrent selon la nature de l'occupation du bien.

Concrètement, si vous vous réservez la jouissance du logement, vous devez déclarer la nature de l'occupation :

  • résidence principale ;
  • résidence secondaire ;
  • logement vacant.

En revanche, si le logement est occupé par un tiers, vous devez communiquer à l'administration l'identité des occupants, à savoir :

  • les nom, prénom, date de naissance, pays, département et commune de naissance, pour les occupants personnes physiques ;
  • la forme juridique, la dénomination et le numéro SIREN, pour les occupants personnes morales (entreprises, sociétés, etc.).

En pratique, pour faire cette déclaration, vous devrez utiliser le service « Gérer mes biens immobiliers » disponible dans votre espace sécurisé sur le site Internet impots.gouv.fr.

Notez que cette déclaration devra être déposée chaque année avant le 1er juillet si des changements sont intervenus depuis la dernière déclaration.

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08/05/2023

Imposition forfaitaire sur les pylônes électriques : c'est la fin ?

Un sénateur s'interroge sur l'avenir de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes électriques instituée au profit des communes. S'achemine-t-on vers une suppression de cette taxe ? Réponse du Gouvernement.

Imposition forfaitaire sur les pylônes électriques : statut quo

Depuis quelques années, le Gouvernement manifeste clairement sa volonté de limiter le nombre de taxes à faible rendement.

Ce qui inquiète particulièrement un sénateur, qui s'interroge sur l'avenir de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes électriques.

Pour mémoire, cette imposition, instituée au profit des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), est due par les exploitants de lignes électriques.

En 2023, son montant par pylône est fixé à :

  • 2 800 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts ;
  • 5 592 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.

Du fait de son coût de recouvrement, cette imposition peut sembler inefficiente. Pour autant, un certain nombre d'élus plaident en faveur de son maintien.

Interrogé sur l'éventualité d'une suppression de cette taxe, le Gouvernement répond par la négative.

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08/05/2023

Sécurité des jeunes travailleurs : les bonnes pratiques !

En prévision de la rentrée scolaire de septembre 2023, stagiaires et apprentis ont peut-être déjà trouvé une place au sein de votre entreprise. C'est donc le moment de faire le point sur vos obligations…

Embauche de stagiaires, d'apprentis : rappels utiles de vos obligations !

Afin de vous aider à répondre à vos obligations en matière de santé et de sécurité à l'égard des jeunes formés, le ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion publie un mémento sur les règles fondamentales à respecter.

Ainsi, les employeurs doivent :

  • avant l'arrivée du jeune travailleur :
    • identifier les tâches qui lui seront confiées et impacter le document unique d'évaluation des risques (DUER) en conséquence ;
    • vérifier que ces tâches n'incluent pas des travaux interdits aux mineurs et, le cas échéant, demander une dérogation à l'inspection du travail ;
    • désigner un tuteur ou un maître de stage qui doit accompagner le jeune travailleur et qui doit être en mesure d'analyser les risques auxquels il est exposé ;
  • lors de son arrivée :
    • l'informer et le former aux risques professionnels et lui transmettre les consignes de sécurité, ainsi que le règlement intérieur ;
    • lui remettre les équipements de protection individuelle (EPI) ;
  • au cours de l'exécution du contrat : ne jamais laisser un jeune seul sur un lieu de travail comportant des risques, notamment sur un chantier ou à proximité de machines, d'équipements ou d'engins dangereux.

Un mémento est également dédié aux jeunes travailleurs eux-mêmes et leur rappelle :

  • de respecter les consignes de sécurité ;
  • d'user des équipements de sécurité collectifs et individuels ;
  • d'être vigilant et concentré dans l'exécution de son travail (en limitant l'usage de son téléphone portable par exemple) ;
  • d'alerter son tuteur ou son maître de stage en cas de difficulté ou d'actes malveillants.

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08/05/2023

Opérations de destruction : un nouveau diagnostic préalable ?

Les opérations de destruction immobilière génèrent, par nature, des quantités importantes de déchets. Afin de s'inscrire dans la politique actuelle d'optimisation des déchets, les formalités en la matière évoluent…

Une déclaration nécessaire avant destruction

À compter du 1er juillet 2023, de nouvelles modalités de déclarations préalables aux opérations de destruction ou de rénovation immobilière « significatives » entreront en vigueur.

Les opérations de destruction dites « significatives » sont celles qui portent sur au moins la moitié de la surface plancher des bâtiments concernés.

Celles de rénovations dites « significatives » sont celles qui consistent à détruire ou remplacer au moins deux des éléments suivants :

  • plus de la moitié de la surface cumulée des planchers ne déterminant pas la résistance ou la rigidité de l'ouvrage ;
  • plus de la moitié de la surface cumulée des cloisons extérieures ne déterminant pas la résistance ou la rigidité de l'ouvrage ;
  • plus de la moitié des huisseries extérieures ;
  • plus de la moitié de la surface cumulée des cloisons intérieures ;
  • plus de la moitié des installations sanitaires et de plomberie ;
  • plus de la moitié des installations électriques ;
  • plus de la moitié des systèmes de chauffages.

Lorsque des opérations de ce type sont envisagées, le maître d'ouvrage devra transmettre au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) :

  • un diagnostic portant sur les produits de construction, les équipements constitutifs du bâtiment, les matériaux et les déchets issus de ces travaux (CERFA n°16287*01) avant le dépôt des demandes d'autorisation d'urbanisme ou de travaux si celles-ci sont nécessaires, ou préalablement à l'acceptation des devis ou à la passation des marchés ;
  • un formulaire de récolement (CERFA n°16288*01) dans les 90 jours suivant l'achèvement des travaux.

Les formulaires CERFA en question sont consultables ici.

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05/05/2023

Indice de la production de films, enregistrements sonores et édition musicale - Année 2023

Indice de la production de films, enregistrements sonores et édition musicale (référence 100 en 2015)

Période

Indice

Variation mensuelle (en %)

Décembre 2023

 

 

Novembre 2023

 

 

Octobre 2023

 

 

Septembre 2023

 

 

Août 2023

 

 

Juillet 2023

 

 

Juin 2023

 

 

Mai 2023

 

 

Avril 2023

 

 

Mars 2023

 

 

Février 2023

128,1

+3,5

Janvier 2023

124,0

+2,1


Source : 

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05/05/2023

Mai-juin : période de changement de régime d'imposition

Les activités économiques sont comme tout : elles évoluent. Ainsi, les choix pertinents d'hier ne le sont peut-être plus aujourd'hui, y compris en matière d'imposition des bénéfices industriels et commerciaux. Mais est-il possible de changer de régime d'imposition ? Et si oui, sous quel délai ?

Micro-BIC, régime réel simplifié ou normal : faites vos choix !

En matière d'imposition des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), il existe 3 régimes d'imposition :

  • le micro-BIC,
  • le régime réel « simplifié »,
  • le régime réel « normal ».

Par principe, si les entreprises se voient attribuer un régime fiscal « d'office » en fonction du montant de leur chiffre d'affaires, elles peuvent néanmoins décider d'en changer. Ainsi :

  • les entreprises relevant du micro-BIC peuvent opter pour le régime réel simplifié ou le régime normal d'imposition ;
  • les entreprises relevant du régime réel simplifié peuvent basculer pour le régime normal d'imposition.

En revanche, aucune option n'est offerte à l'entreprise soumise de plein droit au régime réel normal.

Pour rappel, le micro-BIC se caractérise par sa simplicité tant sur le plan fiscal que sur le plan comptable, puisque les obligations sont allégées.

En revanche, il peut s'avérer pénalisant s'agissant de la prise en compte des charges d'exploitation. Pourquoi ? Parce qu'un abattement forfaitaire automatique est appliqué, sans possibilité de déduction au réel des charges effectivement engagées.

Les entreprises peuvent donc avoir intérêt à relever d'un régime réel, notamment pour bénéficier de certains avantages fiscaux spécifiques ou parce qu'il serait plus intéressant de déclarer ses véritables charges.

Concrètement, pour pouvoir bénéficier du nouveau régime dès 2023, l'option devra être faite :

  • pour l'entrepreneur relevant du micro-BIC qui souhaite opter pour le régime réel simplifié ou normal, en même temps que sa déclaration des revenus 2022, dont la date limite de dépôt dépend de son département ;
  • pour l'entrepreneur relevant du régime réel simplifié qui souhaite opter pour le régime réel normal , en même temps que sa déclaration de résultat. Pour rappel, cette dernière devait normalement être déposée au plus tard le 3 mai 2023. Notez qu'il existe toutefois un délai supplémentaire de 15 jours en cas de télétransmission. Par conséquent, l'option pour le régime réel normal pourra être faite au plus tard le 18 mai 2023.

Il conviendra de déclarer expressément son choix de régime à l'administration fiscale, par courrier ou via sa messagerie sécurisée. Cette option sera reconduite tacitement chaque année.

Imposition des bénéfices : en mai, choisis le régime qui te plaît ! - © Copyright WebLex

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05/05/2023

Travail dissimulé : gare à la solidarité fiscale !

Après avoir employé du personnel mis à disposition par une agence d'intérim, une société reçoit une demande « inattendue » : l'administration lui réclame le paiement solidaire de suppléments d'impôt mis à la charge de l'agence d'intérim, à la suite de la découverte de travail dissimulé. Des sommes que la société refuse de payer. À tort ou à raison ?

Travail dissimulé et solidarité fiscale : une question de vigilance !

Une société, qui exerce une activité de boucherie, emploie des salariés mis à sa disposition par une entreprise d'intérim.

À la suite d'un contrôle, l'administration fiscale met à la charge de l'entreprise d'intérim des suppléments d'impôt sur les sociétés, de TVA et d'autres taxes assises sur les salaires, après avoir constaté un délit de travail dissimulé.

Une situation loin d'être neutre pour la boucherie qui, en sa qualité de donneur d'ordre, est appelée à payer une partie de ses suppléments d'imposition… Ce qu'elle conteste !

« À tort ! », pour l'administration, qui estime que la société n'a pas respecté son devoir de vigilance.

« Prouvez-le ! », répond le juge qui, non convaincu par les éléments présentés, estime que l'affaire doit être rejugée pour déterminer si le paiement solidaire des suppléments d'impôt par la société de boucherie est, ou non, justifié.

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05/05/2023

Importation et revente de tabac en outre-mer : une tolérance administrative en matière de TVA…

Une société qui importe du tabac en Martinique et le revend à des distributeurs locaux fait l'objet d'un contrôle fiscal à l'issue duquel l'administration lui réclame un supplément de TVA. Une erreur, pour la société, qui rappelle qu'il existe une tolérance lui permettant de ne pas facturer et donc, de ne pas collecter de TVA sur ce type d'opérations… Une tolérance inapplicable, selon l'administration. Vrai ou faux ?

Revente de tabac importé en outre-mer et TVA : la tolérance de l'administration a ses limites !

Une société exerce une activité d'import de tabac en Martinique et de revente à des distributeurs locaux.

À l'occasion d'un contrôle, l'administration fiscale lui réclame un supplément de TVA.

« Non ! », conteste la société, qui rappelle l'existence d'une tolérance administrative pour les entreprises qui distribuent du tabac importé, notamment en Martinique. Une tolérance qui leur permet de ne pas facturer, donc de ne pas collecter de TVA…

Sauf que pour bénéficier de cette tolérance, encore faut-il que les entreprises concernées renoncent à leur droit à récupérer la TVA payée à leurs propres fournisseurs (ce que l'on appelle le « droit à déduction de la TVA »), rappelle à son tour l'administration.

Ici, parce que la société n'a pas renoncé à son droit à déduction de la taxe, la tolérance invoquée n'est pas applicable !

Ce que confirme le juge, qui valide le redressement fiscal.

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05/05/2023

Produits biocides : du nouveau en ce qui concerne leur publicité

Issue de la loi dite « Egalim 1 », une réglementation du Gouvernement sur les produits biocides vient de faire l'objet d'une décision de justice, laquelle est à l'initiative de plusieurs professionnels du secteur. Concrètement, une partie de cette réglementation vient d'être annulée par les juges. Revue de détails…

Biocides : du changement pour la publicité à destination des professionnels…

La loi dite « Egalim 1 » de 2018 a interdit toute publicité commerciale pour certaines catégories de produits biocides, à l'exception de la publicité destinée aux utilisateurs professionnels qui, elle, restait autorisée dans les points de distribution de produits et dans les publications adéquates.

Le Gouvernement a ensuite énuméré, en 2019, les catégories de produits concernés, en fonction des risques pour la santé humaine et pour l'environnement, ainsi que les conditions dans lesquelles les insertions publicitaires devaient être présentées.

Ces dernières devaient par ailleurs mettre en avant les bonnes pratiques et les dangers de l'application de ces produits en matière de santé humaine et animale et d'environnement.

Le Gouvernement avait également imposé de faire apparaître, dans les publicités, le type de biocide concerné et les 2 phrases suivantes : « Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable, notamment dans les lieux fréquentés par le grand public. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l'environnement. »

Ce qui n'a pas plu à certains professionnels du secteur, qui ont demandé aux juges l'annulation de cet ajout du Gouvernement, considérant notamment :

  • que ces dispositions pouvaient avoir pour effet une baisse des ventes de leurs produits et une perte de chiffres d'affaires ;
  • que le droit de l'Union européenne (UE) n'avait pas été respecté.

Qu'en dit le juge ?

Il donne raison aux professionnels du secteur ! La législation de l'UE sur les biocides ne permet pas d'imposer une mention supplémentaire sur les publicités à destination des professionnels.

… mais pas pour l'interdiction de certaines pratiques commerciales !

La même loi avait également interdit certaines pratiques commerciales comme les remises, les rabais ou les ristournes sur les ventes de produits biocides. De la même façon, le Gouvernement avait précisé les catégories de produits concernés en fonction des risques pour la santé humaine et pour l'environnement.

Sur ce point, la décision du juge ne changera pas l'état du droit : le Gouvernement avait la marge de manœuvre suffisante pour prendre des mesures plus strictes que le droit de l'UE. Les dispositions ne sont donc pas illégales sur cette partie.

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05/05/2023

Débitants de tabac : du nouveau pour l'aide à la sécurité

L'aide à la sécurité est une aide financière allouée aux débitants de tabac leur permettant de s'équiper de certains matériels afin de sécuriser leurs locaux. Le Gouvernement vient de procéder à quelques modifications : quoi de neuf ?

Aide à la sécurité des débits de tabac : nouveau montant, nouvelle fréquence

Pour mémoire, les gérants de débits de tabac peuvent obtenir une aide financière, dite « aide à la sécurité », pour leur permettre de sécuriser leurs locaux. Celle-ci est accordée par le directeur interrégional des douanes et droits indirects.

Le Gouvernement vient d'apporter des précisions concernant l'octroi de cette aide. Ainsi, il est désormais prévu que :

  • l'aide est accordée pour une première acquisition de matériels de sécurité, mais aussi pour le renouvellement de tout ou partie de ces matériels ;
  • la réparation des matériels n'entre pas dans le champ de l'aide à la sécurité, hors cas de sinistre ;
  • le montant de l'aide est plafonné à 10 000 €, par débit, par période de 5 ans (au lieu de 15 000 €, par débit, par période de 4 ans antérieurement) et à un forfait maximal, qui varie selon le matériel de sécurité concerné ; 
  • l'aide est attribuée dans la limite de 2 demandes par période de 5 ans ;
  • le débitant de tabac peut bénéficier de l'aide lorsqu'il est victime d'un sinistre nécessitant le remplacement ou la réparation d'un ou plusieurs matériels de sécurité, sachant que la date de survenance du sinistre ouvre une nouvelle période de cinq ans au cours de laquelle le débitant peut bénéficier de l'aide à la sécurité pour un montant maximal de 10 000 €.

Ces nouvelles règles s'appliquent aux demandes d'aide à la sécurité reçues à compter du 1er mai 2023. L'articulation avec la réglementation antérieure à cette date est précisée ici.

Par ailleurs, il est prévu qu'en cas de renouvellement du matériel ou d'une partie du matériel d'alarme ou de vidéosurveillance, le montant de l'aide est plafonné à 2 500 €, par débit, par période de 5 ans et à un forfait maximal qui varie selon la partie de matériel concerné. De la même façon, l'articulation avec la réglementation antérieure au 1er mai 2023 est précisée ici.

Débitants de tabac : le dossier de demande d'aide à la sécurité évolue

Conséquence de ces changements, le Gouvernement a également modifié le contenu du dossier de demande d'aide.

Il est désormais précisé que la facture acquittée du matériel pour lequel l'aide est sollicitée doit porter la mention « facture acquittée », « facture payée » ou « facture réglée », assortie de la mention de la date de paiement, du mode de paiement, du cachet de l'entreprise et de la signature de toute personne habilitée.

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