Actualités

Bandeau général
10/02/2023

Vente de poissons destinés à la pêche : quel taux de TVA appliquer ?

Quel est le taux de TVA à appliquer sur la vente de poissons vivants et destinés à la pêche ? 5,5 % ? 10 % ? 20% ? Réponse du Gouvernement…


Ventes de poissons vivants destinés à la pêche = TVA à 5,5 % !

Par principe, la vente d'animaux vivants destinés à l'alimentation humaine est soumise à la TVA au taux réduit à 5,5 %.

Mais qu'en est-il des ventes de poissons vivants destinés à la pêche ?

Il est fréquent, en effet, que des poissons vivants soient achetés, puis relâchés vivants, dans des espaces réservés destinés à la pêche.

Interrogé sur le taux de TVA applicable à ces ventes, l'administration a une position tranchée : pas de taux réduit dès lors que ces poissons ne sont pas directement destinés à la consommation humaine au moment de leur vente.

Contestant cette interprétation, la filière piscicole demande au Gouvernement de se positionner.

Et là aussi, la position est tranchée : c'est oui pour la TVA à 5,5 % !

Il précise, en effet, que les poissons destinés à la pêche ont une faible capacité reproductive, une espérance de vie limitée et une grande sensibilité à l'hameçonnage.

Ils ne sont donc pas différenciables de ceux destinés à être consommés directement dans le cadre de l'alimentation humaine.

La documentation administrative devrait donc prochainement être modifiée en ce sens. Affaire à suivre…

Source : Réponse ministérielle Armand du 7 février 2023, Assemblée nationale, n°4823 : « Taux de TVA à 20 % sur la vente de poissons vivants destinés à la pêche »

Vente de poissons destinés à la pêche : quel taux de TVA appliquer ? © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/02/2023

Placements collectifs : généralisation du « document d'informations clés »

L'information des consommateurs est une composante importante de leur protection. C'est pourquoi la France et a fortiori l'Union européenne, cherchent à faire en sorte qu'ils soient de plus en plus, et de mieux en mieux informés sur les produits et services auxquels ils ont accès… Y compris dans le domaine financier…


Mise en place générale du document d'informations clés (DIC)

En 2018, l'Union européenne a adopté le règlement Packaged Retail Investment and insurance-based Products (PRIIPs). Ce texte vise à améliorer et uniformiser, dans les États-membres, les pratiques en matière d'information des consommateurs qui souscrivent à des placements collectifs ou « packagés »

Parmi ces produits, qui permettent aux consommateurs d'investir sans avoir à faire directement de transactions sur des marchés financiers on retrouve, notamment :

  • les fonds ;
  • les SICAV ;
  • les placements et obligations à formule ;
  • les SCPI ;
  • certains contrats d'assurance-vie en unités de compte.

Depuis le 1er janvier 2023, et à l'issue d'une période de mise en place progressive, tous les professionnels proposant ces produits devront remettre à leurs potentiels clients un document d'informations clés (DIC).

Ce document, qui sera harmonisé au niveau européen, regroupera plusieurs informations essentielles qui permettront aux consommateurs de mieux comprendre les caractéristiques du produit qu'ils s'apprêtent à souscrire.

On retrouve parmi elles :

  • les objectifs du produit ;
  • la catégorie d'investisseurs auxquels il se destine ;
  • une description des risques et gains potentiels qui y sont liés ;
  • un indicateur du niveau de risque noté de 1 (peu risqué) à 7 (le plus risqué) ;
  • la perte maximale de capital possible ;
  • 4 scénarios de performance possibles ;
  • la durée de détention recommandée ;
  • les frais et leur impact sur le rendement.

Pour tous les produits concernés, le DIC devra être actualisé en cas d'évolution importante de l'une des caractéristiques ou, au minimum, une fois par an.

Source : Actualité de l'AMF du 1er février 2023 : « Le document d'informations clés (DIC) est désormais généralisé à tous les placements collectifs »

Placements collectifs : généralisation du « document d'informations clés » © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/02/2023

Forains : le Gouvernement précise les modalités d'inscription au fichier national

Le Gouvernement vient de préciser les modalités d'inscription au fichier national des forains, ainsi que les pièces à fournir à cette occasion par le professionnel. Revue de détails…


Fichier national des forains : les précisions du Gouvernement

Le Gouvernement vient de préciser les modalités d'inscription au fichier national des forains. Pour rappel, cette inscription est facultative pour les professionnels du secteur et leur permet d'obtenir l'attestation professionnelle de forain.

Sont directement concernés les professionnels exerçant leur activité de manière itinérante ou sédentaire, dans les fêtes foraines, ainsi que dans les manèges ou carrousels isolés, par occupation du domaine public autorisée par les communes concernées.

La demande doit être faite en ligne auprès de CCI France et est accompagnée du paiement d'une redevance d'un montant de 120 € TTC. La liste des pièces à fournir est disponible ici.

En cas de demande incomplète, CCI France devra indiquer au professionnel la liste des pièces manquantes, dans un délai d'un mois à compter de la réception de la demande.

Si le professionnel ne complète pas son dossier dans un délai de 2 mois à compter du moment où il a été prévenu des pièces manquantes, le dossier devient caduc et le professionnel devra tout de même s'acquitter du paiement de la redevance.

L'attestation professionnelle délivrée est valable 5 ans et peut être renouvelée.

Source :

  • Décret n° 2023-57 du 2 février 2023 relatif à l'inscription au fichier national des forains
  • Arrêté du 2 février 2023 pris pour l'application de l'article 2 du décret n° 2023-57 du 2 février 2023 relatif au fichier national des forains

Forains : des précisions sur les modalités d'inscription au fichier national © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
10/02/2023

C'est l'histoire d'une société qui vient en aide (financière ?) à sa filiale…



C'est l'histoire d'une société qui vient en aide (financière ?) à sa filiale…


Une société holding détient une filiale qui exploite un supermarché, laquelle détient elle-même une filiale qui exploite une supérette. Parce que cette supérette est en difficulté financière, la future implantation d'un concurrent menaçant son activité, la holding décide de lui venir en aide…


Elle renonce au remboursement de son compte courant qu'elle détient dans cette supérette et déduit cette aide (une perte pour elle) de son résultat imposable. Impossible, pour l'administration, au vu des circonstances de cette aide : la société holding n'a que très peu de relations commerciales avec cette supérette dont elle n'est même pas la société mère directe. Loin de maintenir une relation commerciale, cette aide a surtout pour objectif, aux yeux de l'administration, de sauvegarder la valeur financière de son capital…


Ce que reconnaît ici le juge : dépourvu de motivations commerciales, cet abandon de créance présente un caractère financier… qui n'est pas déductible sur le plan fiscal !




Arrêt de la cour administrative d'appel de Nantes du 13 janvier 2023, n° 21NT01223

La petite histoire du jour



En savoir plus...
09/02/2023

« Zéro Logement Vacant » : un nouvel outil pour les propriétaires

Initialement destiné aux collectivités, le guichet numérique « Zéro Logement Vacant » s'est étendu, en janvier 2023, aux propriétaires de logements vacants. À quoi sert cette plateforme ?


Guichet numérique « Zéro Logement Vacant » : entrez en contact avec les collectivités !

Depuis janvier 2023, un nouveau service public destiné aux propriétaires a été lancé, sous la forme d'une solution numérique.

Il s'agit du guichet numérique « Zéro Logement Vacant », élaboré dans le cadre du Plan national de lutte contre les logements vacants.

Ce guichet permet désormais aux propriétaires de logements vacants de :

  • connaître les taxes en vigueur ;
  • connaître les aides disponibles ;
  • trouver le bon interlocuteur au sein de la collectivité.

Ce nouveau guichet devrait permettre d'adopter une stratégie de sortie de la vacance, et de bénéficier d'une expertise et d'un accompagnement pour demander (et obtenir) des aides locales et nationales.

Source : Actualité Service-Public.fr du 1er février 2023 : « Zéro Logement Vacant : un guichet numérique pour vous aider à sortir votre logement de la vacance »

« Zéro Logement Vacant » : un nouvel outil pour les propriétaires © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
09/02/2023

Référencement web (SEO) : le point (juridique) sur le « brandjacking »

Pour être bien référencées sur le Web, certaines entreprises achètent un ou plusieurs mots clés, ce qui leur permet d'apparaître en tête de liste sur les moteurs de recherche. Une dérive actuelle consiste à acheter les mots clés de marques concurrentes (« brandjacking »). Une pratique illégale ? Pas si sûr…


Référencement web (SEO) : que pense le juge du « brandjacking » ?

Pour un député, le « brandjacking » dans le monde du référencement web est une pratique qui se situe entre parasitisme et usurpation d'identité.

Schématiquement, cela consiste à acheter les mots clés de marques concurrentes, pour que les résultats des recherches Web renvoient sur le site de l'acheteur… et non pas sur celui de la marque concurrente.

Interrogé sur ce qu'il compte faire pour mettre fin à cette pratique qui coûterait des millions d'euros chaque année aux entreprises françaises, le Gouvernement rappelle que le juge s'est déjà prononcé sur le sujet.

Pour lui, cette pratique n'est pas illicite en soi. Toutefois, elle peut le devenir si, compte-tenu du contexte et des modalités de mise en œuvre, il apparaît qu'elle porte atteinte à la protection légitime d'une marque.

Dans ce cadre, pour caractériser une pratique illicite, le juge doit déterminer, par exemple, s'il est porté atteinte aux fonctions de la marque « et notamment à sa fonction essentielle qui est de garantir aux consommateurs la provenance du produit ».

Pour conclure, le Gouvernement n'envisage pas d'intervenir à grande échelle pour le moment, et précise que chaque situation doit faire l'objet d'une appréciation au cas par cas.

Source : Réponse ministérielle Potier du 7 février 2023, Assemblée nationale, n° 2100 : « Dangers du brandjacking »

Référencement web (SEO) : le point (juridique) sur le « brandjacking » © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
09/02/2023

VEFA et VIR : quel taux de TVA pour les travaux modificatifs ?

Quel est le taux de TVA applicable aux travaux modificatifs acquéreurs (TMA) facturés par un promoteur dans le cadre d'une vente en l'état futur d'achèvement (VEFA) ou d'une vente d'immeuble à rénover (VIR) ? Réponse du Gouvernement…


VEFA, VIR et travaux modificatifs acquéreurs : focus sur la TVA

Dans le cadre de certaines ventes en l'état futur d'achèvement (VEFA) ou de ventes d'immeuble à rénover (VIR), il peut arriver que l'acquéreur demande au promoteur de réaliser certains travaux modificatifs (par exemple des modifications de finitions, des déplacements de prises, etc.).

Cette demande de travaux modificatifs acquéreur (TMA) doit être faite dans un certain délai (en général 1 mois à compter de la signature du contrat de réservation), et nécessite la signature d'un devis modificatif.

Dans une telle situation, se pose alors la question de savoir quel est le taux de TVA applicable à ces TMA ?

Interrogé sur ce point, le Gouvernement rappelle que ces travaux sont indissociables du chantier de VEFA ou de VIR et participent de la même prestation économique.

Leur appliquer un taux différencié de TVA reviendrait à décomposer artificiellement l'opération.

S'agissant de travaux accessoires non indépendants des travaux de construction ou de rénovation, ils doivent donc être soumis à la TVA au même taux que celui applicable à l'opération principale.

Source : Réponse ministérielle Louwagie du 7 février 2023, Assemblée nationale, n° 3215 : « TVA - VEFA et VIR - Travaux modificatifs acquéreurs »

VEFA et VIR : quel taux de TVA pour les travaux modificatifs ? © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
09/02/2023

VAE : un congé de droit pour le salarié ?

Un salarié est candidat à l'obtention d'un diplôme via le parcours de validation des acquis de l'expérience (VAE). Son évaluation devant un jury doit avoir lieu pendant son temps de travail.

Il demande donc à son employeur à bénéficier d'un jour de congé pour pouvoir s'y présenter. L'employeur n'est pas certain de pouvoir le lui accorder en raison des plannings déjà établis, mais il pense qu'il est obligé d'accepter...

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Sauf accord collectif plus favorable, le salarié qui suit une VAE a le droit à un congé de 48 heures pour préparer son épreuve et s'y présenter.

Néanmoins, la prise du congé est soumise à autorisation de son employeur et doit respecter certaines règles :
  • 1. la demande doit être formulée, par tout moyen, au moins 60 jours avant le début de la VAE et doit être accompagnée du document attestant de la recevabilité de sa candidature ;
  • 2. l'employeur doit y répondre dans un délai de 30 jours calendaires suivant la réception de la demande et l'absence de réponse vaut accord.

À noter que l'employeur peut refuser d'octroyer ce congé à son salarié seulement pour raison de service. Dans ce cas, le congé devra impérativement être accordé dans les 6 mois qui suivent la demande.

En savoir plus...
08/02/2023

Vignettes Crit'Air : entre règles spéciales et arnaques, faisons le point !

Depuis quelques années, les vignettes Crit'Air colorent les pare-brise des voitures en France, essentiellement aux abords des grandes villes où des règles peuvent venir restreindre la circulation de véhicules trop polluants. Ayant vocation à se répandre, ces pastilles occasionnent pourtant quelques soucis.... Rappel des règles et des bonnes pratiques à connaître !


Crit'Air : une nouvelle escroquerie !

L'imagination des escrocs n'est plus à démontrer : une nouvelle source d'inspiration a vu le jour avec les vignettes Crit'Air !

Rappelons que cette vignette est un certificat de qualité à coller sur le pare-brise du véhicule, qui permet d'indiquer son niveau de pollution de l'air. Elle est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilités (ZFEm) ou en cas de circulation différentiée ordonnée par la Préfecture en raison de pic de pollution.

Pour l'obtenir, un seul moyen : le site officiel du Gouvernement, disponible ici, sur lequel vous pourrez commander votre vignette, moyennant un prix de 3,72 €.

Actuellement, on retrouve fréquemment 2 types d'arnaques. Quelles sont-elles ? Et comment s'en prémunir ?

La 1re technique utilisée par les escrocs est celle de la création d'un faux site internet qui reprend les codes visuels des sites officiels. Le risque ici peut facilement être contrecarré : retenez qu'il n'y a qu'un seul site permettant de commander une vignette : https://www.certificat-air.gouv.fr/. Vous n'avez besoin d'aucun autre site ni d'aucun autre intermédiaire pour l'obtenir.

La 2de escroquerie rencontrée est celle de l'hameçonnage, ou « phishing », par SMS ou courriel. Ces messages sont rédigés de manière à faire cliquer le destinataire sur un lien le redirigeant vers un site frauduleux. Pour vous protéger de cette méthode, retenez que ni le Gouvernement, ni un ministère, ni la Préfecture ne vous enverra de message pour vous procurer une vignette.


Crit'Air : la pastille de la discorde…

Un député a interpellé le Gouvernement sur l'articulation entre les zones à faibles émissions (ZFE) et l'activité des forains.

Ces derniers, en effet, exercent leur activité en se déplaçant de territoires en territoires avec leurs véhicules transportant leur matériel. Or il est fréquent que ces véhicules n'aient pas de vignette Crit'Air leur permettant d'accéder aux ZFE c'est-à-dire, concrètement, aux zones n'acceptant pas les véhicules les plus anciens du parc automobile.

Comme les fêtes foraines sont temporaires, le député propose d'étendre la vignette dérogatoire, déjà existante pour les véhicules de collection, aux véhicules utilisés par les forains pour leur activité.

La réponse est négative ! Le Gouvernement rappelle que les ZFE sont établies au niveau local pour préserver la qualité de l'air. Les restrictions de circulation sont décidées par les autorités locales, de même que les dérogations qui peuvent être consenties.

Les forains sont donc susceptibles d'obtenir auprès de l'autorité ayant instauré la ZFE une dérogation de circulation, ce qui est déjà le cas pour 10 des 11 ZFE existantes.

Source :

  • Actualité no 543 des ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et de la Transition énergétique du 30 janvier 2023 : « Arnaques vignettes Crit'Air : le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires appelle à la vigilance »
  • Réponse ministérielle Vignal du 31 janvier 2023, Assemblée nationale, no 3909 : « Impact des Zones à Faible Émission sur les forains »

Vignettes Crit'Air : un casse-tête de gommettes ! © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
08/02/2023

Inspection du travail : un nouveau plan d'action

La direction générale du travail (DGT) vient de publier son plan pluriannuel dans lequel elle cible l'action des agents de l'inspection du travail. Faisons le point !


Inspection du travail : publication du plan d'action national 2023 - 2025

Tous les 3 ans, la direction générale du travail (DGT) établit un plan national d'action à destination des services de l'inspection du travail. Il s'agit d'orienter la mobilisation collective des agents sur les enjeux les plus actuels dans le monde du travail.

Pour les années 2023 à 2025, il porte principalement sur :

  • la prévention des risques d'accidents du travail et de maladies professionnelles (AT-MP) ; à ce titre, il rappelle les mesures du plan santé au travail (PST) ;
  • la lutte contre les fraudes ;
  • la réduction des inégalités ;
  • la protection des travailleurs les plus vulnérables ;
  • le respect des droits de représentation et du dialogue social.

Même si la DGT rappelle qu'une grande latitude est laissée aux équipes régionales et départementales afin de mener à bien leur mission, elle sollicite notamment :

  • des contrôles sur les lieux de travail à raison de 2 jours par semaine, soit environ 100 interventions annuelles par agent, la priorité étant faite aux chantiers du BTP et aux entreprises à risques majeurs (industrie, SEVESO, ICPE, mines et carrières) ;
  • qu'en matière d'AT-MP, l'accent soit mis sur les risques liés à l'inhalation de poussières d'amiante, aux engins de levage, aux travaux en hauteur etc. ;
  • des mesures de contrôle sur les conditions de travail des femmes dans les secteurs les plus féminisés ;
  • de collaborer avec les institutions judiciaires pour faire cesser l'exploitation des travailleurs vulnérables (contrats précaires, jeunes travailleurs et étrangers).

Retrouvez le plan détaillé ici.

Source : Actualité du ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion du 25 janvier 2023, « Un nouveau plan d'action pour le système d'inspection du travail (SIT) »

Inspection du travail : un nouveau plan d'action © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
08/02/2023

Taxe d'habitation : une nouvelle déclaration pour les propriétaires

Dans le cadre de la suppression de la taxe d'habitation pour les résidences principales, les propriétaires de biens immobiliers devront déclarer, avant le 30 juin 2023, les immeubles composant leur patrimoine. Focus sur l'intérêt et le contenu de cette déclaration.


Déclaration du patrimoine immobilier : pourquoi ? Comment ?

La taxe d'habitation est désormais supprimée pour les résidences principales. Afin de distinguer les immeubles exonérés de ceux encore soumis à taxation (résidences secondaires, logements vacants, etc.), l'administration fiscale demande à tous les propriétaires de répertorier leur patrimoine immobilier.

Concrètement, tous les propriétaires (personnes physiques et morales) devront ainsi déclarer, avant le 30 juin 2023, l'ensemble des immeubles qu'ils possèdent, c'est-à-dire :

  • leur résidence principale ;
  • leur(s) résidence(s) secondaire(s) ;
  • les locaux loués ou occupés à titre gratuit par un tiers ;
  • les locaux vacants.

Notez qu'en cas de démembrement de la propriété, c'est à l'usufruitier que revient cette obligation de déclaration.

En pratique, pour remplir son obligation, le propriétaire doit utiliser le service « Gérer mes biens immobiliers » disponible dans son espace personnel ou professionnel sur le site impots.gouv.fr.

En plus de déclarer ses biens, il devra indiquer :

  • s'il occupe un bien à titre de résidence principale ;
  • s'il possède un bien vacant ;
  • s'il possède un bien occupé par un tiers ;
  • l'identité de l'occupant (locataire ou à titre gratuit) pour la période courant à compter du 1er janvier 2023.

Notez que cette déclaration n'a pas à être renouvelée chaque année. Seul un changement de situation, comme un changement de locataire, nécessite une nouvelle déclaration.

En cas de non-déclaration, d'erreur, d'omission ou de déclaration incomplète, une amende d'un montant forfaitaire de 150 € par local pourra être appliquée.

À vos claviers !

Source :

  • Communiqué de presse no 533 du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 23 janvier 2023 : « Du nouveau dans votre espace « Gérer mes biens immobiliers » sur impots.gouv.fr »
  • Actualité Service-Public.fr du 26 janvier 2023 : « Nouvelle obligation de déclaration pour les propriétaires d'un bien immobilier en 2023 »

Taxe d'habitation : une nouvelle déclaration pour les propriétaires © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
08/02/2023

Bilan 2022 de la CNIL : les sanctions se multiplient !

La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a présenté le bilan 2022 de ses actions répressives. Et la tendance remarquée en 2021 a été confirmée : les sanctions sont de plus en plus nombreuses ! Quelles leçons faut-il tirer de ce rapport ?


Actions répressives de la CNIL : mieux protéger les données personnelles

L'année 2022 a été marquée par un nombre record de sanctions prises par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) au titre de ses pouvoirs répressifs, pour un montant de 101 277 900 €.

Voici les manquements les plus importants qui ont été constatés quant à la protection des données personnelles :

  • la prospection commerciale et la transmission de données à des partenaires commerciaux sans consentement ;
  • le transfert de données vers les États-Unis sans protection adéquate, via un outil d'analyse statistique ;
  • le manque de mesures de sécurité sur de nombreux sites Web.

Cette hausse des sanctions ne devrait pas aller en diminuant : l'autorité reçoit, en effet, de plus en plus de plaintes de personnes estimant que leurs données personnelles ne sont pas suffisamment protégées.

D'où la nécessité, pour les entreprises, de se mettre en conformité avec le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), qui encadre la protection de ces données…

Source : Actualité de la CNIL du 31 janvier 2023 : « Sanctions et mesures correctrices : la CNIL présente le bilan 2022 de son action répressive »

Bilan 2022 de la CNIL : les sanctions se multiplient ! © Copyright WebLex - 2023

En savoir plus...
 << < 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 > >>