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27/10/2022

Transport de betteraves sucrières : des dépassements de poids total roulant autorisés

Le transport de betteraves sucrières du lieu de récolte au lieu de première transformation fait l'objet d'une expérimentation. Les conditions dans lesquelles certains véhicules peuvent circuler dans ce cadre viennent d'être précisées…


Transport de betteraves sucrières : des précisions pour l'expérimentation

Pour rappel, le Gouvernement a lancé la possibilité, à titre expérimental, de transporter des betteraves sucrières depuis leurs lieux de récolte jusqu'aux lieux de leur 1re transformation.

Cette expérimentation s'applique pour certains ensembles routiers, d'un poids total roulant autorisé jusqu'à 48 tonnes.

Les conditions « techniques » dans lesquelles certains ensembles de véhicules sont autorisés à dépasser le poids total roulant pour la campagne de récolte 2022-2023 sont désormais connues.

Source : Arrêté du 19 octobre 2022 portant application du décret n° 2021-1806 du 23 décembre 2021 autorisant l'expérimentation de la circulation de véhicules de transport routier de betteraves dépassant le poids total roulant autorisé prévu par le Code de la route

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27/10/2022

Aides financières pour les exposants en foires et salons : pour quels évènements ?

Confié au réseau des Chambres de commerce et d'industrie (CCI), le dispositif de soutien financier aux PME exposantes sur les principaux salons et foires se déroulant entre mars 2022 et juin 2023 a été mis à jour. Une nouvelle liste des événements concernés a, en effet, été publiée…


Coronavirus (Covid-19) et salons et foires : une mise à jour des événements ouvrant droit à l'aide

Pour mémoire, dans le cadre de la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, le Gouvernement a créé un dispositif de soutien financier à destination des PME exposantes sur les principaux salons et foires entre mars 2022 et juin 2023.

Pour pouvoir en bénéficier, l'entreprise doit :

  • être une PME, c'est-à-dire avoir un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 50 M€ ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 M€, ainsi qu'un effectif de moins de 250 salariés ;
  • disposer d'un établissement ou d'une succursale en France ;
  • être exposante d'un salon ou d'une foire éligible ;
  • ne pas avoir été exposante du même salon ou de la même foire lors de sa précédente session.

Notez que le Gouvernement vient de mettre à jour la liste des événements ouvrant droit au bénéfice de l'aide. Elle est consultable ici.

Source : Décret n° 2022-1341 du 21 octobre 2022 modifiant le décret n° 2022-370 du 16 mars 2022 instituant une aide visant à favoriser l'attractivité des principaux salons et foires français dans le contexte de la crise de la covid-19

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27/10/2022

Paracétamol : des recommandations pour garantir l'approvisionnement

Du fait d'une épidémie de Covid-19 toujours présente et de l'arrivée de la période hivernale, plusieurs entités du secteur médical, constatant une tension en matière d'approvisionnement en paracétamol, publient conjointement des recommandations pour prévenir toute situation de rupture… Quelles sont-elles ?


Éviter les tensions hivernales sur le paracétamol

Craignant que l'approvisionnement en paracétamol ne soit pas suffisant pour répondre aux besoins des patients cet hiver, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG), ainsi que des syndicats de pharmaciens, émettent quelques recommandations à l'attention des médecins, des pharmaciens, mais aussi des patients.

S'il est précisé que la production de médicament a été adaptée pour que la situation soit gardée sous contrôle, quelques précautions doivent néanmoins être prises.

Pour les médecins, il est recommandé de limiter la prescription de paracétamol aux patients qui en ont un besoin immédiat et d'adapter la posologie pour réduire le nombre de prises quotidiennes.

Les pharmaciens sont, quant à eux, appelés à interroger les patients sur leurs besoins afin d'adapter la dispensation et à ne pas remettre plus de deux boites de médicaments contenant la molécule pour les patients sans ordonnance.

S'il obtient l'accord du patient, le pharmacien inscrit la dispensation du médicament dans le dossier pharmaceutique de ce dernier.

Enfin, il est recommandé d'éviter toute commercialisation du paracétamol en ligne.

Les patients, de leur côté, sont appelés à ne pas se précipiter pour constituer des stocks : il n'y a pas de risque de pénurie dans la mesure où chacun respecte ces recommandations.

Source : Actualité de l'ANSM du 19 octobre 2022 : « Paracétamol : limiter les tensions d'approvisionnement qui se prolongent »

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27/10/2022

Entreprises : quel est le juste prix de l'électricité ?

Dans un contexte de hausse des prix, la Commission de régulation de l'énergie a publié un référentiel pour permettre aux petites et moyennes entreprises (PME) de connaître les prix de l'électricité. Explications.


Publication d'un référentiel des prix de l'électricité pour les PME

Alors que certaines petites et moyennes entreprises (PME) vont renouveler leur contrat d'électricité ou en souscrire un nouveau pour 2023, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a décidé de publier, à titre indicatif, un référentiel des prix de l'électricité.

En pratique, il comporte plusieurs références qui varient selon les contrats et les types de consommation existants. Consultable ici, ce référentiel sera mis à jour tous les mardis.

En outre, la CRE a publié des fourchettes de référence des prix pour refléter au mieux l'intervalle probable des offres susceptibles d'être proposées aux PME durant la semaine, en fonction de l'évolution des prix de gros.

Source : Actualité de la Commission de régulation de l'énergie du 19 octobre 2022 : « La CRE publie des références indicatives de prix de l'électricité pour les PME et les collectivités territoriales »

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26/10/2022

Autorisation d'exploitation commerciale : attention à l'environnement !

Depuis peu, il est n'est plus possible d'obtenir une autorisation d'exploitation commerciale dans l'hypothèse où elle entraînerait une artificialisation des sols. Mais bien que de prime abord, cette interdiction semble absolue, il existe en réalité une dérogation… Laquelle ?


Limiter l'artificialisation des sols : une dérogation possible sous condition

Dans le prolongement de la loi « Climat et résilience », il est impossible, depuis le 15 octobre 2022, d'obtenir une autorisation d'exploitation commerciale dès lors qu'elle aurait pour effet d'entraîner une artificialisation des sols.

La notion d'« artificialisation des sols » se définit comme « l'altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d'un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage ».

L'interdiction est totale pour les nouvelles exploitations commerciales d'une surface supérieure à 10 000 m². En revanche, en dessous de ce seuil, il est possible d'obtenir une autorisation dérogatoire.

Pour ce faire, une demande doit être adressée au préfet du département. Elle précise la qualité du demandeur, la nature du projet, et comprend les pièces et informations listées ici et ici (nom, prénom, adresse du demandeur, surface de vente, etc.).

Les pièces fournies devront permettre d'établir la nécessité d'un tel projet pour le territoire avoisinant et démontrer les mesures prises pour limiter les effets sur l'environnement.

Source : Décret n° 2022-1312 du 13 octobre 2022 relatif aux modalités d'octroi de l'autorisation d'exploitation commerciale pour les projets qui engendrent une artificialisation des sols

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26/10/2022

Bricolage et jardinage : la DGCCRF enquête chez les loueurs de matériel

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est amenée à enquêter régulièrement dans plusieurs secteurs d'activités précis, afin de vérifier les pratiques des professionnels. C'est au tour des loueurs de matériel de bricolage et jardinage… Quelles sont ses conclusions ?


Des bons points, mais des efforts nécessaires

En 2021, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête auprès de 160 professionnels de la location de matériel de jardinage et bricolage. Le but de cette enquête est de vérifier que les professionnels du secteur respectent bien leurs différentes obligations vis-à-vis des consommateurs.

Plusieurs profils de loueurs ont été ciblés, puisque la DGCCRF a aussi bien contrôlé des professionnels de la location que des grands magasins spécialisés, des grandes surfaces ou encore des loueurs en ligne.

Les conclusions de l'enquête sont satisfaisantes en ce qui concerne la qualité et l'entretien du matériel loué.

Néanmoins, elle relève tout de même des manquements au respect de la réglementation dans près de 60 % des cas. Si cela n'est pas dû au matériel en lui-même, les problèmes constatés sont généralement liés aux informations et documentation qui doivent l'accompagner.

Le manquement le plus fréquent, observé dans 39 % des cas, est l'absence de transmission de la notice d'utilisation, les professionnels se contentant d'indications orales lors de la remise du matériel.

De plus, l'aspect contractuel s'avère également défaillant. Dans près de 33 % des cas, la DGCCRF a pu constater un manque d'information sur les tarifs pratiqués, des clauses illicites, voire des informations troubles sur la réelle identité du vendeur en cas de sous-traitance.

Les manquements observés se sont soldés par l'administration de plusieurs avertissements et sanctions de la part de la DGCCRF.

Source : Actualité de la DGCCRF du 14 octobre 2022 : « Location de matériels de bricolage ou de jardinage : l'entretien est satisfaisant mais pas l'information du consommateur »

DGCCRF : une enquête en dents de scie… © Copyright WebLex - 2022

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26/10/2022

Achat-revente de terrains : la TVA sur la marge, ce n'est pas automatique !

Un marchand de biens achète des terrains qu'il revend en tant que « terrains à bâtir » après une division parcellaire et, pour le calcul de la TVA dont il doit s'acquitter, décide de faire application du régime spécifique de TVA sur la marge… Ce que remet en cause l'administration fiscale. Pour quel motif ?


Achat d'un « terrain bâti », revente d'un « terrain à bâtir » : et la TVA dans tout ça ?

Un marchand de biens procède à la vente de plusieurs terrains à bâtir, sur laquelle il applique le régime de la TVA sur marge.

Pour mémoire, ce régime spécifique consiste à ne soumettre à la TVA que la marge réalisée par le vendeur, c'est-à-dire la somme résultant de la différence entre le prix de vente et le prix d'acquisition des terrains.

Il s'agit d'un régime particulier, qui ne concerne que certaines catégories de biens, parmi lesquels figurent, sous condition, les terrains à bâtir.

Ici, à l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration décide de remettre en cause l'application de ce régime particulier. Pourquoi ? Parce qu'après une lecture attentive des éléments fournis par le marchand de biens, elle s'est aperçue :

  • qu'une partie des terrains vendus comme étant « à bâtir » avaient été achetés en qualité de terrain « bâtis » ;
  • que la société a procédé à une division parcellaire des terrains, et revendu les parcelles qui ne comportaient pas de bâtiments comme des « terrains à bâtir ».

Or, le régime de la taxation sur la marge ne peut pas s'appliquer à la vente de terrains à bâtir qui, lors de leur achat, avaient le caractère de terrains bâtis.

Saisi du litige, le juge est venu rappeler que le fait que la division parcellaire ait été autorisée de façon suffisamment précise et détaillée avant l'achat des terrains en question par le marchand de biens ne suffisait pas à prouver que les terrains en question auraient été acquis, à l'origine, comme « terrains à bâtir ».

Notez que dans cette affaire, le juge ne donne raison ni à l'administration fiscale, ni au marchand de biens sur la question de la possible application (ou non) du régime de TVA sur la marge. L'affaire devra donc être rejugée. Affaire à suivre…

Source : Arrêt du Conseil d'État du 11 octobre 2022, n° 464561

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26/10/2022

Mésentente entre copropriétaires : le syndic (ne) doit (pas) agir !

D'un côté un copropriétaire qui estime que son syndic est inactif… De l'autre, un syndic qui explique son inaction par une mésentente entre le copropriétaire en question et le syndicat des copropriétaires… Au milieu, un juge qui prend une décision : laquelle ?


Syndic immobilier : quel est votre rôle ?

Un copropriétaire demande au syndicat des copropriétaires et au syndic de faire enlever le conduit de refoulement de la chaudière de son voisin qui lui cause des nuisances importantes. Face à leur refus, il obtient alors de la justice qu'ils agissent. Mais rien ne se passe…

Face à cette absence de réaction, le copropriétaire, lui, réagit : il réclame la désignation d'un administrateur « ad hoc » pour agir en lieu et place du syndic, l'estimant coupable de carence dans l'exercice de sa mission.

« Quelle carence ? », s'étonne le syndic, qui justifie son inaction par l'existence d'une mésentente entre le copropriétaire et le syndicat des copropriétaires. D'autant qu'il a toujours parfaitement exécuté la totalité du reste de ses obligations…

Sauf qu'il s'obstine à ne pas exécuter une décision de justice, malgré les demandes répétées du copropriétaire, constate le juge. Une carence avérée qui justifie la nomination d'un administrateur ad hoc…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 28 septembre 2022, n° 21-19623

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26/10/2022

Secteur maritime : renforcement des obligations en matière de lutte contre les déchets

Pour limiter leur prolifération dans la mer, de nouvelles règles relatives aux opérations de dépôt de déchets sont à respecter dans les zones portuaires. Lesquelles ?


3 nouveautés pour lutter contre les déchets dans les ports

Pour rappel, des plans de réception et de traitement des déchets doivent être mis en place dans les ports maritimes, dont le contenu fait l'objet de nombreuses précisions relatives à la liste des éléments qu'ils doivent comprendre (évaluation des besoins en installations de réception portuaires, description du type et de la capacité des installations de réception portuaires, etc.).

La gestion environnementale des installations de réception des déchets portuaires, qui incombe aux autorités portuaires (ou à défaut, aux gestionnaires de port), est également renforcée.

À titre d'exemple, il est expressément prévu que le dépôt des déchets provenant des navires est réalisé dans des installations de réception portuaires adéquates, c'est-à-dire dans des installations ayant une capacité permettant de recueillir les types et les quantités de déchets des navires utilisant habituellement le port, compte tenu :

  • des besoins opérationnels des navires qui font escale dans le port ;
  • de la taille et de la position géographique du port ;
  • du type de navires qui font escale dans le port ;
  • des exemptions accordées aux navires.

Notez que les petits ports non commerciaux doivent simplement communiquer une déclaration sur l'honneur par mail à l'adresse suivante : « installations.réceptions.portuaires@developpement-durable.gouv.fr ».

Par ailleurs, un contrôle du respect de la procédure de dépôt des déchets provenant des navires faisant escale dans un port français est mis en place, établi notamment sur un mécanisme de ciblage pour les navires les plus grands, à savoir :

  • les navires d'une jauge brute égale ou supérieure à 300 ;
  • les navires de pêche d'une longueur égale ou supérieure à 45 mètres ;
  • les navires traditionnels d'une longueur égale ou supérieure à 45 mètres ;
  • les navires de plaisance d'une longueur égale ou supérieure à 45 mètres.

Ces inspections peuvent être réalisées par les personne suivantes :

  • les officiers et agents de police judiciaire ;
  • les officiers des ports et des ports adjoints ;
  • les surveillants de port et les auxiliaires de surveillance ;
  • les administrateurs des affaires maritimes ;
  • les fonctionnaires affectés dans les services exerçant des missions de contrôle dans le domaine des affaires maritimes sous l'autorité ou à la disposition du ministre chargé de la mer ;
  • les agents de l'État habilités par le ministre chargé de la Mer en qualité d'inspecteurs de la sécurité des navires et de la prévention des risques professionnels maritimes.

Enfin, les échanges d'informations entre les autorités portuaires et les capitaines de navires les plus grands (voir la liste ci-dessus) à propos des déchets sont formalisés. À ce titre, des modèles types de documents justificatifs ont été élaborés, à savoir :

  • un modèle normalisé de notification préalable de dépôt des déchets dans les installations de réception portuaires ;
  • un modèle normalisé de reçu de dépôt des déchets ;
  • un certificat d'exemption.

Source :

  • Arrêté du 11 août 2022 relatif aux opérations de dépôt de déchets dans les ports
  • Arrêté du 11 août 2022 relatif au contrôle de la procédure de dépôt des déchets provenant des navires faisant escale dans un port français
  • Arrêté du 12 août 2022 sur les échanges d'informations entre les ports et les capitaines de navires sur les déchets

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25/10/2022

Open data : au tour des QPC ?

À l'automne 2021, le processus d'open data des décisions judiciaires a débuté. Une nouvelle étape vient d'être passée et concerne, cette fois-ci, les questions prioritaires de constitutionnalité (QPC)…


Open data des décisions de justice : c'est parti pour les QPC

Pour rappel, à l'occasion d'un litige judiciaire ou administratif, l'une des parties peut contester l'application d'une loi, si elle estime qu'elle est contraire aux droits et libertés garantis par la Constitution.

Pour cela, il faut poser au Conseil Constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC)… Des questions désormais concernées par l'open data des décisions de justice.

À cet effet, un portail dédié va voir le jour d'ici la fin de l'année 2022, géré par le Conseil Constitutionnel.

Source :

  • Décret n° 2022-1317 du 13 octobre 2022 relatif à la mise à disposition du public des décisions rendues par les juridictions judiciaires et les juridictions administratives spécialisées sur des questions prioritaires de constitutionnalité
  • Décret n° 2022-1318 du 13 octobre 2022 relatif au traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « Portail QPC »

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25/10/2022

Financer votre entreprise : avez-vous pensé aux « business angels » ?

Vous créez une entreprise ou souhaitez la développer et avez besoin, pour cela, d'un financement : au-delà de l'habituel prêt bancaire, il existe de multiples façons de financer votre projet. Il est notamment possible de faire appel aux « business angels ». Comment ?


Comment faire appel à un « business angel » ?

Pour rappel, un « business angel » est une personne physique qui aide une entreprise ayant besoin de financement, que ce soit au moment de sa création ou pour un développement ultérieur.

En pratique, il s'agit souvent de cadres ou d'anciens entrepreneurs expérimentés qui souhaitent faire bénéficier d'autres entrepreneurs de leur expérience.

Le « business angel » va généralement privilégier les entreprises en raison soit de leur implantation (locale ou régionale), soit de leur domaine d'activité.

Le soutien apporté peut prendre différentes formes. Il peut s'agir de :

  • financer directement l'entreprise, en échange d'une prise de participation dans le capital ;
  • faciliter l'accès à d'autres sources de financement grâce à son réseau ;
  • partager son expérience et de donner des conseils.

Pour faire appel à un « business angel », il vous suffit de déposer un dossier sur une plateforme Web spécialisée comprenant un résumé de votre projet et de votre business plan sur 18 mois.

Ensuite, votre dossier sera principalement examiné sur la base de 3 critères : le montant recherché, le domaine et le degré de maturité du projet.

Si votre projet est présélectionné, vous devrez faire une présentation face à un jury constitué de membres du réseau de « business angels ». À ce stade, il vous appartiendra de les convaincre !

Source : Actualité du ministère de l'Économie du 17 octobre 2022 : « Comment financer vos projets grâce aux « business angels » ? »

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25/10/2022

Divorce et attribution du logement familial : gare aux conséquences fiscales !

A l'occasion d'un divorce, le juge condamne une femme à verser à son ex-époux une indemnité d'occupation pour le logement dont elle garde la jouissance… Une indemnité que l'ex-époux n'a pas soumise à l'impôt sur le revenu, s'étonne l'administration, qui prononce un redressement. Ce que ce dernier conteste pour une bonne raison… enfin c'est ce qu'il croit…


Divorce et indemnité d'occupation = imposition ?

Un particulier doit, suite au prononcé de son divorce, percevoir une indemnité d'occupation de la part de son ex-épouse qui a gardé la jouissance du bien immobilier commun.

A l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration lui réclame un supplément d'impôt sur le revenu calculé sur le montant de cette indemnité.

« Non », conteste le particulier, qui rappelle qu'il n'a pas réellement disposé de cette somme. Elle a simplement été fixée par le juge dans le cadre de son divorce pour déterminer les droits de chacun des ex-époux. Elle ne doit donc pas être soumise à l'impôt...

Sauf que toute indemnité d'occupation d'un bien immobilier fixée lors d'une procédure de divorce, même perçue par compensation, constitue un revenu imposable, quand bien même elle n'est pas « réellement encaissée ».

Ce que confirme le juge. Le redressement fiscal est donc maintenu.

Source : Arrêt de la cour administrative d'appel de Nantes du 23 septembre 2022, n° 21NT00453

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