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19/07/2022

Indice national des fermages - Année 2022


Indice national des fermages

Année 2022

L'indice national des fermages est publié en base 100 = 2009

ANNEE

Indice

Variation annuelle

2022

110,26

+ 3,55 %

2021

106,48

+ 1,09 %

2020

105,33

+ 0,55 %

2019

104,76

+ 1,66 %

2018

103,05

- 3,04 %

2017

106,28

- 3,02 %

2016

109,59

- 0,42 %


Les loyers par hectare en 2022 sont le résultat de la multiplication du loyer par hectare 2021 par l'indice national des fermages 2022 divisé par l'indice des fermages 2021.

Pour l'actualisation des loyers entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre 2023, il faut donc appliquer une baisse de + 3,55 % sur le montant du fermage payé.


Source
: Arrêté du 13 juillet 2022 constatant pour 2022 l'indice national des fermages

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18/07/2022

Crise économique : les acteurs du bâtiment et des travaux publics s'engagent à rester solidaires

Afin de gérer au mieux les conséquences de la crise économique, les acteurs du bâtiment viennent de s'engager à respecter de bonnes pratiques dans le cadre des relations commerciales entre entreprises et maîtres d'ouvrages. Faisons le point…


Valoriser les comportements exemplaires des acteurs économiques

La pandémie, les confinements, et plus récemment la guerre en Ukraine ont désorganisé les filières de production d'énergie, de matières premières et la chaîne de logistique internationale.

Par solidarité, et pour préserver l'activité et l'emploi dans ce contexte particulier, les acteurs du secteur viennent de s'engager à respecter certaines bonnes pratiques, parmi lesquelles :

  • l'accès et la diffusion d'une information fiable sur les perspectives d'approvisionnement ; tous les acteurs sont en effet invités à pouvoir expliciter et justifier les hausses des prix à leurs clients jusqu'au consommateur final ;
  • la préservation d'un traitement équitable dans la relation client-fournisseur ; la filière énonce les pratiques à éviter, comme les « augmentations de prix inopinées et brutales dans leur ampleur, sans délai de prévenance raisonnable » et appelle plus généralement à conserver un comportement loyal dans les relations contractuelles ;
  • l'aménagement des conditions d'exécution des marchés ; privilégier le dialogue sur le terrain est présenté comme une bonne solution en l'absence de clause contractuelle de rencontre et/ou de réexamen en cas de circonstances imprévues ;
  • le recours à la médiation ; la filière recommande le recours aux modes amiables de résolution des différents et plus particulièrement celui au Médiateur des entreprises, qui propose un dispositif d'accompagnement gratuit, simple, rapide et confidentiel.

Vous pouvez retrouver l'ensemble des engagements pris ici.

Source : Dossier de presse du Gouvernement du 11 juillet 2022 : « Les acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics signent une déclaration de solidarité de la filière »

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18/07/2022

Lancement de la plateforme pour la finance numérique de l'Union européenne

Pour favoriser l'innovation et renforcer le dialogue entre les entreprises et les autorités de contrôle européennes, une nouvelle plateforme collaborative dans le domaine de la fintech vient de voir le jour. Première du genre, quelles sont ses caractéristiques ?


Fintech : un dialogue renforcé entre entreprises et autorités de contrôle européennes

Afin de renforcer le dialogue entre les entreprises innovantes de la technologie financière (fintech) et les autorités de contrôle européennes, la plateforme pour la finance numérique de l'Union européenne (EU Digital Finance Platform) a été créée. Cette plateforme comprend :

  • d'une part l'Observatoire de la finance numérique, qui propose des fonctions interactives (carte géographique des entreprises du domaine, calendrier des événements par exemple) ;
  • d'autre part un Portail du forum européen des facilitateurs d'innovation, qui permet notamment d'échanger avec les autorités de contrôle.

Les acteurs de la fintech qui souhaitent bénéficier de ce dispositif sont invités à se créer un compte sur la plateforme européenne pour la finance numérique (en anglais).

De nouvelles fonctionnalités seront ajoutées à la plateforme en 2023.

Source : Publication du 6 juillet 2022 de la Revue de l'ACPR

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18/07/2022

Crédits, livrets d'épargne, services de paiement et assurances : attention aux escroqueries !

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) rappelle qu'elle tient une liste noire des sites ou entités proposant, en France, des crédits, livrets d'épargne, services de paiement et d'assurances de façon frauduleuse. L'occasion de revenir sur les bonnes pratiques en la matière !


Liste noire : 437 nouvelles inscriptions au cours du 2e trimestre 2022 !

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) tient une liste noire des sites ou entités qui proposent, sans autorisation, en France, des crédits, livrets d'épargne, services de paiement ou encore des contrats d'assurance.

L'ACPR rappelle que cette liste n'est pas exhaustive et qu'il convient, à ce titre, de procéder à une vérification systématique de la qualité de son interlocuteur grâce aux outils suivants :

Au cours du 2e trimestre 2022, 437 nouvelles inscriptions ont été ajoutées à la liste noire, qui peut être consultée ici.

Source : Communiqué de presse de l'ACPR du 7 juillet 2022

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18/07/2022

Vente de titres de PME de moins de 10 ans : qui (ne) peut (pas) bénéficier de l'abattement renforcé ?

Le dirigeant d'une société souhaite bénéficier, à l'occasion de la vente de ses titres, d'un abattement renforcé sur la plus-value qu'il enregistre et soumet à l'impôt sur le revenu. Mais remplit-il (vraiment) toutes les conditions pour cela ?


Vente de titres de PME de moins de 10 ans : le point sur la « reprise d'activité »

L'associé unique et gérant d'une société cède l'intégralité de ses titres, et enregistre une plus-value (un gain) sur laquelle il applique des abattements renforcés de 65 % et de 85 % avant de la soumettre à l'impôt sur le revenu.

Pour mémoire, depuis le 1er janvier 2018, les plus-values enregistrées par un dirigeant à l'occasion de la vente de ses titres de société sont, par principe, soumises à l'impôt sur le revenu au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé « flat tax », au taux unique de 12,8 %. Toutefois, si cela lui est plus favorable, le dirigeant peut choisir d'opter pour l'imposition au titre du barème progressif.

Notez que si les titres qui sont vendus ont été achetés avant le 1er janvier 2018, et si le dirigeant opte pour l'imposition au titre du barème progressif, il peut bénéficier, sous conditions, d'abattements liés à la durée de détention de ses titres.

Ces abattements peuvent être compris entre 50 et 65 % (on parle alors « d'abattements de droit commun »), voire entre 50 et 85 % (abattements « renforcés ») en cas de vente de titres de PME de moins de 10 ans.

Ici, la vente de ses titres par le dirigeant est intervenue en 2015 : par conséquent, le PFU n'existait pas, et cette opération donnait obligatoirement lieu à l'application du barème progressif de l'impôt sur le revenu et à l'application (éventuelle) des abattements de droit commun ou renforcés.

Dans cette affaire, l'administration remet en cause le bénéfice des abattements renforcés pour le dirigeant : elle rappelle que ce dispositif de faveur ne peut bénéficier, entre autres conditions, qu'au dirigeant d'une société qui n'est pas issue d'une reprise d'activité préexistante.

Or, ici, le dirigeant a d'abord exercé son activité en entreprise individuelle, avant d'apporter la clientèle commerciale de celle-ci à la société qu'il venait de créer et dont il a ultérieurement cédé les titres.

De fait, la société exerce une activité identique à celle qu'exerçait l'entreprise individuelle, à la même adresse.

Il s'agit donc, en réalité, d'une reprise d'activité préexistante… interdisant au dirigeant de bénéficier de l'abattement renforcé.

« Faux », conteste celui-ci : une récente communication de l'administration fiscale (ayant pris la forme d'une réponse ministérielle) tolère, dans le cas où une entreprise individuelle est apportée en société, que le dirigeant bénéficie, sous conditions, des abattements renforcés lorsqu'il est soumis à l'impôt sur le revenu suivant application du barème progressif.

« Mais cette réponse ne vous concerne pas », rétorque à son tour le juge, qui souligne que la réponse en question est postérieure à la vente des titres du dirigeant, ce qui empêche celui-ci de s'en prévaloir.

Validant pour le reste le raisonnement de l'administration fiscale, le juge refuse le bénéfice de l'abattement renforcé au dirigeant… et maintient, en conséquence, le redressement fiscal.

Source : Arrêt de la Cour d'appel administrative de Lyon du 21 juin 2022, n° 21LY00880

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18/07/2022

Contrôle fiscal sur place : sous surveillance… constante ?

Parce qu'elle l'estime irrégulière, une société décide de demander l'annulation de la procédure de saisie dont elle a fait l'objet de la part de l'administration fiscale. Mais ses arguments vont-ils convaincre le juge ?


Contrôle fiscal : le point sur la procédure de saisie

L'administration fiscale décide d'effectuer des visites et saisies dans les locaux d'une société qu'elle soupçonne de fraude.

Sauf, constate l'intéressée, que la procédure s'est déroulée de manière irrégulière : la société rappelle, en effet, qu'au cours des opérations de contrôle, l'officier de police judiciaire (OPJ) qui était chargé d'y assister et de tenir le juge informé de leur déroulement s'est absenté.

Ce qui doit donner lieu, selon elle, à l'annulation de la procédure…

« Faux », rétorque l'administration fiscale : dans cette affaire, l'OPJ ne s'est absenté que 5 à 10 minutes par heure sur les 15 heures totales qu'ont duré les opérations. En outre, il est resté à proximité des locaux contrôlés, et joignable et à la disposition des participants à la visite pendant tout ce temps… ce qui change tout…

« Exact », confirme le juge, qui souligne en outre que si les absences de l'OPJ n'ont pas été mentionnées sur le procès-verbal relatant le déroulement des opérations, aucun incident n'a été soulevé à ce propos, et que le PV a été signé par la société sans que celle-ci ne formule la moindre observation.

Parce que l'absence ponctuelle de l'OPJ n'a pas compromis la régularité de la procédure de contrôle, celle-ci n'a pas à être annulée.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 6 juillet 2022, n° 21-13571

Contrôle fiscal sur place : « loin des yeux, près du cœur » ? © Copyright WebLex - 2022

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18/07/2022

Injections d'acide hyaluronique à visée esthétique : médical or not médical ?

Depuis le début de l'année 2022, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a reçu de nombreuses plaintes à propos d'effets indésirables faisant suite à des injections d'acide hyaluronique à visée esthétique. Elle a donc décidé de rappeler la réglementation applicable…


Injections d'acide hyaluronique à visée esthétique = acte médical !

L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a noté une recrudescence de plaintes à propos d'effets indésirables par suite d'injections d'acide hyaluronique à visée esthétique allant jusqu'à des infections graves ou des nécroses de la peau.

Ils sont dus, la plupart du temps, à des pratiques non conformes, telles qu'un non-respect des conditions d'hygiène ou une injection mal réalisée. Non-conformités qui surviennent car, très souvent, ce ne sont pas des médecins qui réalisent les injections.

Or, comme le rappelle l'ANSM, seuls les médecins sont autorisés à les réaliser.

Notez que dans un cadre thérapeutique, comme le « traitement d'une pathologie bucco-dentaire », les chirurgiens-dentistes peuvent aussi réaliser une injection d'acide hyaluronique.

Par ailleurs, l'ANSM rappelle également que ces injections nécessitent une information éclairée de la personne qui la reçoit sur les effets et les risques encourus. De plus, la traçabilité du produit injecté doit être assurée par le praticien (type, marque, numéro de lot).

Source : Actualité de l'ANSM du 11 juillet 2022

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16/07/2022

C'est l'histoire d'un employeur à qui une salariée reproche d'être un peu (trop ?) curieux…



C'est l'histoire d'un employeur à qui une salariée reproche d'être un peu (trop ?) curieux…


A la suite d'une fuite d'informations confidentielles, un employeur met en place un outil de surveillance informatique. A cette occasion, il découvre, sur la messagerie interne, des mails d'une salariée particulièrement dénigrants envers une collègue…


Ce qui est inacceptable pour l'employeur, qui licencie la salariée… Ce qui est inacceptable pour la salariée, qui se plaint d'une violation de sa vie privée : il s'agit de mails personnels que l'employeur ne peut pas utiliser pour motiver un licenciement. Sauf que ces mails sont enregistrés sur l'ordinateur professionnel de la salariée sans qu'elle ait pris le soin de les identifier comme étant « personnels », fait remarquer l'employeur : par essence « professionnels », il peut librement les consulter, et s'en servir…


« A raison ! », confirme le juge qui valide le licenciement : il s'agit de mails issus de la messagerie professionnelle, non identifiés comme confidentiels, qui peuvent donc être utilisés par l'employeur… contre la salariée !




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 1er juin 2022, n°21-10330

La petite histoire du jour



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15/07/2022

Variole du singe : le point sur la campagne de vaccination

Un virus appelé « variole du singe » émerge actuellement dans le monde et est arrivé en France. Pour protéger la population, le gouvernement a mis en place une campagne de vaccination. Qui est concerné ? Comment s'organise cette campagne ? Eléments de réponse…


Campagne de vaccination contre la variole du singe : mode d'emploi

  • Vaccination : pour qui, pour quoi ?

Une campagne de vaccination contre la variole du singe est organisée au bénéfice des personnes exposées à un très haut risque de contracter la maladie, dont la liste est consultable ici (mise à jour du 8 juillet 2022).

Les vaccins susceptibles d'être utilisés sont le IMVANEX® et le JYNNEOS®.

  • Vaccination : quelle logistique ?

Les pharmacies à usage intérieur (PUI) des établissements de santé et les structures désignées par le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) territorialement compétent sont fournies en vaccins par l'Agence nationale de sécurité du médicament via les dépositaires pharmaceutiques.

Les PUI sont autorisées à approvisionner en vaccins tous les établissements de santé, les centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic, les centres de vaccination de droit ainsi que les structures désignées par le directeur général de l'ARS territorialement compétent.

  • Vaccination : par qui ?

Les médecins sont habilités à prescrire et à administrer les vaccins tandis que les infirmiers sont seulement habilités à l'administrer, sur prescription médicale, sans supervision médicale.

  • Vaccination : quelle traçabilité ?

La traçabilité des vaccins est assurée par l'Agence nationale de santé publique.

Notez que le recueil des effets indésirables et leur transmission aux centres régionaux de pharmacovigilance territorialement compétents sont assurés par :

  • les professionnels de santé prenant en charge les patients ;
  • les patients et associations agréées de patients ;
  • le laboratoire BAVARIAN NORDIC.

Source : Arrêté du 9 juillet 2022 relatif à la vaccination contre le virus Monkeypox

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15/07/2022

« MaPrimeRénov » : le point sur le dispositif au 11 juillet 2022

Si vous faites réaliser des travaux dans votre habitation, vous pouvez peut-être prétendre au versement d'une prime dite de « transition énergétique », aussi connue sous le nom de « MaPrimeRénov ». A condition toutefois de répondre aux (nouvelles) conditions requises…


« MaPrimeRénov » : (encore) de nouvelles précisions !

Pour mémoire, les personnes qui réalisent des travaux destinés à améliorer la performance énergétique de leur logement peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'une prime appelée « MaPrimeRénov ».

Le montant de celle-ci est fixé forfaitairement par type de dépenses éligibles et selon les ressources du demandeur.

Depuis le 11 juillet 2022, certaines précisions sont apportées. Ainsi, il est désormais prévu que les capteurs solaires des équipements de chauffage ou de fourniture d'eau chaude sanitaire fonctionnant à l'énergie solaire peuvent être thermiques à circulation d'eau, d'eau glycolée ou d'air, ou hybrides thermiques et électriques à circulation d'eau ou d'eau glycolée, dans les conditions de pose et d'utilisation de l'équipement.

Par voie de conséquence, dans le cas de l'acquisition et de la pose de tels équipements, la facture et le devis que le demandeur doit fournir pour prétendre au versement de la prime doivent mentionner la nature du fluide circulant dans les capteurs (eau, eau glycolée, air), dans les conditions de pose et d'utilisation de l'équipement.

Ces dispositions s'appliquent aux demandes de prime déposées après le 10 juillet 2022.

Source : Arrêté du 5 juillet 2022 modifiant l'arrêté du 14 janvier 2020 modifié relatif à la prime de transition énergétique et l'arrêté du 17 novembre 2020 modifié relatif aux caractéristiques techniques et modalités de réalisation des travaux et prestations dont les dépenses sont éligibles à la prime de transition énergétique

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15/07/2022

Nitrites/nitrates : l'Anses invite à réduire leur consommation

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a évalué scientifiquement les risques associés à la consommation de nitrites/nitrates : quelles sont ses conclusions ?


Réduire l'exposition aux nitrites et aux nitrates dans l'alimentation

Saisie par le Gouvernement, l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) avait pour mission d'évaluer les risques associés à la consommation de nitrites/nitrates.

Son rapport, rendu le 12 juillet 2022, invite à limiter leur utilisation au strict nécessaire, tout en continuant à garantir la sécurité alimentaire du consommateur. L'Anses confirme en effet « l'existence d'une association entre le risque de cancer colorectal et l'exposition aux nitrates et/ou nitrates […] ».

Dans le même rapport, elle identifie également plusieurs leviers d'actions :

  • réduire aussi bas que raisonnablement possible l'ajout de nitrates et de nitrites dans les charcuteries, qui vise entre autres à limiter le développement des bactéries à l'origine de certaines maladies comme la salmonellose, la listériose ou le botulisme, à condition de prendre des mesures pour maîtriser le risque de contamination par certaines bactéries ;
  • maîtriser la teneur en nitrates dans l'eau et les sols en ajustant l'épandage de fertilisants et d'effluents d'élevage au mieux aux besoins des cultures ;
  • en pratique, limiter sa consommation de charcuterie à 150 grammes par semaine.

Une 1re réunion se tiendra avec les acteurs techniques des filières avant la fin du mois de juillet 2022, dont les résultats se traduiront par un plan d'actions à l'automne, qui sera présenté au Parlement.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire du 12 juillet 2022

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14/07/2022

Responsabilité élargie du producteur : une nouvelle filière ?

Pour lutter contre le gaspillage, certains producteurs sont soumis au principe de la « responsabilité élargie du producteur » (REP). Un principe qui concerne de nouvelles entreprises. Lesquelles ?


Extension de la responsabilité élargie du producteur à la décoration textile

Pour rappel, la « responsabilité élargie du producteur » (REP) :

  • met en place, par catégorie de produits, des mécanismes de collecte et de recyclage des déchets ;
  • incite le producteur, dès le stade de la conception de ses produits, à mettre en place des mesures de prévention des déchets, d'« éco-conception », d'allongement de la durée de vie, de réemploi et de réparation de ses produits.

La REP est organisée en filières, qui sont de plus en plus nombreuses et concernent principalement les producteurs de produits générant le plus de déchets, que ce soit au cours de leur fabrication ou une fois qu'ils ont été mis sur le marché.

Depuis le 1er janvier 2022, les entreprises qui mettent sur le marché français des éléments de décoration textile sont soumises à la REP.

La réglementation a été mise à jour pour tenir compte de cette extension.

Notez qu'il est précisé que les produits déjà couverts par une autre filière soumise à la REP sont exclus de la filière « décoration textile » car soumis à un cahier des charges spécifiques (les moquettes non amovibles, les parasols, les tonnelles et les gazons synthétiques).

Vous pouvez consulter le cahier des charges de la filière REP des éléments de décoration textile ici.

Sources :

  • Décret n° 2022-975 du 1er juillet 2022 relatif à l'extension aux éléments de décoration textiles de la filière à responsabilité élargie du producteur des éléments d'ameublement et modifiant diverses dispositions relatives aux déchets
  • Arrêté du 1er juillet 2022 modifiant le cahier des charges des éco-organismes de la filière à responsabilité élargie des producteurs d'éléments d'ameublement désignés à l'article R. 543-240 du code de l'environnement

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