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03/10/2022

Crédit d'impôt : versement immédiat en cas de garde d'enfant de plus de 6 ans ?

Vous faites garder votre enfant âgé de plus de 6 ans et vous bénéficiez d'un crédit d'impôt sur le revenu… mais, jusqu'à présent, vous deviez attendre l'année suivante pour percevoir le remboursement de ces frais ! Bonne nouvelle, les choses sont en train d'évoluer…


Crédit d'impôt immédiat pour tout type de garde d'enfant ?

Pour certaines prestations, le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile peut être immédiat. Schématiquement, il n'est plus nécessaire d'attendre l'année suivante pour être remboursé des frais engagés. Grâce au service CESU+, il est directement imputé sur le montant dû par le particulier à son prestataire de services (jardinier, femme de ménage, soutien scolaire…).

Désormais, ce système est étendu aux personnes qui bénéficient du crédit d'impôt pour les frais de garde des enfants de plus de 6 ans et qui font appel:

  • à une entreprise prestataire;
  • à une aide à domicile via le CESU.

Notez que le montant du crédit d'impôt pour les frais de garde d'enfant de plus de 6 ans n'a pas évolué :il représente toujours 50 % des sommes versées.

Source

  • Communiqué de presse no 148 du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 21 septembre 2022 : « Lancement du service d'avance immédiate du crédit d'impôt pour les activités de garde d'enfant âgé de plus de 6 ans »
  • Actualité Service-Public.fr du 22 septembre 2022 : « Le crédit d'impôt instantané est ouvert pour la garde d'enfants de plus de 6 ans »

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30/09/2022

Aides aux projets immobiliers donnant lieu à l'APL : simplification en vue !

Dans les cas d'acquisition, d'amélioration ou de construction de bâtiments destinés à la location, il est possible, pour le porteur du projet, d'obtenir des subventions de la part de l'État. Jusqu'à présent, les règles encadrant le plafonnement de ces aides pouvaient manquer de clarté… Ce qui a poussé le Gouvernement à les simplifier…


Plafonnement des aides aux projets immobiliers donnant lieu à l'APL : quoi de neuf ?

Certaines catégories d'opérations immobilières (dont la liste est disponible ici) permettent d'obtenir une subvention de la part de l'État : il s'agit des opérations qui ont pour objectif final la mise en location, à titre d'habitation principale, de logements sociaux.

Concrètement, ces logements doivent être proposés à la location à des personnes pouvant bénéficier de l'aide personnalisée au logement (APL) et ce, pour une durée minimale de 15 ans.

Jusqu'à présent, le montant des subventions accordées par l'État était fonction de certains plafonds calculés de façon différente selon la nature du projet concerné.

Parce que ces règles de calcul n'étaient pas toujours très lisibles, le Gouvernement a décidé d'adopter une règle de calcul commune à toutes les opérations visées.

Les plafonds sont donc dorénavant fixés à :

  • 20 000 € par logement ;
  • 60 000 € par logement, s'ils sont adaptés aux ménages rencontrant des difficultés d'insertion particulières.

En cas de surcoûts exceptionnels, le représentant régional de l'État peut décider d'accorder une somme complémentaire au porteur du projet allant jusqu'à :

  • 5 000 € par logement ;
  • 20 000 € par logement s'ils sont adaptés aux ménages rencontrant des difficultés d'insertion particulières.

Source :

  • Décret n° 2022-1256 du 26 septembre 2022 relatif aux subventions et prêts pour la construction, l'acquisition et l'amélioration d'habitations donnant lieu à l'aide personnalisée au logement
  • Décret n° 2022-1257 du 26 septembre 2022 relatif à la simplification du calcul des subventions pour la construction, l'acquisition et l'amélioration d'habitations donnant lieu à l'aide personnalisée au logement

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30/09/2022

Titres-restaurants : le plafond journalier d'utilisation augmente

Les titres-restaurants n'en finissent plus de faire parler d'eux. Ils ont animé le débat pendant la crise sanitaire, leur utilisation faisant l'objet de nombreuses dérogations, notamment afin de soutenir le secteur de la restauration. Aujourd'hui, le Gouvernement se penche sur la question du plafond journalier d'utilisation… Faisons le point.


Titres-restaurants : un plafond journalier d'utilisation rehaussé !

Pour rappel, les titres-restaurants ont récemment fait l'objet de dérogations. Il est ainsi possible de les utiliser pour des produits non directement consommables (tels que les œufs) jusqu'au 31 décembre 2023.

Mais ce n'est pas tout ! Le plafond journalier d'utilisation des titres-restaurants passe, dès le 1er octobre 2022, de 19 € à 25 € et ce, sans date de fin, pour l'instant. Autrement dit, il vous sera possible de dépenser 25 € au restaurant ou en faisant vos courses.

Notez toutefois que l'utilisation des titres-restaurants reste limitée aux jours ouvrés. Ainsi, vous ne pouvez pas les utiliser le dimanche ou les jours fériés (sauf décision contraire de l'employeur dans le cas où les salariés travailleraient pendant ces jours).

Source : Décret n° 2022-1266 du 29 septembre 2022 relevant le plafond d'utilisation des titres-restaurant

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30/09/2022

Coronavirus et apprentissage : une aide exceptionnelle qui ne profitera pas à tout le monde…

Lors de la crise sanitaire liée à la covid-19, le Gouvernement a mis en place une aide exceptionnelle liée à l'embauche d'un apprenti, pour les contrats conclus à compter du 1er juillet 2020. Problème : certains employeurs ont devancé le Gouvernement, et ont embauché des apprentis dès le mois de juin 2020. Peuvent-ils tout de même bénéficier de cette aide ?


Une aide exceptionnelle pour les contrats d'apprentissage conclus en juin 2020 ?

Pour rappel, lors de la crise sanitaire, le Gouvernement a annoncé par voie de presse, en juin 2020, la mise en place d'une aide exceptionnelle pour inciter les employeurs à embaucher des apprentis.

Cette annonce a été suivie d'effet, puisque la loi a clairement établi que cette aide exceptionnelle serait versée pour les contrats conclus à compter du 1er juillet 2020.

Or, certains employeurs, sans attendre la publication de la loi, ont conclu des contrats d'apprentissage dès le mois de juin 2020...

Interrogé sur la possibilité, pour ces employeurs, de bénéficier d'une dérogation, le Gouvernement vient de répondre par la négative. Selon lui, la date de conclusion du contrat d'apprentissage est un élément essentiel dans les critères d'éligibilité de l'aide.

Par conséquent, aucune dérogation ne peut être accordée aux employeurs ayant conclu des contrats d'apprentissage avant le 1er juillet 2020.

Source : Réponse ministérielle Isaac-Sibille du 27 septembre 2022, Assemblée nationale, n° 502 : « Date de mise en application de l'aide exceptionnelle à l'embauche d'un apprenti »

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30/09/2022

Professions libérales : du nouveau concernant votre retraite

Si actuellement la Cipav (Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse des professions libérales) est l'organisme en charge de la collecte des cotisations liées aux retraites des professions libérales, cela va bientôt changer… Explications.


Cotisations vieillesse : l'Urssaf prend le relais de la Cipav !

Actuellement, la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (Cipav) est la principale caisse de retraite des professions libérales.

Toutefois, afin de simplifier les démarches relatives aux cotisations sociales, il est prévu, pour les professionnels adhérents à la Cipav, qu'à compter du 1er janvier 2023, ce soit l'Urssaf qui collecte leurs :

  • cotisations de retraite de base ;
  • cotisations de retraite complémentaire ;
  • cotisations d'invalidité-décès.

Vous n'aurez aucune démarche à faire : cette modification sera automatique. Quant à la périodicité et aux moyens de paiement, il faudra se référer à ce qui est déjà mis en place par l'Urssaf.

Pour finir, notez qu'à compter de cette même date, toutes ces cotisations seront proportionnelles au revenu d'activité.

Source : Actualité de l'Urssaf du 26 septembre 2022 : « L'Urssaf prend en charge la collecte des cotisations Cipav »

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30/09/2022

Infrastructures de recharge pour véhicules électriques ou hybrides : des précisions techniques

Le déploiement d'infrastructures collectives de recharge pour les véhicules électriques ou hybrides rechargeables peut passer par le gestionnaire du réseau public de distribution. Des précisions techniques viennent d'être apportées à ce sujet... Quelles sont-elles ?


Quelques rappels sur l'installation des infrastructures de recharge

Pour rappel, tout propriétaire (ou syndicat des copropriétaires) d'immeuble collectif à usage principal d'habitation disposant de places de parkings privées peut décider d'installer une infrastructure collective relevant du réseau public d'électricité en faisant appel au gestionnaire de ce même réseau et ce, afin d'installer ultérieurement des points de recharge pour véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

Deux contributions sont dues par les utilisateurs qui demandent la création d'un ouvrage de branchement individuel alimenté par cette infrastructure collective :

  • une contribution au titre de l'infrastructure collective, qui est déterminée notamment en fonction :
  • ○ du coût de l'infrastructure collective de l'immeuble concerné ;
  • ○ de la puissance de raccordement demandée ;
  • ○ du nombre d'emplacements de stationnement accessibles à cette infrastructure collective ;
  • ○ de l'évaluation du taux moyen d'équipement à long terme en points de recharge ;
  • une contribution au titre des ouvrages de branchements individuels.

La contribution due au titre de l'infrastructure collective peut être plafonnée, ce plafonnement étant différencié selon la puissance du branchement individuel et le type de travaux rendus nécessaires par l'installation de l'infrastructure collective.

Les montants de ces 2 contributions sont inscrits dans une convention de raccordement, conclue entre le gestionnaire de réseau et le propriétaire (ou syndicat des copropriétaires). C'est d'ailleurs cette convention qui précise les délais d'installation, ainsi que les éventuels travaux complémentaires non pris en charge par le gestionnaire de réseau et qui indique les conditions matérielles et financières des raccordements individuels.


Des précisions techniques pour les infrastructures collectives

Des précisions viennent d'être apportées concernant ces infrastructures collectives. Il est expressément prévu qu'elles doivent :

  • permettre de desservir tout ou partie du parc de stationnement d'un immeuble collectif à usage principal d'habitation ;
  • relever du réseau public de distribution d'électricité ;
  • être installées sous maîtrise d'ouvrage du gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité, lorsque le propriétaire (ou le syndicat des copropriétaires) en fait la demande.

Des précisions sont également apportées concernant la convention de raccordement, qui doit quant à elle, inclure obligatoirement certains éléments, comme :

  • le périmètre de desserte de l'infrastructure collective ;
  • le détail des travaux effectués par le gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité, y compris les éventuels travaux annexes ;
  • le cas échéant, le détail des travaux complémentaires non effectués par le gestionnaire de réseau et nécessaires au déploiement de l'infrastructure collective ;
  • le délai de mise en service de l'infrastructure collective ;
  • le détail des coûts pris en compte pour le calcul de la contribution au titre de l'infrastructure collective à verser au gestionnaire du réseau public de distribution ;
  • les règles de calcul de cette contribution ;
  • les modalités techniques et tarifaires de création des ouvrages de branchement individuels alimentés par l'infrastructure collective ;
  • des indications sur le coût d'installation d'un point de recharge en aval d'un branchement individuel et les coûts récurrents associés à un contrat de fourniture d'électricité destiné à l'alimentation d'un ou plusieurs points de recharge et ce, à des fins de comparabilité.

La convention est limitée dans le temps, à savoir 20 ans à compter de sa signature par le gestionnaire du réseau public de distribution et le propriétaire (ou le syndicat des copropriétaires).

Source : Décret n° 2022-1249 du 21 septembre 2022 relatif au déploiement d'infrastructures collectives de recharge relevant du réseau public de distribution dans les immeubles collectifs en application des articles L353-12 et L342-3-1 du Code de l'énergie

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30/09/2022

Modulation de la variation de l'IRL en Corse : les données prises en compte sont connues !

Jusqu'au 30 juin 2023, l'indice de référence des loyers (IRL), qui permet de calculer le montant du loyer révisé, fait l'objet d'un plafonnement. Avec quelques spécificités pour la Corse…


La loi pouvoir d'achat limite la hausse de l'IRL…

Afin de limiter les effets de l'inflation sur les loyers, la récente loi pour la protection du pouvoir d'achat a prévu de limiter la hausse de l'indice de référence des loyers (IRL) pour les révisions faites du 3e trimestre 2022 au 2e trimestre 2023.

Pour rappel, tout propriétaire bailleur peut, sous réserve du respect de certaines conditions et si une clause du bail le prévoit, réviser le montant du loyer chaque année. L'IRL constitue la base pour calculer la révision du loyer et cet indice est déterminé chaque trimestre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en fonction de l'évolution des prix. Ainsi, le loyer suit la variation annuelle de l'IRL qui, en 2022, est en nette augmentation du fait de l'inflation.

Concrètement, avec le dispositif temporaire mis en place par la loi, les révisions qui seront faites avec l'IRL publié en octobre 2022 seront plafonnées et ce, jusqu'en juillet 2023.

La hausse de l'IRL est plafonnée à :

  • 3,5 % en métropole ;
  • de 2 % à 3,5 % en Corse ;
  • 2,5 % en Outre-mer.

Ce « bouclier loyer » a notamment été adapté pour la Corse en raison des spécificités de l'île au regard des caractères de son parc de logement, considéré comme insuffisant et avec un niveau élevé des loyers.


… avec une adaptation pour la Corse

La loi permet au préfet de moduler la variation de l'IRL (entre 2 % et 3,5 %) pendant cette période en Corse.

Si cette modulation est mise en place, le préfet doit prendre en compte 3 critères, en utilisant certaines données… désormais connues.

Le 1er critère est celui des caractéristiques démographiques et sociales de la population locale, dont le taux de pauvreté de la collectivité de Corse, (entendu comme la part de la population dont le revenu est inférieur à 60 % du revenu médian). Dans ce cas, 2 taux doivent être pris en compte :

  • le taux annuel moyen de variation de la population entre 2013 et 2019 ;
  • le taux de pauvreté.

Le 2e critère à prendre en compte est celui de l'existence d'un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant (qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social). Pour caractériser ce déséquilibre, les données suivantes doivent être prises en compte :

  • le niveau des loyers ;
  • le niveau des prix d'acquisition des logements anciens ;
  • le nombre de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social ;
  • la part des résidences secondaires et logements occasionnels dans le parc de logements.

Enfin, le 3e critère porte sur l'écart entre l'inflation annuelle constatée en France métropolitaine et celle constatée sur le territoire de la collectivité de Corse. Pour évaluer cet écart, le préfet devra considérer le dernier indice des prix à la consommation publié par l'Insee.

Source : Arrêté du 21 septembre 2022 pris pour l'application de l'article 12 de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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30/09/2022

Dispositif Éco Énergie Tertiaire : une tolérance pour la déclaration 2022 ?

Dans le cadre du dispositif Éco Énergie Tertiaire, les propriétaires, locataires ou occupants de bâtiments à usage tertiaire doivent tendre vers un objectif de sobriété énergétique. À ce titre, ils doivent déclarer leur consommation d'énergie, par l'intermédiaire d'une plateforme Web dédiée. Quelle est la date limite pour réaliser cette démarche ?


Dispositif Éco Énergie Tertiaire : une déclaration à faire au 31 décembre 2022 au plus tard !

Dans le cadre du dispositif Éco Énergie Tertiaire, la plateforme OPERAT permet d'assurer un suivi de la réduction de la consommation d'énergie finale des bâtiments à usage tertiaire.

Notez qu'en principe, le propriétaire, le locataire, ou, le cas échéant, l'occupant du bâtiment, doit déclarer sa consommation d'énergie, sur cette plateforme Web, avant le 30 septembre de chaque année.

L'année 2022 est la première année de mise en œuvre du dispositif : les personnes concernées doivent donc déclarer les données de consommations des années 2020 et 2021, ainsi que les données de consommation de l'année de référence (choisie par elles).

Comme il s'agit d'une année « d'apprentissage », le Gouvernement les autorise à faire cette déclaration jusqu'au 31 décembre 2022 (au lieu du 30 septembre). En outre, il sera possible de la modifier autant de fois que nécessaire, jusqu'à cette date.

Enfin, retenez que les données de consommation de l'année de référence pourront également être modifiées, y compris au cours de l'année 2023, afin de laisser le temps à chacun de sélectionner l'année de référence la plus adaptée à sa stratégie de réduction des consommations d'énergie.

Source : Communiqué de presse des ministères de la Transition énergétique, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires du 22 septembre 2022 : « Dispositif Eco Energie Tertiaire : une tolérance est accordée jusqu'au 31 décembre 2022 pour remplir ses déclarations »

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30/09/2022

C'est l'histoire d'un employeur pour qui seul le travail accompli mérite salaire…



C'est l'histoire d'un employeur pour qui seul le travail accompli mérite salaire…


Un employeur engage une intérimaire pour faire face à un surcroît d'activité, pour un total de 27 missions sur environ 6 mois. À la suite d'un 1er conflit, les contrats de mission de cette intérimaire ont été requalifiés en CDI…


D'où un 2d conflit : la salariée réclame un rappel de salaire pour les périodes intermissions… Périodes pendant lesquelles elle n'a toutefois pas travaillé, rétorque l'employeur pour qui cette dernière ne démontre pas s'être tenue à sa disposition pendant ce temps. Sauf qu'entre ces 27 missions qui se sont déroulées sur 6 mois avec des durées variables, il lui était impossible de travailler pour un autre employeur, conteste la salariée. D'autant plus qu'elle n'a jamais refusé une seule des missions proposées…


Ce que constate aussi le juge pour qui le rythme d'exécution de ces missions, qui n'étaient séparées que de quelques jours, obligeait bien la salariée à se tenir constamment à la disposition de l'employeur. D'où sa demande de rappel de salaire… validée !




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 1er décembre 2021, n° 20-12712

La petite histoire du jour



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29/09/2022

BTP : des mesures pour soutenir les entreprises

Face à la hausse du prix des matériaux et aux difficultés d'approvisionnement, le Gouvernement a annoncé 13 mesures pour soutenir les entreprises du BTP. Quelles sont-elles ?


Hausse du prix des matériaux, difficultés d'approvisionnement : le Gouvernement vous soutient !

Le 22 septembre 2022, le Gouvernement a annoncé la mise en place de certaines mesures pour soutenir les entreprises du BTP dans le cadre de la crise économique, les accompagner dans la transition écologique, et répondre à leurs besoins de formation.

Elles sont actuellement au nombre de 13 :

  • relèvement de 20 % à 30 % des seuils planchers des avances pour l'ensemble des marchés publics passés avec des PME ;
  • amélioration de l'échelonnement du remboursement de ces avances pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d'ordres à exiger trop rapidement le remboursement intégral ;
  • publication d'un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP, pour éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées ;
  • révision des prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles ;
  • amélioration de la prévisibilité des prix des matières premières ;
  • pérennisation à 100 000 € du seuil de gré à gré qui exempte d'appels d'offres les marchés publics de travaux ;
  • abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d'un marché et l'ordre de service de démarrage effectif des travaux ;
  • ciblage et meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal ;
  • publicité obligatoire et rapide du montant d'éco-contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur (REP) ;
  • mise en place d'une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la REP ;
  • prolongation de l'expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l'environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022 ;
  • renforcement de l'offre globale de rénovation performante par un appel d'offres spécifique France 2030 ;
  • lancement d'une concertation sur la mise en place d'un carbone-score des matériaux.

Notez que d'ici la fin de l'année 2022, d'autres mesures devraient voir le jour. Affaire à suivre…

Source : Communiqué de presse n° 159 du ministère de l'Économie du 22 septembre 2022 : « Le Gouvernement annonce 13 premières mesures issues des Assises du bâtiment et des travaux publics pour soutenir et simplifier les opérations économiques du secteur »

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29/09/2022

Collecte de déchets = collecte de taxes ?

Parce qu'une société paye déjà la redevance spéciale pour l'enlèvement des déchets instituée par sa commune, elle demande à être exonérée de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)… Une demande refusée par l'administration, puis par le juge… Pourquoi ?


Redevance spéciale + TEOM : possible, mais sous quelles conditions ?

À l'occasion d'un litige l'opposant avec l'administration fiscale, une société demande à ne pas payer la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), au motif qu'elle s'acquitte déjà d'une redevance spéciale pour l'enlèvement de ses déchets ce qui, selon elle, est déjà suffisant.

Schématiquement, les professionnels comme les particuliers sont, en principe, soumis à la TEOM qui est destinée à financer la collecte et le traitement des déchets ménagers, voire non ménagers, par les communes.

En parallèle, ces mêmes communes peuvent mettre en place une redevance spéciale pour financer les dépenses relatives à la collecte et au traitement des déchets non ménagers et peuvent, si elles le souhaitent, exonérer de TEOM les locaux soumis à cette redevance spéciale.

Dans cette affaire, l'administration s'oppose à la demande d'exonération de TEOM de la société en rappelant que :

  • si les déchets non ménagers peuvent être collectés et traités par la commune sans technique particulière au vu de leurs caractéristiques et de la quantité gérée, alors celle-ci peut instaurer une redevance spéciale, même si la TEOM est déjà mise en place ;
  • ce n'est pas parce que la redevance est mise en place que son produit doit nécessairement financer la totalité des dépenses liées à la collecte et au traitement des déchets non ménagers : la TEOM peut aussi concourir au financement de ces dépenses.

Ici, non seulement la commune a mis en place la TEOM et la redevance spéciale pour financer la collecte et le traitement des déchets non ménagers, mais rien ne prouve que les montants fixés sont manifestement disproportionnés par rapport au service apporté !

Ce que confirme le juge qui, à son tour, rejette la demande d'exonération de TEOM de la société.

Source : Arrêt du Conseil d'État du 29 novembre 2021, n° 454684

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29/09/2022

Aide au tonnage de canne : les montants 2021 sont connus !

À chaque nouvelle campagne de récolte de canne, le montant de l'aide au tonnage livré dans les centres de réception est mis à jour. Les nouveaux chiffres pour 2021 ont été publiés.


Campagne de récolte de canne 2021 : mise à jour des montants de l'aide au tonnage

Pour mémoire, l'aide au tonnage de canne livré dans les centres de réception est un dispositif permettant aux agriculteurs d'être indemnisés pour la production des quantités de tonnes de marchandises (tonnages) de cannes livrées aux industriels des usines sucrières et aux distilleries.

Cette aide est octroyée dans la limite de certaines enveloppes départementales qui viennent d'être modifiées.

Ainsi, pour la campagne de récolte 2021, ces enveloppes sont les suivantes :

  • Guadeloupe : 2 467 841,47 € ;
  • Guyane : 23 703,91 € ;
  • Martinique : 523 697,32 € ;
  • La Réunion : 6 944 757,30 €.

Source : Arrêté du 15 septembre 2022 modifiant l'arrêté du 12 octobre 2018 modifié portant modalité de calcul de l'aide au tonnage de canne livré dans les centres de réception

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