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03/06/2022

Origine du miel : à étiqueter ?

A compter du 1er juillet 2022, l'étiquetage de l'origine du miel va faire l'objet de modifications. Lesquelles ?


Etiquetage de l'origine du miel : des modifications au 1er juillet 2022

A compter du 1er juillet 2022, les modifications suivantes sont à noter concernant l'étiquetage de l'origine du miel :

  • lorsqu'il est conditionné en France, si le miel est originaire de plus d'un Etat membre de l'Union européenne (UE) ou de plus d'un pays tiers, les pays d'origine où le miel a été récolté seront indiqués sur l'étiquette ;
  • lorsqu'il n'est pas conditionné en France, si le miel est originaire de plus d'un Etat membre de l'UE ou de plus d'un pays tiers, l'indication des pays d'origine peut être remplacée par l'une des indications suivantes, selon le cas :
  • ○ « Mélange de miels originaires de l'UE » ;
  • ○ « Mélange de miels non originaires de l'UE » ;
  • ○ « Mélange de miels originaires et non originaires de l'UE ».

Notez que les pots de miel mis sur le marché avant le 1er juillet 2022, ainsi que ceux étiquetés avant le 1er juillet 2022 sous réserve qu'ils aient été mis sur le marché avant le 31 décembre 2022, restent soumis à l'ancienne réglementation.

Source : Décret n° 2022-482 du 4 avril 2022 relatif au miel

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03/06/2022

Marins-pêcheurs : une exonération partielle d'impôt sur le revenu…

Toutes conditions remplies, les marins-pêcheurs qui exercent leur activité professionnelle en dehors des eaux territoriales françaises peuvent bénéficier d'une exonération partielle d'impôt sur le revenu. Des précisions sur le calcul de cette exonération viennent d'être apportées. Lesquelles ?


Des précisions concernant le montant de la rémunération de référence

Les marins-pêcheurs qui exercent leur activité hors des eaux territoriales françaises peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'une exonération partielle d'impôt sur le revenu.

Pour cela :

  • ils doivent être domiciliés fiscalement en France ;
  • leur employeur doit être établi en France ou dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative ;
  • l'activité doit être exercée dans un Etat autre que la France et que celui du lieu d'établissement de l'employeur. En pratique, l'administration fiscale admet que l'exercice de l'activité de pêche dans un espace marin situé à plus de 12 milles des côtes métropolitaines ou des départements d'Outre-mer équivaut à exercer une activité dans un autre Etat que la France.

Cette exonération d'impôt s'applique aux salaires des marins-pêcheurs. Plus précisément, la fraction de rémunération exonérée est comprise entre 40 % et 60 % de la part du salaire qui excède une rémunération de référence qui s'élève à :

  • 19 031 € au titre de l'imposition des revenus de 2021 ;
  • 19 293 € au titre de l'imposition des revenus de 2022 (sous réserve d'actualisation en cours d'année 2022).

Source : Actualité Bofip-impôts du 16 mai 2022

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03/06/2022

Création d'entreprise en ZAFR : attention au caractère « nouveau » de l'activité

A l'issue d'un contrôle fiscal, une société de sécurité se voit refuser le bénéfice d'une exonération d'impôt sur les bénéfices liée à son implantation dans une commune située en zone à finalité régionale (ZAFR), son activité n'étant pas « nouvelle ». Mais c'est quoi une activité « nouvelle » ?


On peut créer une entreprise sans que l'activité soit « nouvelle »…

Sous réserve du respect de toutes les conditions requises, les entreprises nouvelles qui sont créées dans les zones d'aide à finalité régionale (ZAFR) bénéficient d'une exonération totale d'impôt sur les bénéfices dès le mois de leur création et jusqu'à la fin du 23e mois suivant, puis d'une exonération partielle pendant 3 ans.

Parmi les conditions à remplir, l'entreprise créée doit exercer une activité « nouvelle ». Sont donc notamment exclues du régime de faveur les entreprises issues d'une concentration, d'une reprise ou d'une restructuration d'activités préexistantes.

C'est précisément ce que le juge vient de rappeler à une société de sécurité qui demandait à bénéficier de ce régime de faveur.

Dans cette affaire, à l'issue d'un contrôle, l'administration fiscale a remis en cause l'application de l'exonération d'impôt sur les bénéfices, considérant que la société avait été créée dans le cadre de la reprise ou de la restructuration d'activités préexistantes.

Pour preuves, elle indique que :

  • le gérant de la société est également dirigeant et actionnaire de 2 autres sociétés de sécurité ;
  • près d'un tiers du personnel embauché par la société lors de sa création était salarié ou ancien salarié de l'une ou l'autre des 2 autres sociétés de sécurité dans la période immédiatement antérieure ;
  • la majeure partie du chiffre d'affaires de la société a été réalisée avec 3 des clients des 2 autres sociétés de sécurité.

Des preuves qui suffisent à convaincre le juge : au vu de l'identité d'activité, du transfert de clientèle, du transfert des moyens de production et des liens privilégiés existants entre les 3 sociétés, la société de sécurité créée n'exerce pas une activité « nouvelle ».

Le redressement fiscal est donc validé !

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Douai du 23 mars 2022, n°19DA01715

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03/06/2022

C'est l'histoire d'une entreprise qui solde à tout prix…



C'est l'histoire d'une entreprise qui solde à tout prix…


Le premier jour des soldes, une société reçoit la visite de la DGCCRF qui procède à un contrôle de ses articles proposés en solde, et à l'issue duquel elle lui notifie une amende. La raison ? Des produits sont soldés alors qu'ils ne sont pas en stock depuis au moins un mois…


« Faux », conteste la société : si on se réfère à la date d'arrivée de ces produits dans le dépôt de son fournisseur, ils sont bien stockés depuis plus d'un mois. Donc, elle peut les proposer en solde, estime-t-elle… « Non », répond la DGCCRF : prendre en compte la date d'arrivée des produits dans le dépôt du fournisseur suppose que ce fournisseur et l'entreprise soient « étroitement liés ». Ce qui n'est pas le cas ici : les 2 entreprises sont totalement indépendantes l'une de l'autre et n'ont aucun lien juridique ou économique.


Une absence de lien qui confirme que la société n'aurait pas dû solder les produits livrés par son fournisseur depuis moins d'un mois, estime le juge, qui lui ordonne de payer l'amende due !




Arrêt de la Cour de cassation, chambre criminelle, du 22 février 2022, n° 21-83226

La petite histoire du jour



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02/06/2022

Prêt immobilier : les nouveautés du 1er juin 2022

Depuis le 1er juin 2022, des nouveautés sont applicables concernant l'assurance emprunteur souscrite à l'occasion de la conclusion d'un crédit immobilier. Elles concernent le droit à l'oubli. Explications.


Assurance emprunteur et droit à l'oubli : quoi de neuf ?

Actuellement, la plupart des prêts immobiliers accordés par les organismes de crédit sont accompagnés par un contrat d'assurance.

Cette assurance couvre les risques qui sont de nature à diminuer les capacités de l'acquéreur à rembourser (décès, invalidité, perte d'emploi ou incapacité de travail, etc.).

Depuis le 1er juin 2022, le délai au-delà duquel aucune information médicale relative aux pathologies cancéreuses ne peut être recueillie par les organismes assureurs ne peut excéder 5 ans après la date de fin du protocole thérapeutique. C'est ce qu'on appelle le « droit à l'oubli ».

De plus, les emprunteurs n'ont plus à se soumettre à un questionnaire et à un examen médical si les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • la part assurée sur l'encours cumulé des contrats de crédit n'excède pas 200 000 € par assuré ;
  • l'échéance de remboursement du crédit contracté est antérieure au 60ème anniversaire de l'assuré.

L'absence de questionnaire médical concerne les prêts immobiliers octroyés à des consommateurs pour l'acquisition de biens à usage d'habitation et à usage mixte (habitation et professionnel).

En raison de ces modifications, le modèle-type de la fiche standardisée d'information relative à l'assurance ayant pour objet le remboursement d'un prêt est mis à jour.

Enfin, pour rappel, le consommateur peut résilier à tout moment son contrat d'assurance-emprunteur pour les offres de prêt émises depuis le 1er juin 2022. Ce droit n'est ouvert aux contrats d'assurance en cours d'exécution à cette date qu'à compter du 1er septembre 2022.

Source : Arrêté du 27 mai 2022 modifiant l'arrêté du 29 avril 2015 modifié précisant le format et le contenu de la fiche standardisée d'information relative à l'assurance ayant pour objet le remboursement d'un prêt

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02/06/2022

Quads et mini motos : à déclarer ?

Pour rappel, les propriétaires de quads et mini motos doivent déclarer leur véhicule auprès du ministère de l'Intérieur. Une obligation dont le contenu vient d'être modifié…


Déclaration des quads et mini motos : des précisions à connaître

Pour rappel, tout propriétaire d'un quad ou d'une mini moto est tenu de le déclarer dans les 15 jours suivant la date de son acquisition au ministère de l'Intérieur.

Le déclarant reçoit ensuite une attestation sécurisée de déclaration et un numéro unique d'identification du véhicule.

Ce numéro doit être gravé sur une partie inamovible du véhicule et figurer sur une plaque d'identification fixée à l'arrière sauf :

  • obstacle en raison des caractéristiques techniques du véhicule ;
  • en cas de pratique sportive.

Ne pas respecter cette obligation de déclaration est sanctionné par une amende de 750 €.

Des nouveautés viennent d'être publiées quant aux informations que le déclarant doit fournir sur lui-même, sur son véhicule, ainsi que sur les pièces justificatives à fournir et sur les documents recevables comme justificatifs d'identité et de domicile.

A titre d'exemple, il est précisé que lorsque le propriétaire est une personne physique, la déclaration comporte sa civilité, son nom de famille (et, le cas échéant, son nom d'usage), ses prénoms, sa date et son lieu de naissance, ses coordonnées postales (et, le cas échéant, ses coordonnées électroniques et téléphoniques).

Enfin, il est précisé que le propriétaire peut effectuer sa déclaration par voie électronique en se connectant sur le portail usager DICEM. Il peut soit utiliser le téléservice « FranceConnect » soit utiliser le formulaire de contact.

A défaut, le propriétaire peut établir sa déclaration sur un formulaire papier qu'il envoie à l'adresse suivante : ministère de l'intérieur, délégation à la sécurité routière, place Beauvau, 75800 Paris Cedex 8.

Source : Arrêté du 25 mai 2022 modifiant l'arrêté du 15 mai 2009 relatif aux modalités et au contenu de la déclaration concernant certains engins motorisés non autorisés à circuler sur la voie publique

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02/06/2022

Dons familiaux de sommes d'argent : fin d'un avantage fiscal…

Jusqu'au 30 juin 2021, certains dons familiaux de sommes d'argent bénéficiaient d'une exonération d'impôt, dans la limite de 100 000 € par donateur, dès lors que les sommes en question étaient affectées à la construction d'une résidence principale, par exemple. Ce dispositif temporaire va-t-il finalement être prolongé ?


Un dispositif temporaire qui restera temporaire !

Les dons de sommes d'argent consentis à un enfant, un petit-enfant ou un arrière-petit-enfant, entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021, bénéficiaient d'une exonération d'impôt, dans la limite de 100 000 € par donateur, si les sommes d'argent étaient affectées par le bénéficiaire, au plus tard le denier jour du 3ème mois suivant la remise des fonds :

  • à la souscription au capital initial ou aux augmentations de capital d'une petite entreprise, toutes conditions par ailleurs remplies ;
  • à des travaux énergétiques (sous conditions) ;
  • à la construction d'une résidence principale.

Ce dispositif, par essence temporaire, n'a pas vocation à être prolongé dans le temps, comme vient de le confirmer le gouvernement.

Source : Réponse ministérielle Vignon du 31 mai 2022, Assemblée nationale, n°36791

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02/06/2022

Vaccination contre la Covid-19 : une exonération d'impôt pour les infirmiers ?

Les infirmiers qui sont intervenus dans les centres de vaccination contre la Covid-19 peuvent-ils bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu pour les rémunérations perçues à l'occasion de ces vacations ? Réponse du gouvernement…


Participation à la campagne vaccinale contre la Covid-19 : pas d'exonération d'impôt !

Depuis janvier 2021, de nombreux infirmiers libéraux, salariés ou retraités, ont participé à la campagne de vaccination contre la Covid-19 en intervenant dans les centres de vaccination, sur leur temps de repos.

A cette occasion, ils ont perçu une rémunération… imposable.

Interrogé sur la possibilité de créer une exonération d'impôt sur le revenu pour ce type de rémunération, le gouvernement répond par la négative et ce, principalement pour 2 raisons.

Tout d'abord, au regard de la progressivité de l'impôt sur le revenu, cette exonération profiterait, en réalité, aux personnes titulaires des plus hauts revenus.

Ensuite, la mise en place d'un tel dispositif viendrait fragiliser le principe d'égalité devant les charges publiques, qui implique que les contribuables, en fonction de leur niveau de revenus, participent de manière égale aux charges communes.

Pour finir, le gouvernement rappelle avoir adopté plusieurs mesures, ces dernières années, pour favoriser le pouvoir d'achat :

  • fixation du taux de la contribution sociale généralisée (CSG) à 6,6 % pour les pensions de retraite et d'invalidité les plus modestes ;
  • suppression généralisée de la taxe d'habitation sur la résidence principale dès 2023 ;
  • Ségur de la santé.

Source : Réponse ministérielle Le Gac du 31 mai 2022, Assemblée nationale, n°41594

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02/06/2022

Indice des prix des travaux d'entretien-amélioration de logements - Année 2022


Indice des prix des travaux d'entretien-amélioration de logements

Année 2022

Indice des prix des travaux d'entretien-amélioration de logements (IPEA) : référence 100 en 2015

Période

Indice

Variation trimestrielle

Variation sur 1 an

4e trimestre 2022

 123,8 

 + 1,6 % 

 + 9,8 % 

3e trimestre 2022

 121,7 

 + 1,9 % 

 + 9,9 % 

2e trimestre 2022

118,8

 + 2,3 % 

 + 8,7 % 

1er trimestre 2022

116,1

+ 2,9 %

+ 8,3 %


Source :

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02/06/2022

Indice des prix de production des services - Année 2022

Indice des prix de production des services

Année 2022

Indice des prix de production des services (référence 100 en 2015)

Période

Indice

Variation trimestrielle

Variation annuelle

4e trimestre 2022

 111,5 

 - 0,8 % 

 + 3,5 % 

3e trimestre 2022

 112,5 

 + 1,4 % 

 + 4,9 % 

2e trimestre 2022

110,8

+ 2,2 %

 + 5,0 % 

1er trimestre 2022

108,3

+ 0,6 %

+ 3,5 %


Source :
 www.insee.fr (indicateurs de conjonctures)

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01/06/2022

Streaming et rémunération des artistes-interprètes : un accord ?

Pour assurer une meilleure répartition des revenus générés par l'exploitation des musiques via les plateformes en ligne et ainsi, garantir une juste rémunération des artistes et producteurs, un accord vient d'être signé. Que prévoit-il ?


Streaming et artistes-interprètes : vers une juste rémunération ?

La rémunération des artistes-interprètes dont les musiques sont diffusées sur internet (en streaming) a suscité de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne la répartition des revenus générés par les plateformes et la juste rémunération de ces professionnels.

Dans ce contexte, et pour apporter des éléments de réponse, le gouvernement vient d'annoncer la signature d'un accord par les syndicats et les organisations représentant les producteurs de musique et les artistes-interprètes, afin de leur garantir une rémunération minimale dans le cadre du streaming.

Tout d'abord, notez que certaines mesures concernent les artistes-interprètes touchant des redevances proportionnelles (calculées en fonction des recettes d'exploitation de l'œuvre) et prévoient :

  • des taux de royalties ne pouvant pas être inférieurs à 10 %. Ces taux seront calculés en fonction d'une assiette prenant en compte les différents modèles économiques de production ;
  • un droit à percevoir systématiquement une avance minimale versée par le producteur pouvant aller jusqu'à 1000 € bruts ;
  • un principe de bonification des taux de redevances en cas de succès important ;
  • etc.

En outre, les musiciens rémunérés au cachet devront percevoir une somme forfaitaire dans le cadre de l'exploitation de leurs œuvres sur les plateformes de streaming, ainsi qu'une rémunération supplémentaire dès que certains niveaux de succès sont atteints (déterminés par l'accord en fonction du nombre d'écoutes).

Vous pouvez consulter l'intégralité de l'accord ici.

Source : Communiqué de presse du ministère de la culture du 16 mai 2022

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01/06/2022

Indemnité transactionnelle : forcément un élément de la rémunération ?

Il peut arriver qu'en employeur cause un préjudice aux salariés et doive les indemniser en conséquence. Mais quelle est la nature de cette indemnité « transactionnelle » ? Entre-t-elle dans le champ de la rémunération ? Doit-elle être soumise à cotisations sociales ? Réponse du juge.


Indemnité transactionnelle = cotisations sociales ?

Pour rappel, toutes les sommes versées aux salariés en contrepartie ou à l'occasion du travail sont considérées comme des rémunérations et entrent donc dans le calcul des cotisations sociales dont doit s'acquitter l'employeur.

Toutefois, cette règle n'est pas valable en cas d'indemnisation du préjudice d'un salarié.

C'est notamment ce qu'a fait valoir un employeur qui a été amené, dans une récente affaire, à verser une indemnité transactionnelle à certains salariés, dans le but de clore un litige relatif au non-respect de ses obligations en matière de santé et de repos.

Une indemnité qui a occasionné un redressement de l'Urssaf, qui a estimé qu'il s'agissait là d'un élément de rémunération à inclure dans l'assiette des cotisations sociales.

Un avis que ne partage pas le juge pour qui cette indemnité avait pour objectif d'indemniser le préjudice que ces salariés avaient subi en raison du manquement de l'employeur.

Dès lors, cette indemnité transactionnelle n'est pas assimilable à un élément de rémunération et n'entre donc pas dans l'assiette des cotisations sociales.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2ème chambre civile, du 17 février 2022, n°20-19516

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