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20/05/2022

C'est l'histoire d'un employeur qui interdit toute consommation d'alcool dans l'entreprise…



C'est l'histoire d'un employeur qui interdit toute consommation d'alcool dans l'entreprise…


Une entreprise prévoit dans son règlement intérieur qu'il est interdit aux salariés d'introduire, de distribuer ou de consommer des boissons alcoolisées. Une rédaction que l'administration va lui demander de modifier…


… lui rappelant qu'il est interdit d'interdire la consommation d'alcool : plus exactement, l'employeur ne peut pas restreindre la liberté de consommer du vin, de la bière, du cidre et du poiré, seuls alcools autorisés au travail. Sauf exception justifiée par la dangerosité de l'activité, rappelle l'entreprise. Or, ici, les salariés utilisent des machines-outils et manipulent des produits chimiques, moins de 10 % de l'effectif occupant des fonctions tertiaires. D'autant que tous les salariés sont amenés à se déplacer sur l'ensemble du site…


Ce qui explique donc cette interdiction, clairement justifiée par la nature des tâches à accomplir admet le juge, l'employeur devant veiller à la sécurité des salariés… qui ne peuvent donc pas consommer d'alcool au travail ici !




Arrêt du Conseil d'État du 14 mars 2022, n°434343

La petite histoire du jour



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19/05/2022

Huissiers de justice : le point sur l'indemnité pour frais de déplacement

Les modalités de versement d'une indemnité aux huissiers de justice pour frais de déplacement viennent d'être modifiées. Quelles sont les nouvelles règles applicables ?


De nouvelles règles pour les frais de déplacement des huissiers de justice

De nouvelles règles sont applicables quant à la collecte, la gestion et la répartition des indemnités pour frais de déplacement dues aux huissiers de justice.

Pour le remboursement des frais de transport, les huissiers de justice bénéficient d'un remboursement forfaitaire ou au coût réel engagé sur la base des frais kilométriques. Des critères de durée, une méthode de calcul et des corrections en cas d'erreur ou d'anomalie dans les déclarations sont prévues.

Notez que des dérogations existent à Paris, Lyon et Marseille, notamment en ce qui concerne les distances retenues pour le calcul de l'indemnité.

Pour bénéficier d'un remboursement des frais de déplacement, il faut établir des bordereaux récapitulant notamment les actes signifiés et les procès-verbaux dressés qui doivent être adressés au plus tard au service de compensation des transports de la chambre nationale des huissiers de justice :

  • le 10 avril pour le 1er trimestre ;
  • le 10 juillet pour le 2e trimestre ;
  • le 10 octobre pour le 3e trimestre ;
  • le 10 janvier pour le 4e trimestre.

Au vu des bordereaux, s'il apparaît qu'un office d'huissiers de justice est débiteur à l'égard du service de compensation des transports, il doit verser les sommes dues à celui-ci au plus tard :

  • le 10 juillet pour le 1er trimestre ;
  • le 10 octobre pour le 2e trimestre ;
  • le 10 janvier pour le 3e trimestre ;
  • le 10 avril pour le 4e trimestre.

Si c'est le service de compensation des transports qui est débiteur à l'égard d'un office, il doit verser les sommes dues à celui-ci dans le mois de la déclaration.

Enfin, sachez que chaque office doit conserver pendant 5 ans un exemplaire des bordereaux fournis chaque trimestre pour le versement des indemnités pour frais de déplacement.

Source : Arrêté du 16 mai 2022 fixant les règles applicables à la collecte, la gestion et la répartition des indemnités pour frais de déplacement dues aux huissiers de justice

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19/05/2022

Jobs d'été : ce qu'il faut savoir

C'est bientôt l'été, et au cours de cette période le recours aux jobs d'été se multiplie. A ce sujet, le service public a récemment rappelé les conditions de recours à ce type de travail temporaire. Focus.


Les conditions pour recourir aux jobs d'été

Les jobs d'été sont encadrés par le droit du travail. Ils peuvent être conclus sous différentes formes : CDD, contrat de travail saisonnier, contrat de travail temporaire, etc.

Quelle que soit la forme de contrat de travail choisie par l'employeur, il convient de respecter :

  • la condition d'âge pour pouvoir travailler (16 ans, voire 14 ans sous conditions),
  • le salaire à verser (au moins égal au Smic pour les personnes âgées de18 ans et plus, sauf convention collective plus favorable),
  • et les conditions de travail (les salariés en job d'été ont les mêmes obligations et avantages que les autres salariés de l'entreprise).

Sur les conditions de travail, il convient d'être particulièrement vigilant sur les règles applicables lorsque le salarié a moins de 18 ans, notamment au regard des obligations de l'employeur en matière de santé et de sécurité au travail, des temps de travail et de pause, etc.

A savoir : la plateforme 1jeune,1solution.gouv.fr permet aux employeurs de déposer des offres d'emplois pour le recrutement de futurs collaborateurs.

Source : Service public - Jobs d'été 2022 : à quel âge et dans quelles conditions ?

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19/05/2022

Inondations en Guadeloupe : une aide financière exceptionnelle

Face aux inondations subies par la Guadeloupe en avril 2022, le Gouvernement met en place une aide de l'action sociale à destination des travailleurs indépendants. Explications.


Inondations exceptionnelles : une aide sous conditions

Afin de répondre au mieux aux urgences auxquelles font face les travailleurs indépendants, victimes des inondations en Guadeloupe au cours du mois d'avril 2022, une aide financière exceptionnelle est mise en place (dont le montant n'est pas défini par avance).

Elle a notamment pour objectif de leur apporter une solution en cas d'atteinte à leurs locaux professionnels, à leurs outils de production et/ou à leur domicile principal.

Notez que pour bénéficier de cette aide :

  • il n'est pas nécessaire que la catastrophe naturelle fasse l'objet d'une reconnaissance ;
  • le travailleur indépendant doit cotiser en tant qu'indépendant ;
  • le travailleur indépendant ne doit pas cumuler un emploi et une retraite.

Vous pouvez retrouver le formulaire de demande, à cet effet, ici.

Source : Actualité de l'Urssaf du 16 mai 2022

Guadeloupe : une aide pour sortir la tête de l'eau © Copyright WebLex - 2022

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19/05/2022

Licenciement sans cause réelle et sérieuse : validation du « barème Macron »

Le juge vient de valider l'application du barème légal d'indemnisation (dit « barème Macron ») fixant des montants minimaux et maximaux en fonction de certains critères, pour déterminer l'indemnité octroyée au salarié licencié sans cause réelle et sérieuse. Ce qui signifie que le barème ne peut plus être écarté par les juges, même au cas par cas ?


Barème Macron : une application automatique ?

Pour rappel, le barème légal d'indemnisation, dit « barème Macron », a été mis en place en 2017. Il détermine le montant de l'indemnité versée au salarié en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Ce montant, compris entre un minimum et un maximum, varie notamment selon l'ancienneté du salarié.

Pendant des années, certains juges avaient refusé d'appliquer ce barème car ils le considéraient contraire aux textes internationaux qui imposaient aux employeurs d'accorder une réparation « adéquate et appropriée » au salarié licencié de manière injustifiée. Ils continuaient alors d'accorder des montants supérieurs aux plafonds fixés par le barème.

D'autres juges avaient décidé d'apprécier la situation et l'application ou non de ce barème au cas par cas et d'écarter le barème lorsqu'ils considéraient que la réparation correspondante n'était pas adéquate.

Très récemment, ce barème vient d'être jugé conforme aux textes internationaux et son application vient d'être validée pour les licenciements sans cause réelle et sérieuse. Désormais, les juges ne peuvent plus l'écarter, même au cas par cas.

Notez enfin que le barème légal ne s'applique pas en cas de licenciement nul (en présence, par exemple, d'une violation d'une liberté fondamentale, de faits de harcèlement moral ou sexuel, de licenciement discriminatoire, etc.). Dans ce cas, si le salarié ne demande pas la poursuite de son contrat de travail ou si sa réintégration est impossible, le juge lui octroie une indemnité, à la charge de l'employeur, qui ne peut être inférieure aux salaires perçus au cours des 6 derniers mois.

  • Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 11 mai 2022, n° 21-15247
  • Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 11 mai 2022, n° 21-14490
  • Communiqué de presse du Ministère du Travail, du 11 mai 2022

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18/05/2022

Investissements ultra-marins : une réduction d'impôt sous conditions

Des précisions viennent d'être apportées concernant la réduction d'impôt sur les bénéfices, applicable du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2025, qui profite aux entreprises qui réalisent certains investissements en Outre-mer. Au programme, notamment : fixation des plafonds de loyers, de ressources et définition de la notion de « véhicules strictement indispensables ».


Des précisions sur les investissements éligibles

Les entreprises, soumises à l'impôt sur les sociétés (IS), qui réalisent certains investissements à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, dans les îles Wallis et Futuna et sur les Terres australes et antarctiques françaises, peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt spécifique.

Cet avantage s'applique à certains investissements limitativement énumérés, comme les acquisitions ou constructions de logements neufs à usage locatif :

  • dans le secteur du logement intermédiaire ;
  • dans le secteur du logement social ;
  • dans le cadre d'un contrat de location-accession à la propriété immobilière.

Comme souvent en matière fiscale, cette réduction d'impôt suppose le respect de nombreuses conditions parmi lesquelles des plafonds de ressources des locataires, des plafonds de loyers, etc., dont les montants sont désormais connus .

Pour finir, retenez que cet avantage fiscal ne s'applique jamais aux investissements portant sur l'achat de véhicules de tourisme qui ne sont pas strictement indispensables à l'activité de l'entreprise locataire.

A ce sujet, le gouvernement vient de préciser que les véhicules « strictement indispensables » sont les véhicules neufs, acquis dans le cadre de l'exercice d'une activité ouvrant droit à la réduction d'impôt, sans lesquels l'entreprise ne peut poursuivre son activité.

Source :

  • Décret n° 2022-781 du 4 mai 2022 pris pour l'application de l'article 108 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021
  • Arrêté du 4 mai 2022 pris pour l'application de l'article 244 quater Y du code général des impôts

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18/05/2022

Marché public : une méthode d'évaluation qui pose question ?

Le gérant d'un CHR se plaint d'un manque de clarté du marché public auquel il candidate : en cause, un système d'évaluation du dossier incompréhensible selon lui. Mais pas d'après la commune qui a mis en place ce système de fléchage…


Marché public : les conditions doivent être claires

Lorsqu'une personne publique met en concurrence des entreprises dans le cadre d'un marché public, elle peut hiérarchiser les critères qui sont les plus importants pour elle.

Elle doit, en outre, définir une méthode d'évaluation des candidatures qui ne doit pas revenir à neutraliser la hiérarchisation des critères mise en place. Ce qui nécessite une très grande transparence.

C'est justement ce que reproche à une commune le gérant d'un café qui a candidaté à un marché public de sous-concession d'une plage, au vu de la documentation fournie par la commune : pour lui, la méthode d'évaluation utilisée, composée d'une évaluation littérale suivie d'une flèche, apparait particulièrement obscure.

Une méthode pourtant parfaitement claire, conteste la commune : une flèche verte orientée vers le haut représente la meilleure appréciation, une flèche rouge vers le bas représente une moins bonne appréciation, et les flèches orange orientées en haut à droite ou en bas à droite sont 2 évaluations intermédiaires.

Pour le juge, l'appréciation littérale, le fléchage et le code couleur des flèches sont effectivement parfaitement clairs. De sorte que la contestation du gérant du café doit donc rejetée…

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 3 mai 2022, n° 460090

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18/05/2022

Sécheresse : les mesures pour les entreprises

Dans un contexte de sécheresse, le gouvernement a d'ores et déjà pris des premières mesures pour soutenir l'activité économique des entreprises qui peuvent être durement touchées par ce phénomène climatique. Revue de détail…


Lutte contre la sécheresse : tout le monde peut agir

Pour lutter contre la sécheresse, le gouvernement a décidé d'augmenter le budget des agences de l'eau de 100 M€ notamment pour améliorer l'accompagnement des filières agricoles dans leur stratégie d'adaptation au changement climatique.

Parallèlement, alors que des régions connaissent déjà des épisodes de sécheresse, le gouvernement conseille aux entreprises d'adopter les gestes suivants :

  • pour les industriels : recyclage des eaux de nettoyage, mise en place de circuits fermés, modification des modes opératoires et process pour économiser l'eau ;
  • pour les agriculteurs : mise en place de tours d'eau pour l'irrigation, utilisation d'un matériel d'irrigation hydro-économe et mise en place de cultures moins exigeantes en eau.

Source :

  • Actualité du ministère de l'Agriculture du 29 avril 2022
  • Actualité du ministère de la Transition Ecologique du 9 mai 2022

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18/05/2022

Avocat honoraire : devenir assesseur au sein des cours criminelles

Les avocats honoraires pourront, à partir du 1er janvier 2023, être nommés assesseurs au sein des cours criminelles départementales. Quelles sont les conditions de cette nomination et comment candidater ? Réponses…


Avocat honoraire : déposez votre candidature

Pour mémoire, certaines mesures ont été prises à la fin de l'année 2021 pour renforcer la confiance dans l'institution judiciaire. L'une d'entre elles prévoie la possibilité pour les avocats honoraires d'être nommés assesseurs au sein des cours criminelles départementales.

Pour cela ils doivent respecter plusieurs conditions :

  • être de nationalité française ;
  • jouir de leurs droits civiques et être de bonne moralité ;
  • ne pas avoir de mention inscrite sur le bulletin n°2 de leur casier judiciaire ;
  • ne pas avoir exercé la profession d'avocat depuis au moins 5 ans dans le ressort de la cour d'appel à laquelle ils sont affectés.

Pour exercer cette fonction, l'avocat honoraire intéressé doit adresser sa demande aux chefs de la cour d'appel dans le ressort de son domicile. Ce dossier de candidature doit notamment mentionner la ou les cours d'appel auxquelles il souhaite être affecté.

En outre, une fois nommé, l'avocat honoraire recevra une formation de 2 jours organisée par l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) et percevra une indemnité de vacation forfaitaire ainsi que des indemnités pour ses frais de déplacement.

Notez cependant que cette nouvelle compétence est actuellement en phase expérimentale et ne sera pleinement applicable qu'à partir du 1er janvier 2023.

Source : Décret n° 2022-792 du 6 mai 2022 pris en application de l'article 3 de la loi organique n° 2021-1728 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire relatif au statut de l'avocat honoraire exerçant les fonctions d'assesseur des cours criminelles départementales

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17/05/2022

Audit énergétique : ça se précise…

Pour lutte contre les passoires énergétiques, l'obligation de réaliser un audit énergétique lors des ventes immobilières a été mise en place. A partir de quand ? Pour quels logements ? Qui peut réaliser l'audit ?


Un audit énergétique obligatoire dès le 1er septembre 2022

L'obligation de réaliser un audit énergétique lors des ventes immobilières va prochainement voir le jour.

Les logements concernés sont ceux situés sur le territoire métropolitain et pour lesquels une promesse de vente ou, à défaut, l'acte de vente, est signé à partir du :

  • 1er septembre 2022 pour les logements classés F et G ;
  • 1er janvier 2025 pour les logements classés E ;
  • 1er janvier 2034 pour les logements classés D.

L'ensemble des qualifications et des compétences requises des professionnels qui peuvent réaliser ce type d'audit vient de paraître et est consultable ici.

Notez que le contenu de l'audit, valable 5 ans, a également été fixé.

Source :

  • Décret n° 2022-780 du 4 mai 2022 relatif à l'audit énergétique mentionné à l'article L. 126-28-1 du code de la construction et de l'habitation
  • Arrêté du 4 mai 2022 définissant pour la France métropolitaine le contenu de l'audit énergétique réglementaire prévu par l'article L. 126-28-1 du code de la construction et de l'habitation
  • Communiqué de presse du ministère de l'Ecologie du 6 mai 2022

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17/05/2022

Annonces immobilières : publier, c'est informer !

A compter du 1er juillet 2022, les annonces de location immobilières publiées par les non-professionnels devront comporter obligatoirement certaines mentions. Lesquelles ?


Annonces de location immobilières d'un non-professionnel = mentions obligatoires

Les annonces de location immobilières publiées par les professionnels de l'immobilier doivent impérativement comporter certaines informations (par exemple, le montant du loyer mensuel, le montant des honoraires, etc.).

Une obligation d'information qui ne s'impose pas aux non-professionnels de l'immobilier... Du moins jusqu'au 1er juillet 2022 : à compter de cette date, en effet, afin d'assurer un niveau d'information équivalent entre les annonces de location immobilière publiées par les professionnels et les non-professionnels, de nouvelles obligations s'imposeront à ces derniers.

Ainsi, les annonces de location immobilière devront obligatoirement indiquer, quel que soit le support utilisé :

  • le montant du loyer mensuel, augmenté le cas échéant du complément de loyer et des charges récupérables, suivi de la mention « par mois » et, s'il y a lieu, de la mention « charges comprises » (elles peuvent respectivement être abréviées en « /mois » et « CC ») ;
  • le cas échéant, le montant des charges récupérables inscrit dans le contrat de location et, dans tous les cas, les modalités de règlement desdites charges ;
  • pour les biens situés dans les territoires où s'applique l'expérimentation relative à l'encadrement des loyers, le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention « loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser) », le montant du loyer de base précédé de la mention « loyer de base » et, le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé, précédé de la mention « complément de loyer » ; ces montants sont précédés de la mention « Zone soumise à encadrement des loyers » (la taille des caractères du montant du loyer mensuel est plus importante que celle du loyer de référence majoré, du loyer de base et du complément de loyer) ;
  • le montant du dépôt de garantie éventuellement exigé ;
  • le cas échéant, le caractère meublé de la location ;
  • le cas échéant, le montant toutes taxes comprises des honoraires à la charge du locataire dus au titre de la réalisation de l'état des lieux ;
  • la commune et, le cas échéant, l'arrondissement dans lesquels se situe le bien proposé en location ;
  • la surface du bien loué exprimée en mètres carrés de surface habitable.

Source : Arrêté du 21 avril 2022 pris pour l'application de l'article 2-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiée tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986

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17/05/2022

Suicide d'un salarié à son domicile = accident du travail ?

Un salarié s'est suicidé à son domicile après avoir appris, lors d'une réunion, que le site où il travaillait fermait définitivement. Sa veuve a alors déclaré un accident du travail, ce que conteste l'employeur pour qui ce suicide n'était pas un accident du travail… A tort ou à raison ?


Suicide au domicile = accident du travail sous certaines conditions

Pour rappel, pour qu'il soit d'origine professionnelle, un accident doit se produire au lieu et au temps de travail, pendant que le salarié est sous l'autorité de son employeur.

Toutefois, un accident qui se produit alors que le salarié ne se trouve plus sous l'autorité de son employeur peut constituer un accident du travail, si le salarié ou ses ayants droit (conjoint, enfant, etc.) arrivent à établir qu'il est survenu par le fait du travail.

C'est ce qu'a rappelé le juge dans une récente affaire opposant un employeur à la veuve d'un salarié qui s'est suicidé, à son domicile, après avoir appris, lors d'une réunion, la fermeture définitive du site où il travaillait.

Dans cette affaire, la veuve a établi une déclaration d'accident du travail que la CPAM (caisse primaire d'assurance maladie) a accepté de prendre en charge.

Une décision contestée par l'employeur. Selon lui, il n'existe aucun lien direct et certain entre le suicide du salarié et l'activité professionnelle car :

  • cette réunion n'avait fait que confirmer ce que tous les salariés savaient déjà, à savoir la fermeture de 2 sites, dans le cadre d'un projet de restructuration amorcé 2 ans plus tôt ;
  • à la suite de la réunion, le salarié n'avait rien laissé paraître, allant même jusqu'à participer « avec enthousiasme » aux animations ludiques organisées et n'avait jamais rien laissé paraître de sa détresse ;
  • son épouse avait reconnu qu'à l'issue de à la réunion, son mari lui avait dit que celle-ci s'était bien passée, et que la prime d'intéressement serait plus conséquente que les années précédentes ;
  • le salarié avait confié à ses amis que la perte éventuelle de son emploi ne serait pas réellement problématique.

Des arguments insuffisants pour le juge qui reconnait ici que le suicide du salarié était bien intervenu du fait du travail, notamment pour les raisons suivantes :

  • la réunion apparaît comme un élément déclencheur du passage à l'acte en raison de sa proximité chronologique avec le suicide du salarié (survenu le lendemain) et de la confirmation, de la décision définitive de fermeture du site sur lequel il exerçait son activité professionnelle ;
  • cette annonce est intervenue à l'issue d'un long processus de réunions pendant lequel le salarié est demeuré dans l'incertitude quant à son avenir professionnel, ce qui l'a confronté à l'isolement et l'incompréhension ;
  • la dégradation des conditions de travail du salarié contraint à de nombreux déplacements, et la perspective d'une mutation dans une autre ville qu'il ne pouvait envisager ;
  • le salarié, d'un naturel discret mais extrêmement investi dans son activité professionnelle, n'a pas fait part de ses intentions à qui que ce soit et n'a au contraire rien laissé paraître de la détresse dans laquelle il se trouvait ;
  • aucun élément ne permet de relier le passage à l'acte à l'environnement personnel.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2ème chambre civile, du 7 avril 202, n° 20-22.657

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