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11/05/2022

Aide à l'investissement pour les bornes de recharge : prolongée ?

Fixé au 30 juin 2022, le terme du bénéfice de l'aide à l'investissement pour les bornes de recharge sur les grands axes routiers a finalement été prolongé. Jusqu'à quand ?


Aide à l'investissement pour les bornes de recharge : fin en décembre 2022 !

Pour mémoire, une aide en faveur des entreprises réalisant des investissements relatifs à une activité de service de recharge pour véhicules électriques sur les aires d'autoroute et sur le domaine public du réseau routier national a été mise en place.

Pour pouvoir en bénéficier, ces professionnels doivent remplir certaines conditions :

  • avoir été sélectionnés au terme de procédures ouvertes et transparentes ;
  • ou que les investissements qu'ils assument, relatifs à une activité de service de recharge pour véhicules électriques, soient réalisés par des entreprises sélectionnées au terme de telles procédures

De plus, des conditions techniques et fonctionnelles doivent également être respectées. Ainsi les entreprises doivent avoir effectués des investissements portant sur des catégories de recharge directement visées par l'aide.

A l'origine prévue pour durer jusqu'au 30 juin 2022, la fin de ce dispositif est repoussée de 6 mois. Il continuera donc à s'appliquer jusqu'au 31 décembre 2022, sous réserve de disponibilité des crédits.

Source : Décret n° 2022-749 du 29 avril 2022 modifiant le décret n° 2021-153 du 12 février 2021 instaurant une aide en faveur des investissements relatifs aux installations de recharge rapide pour véhicules électriques sur les grands axes routiers

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10/05/2022

Associations : défendre les consommateurs contre les atteintes aux données personnelles

Les associations de défense des consommateurs peuvent-elles agir en justice de plein droit, même si elles n'ont pas reçu de mandat pour le faire ? Réponse…


Les associations de consommateurs en défense des données personnelles

L'application du règlement général sur la protection des données (RGPD) est confiée à des autorités de contrôle (en France, la Cnil).

Dès lors, en l'absence d'un mandat conféré à cette fin et indépendamment de la violation de droits concrets des personnes concernées, une association de défense des consommateurs peut-elle tout de même agir en justice contre l'auteur présumé d'une atteinte au RGPD ?

La réponse est positive, ce type d'association répondant à la notion d'« organisme ayant la qualité pour agir » au sens du RGPD, selon le juge.

Source : Arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, du 28 avril 2022, n° C-319/20

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10/05/2022

Distributeurs de contrat d'assurance vie : trop de défaillances en matière de conseil…

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a effectué des contrôles auprès des distributeurs de contrat d'assurance vie… et a relevé de nombreux manquements en matière de devoir de conseil…


Assurance vie : mieux conseiller les clients financièrement fragiles ou en difficulté

Suite à de nombreux contrôles sur place, l'ACPR a constaté des défaillances en matière de commercialisation de contrats d'assurance vie auprès de clients financièrement fragiles ou en difficulté.

En réaction, elle appelle les professionnels du secteur à mieux respecter le devoir de conseil auprès de ces clients, la conclusion de contrats d'assurance vie pouvant aggraver leur situation financière.

A titre d'exemple, certains clients ont pu être amenés à payer des frais d'entrée et de gestion particulièrement pénalisants, les contraignant à racheter rapidement leur contrat d'assurance vie par manque de liquidités.

Source : Actualité de l'ACPR du 3 mai 2022

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10/05/2022

Transporteurs : justifier d'une licence communautaire

Les transporteurs doivent obtenir plusieurs documents pour pouvoir exercer leur activité. L'un de ces documents, la licence communautaire, vient de faire l'objet de modifications. A quels niveaux ?


Transporteur : une nouvelle licence communautaire

A compter du 21 mai 2022, l'obtention d'une licence communautaire est obligatoire pour exploiter en international des véhicules de transport de marchandises dont la masse en charge autorisée est supérieure à 2,5 tonnes et ne dépasse pas 3,5 tonnes.

Cette licence doit impérativement comporter la mention « ≤ 3,5 t ».

Pour l'obtenir, il faut en faire la demande :

  • ici, pour un transporteur établi hors Ile-de-France ;
  • ici, pour un transporteur établi en Ile-de-France.

Source : Arrêté du 22 avril 2022 modifiant l'arrêté du 16 novembre 1999 relatif aux titres administratifs de transport qui doivent être détenus par les entreprises effectuant en France un transport routier de marchandises

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10/05/2022

Des boîtes noires dans les voitures ?

A compter du 6 juillet 2022, les constructeurs automobiles devront respecter de nouvelles obligations, dont l'implantation d'une « boîte noire » dans les véhicules, dans le même esprit que celle présente dans les avions. Des différences sont tout de même à noter…


Boites noires dans les voitures : quelles sont les données enregistrées ?

A compter du 6 juillet 2022, les constructeurs automobiles devront installer dans les véhicules un « enregistreur de données d'événement » pour pouvoir homologuer les nouveaux véhicules fabriqués dans l'Union européenne.

Cette obligation sera applicable à compter du 6 juillet 2024 pour les nouvelles immatriculations.

En clair, il s'agira d'une « boîte noire », à l'instar de celle qui se trouve dans les avions, mais qui n'enregistrera que les données suivantes (30 secondes avant l'accident et 10 secondes après le choc) : la vitesse du véhicule, le freinage, la position et l'inclinaison, l'activation des freins et tout autre paramètre d'entrée pertinent des systèmes embarqués de sécurité active et d'évitement des accidents. Les sons et conversations à l'intérieur du véhicule ne sont pas enregistrés.

La boîte noire ne pourra pas être désactivée et les données collectées seront anonymisées et protégées contre la manipulation et les utilisations malveillantes. Le cas échéant, elles pourront être communiquées aux autorités nationales.

Attention : la boîte noire ne doit pas pouvoir enregistrer et mémoriser les 4 derniers chiffres de la partie « désignation du véhicule » du numéro d'identification du véhicule, ni aucune autre information qui pourrait permettre l'identification individuelle du véhicule sur lequel elle est installée ou de son propriétaire ou détenteur.

Enfin, sachez que ce n'est pas la seule nouveauté qui sera installée sur les véhicules neufs. Ceux-ci devront, en effet, également comprendre :

  • un système d'adaptation intelligente de la vitesse ;
  • un système facilitant l'installation d'un éthylomètre antidémarrage ;
  • un avertisseur de somnolence et de perte d'attention du conducteur ;
  • un avertisseur avancé de distraction du conducteur ;
  • un signal d'arrêt d'urgence ;
  • un système de détection en marche arrière.

Sources :

  • Règlement (UE) 2019/2144 du parlement européen et du conseil du 27 novembre 2019 relatif aux prescriptions applicables à la réception par type des véhicules à moteur et de leurs remorques, ainsi que des systèmes, composants et entités techniques distinctes destinés à ces véhicules, en ce qui concerne leur sécurité générale et la protection des occupants des véhicules et des usagers vulnérables de la route, modifiant le règlement (UE) 2018/858 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant les règlements (CE) n° 78/2009, (CE) n° 79/2009 et (CE) n° 661/2009 du Parlement européen et du Conseil et les règlements (CE) n° 631/2009, (UE) n° 406/2010, (UE) n° 672/2010, (UE) n° 1003/2010, (UE) n° 1005/2010, (UE) n° 1008/2010, (UE) n° 1009/2010, (UE) n° 19/2011, (UE) n° 109/2011, (UE) n° 458/2011, (UE) n° 65/2012, (UE) n° 130/2012, (UE) n° 347/2012, (UE) n° 351/2012, (UE) n° 1230/2012 et (UE) 2015/166 de la Commission
  • Actualité de service-public.fr du 5 mai 2022

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10/05/2022

Prêt à taux zéro dans « l'ancien » : des précisions sur les travaux à réaliser

Parmi les conditions à remplir pour bénéficier d'un prêt à taux zéro (PTZ) pour l'achat d'un logement ancien, il est prévu, dans certains cas, que le demandeur doive proposer un programme de travaux d'amélioration. Pour quoi faire ?


PTZ : des travaux qui doivent permettre d'atteindre un niveau de performance minimal !

Le prêt à taux zéro (PTZ) permet aux personnes qui n'ont pas été propriétaires de leur résidence principale pendant les 2 années précédant la demande de prêt d'acheter un logement (neuf ou ancien) destiné à être occupé à titre de résidence principale, toutes conditions par ailleurs remplies.

Si vous souhaitez bénéficier d'un PTZ pour l'achat d'un logement ancien, vous devrez, dans certains cas, proposer un programme de travaux d'amélioration.

Jusqu'à présent, ce programme devait permettre d'atteindre une consommation conventionnelle annuelle en énergie primaire, après travaux, inférieure à 331 kWh/m².

Depuis le 1er mai 2022, il est prévu que le programme de travaux doive permettre au logement d'atteindre un niveau de performance minimal.

Pour satisfaire cette condition, il faut justifier :

  • d'une consommation conventionnelle en énergie primaire du logement avant travaux inférieure à 331 kWh/m² par an, évaluée sur les usages de l'énergie pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement, si vous disposez d'un diagnostic de performance énergétique (DPE) réalisé avant le 30 juin 2021 et en cours de validité ;
  • ou, à titre exceptionnel et jusqu'au 31 août 2022, d'une consommation conventionnelle en énergie primaire du logement après travaux inférieure à 331 kWh/m² par an, évaluée sur les usages de l'énergie pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement ; si vous êtes dans cette situation, vous devrez fournir une évaluation énergétique réalisée par un professionnel ;
  • ou, dans les autres situations, d'un niveau de performance minimal après travaux correspondant à la classe E, DPE ou évaluation énergétique à l'appui.

Sources :

  • Décret n° 2022-761 du 28 avril 2022 relatif aux prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété
  • Arrêté du 28 avril 2022 modifiant l'arrêté du 30 décembre 2010 relatif aux conditions d'application de dispositions concernant les prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété

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10/05/2022

Micro-foncier : opter pour le régime réel d'imposition… sans engagement ?

Les personnes qui déclarent moins de 15 000 € de revenus fonciers par an bénéficient du régime micro-foncier. Toutefois, elles peuvent décider d'opter pour le régime réel d'imposition. Une décision qui les engage, en principe, pendant 3 ans. Et en pratique ?


Option pour le régime réel d'imposition : pas de changement…

Dès lors que le montant des revenus fonciers n'excède pas 15 000 € par an, le régime micro-foncier s'applique automatiquement pour l'imposition des revenus locatifs (pour autant qu'il ne s'agisse pas de location de locaux meublés).

Dans le cadre de ce régime d'imposition, il suffit au propriétaire de porter sur sa déclaration de revenus le montant des revenus bruts fonciers, et l'administration fiscale déterminera elle-même le montant des revenus nets soumis à l'impôt en appliquant un abattement de 30 %.

Avec ce mode de calcul, il n'est pas possible de tenir compte des dépenses, frais et taxes normalement admises en déduction des revenus fonciers. En conséquence, si le montant des charges et dépenses excède 30 % du montant des loyers, il peut être intéressant de changer de régime en optant pour l'application du régime réel d'imposition.

Cette option est globale (elle vaut pour tous les revenus locatifs) et s'applique obligatoirement pour une période de 3 ans pendant laquelle elle est irrévocable.

Interrogé sur une éventuelle évolution de la réglementation permettant de déroger à cette durée minimale de 3 années en cas d'option pour le régime réel d'imposition, le gouvernement répond par la négative.

Source : Réponse ministérielle Maquet du 3 mai 2022, Assemblée nationale, n°22057

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10/05/2022

Réduction d'impôt Cosse – plafonds de ressources – 2022


Réduction d'impôt Cosse – plafonds de ressources

2022

Pour les logements donnés en location intermédiaire :

Pour les baux conclus en 2022, les plafonds annuels de ressources des locataires sont les suivants :


COMPOSITION DU FOYER LOCATAIRE


LIEU DE SITUATION DU LOGEMENT


Zone A bis

(en €)


Reste de la zone A

(en €)


Zone B 1

(en €)


Zone B 2

(en €)


Zone C

(en €)


Personne seule


39 363


39 363


32 084


28 876


28 876


Couple


58 831


58 831


42 846


38 560


38 560


Personne seule ou couple ayant une personne à charge


77 120


70 718


51 524


46 372


46 372


Personne seule ou couple ayant deux personnes à charge


92 076


84 708


62 202


55 982


55 982


Personne seule ou couple ayant trois personnes à charge


109 552


100 279


73 173


65 856


65 856


Personne seule ou couple ayant quatre personnes à charge


123 275


112 844


82 465


74 219


74 219


Majoration par personne à charge supplémentaire à partir de la cinquième


+ 13 734


+ 12 573


+ 9 200


+ 8 277


+ 8 277


Pour les logements situés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion ou à Mayotte :

Composition du foyer locataire

Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte


Personne seule


29 079


Couple


38 834


Personne seule ou couple ayant une personne à charge


46 700


Personne seule ou couple ayant deux personnes à charge


56 377


Personne seule ou couple ayant trois personnes à charge


66 320


Personne seule ou couple ayant quatre personnes à charge


74 742


Majoration par personne à charge supplémentaire à partir de la cinquième


+ 8 342



Pour les logements affectés à la location sociale :

COMPOSITION DU FOYER LOCATAIRE

LIEU DE SITUATION DU LOGEMENT

Zone A bis
(en €)

Reste de la zone A (en €)

Zone B1
(en €)

Zone B2
(en €)

Zone C
(en €)

Personne seule

28 817

28 817

23 488

21 139

21 139

Couple

43 072

43 072

31 368

28 231

28 231

Personne seule ou couple ayant une personne à charge

56 460

51 773

37 721

33 949

33 949

Personne seule ou couple ayant deux personnes à charge

67 410

62 016

45 539

40 985

40 985

Personne seule ou couple ayant trois personnes à charge

80 204

73 415

53 571

48 214

48 214

Personne seule ou couple ayant quatre personnes à charge

90 254

82 617

60 376

54 338

54 338

Majoration par personne à charge supplémentaire à partir de la cinquième

+ 10 057

+ 9 206

+ 6 736

+ 6 061

+ 6 061


Pour les logements affectés à la location très sociale :

COMPOSITION DU FOYER LOCATAIRE

LIEU DE SITUATION DU LOGEMENT

Zone A bis
(en €)

Reste de la zone A (en €)

Zone B1
(en €)

Zone B2
(en €)

Zone C
(en €)

Personne seule

15 849

15 849

12 918

11 626

11 626

Couple

25 844

25 844

18 822

16 939

16 939

Personne seule ou couple ayant une personne à charge

33 877

31 065

22 633

20 370

20 370

Personne seule ou couple ayant deux personnes à charge

37 278

34 295

25 183

22 665

22 665

Personne seule ou couple ayant trois personnes à charge

44 114

40 380

29 466

26 519

26 519

Personne seule ou couple ayant quatre personnes à charge

49 640

45 440

33 207

29 886

29 886

Majoration par personne à charge supplémentaire à partir de la cinquième

+ 5 530

+ 5 063

+ 3 704

+ 3 333

+ 3 333


Sources
:

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09/05/2022

Congé de présence parentale : des précisions sur le renouvellement

Les parents d'enfants malades ou en situation de handicap peuvent bénéficier d'un congé de présence parentale d'une durée de 310 jours, et percevoir une allocation journalière de présence parentale (AJPP). Ce congé peut être renouvelé une fois. Dans quelles conditions ?


Les modalités du renouvellement sont précisées

Par principe, le congé de présence parentale est d'une durée de 310 jours ouvrés maximum, qui doivent être pris sur une période maximale de 3 ans.

A titre exceptionnel, il est possible pour le salarié de renouveler ces 310 jours sur une nouvelle période de 3 ans.

Le renouvellement du congé de présence parentale a pour effet de renouveler également l'allocation journalière de présence parentale.

Pour pouvoir bénéficier du renouvellement du congé de présence parentale (et donc de l'allocation journalière), les conditions suivantes doivent être réunies :

  • les 310 jours au titre de la 1ère période de congé de présence parentale ont été atteints ;
  • le renouvellement vise la même maladie, le même handicap ou les conséquences du même accident ;
  • le médecin de l'enfant établit un nouveau certificat médical témoignant du caractère indispensable de la poursuite des soins et d'une présence soutenue, confirmé par un accord explicite du service de contrôle médical (c'est-à-dire de la CPAM).

Les modalités de mise en œuvre du renouvellement exceptionnel du congé de présence parentale et de l'allocation journalière de présence parentale viennent d'être précisées.

Ainsi, lorsque le renouvellement de l'allocation journalière de présence parentale est demandé avant le terme du délai de 3 ans :

  • le silence gardé par le service du contrôle médical (la CPAM) jusqu'au dernier jour du 2ème mois civil qui suit la réception de la demande d'allocation journalière de présence parentale par l'organisme débiteur des prestations familiales (la CAF) vaut avis défavorable ;
  • le silence gardé par l'organisme débiteur des prestations familiales (la CAF) jusqu'au dernier jour du 3ème mois civil qui suit la réception de la demande d'allocation journalière de présence parentale vaut décision de rejet ;
  • l'organisme débiteur des prestations familiales (la CAF) notifie, dès qu'il en a connaissance, l'avis favorable du service du contrôle médical (la CPAM) au parent demandeur.

Le salarié doit informer l'employeur de l'avis favorable rendu par le service du contrôle médical, au moins 15 jours avant le début du congé renouvelé.

Enfin, en cas de renouvellement du congé de présence parentale, sans attendre le terme de la première période de 3 ans, le droit à l'allocation journalière de présence parentale est à nouveau ouvert pour une nouvelle période de 3 ans.

Sources :

  • Décret n°2022-733 du 28 avril 2022 relatif au renouvellement avant terme du congé de présence parentale et de l'allocation journalière de présence parentale
  • Décret n° 2022-736 du 28 avril 2022 relatif à l'allocation journalière de présence parentale

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09/05/2022

« Nouvel entrepreneur individuel » : c'est quoi votre « patrimoine professionnel » ?

Le nouveau statut d'entrepreneur individuel devrait pleinement entrer en vigueur le 15 mai 2022. Une date qui approche à grands pas et qui pousse le gouvernement à apporter quelques précisions relatives, notamment, à la notion de « patrimoine professionnel ». Tour d'horizon des principales nouveautés…


Focus sur les « biens utiles à l'activité professionnelle »

Créé courant février 2022, le « nouveau » statut d'entrepreneur individuel commencera à s'appliquer effectivement à compter du 15 mai 2022.

Ce nouveau statut profite aux personnes physiques qui exercent en nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.

Dans ce cadre, il est prévu que les biens, les droits, etc., dont elles sont titulaires et qui sont utiles à leur activité professionnelle constituent leur patrimoine professionnel. Corrélativement, les biens, droits, etc., non inclus dans ce patrimoine professionnel constituent leur patrimoine personnel.

Le gouvernement vient de préciser que les biens, droits, obligations et sûretés utiles à l'activité professionnelle s'entendent de ceux qui servent à cette activité, comme :

  • le fonds de commerce, le fonds artisanal, le fonds agricole, tous les biens corporels ou incorporels qui les constituent et les droits y afférents, et le droit de présentation de la clientèle d'un professionnel libéral ;
  • la marchandise, le matériel et l'outillage, le matériel agricole, ainsi que les moyens de mobilité pour les activités itinérantes telles que la vente et les prestations à domicile, les activités de transport ou de livraison ;
  • les biens immeubles servant à l'activité, y compris la partie de la résidence principale de l'entrepreneur individuel utilisée pour un usage professionnel ; lorsque ces immeubles sont détenus par une société dont l'entrepreneur individuel est actionnaire ou associé et qui a pour activité principale leur mise à disposition au profit de l'entrepreneur individuel, les actions ou parts d'une telle société ;
  • les biens incorporels comme les données relatives aux clients, les brevets d'invention, les licences, les marques, les dessins et modèles, et plus généralement les droits de propriété intellectuelle, le nom commercial et l'enseigne ;
  • les fonds de caisse, toute somme en numéraire conservée sur le lieu d'exercice de l'activité professionnelle, les sommes inscrites aux comptes bancaires dédiés à cette activité, ainsi que les sommes destinées à pourvoir aux dépenses courantes relatives à cette même activité.

Notez que dès lors que l'entrepreneur est tenu à des obligations comptables (légales ou réglementaires), son patrimoine professionnel est présumé comprendre l'ensemble des éléments enregistrés au titre des documents comptables.

Cette présomption ne joue que si les éléments en cause sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise.

Ces mêmes documents comptables sont également présumés identifier la rémunération que l'entrepreneur tire de l'activité et qui est comprise dans son patrimoine personnel.


Une mise à jour des mentions sur les documents professionnels

Dans le cadre de son activité, le nouvel entrepreneur individuel doit utiliser une dénomination qui incorpore son nom (ou son nom d'usage) immédiatement précédé ou suivi des mots « entrepreneur individuel » ou des initiales « EI ».

Cette dénomination doit impérativement figurer sur les documents et correspondances professionnels (y compris les factures, notes de commande, tarifs, etc.) de l'entrepreneur. De même, chaque compte bancaire dédié à l'activité doit contenir la dénomination choisie dans son intitulé.

Pour finir, retenez qu'à défaut d'immatriculation, la 1ère utilisation de la dénomination vaut déclaration de début d'activité pour identifier le 1er acte réalisé en qualité d'entrepreneur individuel.


Une suppression du statut de l'EIRL

Avec la mise en place du nouveau statut d'entrepreneur individuel, le statut d'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) est amené à progressivement disparaître.

Ainsi, depuis le 16 février 2022, il n'est plus possible de créer de nouvelles EIRL.

De même, notez qu'à compter du 15 août 2022, en cas de décès de l'entrepreneur, les héritiers ne pourront plus reprendre le patrimoine affecté et donc, ne pourront pas poursuivre l'activité au sein de l'EIRL.

Cette extinction progressive du statut de l'EIRL impose donc l'adaptation terminologique des formalités à réaliser au RCS (registre du commerce et des sociétés), qu'il s'agisse des formalités d'immatriculation ou des formalités modificatives des informations déclarées.

Sources :

  • Décret n° 2022-725 du 28 avril 2022 relatif à la définition du patrimoine professionnel de l'entrepreneur individuel et aux mentions sur les documents et correspondances à usage professionnel
  • Décret n° 2022-709 du 26 avril 2022 relatif à la mise en extinction du régime de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée

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09/05/2022

Travaux agricoles, forestiers et accise sur les énergies : une avance exceptionnelle

Les professionnels qui réalisent des travaux forestiers et agricoles bénéficient, toutes conditions remplies, d'un tarif réduit d'accise sur les énergies qui prend la forme d'un remboursement partiel. Exceptionnellement, ils vont pouvoir bénéficier d'une avance sur ce remboursement. Dans quelles conditions et pour quel montant ?


Remboursement d'accise sur les énergies : une avance de 25 %

Par principe, les travaux forestiers et agricoles bénéficient d'un tarif réduit d'accise sur les énergies, toutes conditions par ailleurs remplies.

Ce tarif réduit prend la forme d'un remboursement partiel, calculé par différence avec le niveau de taxation normal auquel est soumis le produit acheté (fiouls domestiques, gazole non routier, gaz naturels). Ce remboursement est versé l'année suivant celle de l'achat des produits, sur simple demande.

Le gouvernement vient d'annoncer que les personnes qui ont acheté, en 2022, des produits éligibles au tarif réduit peuvent demander à bénéficier d'une avance sur le montant du remboursement normalement prévu.

Cette avance est égale à 25 % du montant remboursé en 2022 au titre des produits achetés en 2021. Pour les personnes qui se sont installées au cours de l'année 2021, cette avance pourra être calculée, sur demande, au prorata temporis. Enfin, pour les personnes installées depuis le 1er janvier 2022, l'avance sera calculée sur une base forfaitaire représentative des montants moyens remboursés au niveau national en 2020.

L'avance est déduite du montant du remboursement dû pour les achats réalisés en 2022 au moment du versement du solde (2023). Si le solde est négatif, le bénéficiaire devra reverser le montant correspondant.

Pour bénéficier de cette avance, il vous suffit de déposer une demande en ce sens, par voie électronique.

Source : Décret n° 2022-745 du 28 avril 2022 prévoyant une avance sur le remboursement partiel d'accise sur les énergies au bénéfice des travaux agricoles et forestiers

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09/05/2022

Facturation électronique : comment devenir « plateforme partenaire » ?

Pour émettre, transmettre ou recevoir leurs factures électroniques, les entreprises peuvent choisir d'utiliser le portail public de facturation ou une autre plateforme de dématérialisation dite « partenaire ». Quel est le rôle exact de ces plateformes ? Comment devenir « plateforme partenaire » ?


Plateforme de dématérialisation partenaire : immatriculation et missions

Dans le cadre de la réforme de la facturation électronique, qui va être déployée entre 2024 et 2026, pour émettre, transmettre ou recevoir leurs factures, les entreprises peuvent choisir de recourir au portail public de facturation utilisé dans le cadre des marchés publics (Chorus Pro) ou une autre plateforme de dématérialisation partenaire.

Quel que soit le choix de l'entreprise (portail public ou plateformes partenaires) la finalité est la même : ses données de facturation seront transmises à l'administration fiscale.

Pour ceux qui utilisent le portail public de facturation, c'est ce portail qui se charge de transmettre les données de facturation à l'administration.

Pour les autres, les données de facturation sont transmises par l'opérateur en charge de cette plateforme au portail public de facturation. Et c'est ensuite le portail public qui les communique à l'administration.

Vous l'aurez compris, les plateformes de dématérialisation partenaires ont plusieurs rôles :

  • émission, transmission et réception de la facture électronique, du fournisseur au client ;
  • extraction et transmission de certaines données de la facture à l'administration fiscale ;
  • transmission des données de transactions qui ne font pas l'objet d'une facture électronique à l'administration ;
  • transmission des données de paiement pour l'ensemble des opérations.

Pour pouvoir être qualifiée de « plateforme de dématérialisation partenaire », la plateforme devra être immatriculée par l'administration fiscale. Pour obtenir cette immatriculation, l'opérateur de plateforme devra déposer un dossier de candidature conforme à certaines exigences (qui seront fixées ultérieurement).

L'opérateur de plateforme devra également apporter des garanties suffisantes et démontrer qu'il est capable d'accomplir les tâches attendues d'une plateforme partenaire.

Il existe actuellement un groupe de travail dédié aux opérateurs qui souhaitent devenir « plateformes partenaires ». Si vous souhaitez participer à ce groupe, ou si vous souhaitez lui adresser vos questions, vous pouvez écrire à l'adresse suivante : mission.facturation-electronique@dgfip.finances.gouv.fr.

Source : Fiche pratique du site Internet des impôts mise en ligne le 27 avril 2022

Facturation électronique : comment devenir « plateforme partenaire » ? © Copyright WebLex - 2022

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