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10/01/2022

Réduction d'impôt pour dons : des aménagements pour 2022

Pour encourager les particuliers à soutenir les associations venant en aide aux plus démunis et aux victimes de violence domestique, les taux de la réduction d'impôt pour dons sont, une nouvelle fois, aménagés. Revue de détails…


Soutenir les plus démunis

Pour mémoire, le don fait à une association ou à un organisme éligible permet de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu, dont le montant et les modalités de calcul diffèrent selon l'organisme bénéficiaire.

D'une manière générale, la réduction d'impôt est égale à 66 % du montant du versement effectué, retenu dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Mais si le don est effectué au profit d'une association sans but lucratif dont l'objet est de fournir des repas ou des soins ou de favoriser le logement au bénéfice de personnes en difficulté, la réduction d'impôt sera égale à 75 % du montant du versement retenu dans la limite de 1 000 € pour chacune des années 2020 à 2023.


Soutenir les victimes de violence domestique

A titre expérimental, il était prévu que cette réduction d'impôt à hauteur de 75 % s'applique aux versements effectués entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 au profit d'organismes sans but lucratif exerçant des actions concrètes en faveur des victimes de violence domestique, via la proposition d'un accompagnement ou la facilitation de leur relogement.

Ce dispositif est finalement prolongé jusqu'au 31 décembre 2022.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (articles 76 et 91)

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10/01/2022

Choix du régime d'imposition : sous quel délai ?

Les délais impartis aux entreprises soumises à l'impôt sur le revenu pour opter (ou dénoncer leur option) pour un régime réel d'imposition sont aménagés. Tour d'horizon des principales nouveautés…


Impôt sur le revenu : différents régimes d'imposition

Les entreprises soumises à l'impôt sur le revenu (IR) peuvent :

  • relever d'un régime d'imposition « micro », qui concerne généralement les petites entreprises enregistrant un chiffre d'affaires inférieur à certains seuils (qui varient selon la nature de l'activité) ;
  • relever d'un régime d'imposition « réel », qui peut être simplifié ou normal.

L'application de l'un ou l'autre de ces 2 régimes d'imposition a de fortes incidences sur le calcul du résultat imposable de l'entreprise, notamment en ce qui concerne la détermination du montant de ses charges déductibles, ses obligations comptables et fiscales, etc.

Toutefois, les entreprises relevant du régime micro peuvent, sous conditions, décider d'opter pour un régime réel d'imposition, ou de renoncer à cette option.


Concernant le micro-BIC

Les entreprises dont les revenus constituent des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et qui relèvent du régime micro (on parle de micro-BIC) pouvaient opter pour un régime réel d'imposition avant le 1er février de la première année au titre de laquelle elles souhaitaient bénéficier de ce régime.

Désormais, cette option peut être exercée jusqu'à la date limite de dépôt de la déclaration d'ensemble des revenus souscrite au titre de l'année précédant celle au titre de laquelle cette même option s'applique.

Prenons l'exemple d'une entreprise qui souhaite opter pour un régime réel d'imposition au titre de l'année 2023 : elle devra exercer son option dans le délai de déclaration d'ensemble des revenus de l'année 2022, souscrite en 2023.

De même, les entreprises peuvent renoncer à l'option pour un régime réel dans les délais applicables au dépôt de la déclaration souscrite au titre des résultats de l'année précédant celle au titre de laquelle la renonciation s'applique.

Ces nouveaux délais s'appliquent aux options et aux renonciations exercées à compter du 1er janvier 2022.


Concernant le micro-BNC

Jusqu'à présent, il était possible de renoncer à l'option pour le régime réel de la déclaration contrôlée avant le 1er février de l'année suivant la période pour laquelle l'option a été exercée ou reconduite tacitement.

Désormais, il est possible de renoncer à cette option dans les délais applicables au dépôt de la déclaration souscrite au titre des résultats de la période précédant celle au titre de laquelle la renonciation s'applique.

Ce nouveau délai s'applique aux renonciations exercées à compter du 1er janvier 2022.


Concernant le micro-BA

  • Concernant la renonciation à l'option pour le RSI

Les exploitants qui ont choisi de se placer sous le régime réel simplifié d'imposition (RSI) peuvent, en principe, renoncer à cette option avant le 1er février de l'année suivant la période pour laquelle l'option a été exercée ou reconduite tacitement.

Désormais, la renonciation à l'option peut s'exercer dans les délais applicables au dépôt de la déclaration souscrite au titre des résultats de la période précédant celle au titre de laquelle la renonciation s'applique.

  • Concernant les exploitations nouvelles

Les nouveaux exploitants agricoles souhaitant opter pour un régime réel d'imposition dès leur 1er exercice devaient, sauf exception, le faire dans un délai de 4 mois à compter de la date du début de l'activité.

Dorénavant, cette option doit être faite dans les délais applicables au dépôt de la déclaration souscrite au titre de leur 1re période d'activité.

Ces dispositions s'appliquent aux options et aux renonciations exercées à compter du 1er janvier 2022.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (article 7)

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10/01/2022

Annonces immobilières : une nouvelle mention obligatoire

Depuis le 1er janvier 2022, les annonces immobilières doivent obligatoirement comporter une nouvelle mention. Laquelle ?


Mention de la consommation énergétique excessive

Depuis le 1er janvier 2022, les annonces immobilières doivent mentionner que les logements mis en vente ou en location sont considérés comme des « passoires énergétiques » si tel est le cas.

Plus précisément, doit être indiqué, selon les situations :

  • « Logement à consommation énergétique excessive : classe F » ;
  • « Logement à consommation énergétique excessive : classe G ».

Cette mention doit être d'une taille au moins égale à celle des caractères du texte de l'annonce.

Source : Arrêté du 22 décembre 2021 relatif à la mention précisant la situation d'un bien immobilier vis-à-vis de l'obligation du premier alinéa de l'article L. 173-2 du code de la construction et de l'habitation

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10/01/2022

Pêcheur à quai = pêcheur aidé ?

L'Union européenne a décidé de réduire le quota de pêche de soles dans le Golfe de Gascogne de 37 % en décembre 2021. En conséquence, de nombreux pêcheurs sont contraints de rester à quai. Vont-ils recevoir une compensation ?


Pêcheurs contraints de rester à quai : une compensation financière à venir

Pour soutenir les pêcheurs contraints de rester à quai du fait de la réduction du quota de pêche de soles dans le Golfe de Gascogne, le gouvernement a décidé de leur permettre de bénéficier d'une aide financière.

L'ensemble des conditions à remplir pour obtenir cette aide est consultable ici.

Les interlocuteurs instruisant les demandes d'aide financière sont la Direction interrégionale de la Mer Nord-Atlantique Manche-Ouest (DIRM NAMO) et la Direction interrégionale de la Mer Sud-Atlantique (DIRM SA).

Source : Communiqué de presse du ministère de la Mer du 6 janvier 2022

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10/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : le point sur l'activité partielle en janvier 2022

Pour faire face à la reprise épidémique et à l'apparition du nouveau variant Omicron, le Gouvernement a, de nouveau, aménagé le dispositif d'activité partielle. De quelle manière ?


Des prolongations, mais aussi des adaptations

  • Maintien du « zéro reste à charge » pour certains employeurs

La prise en charge à 100% de l'allocation d'activité partielle versée aux employeurs est prolongée jusqu'au 31 décembre 2022 pour :

  • les établissements relevant des secteurs S1 et S1 bis ;
  • les établissements dont l'activité principale implique l'accueil du public et qui est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • les établissements situés dans une circonscription territoriale soumise à des restrictions spécifiques.

Précisons que pour les entreprises des secteurs S1 et S1 bis, le « zéro reste à charge » s'applique dès lors que les restrictions sanitaires (comme des jauges) restent en vigueur ou qu'elles connaissent une perte de chiffre d'affaires supérieure à 65 % (au lieu de 80 %).

  • Taux de l'allocation d'activité partielle

A compter du 1er janvier 2022, le taux de l'allocation d'activité partielle est rehaussé pour l'activité partielle classique pour tenir compte, notamment, de l'augmentation du salaire minimum de croissance (Smic). Ce taux s'élève désormais à 7,53 € contre 7,47 €.

A compter de cette même date, ce taux passe de 8,30 € à 8,37 € pour :

  • les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire ;
  • la mise en activité partielle d'une personne vulnérable ou d'un parent d'un enfant de moins de 16 ans ou d'une personne en situation de handicap faisant l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile ;
  • les secteurs bénéficiant de l'allocation d'activité partielle de longue durée.
  • Maintien du taux de l'indemnité horaire

A compter du 1er janvier 2022, l'indemnité horaire reçue au titre des heures chômées entre le 1er juillet 2021 et le 31 janvier 2022, reste fixée à 70% de la rémunération horaire antérieure brute, pour les salariés des :

  • établissements relevant des secteurs S1 et S1 bis ;
  • établissements dont l'activité principale implique l'accueil du public et qui est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • établissements situés dans une circonscription territoriale soumise à des restrictions spécifiques.
  • Régime social de l'indemnité d'activité partielle

Pour rappel, afin d'inciter les employeurs à compléter l'indemnité légale d'activité partielle versée au salarié, l'indemnité complémentaire est considérée, pour l'année 2021, comme un revenu de remplacement et non d'activité. Autrement dit, elle n'est assujettie qu'à la CSG et à la CRDS.

Ce régime social dérogatoire est prolongé pour l'année 2022.

  • Demande d'autorisation exceptionnelle pour une durée de 3 mois

A titre exceptionnel, il n'est pas tenu compte des mises en activité partielle précédant le 31 décembre 2021 pour le calcul de la durée maximale des demandes d'autorisation allant du 1er janvier 2022 au 31 mars 2022.

Autrement dit, un établissement qui, en principe, ne pourrait faire une nouvelle demande d'autorisation en raison de l'activité partielle déjà effectuée avant le 31 décembre 2021, peut exceptionnellement en bénéficier, mais seulement pour cette période de 3 mois.

Attention, cette mesure, neutralisant les demandes passées, ne concerne que les autorisations d'une durée de 3 mois renouvelables, qui ne peuvent excéder 6 mois. Elle ne concerne pas les demandes d'autorisation qui font suite à un sinistre ou des intempéries de caractère exceptionnel.

Sources :

  • Décret n° 2020-1786 du 30 décembre 2020 relatif à la détermination des taux et modalités de calcul de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle
  • Décret n° 2021-1816 du 27 décembre 2021 relatif à l'activité partielle
  • Décret n° 2021-1878 du 29 décembre 2021 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable
  • Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 du 23 décembre 2021, n°2021-1754 (art 15)

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10/01/2022

Plateformes web : vers une meilleure protection sociale des indépendants

Des mesures destinées à améliorer la protection sociale des travailleurs indépendants qui exercent leur activité par l'intermédiaire de plateformes Web viennent d'être mises en place. Revue de détails…


Une protection sociale améliorée pour certains secteurs d'activités

Pour mémoire, certaines plateformes Web ont vocation à mettre en relation des particuliers ou des entreprises qui souhaitent bénéficier d'une prestation de services, avec des travailleurs, généralement indépendants.

A ce titre, certains travailleurs indépendants bénéficient, depuis 2021, d'une protection supplémentaire avec l'organisation d'un dialogue social de secteur, dans les secteurs :

  • de conduite d'une voiture de transport avec chauffeur ;
  • de livraison de marchandises au moyen d'un véhicule à 2 ou 3 roues, motorisé ou non.

Dans le cadre de ce dialogue social, il est prévu que les plateformes Web pourront, à compter du 1er janvier 2023, proposer aux indépendants qui ont recours à leur service des prestations de protection sociale complémentaires :

  • couverture du risque décès ;
  • couverture des risques portant atteinte à l'intégrité physique de la personne ou liés à la maternité ;
  • couverture des risques d'incapacité de travail ou d'invalidité ;
  • couverture des risques d'inaptitude et du risque chômage ;
  • constitution d'avantages sous forme de pensions de retraite, d'indemnités ou de primes de départ en retraite ou de fin de carrière.

Ces prestations devront bénéficier à titre collectif à l'ensemble des travailleurs de la plateforme et seront versées par :

  • les mutuelles et unions pratiquant des opérations d'assurance, de réassurance et de capitalisation ;
  • certaines institutions de prévoyance ;
  • des entreprises pouvant pratiquer des opérations d'assurance directe.

Notez que les contributions de ces plateformes, ainsi que les cotisations versées par les travailleurs indépendants de ces plateformes seront exclues de la base de calcul des cotisations dues par les travailleurs indépendants, micro-entrepreneurs ou non, dès lors qu'elles auront pour objet de financer les prestations de protection sociale complémentaires.

Les modalités d'application de ce dispositif seront précisées par décret, non encore paru ce jour.

Enfin, ces travailleurs indépendants pourront opter pour une affiliation au régime général de la sécurité sociale dans les mêmes conditions et limites que celles prévues pour les particuliers exerçant une très petite activité (revente de biens artisanaux et prestations de services ponctuelles) dont les recettes ne dépassent pas 1 500 € par an.

Source : Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 du 23 décembre 2021, n°2021-1754 (art 105)

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10/01/2022

Redevance d'archéologie préventive – taux 2022

Redevance d'archéologie préventive – taux 2022

Pour la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022, le taux de la redevance d'archéologie préventive est fixé à 0,60 € par m².

Source : Arrêté du 27 décembre 2021 portant fixation du taux de la redevance d'archéologie préventive

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10/01/2022

Taux d'intérêt des comptes courants d'associés - Année 2022

Taux d'intérêt des comptes courants d'associés

Année 2022

Année civile 2022Taux 
1er trimestre1,15%
2ème trimestre1,96%
3ème trimestre2,38%
4ème trimestre3,36%
Novembre 20223,56%
Décembre 20223,90%



Taux d'intérêt retenu pour un exercice de 12 mois

Date de clôture de l'exerciceTaux
31 janvier 20221,16%
28 février 20221,15%
31 mars 20221,15%
30 avril 20221,15% 
31 mai 20221,15% 
30 juin 20221,35 %
31 juillet 20221,42%
31 août 20221,49% 
30 septembre 20221,66% 
31 octobre 20221,76% 
30 novembre 20221,87% 
31 décembre 20222,27%

 



Source : Avis du 25 février 2023 relatif à l'application des articles L. 314-6 du code de la consommation et L. 313-5 du code monétaire et financier concernant l'usure et de l'arrêté du 27 janvier 2023 portant adoption de mesures transitoires sur le calcul de l'usure en application de l'article L. 314-8 du code de la consommation et de l'article L. 313-5 du code monétaire et financier

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10/01/2022

Montant du Smic et du minimum garanti au 1er janvier 2022

Montant du Smic et du minimum garanti au 1er janvier 2022

1/ Montant du minimum garanti

Le montant du minimum garanti est fixé à 3,65 € au 1er janvier 2022. Il est fixé à 3,76 € au 1er octobre 2022.

2/ Montant du SMIC

  • Cas général

Au 1er janvier 2022, le taux horaire du Smic passe de 10,48 € brut à 10,57 € brut, soit 1 603,12 € par mois sur la base d'une durée hebdomadaire de travail de 35 heures.

Salaire minimum de croissance (Smic)

(articles L 3231-1 et suivants du Code du travail)

Territoire métropolitain et DOM

Date d'effet

SMIC horaire

SMIC base 35 h par semaine

01.01.2022

10,57 €

1 603,12 €

  • Pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans

Au 1er janvier 2022, si vous employez des jeunes travailleurs, le SMIC qui leur est applicable comporte un abattement fixé à :

  • 20 % avant 17 ans (soit 8,46 € pour le SMIC horaire, 1 282,49 € pour le SMIC base 35 h par semaine),
  • 10 % entre 17 et 18 ans (soit 9,51 € pour le SMIC horaire, 1 442,81 € pour le SMIC base 35 h par semaine).

Cet abattement est supprimé pour les jeunes travailleurs ayant 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d'activité dont ils relèvent.

  • Pour les apprentis (valeur mensuelle) au 1er janvier 2022

Age de l'apprenti

1ère année

2e année

3ème année

< à 18 ans

400,78 €

593,15 €

849,65 €

(25 % du SMIC)

(37 % du SMIC)

(53 % du SMIC)

De 18 à 21 ans

567,28 €

785,53 €

1 042,03 €

(41 % du SMIC)

(49 % du SMIC)

(65 % du SMIC)

> 21 ans

849,65 €

977,90 €

1 225,43 €

(53 % du SMIC*)

(61 % du SMIC*)

(78 % du SMIC*) €

* ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l'emploi occupé, s'il est plus favorable

  • Pour les salariés embauchés en contrat de professionnalisation (valeur mensuelle) au 1er janvier 2022

Age du salarié en contrat de professionnalisation

Qualification d'un niveau inférieur au bac professionnel

Qualification d'un niveau égal ou supérieur au bac professionnel

De 16 à 20 ans

881,71 €

1 042,03 €

(55 % du SMIC)

(65 % du SMIC)

De 21 à 25 ans

1 122,18 €

1 282,49 €

(70 % du SMIC)

(80 % du SMIC)

Au moins 26 ans

Rémunération égale à 85 % du salaire minimum conventionnel de branche sans pouvoir être inférieure à 100 % du SMIC



A Mayotte

Un montant horaire spécifique s'applique. Au 1er janvier 2022, il est fixé à 7,98 € (soit 1 210,30 € mensuels sur la base de 35 heures de travail hebdomadaires).

Source :

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07/01/2022

2022 : coup d'œil sur la fiscalité des cryptomonnaies

Parce que les règles encadrant l'imposition des gains réalisés lors de la vente ou de l'échange de cryptomonnaies méritaient quelques éclaircissements, le législateur s'est penché sur la question. Pour quelles conclusions ?


Fiscalité des cryptomonnaies : état des lieux

Pour le moment, les gains réalisés à l'occasion de la vente de cryptomonnaies (bitcoins par exemple) par un particulier domicilié en France sont soumis à l'impôt sur le revenu (IR) au titre du prélèvement forfaitaire unique (aussi appelé « flat tax ») au taux de 12,8 % auquel s'ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %, soit une imposition globale au taux de 30 %.

Il n'existe aucune possibilité d'option pour l'application du barème progressif de l'IR.

Ce mode d'imposition ne s'applique qu'aux gains occasionnels liés à la cession de cryptomonnaies ayant été achetées par le contribuable

Les gains habituels, quant à eux, sont imposés dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux).

Les critères de gains "habituels" et "occasionnels" ont été dégagés par l'administration fiscale elle-même. Ce qui peut parfois poser problème en cas de contentieux...


Fiscalité des cryptomonnaies : clarification des règles applicables

Pour remédier à cette situation, il est prévu que pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2023, les profits réalisés à l'occasion de l'achat, de la vente ou de l'échange de cryptomonnaies seront qualifiés de "professionnels" et imposés dans la catégorie des BNC (bénéfices non commerciaux), et non plus dans celle des BIC, dès lors que ces opérations seront effectuées dans des conditions analogues à celles qui caractérisent une activité exercée par une personne se livrant à titre professionnel à ce type d'opérations.

De même, toujours pour les ventes réalisées à compter du 1er janvier 2023, le vendeur normalement soumis au prélèvement forfaitaire unique pour le gain réalisé aura la possibilité d'opter pour l'application du barème progressif de l'IR.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (articles 70 et 79)

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07/01/2022

Emploi d'un salarié à l'extérieur du domicile = crédit d'impôt ?

Les prestations réalisées à l'extérieur de votre résidence, lorsqu'elles sont comprises dans un ensemble de services incluant des activités effectuées à résidence vous permettent-elles de bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu ? Une réponse définitive vient d'être apportée à ce sujet…


Un crédit d'impôt pour certaines prestations réalisées hors du domicile !

Pour rappel, les particuliers qui bénéficient de services à la personne à leur résidence (principale ou secondaire) peuvent bénéficier, au titre des dépenses engagées dans ce cadre et sous réserve du respect de diverses conditions, d'un crédit d'impôt sur le revenu.

En principe, cet avantage fiscal ne vise que les services à la personne réalisés à la résidence du particulier située en France (ou sous conditions, à la résidence de l'un de ses ascendants).

Toutefois, dès l'imposition des revenus de l'année 2021, les prestations réalisées à l'extérieur de la résidence comprises dans un ensemble de services souscrit par la personne incluant des activités effectuées à résidence pourront ouvrir droit, toutes conditions remplies, au bénéfice de l'avantage fiscal.

A titre d'exemple, l'accompagnement des enfants sur le lieu d'une activité périscolaire est donc éligible au crédit d'impôt à partir du moment où il est lié à la garde d'enfants à domicile.

En outre, les services de téléassistance et de visio-assistance souscrits par des personnes âgées, handicapées ou qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile ou d'une aide à la mobilité, qui se matérialisent par la détection d'un accident à domicile et son signalement à une tierce personne ou au corps médical, sont considérés comme des services fournis à la résidence et ce, même s'ils ne sont pas compris dans un ensemble de services incluant des activités effectuées à résidence.

Enfin, retenez que le plafonnement des dépenses éligibles au crédit d'impôt, fixé à 12 000 € (sauf exceptions) est complété. En plus de cette limite, il est désormais prévu que :

  • le montant total des travaux de petit bricolage est plafonné à 500 € par an et par foyer fiscal, étant entendu que la durée d'une intervention de petit bricolage ne peut excéder 2 heures ;
  • le montant de l'assistance informatique et Internet à domicile est plafonné à 3 000 € par an et par foyer fiscal ;
  • le montant des interventions de petits travaux de jardinage des particuliers est plafonné à 5 000 € par an et par foyer fiscal.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (article 3)

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07/01/2022

Classement hôtelier : des étoiles temporairement maintenues

Les hôtels peuvent se voir attribuer un certain nombre d'étoiles, en fonction de leur classement. Mais que se passe-t-il si, à l'expiration de ce classement, ils ne déposent pas leur demande de renouvellement dans les délais impartis ?


Classement hôtelier : un maintien temporaire des étoiles sous conditions

Il peut arriver que les gérants d'établissements bénéficiaires d'un classement étoilé ne puissent pas déposer dans les délais impartis leur demande de renouvellement.

Dans ce cadre, il est prévu que l'établissement puisse, depuis le 1er janvier 2022, conserver temporairement son classement, à condition d'avoir initié la démarche relative à la visite de contrôle de l'hébergement concerné nécessaire au renouvellement de ce classement.

Notez que cette tolérance ne profite pas aux meublés de tourisme.

Source : Décret n° 2021-1760 du 22 décembre 2021 portant adaptation de la procédure de classement des hôtels, résidences de tourisme, terrains de camping, parcs résidentiels de loisirs et villages de vacances

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