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26/07/2023

Micro-foncier : un nouveau plafond ?

Lorsqu'une personne touche moins de 15 000 € de revenus fonciers par an, elle peut bénéficier du régime micro-foncier qui se caractérise, notamment, par sa simplicité. Ce plafond de 15 000 € a été institué en 2002 et n'a jamais été revalorisé… contrairement aux loyers, fait remarquer un député. Une situation amenée à changer ?

Plafond du micro-foncier : pas de revalorisation !

Pour rappel, il existe 2 régimes d'imposition en matière de revenus fonciers :

  • le régime « micro-foncier », applicable uniquement si les revenus de l'année (charges non comprises) sont inférieurs à 15 000 € ;
  • le régime du « réel », applicable :
    • lorsque les revenus de l'année sont supérieurs à 15 000 € ;
    • lorsque les revenus sont inférieurs à 15 000 € mais que le propriétaire opte pour ce régime ;
    • lorsque le propriétaire bénéficie de certains dispositifs de défiscalisation.

Dans le cadre du régime du réel, le propriétaire du bien immobilier placé en location peut déduire le montant réel de ses charges de manière à calculer son revenu imposable, ce qui suppose une certaine rigueur.

Le régime du micro-foncier a, quant à lui, été pensé pour simplifier les démarches : dans le cadre de ce régime, les propriétaires ne peuvent pas déduire le montant réel de leurs charges. Ils bénéficient à la place d'un abattement forfaitaire de 30 %.

Problème : le plafond du micro-foncier (15 000 €) n'a pas été modifié depuis 2002, alors même que les loyers n'ont fait qu'augmenter ces 20 dernières années. Partant de cette observation, un député a interrogé le Gouvernement sur la possibilité de revaloriser ce plafond.

La réponse est négative : entre autres arguments, le Gouvernement rappelle que le micro-foncier représente, chaque année, un tiers des déclarations des revenus fonciers… Un chiffre extrêmement stable malgré l'augmentation des loyers !

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26/07/2023

Zones touristiques : pérenniser les logements permanents

L'accès au logement est de plus en plus compliqué : une difficulté d'autant plus marquée dans les zones à fort attrait touristique. Le Gouvernement se voit donc contraint de réagir, en faisant de nouvelles propositions. Lesquelles ?

14 mesures pour le logement en zones touristiques

Avec le développement des locations meublées de tourisme et l'augmentation du nombre de résidences secondaires, la part de logements permanents dans les zones touristiques tend à se réduire, ce qui entraîne, de fait, de plus grandes difficultés pour les locaux à trouver un logement durable.

Pour permettre aux résidants, mais également aux professionnels du tourisme de se loger convenablement, le Gouvernement annonce un plan d'action.

Issu d'une consultation avec des professionnels du tourisme, des élus locaux, des organismes publics et des professionnels du droit, le plan du Gouvernement se décline en 14 propositions, regroupées en 4 grands axes :

  • informer, sensibiliser et accompagner ;
  • réguler le développement des meublés de tourisme et résidences secondaires ;
  • étendre et renforcer la réglementation sur les meublés de tourisme ;
  • favoriser le développement d'une offre locative à l'année et soutenir le développement de foncières locales.

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26/07/2023

Taxe de séjour en Guadeloupe : c'est fini ?

Parce qu'elle serait source de pertes financières, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) de Guadeloupe propose de transformer la taxe de séjour en une « taxe de visite », pour ce territoire en particulier. Qu'en pense le Gouvernement ?

Vers la création d'une nouvelle taxe en Guadeloupe ?

Partant du constat que la taxe de séjour, telle qu'actuellement appliquée en Guadeloupe, serait source de pertes financières, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) propose, à titre expérimental, de la transformer en « taxe de visite ».

Cette taxe, applicable uniquement sur le territoire de la Guadeloupe, ne serait plus liée au fait de séjourner dans un hébergement touristique ou assimilé : elle serait perçue lors de l'achat, par le visiteur, de son billet d'avion ou de bateau.

Les recettes procurées par cette taxe de visite seraient versées au « Comité régional des industries touristiques » (CRIT), qui viendrait remplacer le Comité de tourisme.

Une idée intéressante… mais rejetée par le Gouvernement. Pour lui, le fait de faire payer une taxe à tous les voyageurs entrant en Guadeloupe reviendrait, de fait, à créer une taxe de débarquement... dont la nature « fiscale » n'a rien à voir avec la taxe de séjour !

En outre, la mise en place d'une telle taxe uniquement en Guadeloupe pourrait provoquer une rupture d'égalité devant les charges publiques.

Guadeloupe : la taxe de séjour est morte, vive la « taxe de visite » ? - © Copyright WebLex

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25/07/2023

Résidence secondaire « professionnelle » : exonérée de taxe d'habitation ?

Pour rappel, la taxe d'habitation est supprimée depuis le 1er janvier 2023… pour les résidences principales uniquement ! Sauf que certaines personnes ont une résidence secondaire moins par choix que par nécessité, comme le souligne un député. Une exonération supplémentaire serait-elle possible pour ces personnes obligées d'occuper une résidence « secondaire » pour des raisons professionnelles ?

Taxe d'habitation et résidence secondaire : rien ne change

Depuis le 1er janvier 2023, les résidences principales sont exonérées de taxe d'habitation… contrairement aux résidences secondaires !

Or, comme le souligne un député, il arrive qu'une personne occupe, pour des raisons professionnelles, une résidence distincte de sa résidence principale, dite « résidence secondaire ».

Il en va ainsi des personnes disposant d'un logement de fonction ou d'un 2nd logement les rapprochant de leur travail. Mais parce qu'une personne ne peut avoir qu'une seule résidence principale, la taxe d'habitation est due au titre de cette 2de résidence.

C'est sur ce point qu'un député interroge le Gouvernement : l'exonération de taxe d'habitation pourrait-elle être élargie à ce type de résidence secondaire ?

Le Gouvernement refuse cette idée car elle reviendrait à distinguer les résidences secondaires selon leur utilisation et donc, à créer une inégalité. De plus, les personnes ayant une résidence secondaire profitent malgré tout de la suppression de la taxe d'habitation au titre de leur résidence principale.

Il rappelle également qu'il existe, sur réclamation formulée auprès de l'administration, un système de dégrèvement de la majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires occupées pour des raisons professionnelles.

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25/07/2023

Solde de la taxe d'apprentissage : de nouvelles précisions relatives à SOLTéA

La plateforme SOLTéA, qui permet notamment aux employeurs de sélectionner les établissements auxquels ils souhaitent verser le solde de la taxe d'apprentissage, a récemment fait l'objet de nouvelles précisions. Quelles sont-elles ?

Solde de la taxe d'apprentissage : un calendrier modifié, mais pas que…

Pour rappel, à l'exception de l'Alsace-Moselle, la taxe d'apprentissage se compose :

  • d'une part principale qui doit être déclarée, tous les mois, par l'intermédiaire de la DSN (déclaration sociale nominative) ;
  • d'un solde qui doit être déclaré et payé annuellement.

En 2023, ce solde a dû être déclaré et payé courant mai 2023 auprès de l'Urssaf ou de la MSA (mutualité sociale agricole).

L'Urssaf le reverse ensuite à la Caisse des dépôts, qui le répartit entre les établissements et / ou les formations spécifiquement désignés par les employeurs, le cas échéant, via la plateforme nationale « SOLTéA ».

Grâce à cette plateforme en ligne, les employeurs peuvent notamment choisir les établissements auxquels ils souhaitent attribuer leurs crédits.

Courant juillet 2023, de nouvelles précisions ont été apportées s'agissant de la plateforme SOLTéA :

  • les missions de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans le cadre de la plateforme SOLTéA sont définies. La CDC met à la disposition des employeurs une liste des établissements habilités à percevoir le solde de la taxe d'apprentissage et, le cas échéant, des formations dispensées par ces derniers ;
  • les modalités d'affectation par défaut des contributions des employeurs qui n'ont pas procédé à la désignation des établissements destinataires du solde de la CDC sont précisées ;
  • le sort des fonds qui n'ont pas pu être versés en raison notamment de l'absence ou d'erreurs de saisie par l'établissement de ses coordonnées bancaires ou de la cessation définitive de son activité est encadré ;
  • etc.

Enfin, le calendrier 2023 de répartition et de versement du solde de la taxe d'apprentissage de 2022 a été quelque peu modifié.

La date du 15 juillet 2023 est conservée pour le 1er versement par la CDC aux établissements bénéficiaires des fonds fléchés par les employeurs entre le 25 mai et le 6 juillet 2023.

En outre, le 2e versement aura lieu le 15 octobre 2023 et non le 15 septembre 2023.

Notez que les employeurs ont, désormais, jusqu'au 5 octobre 2023 inclus (au lieu du 6 septembre 2023) pour exprimer leurs vœux de répartition concernant le solde de la taxe d'apprentissage.

Quant au 3e versement relatif à la répartition réglementaire des fonds non fléchés par les employeurs, il aura lieu le 15 novembre 2023 (au lieu du 15 octobre 2023).

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25/07/2023

Accès aux soins dans les territoires : trouver l'équilibre

Si l'accès aux soins se fait de plus en plus compliqué de manière générale, il se fait également de façon inégale sur l'ensemble du territoire français. Le ministère de la Santé et de la Prévention propose un plan d'action pour équilibrer la situation…

Quatre mesures pour l'accès aux soins dans les territoires

Le fossé se creuse entre les territoires ruraux et les territoires urbains en matière d'accès aux soins. Si un déséquilibre a toujours existé et si les difficultés pour consulter grandissent partout, il est néanmoins constaté que l'écart ne fait que croître.

Cette situation pousse le Gouvernement à imaginer de nouvelles solutions pour tendre vers une meilleure répartition de l'accès aux soins.

Le nouveau plan annoncé par le ministère de la Santé et de la Prévention s'articule autour de 4 axes.

Un des objectifs annoncés est de renforcer les effectifs d'assistants médicaux. Ce métier, créé en 2019, permet aux médecins généralistes et spécialistes d'être accompagnés dans les aspects relatifs à la gestion de leurs cabinets, afin de leur libérer du « temps médical ». Actuellement au nombre de 4 000, l'objectif est de faire passer les effectifs à 10 000 d'ici fin 2024.

Le ministère souhaite également poursuivre le recours aux médicobus : ces cabinets médicaux mobiles et équipés pour permettre une grande variété de soins, amènent les soins aux patients dans les zones les plus démunies. Toujours pour fin 2024, il est prévu d'atteindre une flotte en circulation de 100 médicobus.

Autre objectif, développer 4 000 maisons pluriprofessionnelles de santé en encourageant les professionnels à se regrouper et à travailler de façon coordonnée pour offrir aux patients un parcours de soins plus complet avec un minimum de déplacement.

Enfin, dernier axe du plan du ministère, la généralisation des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Ces communautés, créées à l'initiative des soignants, permettent d'optimiser les soins et la coopération des professionnels sur un territoire défini.

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25/07/2023

Gestion des pneus usagés : un nouveau cahier des charges

Dans le cadre du dispositif de responsabilité élargie du producteur (REP), il est notamment prévu une obligation de reprise des déchets pneumatiques. Cette obligation vient de faire l'objet de précisions, à l'occasion de la publication d'un nouveau cahier des charges… Explications.

Gestion des pneus usagés : de nouveaux objectifs

Pour rappel, la loi AGEC prévoit la création d'une filière « responsabilité élargie du producteur » (REP) pour les pneumatiques, applicable depuis le 1er janvier 2023 (quand bien même la gestion des déchets pneumatiques reposait déjà sur les principes de la REP depuis 2002).

Pour tirer les conséquences de cette création, le cahier des charges applicable pour la gestion des déchets pneumatiques vient d'être mis à jour.

À titre d'exemple, il est prévu que la quantité maximale de déchets pneumatiques issus d'opérations d'ensilage prise en charge par l'éco-organisme est de 30 000 tonnes en 2024. Cette quantité augmentera de 10 000 tonnes par/an, pour arriver à 70 000 tonnes en 2028.

Il est également prévu que les pneus collectés devront faire l'objet d'une réutilisation à hauteur de 17 % à compter de 2024. Ce taux passera à 19 % en 2028.

Notez enfin que les pneus non réemployés devront être recyclés à hauteur de 40 % en 2024. Ce taux passera à 42 % en 2028.

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24/07/2023

Reçu fiscal de dons : un modèle, un point c'est tout ?

Justificatif : c'est le mot-clé lorsqu'une personne demande le bénéfice d'un avantage fiscal. Les dons aux organismes donnant droit à réduction d'impôt ne font pas exception : ces derniers ont l'obligation de fournir au donateur un « reçu fiscal », qui prouve la réalité du don. Le modèle fournit par l'administration fiscale est-il le seul valable ?

Reçu fiscal : un modèle à suivre…

Pour rappel, et toutes conditions par ailleurs remplies, les dons au profit d'œuvres, organismes d'intérêt général, associations et autres fondations peuvent ouvrir droit à une réduction d'impôt.

Mais, comme tout avantage fiscal, il faut être en mesure de prouver la réalité de ce don en cas de demande de l'administration fiscale. Comment ? En fournissant le reçu fiscal transmis par l'organisme bénéficiaire.

Depuis le 11 juin 2022, l'administration fiscale met à disposition un modèle. Est-ce à dire que les autres formes de reçus ne sont plus valides ?

Non ! La forme est libre et l'organisme peut valablement en choisir une autre. S'il fait ce choix, il devra tout de même prendre soin de bien faire apparaître les mêmes éléments de fond dans son reçu fiscal, par exemple son identité, le montant donné, etc.

Retenez qu'en cas de reçu incomplet, l'avantage fiscal pourra faire l'objet d'une remise en cause…

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24/07/2023

Émeutes : une aide financière exceptionnelle pour les travailleurs indépendants

À la suite des émeutes qui ont eu lieu en France, le Gouvernement met en œuvre un dispositif de soutien pour les travailleurs indépendants qui ont été touchés, comprenant notamment une aide financière exceptionnelle du Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants (CPSTI). Comment bénéficier de cette aide ?

Une aide exceptionnelle pouvant aller jusqu'à 6 000 €

Les travailleurs indépendants dont les commerces ont subi des dégradations importantes liées aux émeutes peuvent percevoir une aide pouvant aller jusqu'à 6 000 € au titre de l'action sociale du Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants (CPSTI).

Pour pouvoir en bénéficier, il faut déposer une demande en ce sens auprès de l'Urssaf du lieu d'activité (https://secu-independants.fr/action-sociale/demander-une-aide/aide-financiere-exceptionnelle). Vous avez jusqu'au 31 août 2023 pour le faire.

Vous devrez fournir un formulaire d'aide financière exceptionnelle (AFE) intégrant une déclaration sur l'honneur quant à la fermeture minimale d'une journée imposée par les dégâts sur les locaux de l'entreprise, une copie du dépôt de plainte, et la copie de la déclaration d'assurance.

Le Gouvernement précise que ces aides ne sont ni récupérables ni soumises à cotisations et contributions sociales ni soumises à charges fiscales.

Notez que les travailleurs indépendants peuvent toujours bénéficier de l'offre sanitaire et sociale du CPSTI, notamment l'Aide aux Cotisants En Difficulté (ACED) qui permet la prise en charge partielle ou totale des cotisations et contributions sociales personnelles.

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24/07/2023

Sécurité routière : focus sur les annonces du 17 juillet 2023

Le 17 juillet 2023, le Gouvernement a présenté 38 mesures pour améliorer la sécurité routière. Faisons le point sur cette annonce…

38 mesures pour renforcer la sécurité routière !

Le 17 juillet 2023, le Gouvernement a présenté 38 mesures qui doivent permettre :

  • de faciliter la vie des usagers de la route ;
  • d'améliorer nos dispositifs de prévention ;
  • de mieux détecter et sanctionner les personnes qui conduisent sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool.

Voici quelques exemples des mesures présentées :

  • mettre en place un module de formation sur l'usage du vélo au collège, pendant le temps scolaire ;
  • mieux sensibiliser les jeunes usagers au respect des règles de circulation et de partage des espaces routiers pour faire baisser leur accidentalité :
    • renforcer les actions d'éducation routière en milieu scolaire qui préparent au passage de l'ASSR 2 ;
    • relever le seuil d'admission à l'ASSR 2 en passant de 10 à 14 le nombre de bonnes réponses à obtenir, afin d'en faire un pré-code de la route ;
  • rendre obligatoire à partir de janvier 2024 un livret numérique dans les auto-écoles pour le suivi des candidats ;
  • supprimer le délai de 3 mois pour suivre la formation « boîte manuelle » lorsque l'on est titulaire du permis « boîte automatique » ;
  • favoriser le développement de l'apprentissage anticipé à la conduite (conduite accompagnée et conduite supervisée) ;
  • mettre à disposition de tous les usagers, gratuitement, des modules de e-formation sur le site de la Sécurité routière ;
  • permettre l'insertion des personnes handicapées sur des postes de conducteurs routiers lorsque cela est rendu possible ;
  • renforcer la sensibilisation des médecins généralistes à la connaissance du risque routier en lien avec certaines pathologies et certains traitements ;
  • les faits d'homicide involontaire commis par le conducteur d'un véhicule terrestre à moteur vont être renommés « homicide routier » ;
  • rendre obligatoire une vitesse maximale autorisée de 30 km/h dans les rues ne disposant pas de trottoirs ou disposant de trottoirs ne répondant pas aux exigences réglementaires ;
  • systématiser la suspension administrative du permis de conduire suite à la constatation de l'infraction de conduite après usage de stupéfiants ;
  • sanctionner plus lourdement les personnes qui conduisent un voiture non équipée d'un éthylotest antidémarrage, alors qu'elles font l'objet d'une décision préfectorale limitant le droit de conduire à ces seuls véhicules ;
  • faire de l'excès de vitesse au moins égal à 50 km/h un délit sans condition préalable de récidive, puni de 2 mois d'emprisonnement, 3 750 € d'amende et d'un retrait de 6 points sur le permis de conduire ;
  • exempter de la perte d'un point sur le permis de conduire les petits excès de vitesse inférieurs à 5km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée (VMA) ;
  • créer un délit de désignation frauduleuse pour les propriétaires fournissant de fausses informations sur l'identité du conducteur au moment de l'infraction ;
  • imposer la consignation lors de la désignation d'un conducteur titulaire d'un permis de conduire étranger ;
  • simplifier l'immatriculation avec Simplimmat ;
  • rendre plus accessible le dispositif du permis à points : accéder à une information effective, stable et dans un temps court du retrait de points ou de sa restitution ;
  • dématérialiser le permis de conduire ;
  • supprimer la vignette et la carte verte de l'assurance automobile ;
  • simplifier les procédures en cas de mise en fourrière d'un véhicule.

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21/07/2023

Achat immobilier : quand un investisseur s'estime mal renseigné… et décide d'attaquer…

Agir en justice suppose de respecter certains délais… et de savoir à partir de quand ceux-ci commencent à courir. Illustration avec l'action d'un acheteur qui se plaint d'un manquement à l'obligation d'information lors d'une vente immobilière associée à un dispositif de défiscalisation.

Manquement à l'obligation d'information : jusqu'à quand pouvez-vous agir ?

Un particulier cherchant à investir achète un appartement en l'état futur d'achèvement auprès d'une société spécialisée. Cet investissement lui permet également de bénéficier d'un dispositif de défiscalisation.

Quelques années plus tard, il met en vente son bien… Mais, considérant ne pas avoir été suffisamment informé par la société sur la valeur de cet appartement, et soutenant que celle-ci était garantie sur une période de 10 ans, il demande une indemnisation et saisit le juge en ce sens.

« Trop tard ! », selon la société, pour qui le particulier avait 5 ans pour agir… à compter de la vente. Au cas présent, il n'a saisi le juge qu'à l'issue de la période couverte par le dispositif de défiscalisation… soit 9 ans après la vente. Par ailleurs, il connaissait la valeur de son bien sur le marché immobilier et sur le marché locatif dès la signature de l'acte authentique !

« Faux ! », rétorque le particulier, pour qui ce délai de 5 ans court au contraire à compter de la fin du dispositif de défiscalisation, date à laquelle il a entrepris des démarches en vue de la mise en vente de son appartement.

« En effet ! », confirme le juge. L'action de l'acheteur fondée sur un manquement du vendeur à son obligation d'information ne court pas forcément à compter du jour de la vente.

Le point de départ du délai de 5 ans peut être fixé au jour où le titulaire du droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d'exercer son action… Ce qui correspond ici au jour de la remise en vente du bien.

L'acheteur est donc dans les temps pour présenter sa demande d'indemnisation au juge !

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21/07/2023

Indivision : un blocage peut en cacher un autre

Une société, propriétaire d'un immeuble avec une autre société dans le cadre d'une indivision, reçoit une offre d'achat sous condition. Elle l'accepte, ce qui n'est pas le cas de l'autre société… Quelque temps plus tard, l'indivision prend fin et seule reste en lice la 1re société… Quid du sort réservé à l'offre d'achat ?

Proposition d'achat sous condition : et si l'indivision prend fin ?

Deux sociétés propriétaires d'un immeuble en indivision décident de le mettre en vente.

Un acheteur fait une offre d'achat à l'une des deux, qui l'accepte, sous réserve de l'accord de l'autre société. Parallèlement, une date butoir est arrêtée pour formaliser la signature d'une promesse de vente.

Toutefois, l'offre faite par l'acheteur ne convainc pas l'autre société, qui refuse de vendre. Le bien est donc remis en vente et une nouvelle offre d'achat est rapidement émise par le même acheteur.

Ce qui ne convainc toujours pas la 2de société, qui refuse toujours de vendre. La 1re informe alors le candidat à l'acquisition qu'à défaut d'accord entre elles, et au regard du calendrier qui avait été fixé, toutes ses offres sont désormais caduques.

Quelque temps plus tard, la société ayant accepté l'offre initiale rachète les parts de sa partenaire et, de fait, devient seule propriétaire du bien immobilier.

Ce qui ne manque pas de faire réagir l'acheteur, qui considère alors que la vente est parfaite depuis sa toute 1re offre ! La société qui bloquait la transaction ne faisant plus partie de l'équation, la situation devrait pouvoir se débloquer, pense-t-il…

Qu'en pense le juge ?

Il rappelle qu'en présence d'un partage d'indivision (ici, un rachat des parts de la 2de société par la 1re), le nouveau propriétaire « unique » détient l'ensemble des actes valablement accomplis sur le bien depuis son entrée dans l'indivision.

Or, l'acceptation d'une offre sous condition, qui n'est finalement pas validée définitivement dans le délai fixé par les parties, n'est pas créatrice « d'acte valable sur le bien ».

Dans ces conditions, l'acceptation que la 1re société, désormais unique propriétaire du bien, avait émise à l'époque ne peut donc pas « revivre », celle-ci n'ayant pas été entérinée définitivement dans les délais et conditions requis !

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