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22/05/2023

Permis d'aménager : faut-il tout recommencer ?

La demande de permis d'aménager peut être réalisée par un propriétaire de parcelle, individuellement, ou par plusieurs propriétaires, conjointement. Dans ce dernier cas, il peut arriver que l'un des demandeurs se retire finalement du projet. Que doivent alors faire les propriétaires restants ? Réponse du Gouvernement…

Permis d'aménager et retrait d'un demandeur : précisions du Gouvernement

Le permis d'aménager est une autorisation d'urbanisme permettant à l'autorité compétente (la mairie) de contrôler l'aménagement de certains lieux. Certains travaux sont, en effet, soumis à cette autorisation particulière : aménagement d'un lotissement, création d'un parc résidentiel de loisirs, création de certains terrains de camping, etc.

La réglementation permet à plusieurs propriétaires de déposer ensemble une demande de permis d'aménager couvrant des parcelles dont ils sont propriétaires.

Dans cette configuration, il peut arriver que l'un d'eux se retire de l'opération avant que le permis ne soit délivré. La demande de permis doit-elle alors être retirée, puis présentée de nouveau par les propriétaires restants, ou une simple modification de la demande initiale est-elle possible ?

C'est la question à laquelle le Gouvernement, récemment interrogé, vient d'apporter une réponse.

Il rappelle ainsi que, dans cette hypothèse, les parcelles du propriétaire en question doivent être retirées du projet, qui doit être modifié. Dès lors, 2 possibilités sont à envisager :

  • si le retrait de ces parcelles ne modifie pas l'économie générale du projet, les propriétaires restants peuvent adresser les pièces modifiées en conséquence au service instruisant la demande d'autorisation ;
  • si le retrait modifie l'économie générale du projet, les propriétaires restants doivent déposer une nouvelle demande d'autorisation d'urbanisme.

Et dans le cas où l'un des propriétaires se retire du projet après la délivrance du permis d'aménager ? Dans cette hypothèse, un permis modificatif devra être demandé par les propriétaires restants, à moins que le retrait a posteriori du propriétaire ne change la nature même du projet initial, ce qui imposerait le dépôt d'une nouvelle demande… pour un nouveau projet !

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22/05/2023

Essais cliniques : simplification des démarches déclaratives

Lors du développement d'un médicament ou d'une nouvelle méthode de soins, différentes phases se succèdent. Proche de la fin du développement, se trouvent les essais cliniques, c'est-à-dire les essais sur les humains. Au niveau européen, ils font l'objet d'un encadrement important, pour lequel des simplifications arrivent… À quels niveaux ?

Essais cliniques : vers plus de dématérialisation

Les essais cliniques, qui font partie des dernières étapes du développement des produits médicaux, permettent d'effectuer des tests sur les êtres humains.

De ce fait, leur contrôle et leur suivi sont nécessairement très réglementés et plusieurs obligations déclaratives pèsent sur les professionnels procédant à ces essais.

Dès le 22 mai 2023, certaines de ces obligations seront simplifiées.

Prenons l'exemple de la survenance d'effets indésirables graves et inattendus (EIGI) : tout d'abord, les professionnels concernés ne pourront satisfaire à leur obligation de déclaration auprès de l'agence européenne Eudravigilance qu'au moyen d'une déclaration électronique.

De plus, hormis les cas d'essais impliquant des volontaires sains en France, la déclaration des EIGI à l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est supprimée.

Enfin, un formulaire de déclaration électronique est également mis en place pour les rapports annuels de sécurité (RAS).

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22/05/2023

Déclaration des biens immobiliers : qui déclare ?

Les propriétaires doivent déclarer leurs biens immobiliers et leurs occupants par l'intermédiaire du site internet des impôts au plus tard le 30 juin 2023… Si cela semble simple de déterminer qui doit faire la déclaration, il existe des cas où la réponse n'est pas si évidente…

Déclaration des propriétés immobilières : une obligation pour qui ?

Pour rappel, l'obligation déclarative des biens immobiliers a pour objectif d'identifier les propriétaires exonérés de taxe d'habitation.

La solution la plus simple est la suivante : vous êtes propriétaire d'un bien et vous le déclarez à l'administration.

Mais que se passe-t-il lorsque vous avez acheté ou vendu un bien en cours d'année ?

Dans ce cas, c'est au propriétaire à la date du 1er janvier 2023 de déclarer le bien. Ensuite, il devra faire une modification de situation.

Cette hypothèse est traitée par l'administration dans sa foire aux questions, disponible ici.

D'autres cas particuliers sont également évoqués dans ce document : logements en viager, propriétaires habitant en EPHAD, personnes vivant à l'étranger, etc.

N'hésitez donc pas à vous y référer afin de trouver la solution à votre cas particulier.

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19/05/2023

Dossiers PAC 2023 : un nouveau délai pour la télédéclaration

En raison de la 1re année de mise en œuvre de la nouvelle PAC 2023-2027, le Gouvernement souhaite accompagner de façon plus rapprochée les demandeurs d'aide au moment de la télédéclaration. Le délai de dépôt est donc prolongé. Jusqu'à quand ?

Télédéclaration PAC : vous avez jusqu'au 31 mai 2023 inclus !

Pour mémoire, le site Telepac permet aux bénéficiaires de la politique agricole commune (PAC) de déposer et de gérer leurs demandes d'aide.

Celles-ci doivent être déposées avant une certaine date, sous peine de donner lieu à des pénalités de retard, qui se traduisent concrètement par une réduction de l'aide accordée.

Le Gouvernement vient d'annoncer que les dossiers PAC 2023 pourront être déposés jusqu'au 31 mai inclus, sans que ne soient appliquées les pénalités de retard.

Pourquoi ? Pour tenir compte des nouveautés résultant de la PAC 2023-2027, comme la possibilité de corriger les déclarations après signature.

En tout état de cause, ce décalage ne concerne pas la télédéclaration des aides animales, dont la date limite est maintenue au 15 mai 2023.

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19/05/2023

Artistes-auteurs : c'est l'heure de la déclaration sociale !

Chaque année, les artistes-auteurs doivent déclarer leurs revenus à l'URSSAF pour le calcul de leurs cotisations et contributions sociales. Pour 2023, le compte à rebours a commencé !

Artistes-auteurs : n'oubliez pas de déclarer vos revenus !

Pour rappel, les artistes-auteurs doivent déclarer chaque année leurs revenus de l'année passée auprès de l'URSSAF.

Cette année, ils ont jusqu'au 11 juin 2023 pour déclarer leurs revenus artistiques de l'année 2022.

La déclaration doit être effectuée en ligne, sur le portail dédié de l'URSSAF.

Pour les aider, 2 guides pratiques sont mis à leur disposition, lesquels détaillent précisément les étapes de la déclaration sociale, en fonction de la nature des revenus déclarés (traitements et salaires, bénéfices non commerciaux ou mixte).

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19/05/2023

C'est l'histoire d'un couple qui ne peut plus rembourser son crédit immobilier…

Parce qu'un couple ne rembourse plus son crédit immobilier, sa banque le met en demeure de payer, mais en vain. Elle met donc fin au contrat de prêt, exige le remboursement immédiat du solde et, pour cela, réclame la vente forcée des biens immobiliers du couple. Mais la banque est allée trop vite, selon le couple… 

« Faux ! », conteste la banque : elle rappelle que le contrat de crédit immobilier signé par le couple prévoit sa résiliation de plein droit 8 jours après une mise en demeure de payer restée infructueuse, envoyée par lettre recommandée avec AR ou par acte extrajudiciaire. Procédure qu'elle a scrupuleusement respectée, rappelle la banque ! « Peu importe ! », réplique le couple : pour lui, le délai de préavis de 8 jours pour rembourser la banque n'est pas un délai raisonnable…

Ce délai crée même un déséquilibre significatif avec la banque au détriment du couple ainsi exposé à une aggravation soudaine des conditions de remboursement, constate le juge… qui donne raison au couple !
 

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19/05/2023

Intelligence artificielle (IA) : la CNIL publie un plan d'action

L'intelligence artificielle (IA) connaît un regain d'intérêt depuis quelques mois, en raison de la mise en ligne de certains outils comme ChatGPT, Bard, Dall-E, etc. Cela a amené la CNIL à publier, le 16 mai 2023, son plan d'action pour le déploiement de systèmes d'IA respectueux de la vie privée. Focus.

Intelligence artificielle (IA) : le plan d'action de la CNIL comporte 4 volets

Depuis quelques mois, l'intelligence artificielle (IA) dite « générative » connait un grand développement avec l'apparition d'outils tels que ChatGPT, Bard, Dall-E, Midjourney, Vall-E, etc.

Pour la petite histoire, sachez que l'IA générative est un système qui crée du texte, des images ou d'autres contenus (musique, vidéo, voix, etc.) à partir d'une instruction d'un utilisateur humain (le « prompt engineering »).

L'intérêt pour l'IA générative a amené la CNIL à publier un plan d'action, en attendant l'adoption d'un accord européen sur le sujet (le projet de règlement européen dit « IA Act », actuellement en discussion).

Ce plan s'articule autour de 4 axes :

  • Axe 1 : appréhender le fonctionnement des systèmes d'IA et leurs impacts pour les personnes ;
  • Axe 2 : permettre et encadrer le développement d'IA respectueuses des données personnelles ;
  • Axe 3 : fédérer et accompagner les acteurs innovants de l'écosystème IA en France et en Europe ;
  • Axe 4 : auditer et contrôler les systèmes d'IA et protéger les personnes.

L'axe 1 doit amener les particuliers et les professionnels à se poser des questions sur la protection des données, notamment :

  • la loyauté et la transparence des traitements de données sous-jacents au fonctionnement de ces outils ;
  • la protection des données publiquement accessibles sur le Web face à l'utilisation du moissonnage de données pour la conception des outils ;
  • la protection des données transmises par les utilisateurs lorsqu'ils utilisent ces outils, allant de leur collecte (via une interface) à leur éventuelle réutilisation, en passant par leur traitement par les algorithmes d'apprentissage automatique ;
  • les conséquences sur les droits des personnes sur leurs données, tant en ce qui concerne celles collectées pour l'apprentissage de modèles que celles qui peuvent être fournies par ces systèmes ;
  • la protection contre les biais et les discriminations susceptibles de survenir ;
  • les enjeux de sécurité inédits de ces outils.

Ces questions sont envisagées par le laboratoire d'innovation numérique de la CNIL (LINC). Notez que le LINC a notamment publié un dossier sur l'IA générative pour mieux comprendre les enjeux spécifiques de ces systèmes.

L'axe 2 vise à anticiper l'application de l'IA Act et à préparer les entreprises et les particuliers à l'impact des systèmes d'IA dans les années à venir. À cet effet, la CNIL a déjà publié des fiches pédagogiques sur le sujet et continuera à publier des documents dans les mois et années à venir.

L'axe 3 se matérialise déjà concrètement par 3 mesures :

  • la création d'un « bac à sable » pour accompagner les projets innovants depuis 2021 ;
  • la création d'un programme d'accompagnement spécifique des fournisseurs de vidéosurveillance « augmentée » dans le cadre des Jeux olympiques de 2024 ;
  • la création d'un programme « d'accompagnement renforcé » pour assister les entreprises innovantes dans leur conformité au RGPD.

Par ailleurs, la CNIL se tient à disposition des entreprises qui souhaitent développer des systèmes d'IA dans une logique de protection des données personnelles. Pour se faire, il est possible de la contacter à l'adresse ia@cnil.fr.

Enfin, l'axe 4 vise à doter la CNIL d'un outillage lui permettant d'auditer les systèmes d'IA. À ce propos, sachez que le LINC a publié un dossier sur les solutions d'audit algorithmique.

Durant l'année 2023, la CNIL va mener des actions concernant :

  • le respect, par les entreprises, de sa position sur l'usage de la vidéosurveillance « augmentée » ;
  • l'usage de l'IA pour lutter contre la fraude (par exemple la fraude à l'assurance sociale), au regard des enjeux liés à l'usage de tels algorithmes ;
  • l'instruction de plaintes déposées auprès de ses services.

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18/05/2023

Chaînes de fast-foods : une implantation totalement libre ?

Un député s'est fait l'écho de citoyens se plaignant du remplacement des petits restaurants par des chaînes de fast-foods. L'occasion pour le Gouvernement de rappeler la réglementation applicable en matière d'implantation d'établissements de restauration « rapide »…

Implantation des chaînes de fast-foods : une liberté encadrée

Pour rappel, la restauration, comme tous les commerces de service, s'exerce dans un cadre de libre concurrence.

Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a aucune règle à respecter lors de l'implantation d'un restaurant…

Lors de leur création, en effet, les établissements de restauration « rapide » doivent suivre une procédure d'enregistrement auprès des autorités compétentes.

À cet effet, une déclaration doit être adressée à la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) du département d'implantation de l'établissement ou, dans le cadre du guichet unique, auprès du centre de formalité des entreprises compétent.

En outre, les chaînes de fast-foods étant amenées à manipuler des denrées animales ou d'origine animale, elles doivent obtenir un agrément spécifique de la DDCSPP.

Enfin, notez qu'elles doivent également mettre en place un plan de maîtrise sanitaire afin d'atteindre les objectifs réglementaires en termes d'hygiène.

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18/05/2023

Pièces de rechange : toutes issues de l'économie circulaire ?

Un professionnel de l'entretien et de la réparation d'articles de sport et de loisirs reçoit un client lui demandant de changer le moteur de sa trottinette électrique. Son client ne souhaite pas qu'une pièce neuve soit utilisée, mais plutôt une pièce issue de l'économie circulaire.

Le professionnel a-t-il l'obligation de lui en proposer une ?

La bonne réponse est...
Oui

Tout professionnel qui commercialise des prestations d'entretien et de réparation d'articles de sport et de loisirs doit permettre à ses consommateurs d'opter pour l'utilisation de pièces issues de l'économie circulaire à la place des pièces neuves.

Cette obligation ne concerne que certains produits, comme les bicyclettes ou les trottinettes électriques (catégorie « articles de sport et de loisirs »), et pour certaines catégories de pièces de rechange (systèmes de pliage, moteurs, batteries, en ce qui concerne les trottinettes électriques).

Le professionnel doit, en principe, donner la possibilité au consommateur, avant que celui-ci accepte l'offre, d'opter pour l'utilisation d'une telle pièce, issue de l'économie circulaire. Ce choix doit être recueilli sur support durable.

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18/05/2023

Phase amiable obligatoire avant saisine du juge : le Gouvernement revoit sa copie…

Par principe et dans certaines matières, les justiciables ne peuvent saisir le juge que s'ils ont préalablement tenté de s'accorder à l'amiable. Un principe qu'il n'est pas toujours possible d'appliquer… C'est pourquoi le juge est intervenu en octobre 2022 pour demander au Gouvernement de revoir sa copie… dont acte !


Pas de phase amiable en cas d'indisponibilité des conciliateurs

Lorsqu'un justiciable souhaite saisir le juge judiciaire, la procédure prévue par la loi l'oblige, dans certains cas précis, à observer au préalable une phase amiable.

Cette réglementation comporte un certain nombre d'exceptions, notamment lorsque les conciliateurs de justice ne sont pas disponibles et que cela entraîne l'organisation de la 1re réunion de conciliation dans un délai manifestement excessif au regard de la nature et des enjeux du litige.

En octobre 2022, les juges ont finalement annulé ce dispositif, considérant que cette dérogation n'était pas suffisamment précise, car rien dans la loi ne permettait de déterminer quand « l'indisponibilité » des conciliateurs était caractérisée.

Le Gouvernement vient de revoir sa copie en publiant une version plus précise du dispositif. Désormais, le délai au-delà duquel l'indisponibilité des conciliateurs de justice peut être regardée comme établie pour dispenser les parties de l'obligation préalable de tentative de résolution amiable du litige est prévu : celui-ci a été arrêté à 3 mois.

Ce nouveau dispositif s'appliquera aux instances introduites à compter du 1er octobre 2023.

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17/05/2023

Entreprises de presse : une nouvelle aide financière

En raison de la guerre en Ukraine, le Gouvernement a décidé de mettre en place une aide exceptionnelle visant à compenser la hausse de certains coûts de production des publications imprimées des entreprises éditrices de presse. Revue de détails…

Entreprises éditrices de presse : une aide financière sous conditions

Certaines entreprises établies en France ou dans l'un des États membres de l'Union européenne ou parties à l'Espace économique européen, et qui exercent une activité particulièrement affectée par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine, vont pouvoir bénéficier d'une aide financière exceptionnelle.

Les bénéficiaires sont les entreprises éditrices d'une publication de presse qui remplissent l'ensemble des conditions suivantes :

  • elles doivent avoir été créées avant le 31 décembre 2020 ;
  • elles doivent éditer une publication imprimée ayant obtenu, au moment du versement de l'aide, le certificat d'inscription délivré par la commission paritaire des publications et agences de presse ;
  • leurs dépenses d'approvisionnement en papier relatives aux publications imprimées (appréciées aux onze douzièmes entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021) ont connu une progression supérieure ou égale à un taux (qui reste à ce jour à déterminer) observée entre la période d'éligibilité (du 1er février 2022 au 31 décembre 2022) et la période de référence (du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021) ;
  • elles doivent éditer une publication ayant fait l'objet d'une vente effective au public en France entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021, au numéro ou par abonnement, d'un nombre d'exemplaires supérieur à 1 000 ;
  • leur excédent brut d'exploitation doit être négatif en 2022 ou présenter une diminution supérieure ou égale à un taux (qui reste à déterminer) par rapport à 2021 ;
  • elles sont à jour de leurs obligations à l'égard de l'administration fiscale et des organismes de recouvrement des cotisations et des contributions de sécurité sociale ou d'assurance chômage et peuvent le justifier.

Le montant de l'aide est déterminé en multipliant une assiette par un taux :

  • l'assiette étant égale à la différence entre les coûts d'approvisionnement en papier des publications au cours de la période de référence et les coûts d'approvisionnement en papier de ces mêmes publications au cours de la période d'éligibilité, ces coûts d'approvisionnement étant pondérés aux onze douzièmes pendant la période de référence ;
  • le taux, inconnu à ce jour, sera fixé par le Gouvernement.

Si ce calcul aboutit à un montant inférieur à 1 000 €, l'entreprise ne bénéficiera d'aucune aide.

En tout état de cause, le total des aides attribuées aux groupes de société sera plafonné à 2 M€.

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17/05/2023

Guyane : un accord pour relancer la filière pêche

Un accord a été conclu pour relancer la filière pêche en Guyane. Au menu : 5 axes à développer et quelques mesures concrètes… Explications.

Comment relancer la filière pêche en Guyane ?

Le 3 mai 2023, le secrétaire d'État chargé de la Mer, la Collectivité territoriale de Guyane et le Comité régional des pêches ont signé un Pacte tripartite pour la relance de la filière pêche.

Il comprend 5 axes :

  • renouvellement des navires de pêche et réappropriation de l'espace maritime ;
  • modernisation des infrastructures nécessaires à la pêche ;
  • aides économiques à la filière « pêche » (audits, prêts, échelonnement des dettes fiscales et sociales, activité partielle, etc.) ;
  • développement de la formation maritime et amélioration des conditions sociales des marins-pêcheurs ;
  • mise en place d'une méthode de travail pour une coproduction de l'action publique en faveur du développement de l'économie bleue.

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