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09/05/2022

Un avocat peut-il être « prestataire de conseil en RH » ?

Le gouvernement a mis en place un dispositif d'aide financière permettant aux TPE/PME d'être conseillées en matière de ressources humaines (RH). Un conseil qui ne peut pas provenir d'un avocat, la profession étant expressément exclue du dispositif… de manière injustifiée ?


Avocats = prestataires de conseil en RH !

Le gouvernement a mis en place un dispositif de soutien financier pour les TPE/PME visant à faire intervenir un professionnel pour les conseiller en matière de ressources humaines (RH).

Il exclut expressément de la liste des professionnels habilités à intervenir dans les TPE/PME, les opérateurs de compétences (OPCO), les chambres consulaires, les organisations professionnelles, les cabinets d'experts comptables et… les cabinets d'avocats.

Une erreur, selon le conseil national des barreaux (CNB), puisque les thématiques abordées dans le cadre du dispositif comportent une dimension juridique et mobilisent des connaissances sur l'environnement institutionnel et l'expertise en matière de droit du travail.

Or, de nombreux cabinets d'avocats disposent d'une expérience certaine en la matière…

… ce qui rend leur exclusion injustifiée, confirme le juge, qui les autorise désormais à participer au dispositif de soutien des TPE/PME.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 26 avril 2022, n° 453192

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06/05/2022

Coronavirus (COVID-19) : des PGE jusqu'en 2023 ?

Le gouvernement comptait prolonger le dispositif des PGE (prêts garantis par l'Etat) jusqu'à la fin de l'année 2023. Pour cela, encore fallait-il obtenir l'accord de la Commission européenne. C'est désormais chose faite…


Coronavirus (COVID-19) et PGE : une prolongation jusqu'en 2023

Pour rappel, le ministre chargé de l'économie peut accorder la garantie de l'État, sous conditions, à des fonds d'investissement alternatifs pour couvrir le risque de perte lié aux investissements dans des prêts participatifs consentis à compter du 1er janvier 2021 et jusqu'au 31 décembre 2022 à des PME ou à des entreprises de taille intermédiaire immatriculées en France.

Il peut également accorder la garantie de l'État, sous conditions, à des fonds d'investissements alternatifs pour couvrir le risque de perte lié aux investissements dans des obligations émises à compter du 1er janvier 2021 et jusqu'au 31 décembre 2022 par des PME ou des entreprises de taille intermédiaire immatriculées en France.

La loi de finances pour 2022 a prévu d'allonger la période d'octroi de la garantie de l'État aux prêts participatifs et aux obligations jusqu'au 31 décembre 2023.

L'entrée en vigueur de cette disposition était conditionnée à la publication de la décision de la Commission européenne déclarant ce dispositif conforme au droit de l'Union européenne (UE). C'est désormais chose faite : le dispositif sera donc pleinement applicable dès le 7 mai 2022.

Notez que la prolongation du dispositif vaut également pour la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et les îles Wallis et Futuna.

Source : Décret n° 2022-784 du 5 mai 2022 portant modification du décret n° 2021-318 du 25 mars 2021 relatif à la garantie de l'Etat prévue à l'article 209 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021

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06/05/2022

Crédit d'impôt pour les investissements en Corse : pour les mobil-homes ?

Un exploitant de camping qui décide, dans le cadre de son activité, d'acheter des mobil-homes, peut-il bénéficier du crédit d'impôt pour les investissements en Corse ? Réponse du gouvernement…


Mobil-home = local commercial = crédit d'impôt ?

Le crédit d'impôt pour les investissements en Corse (CIIC) profite aux petites et moyennes entreprises relevant d'un régime réel d'imposition qui réalisent certains investissements pour les besoins d'une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole.

Parmi les investissements éligibles, on retrouve les achats (à l'état neuf), les créations ou les locations (par l'intermédiaire d'un crédit-bail) :

  • de biens d'équipement amortissables selon le mode dégressif ;
  • d'agencements ou d'installations de locaux commerciaux habituellement ouverts à la clientèle.

Dans le cadre de ce crédit d'impôt, le gouvernement rappelle que les mobil-homes répondent à la définition des « locaux commerciaux habituellement ouverts à la clientèle », dès lors que des prestations accessoires à l'hébergement, comprenant le nettoyage des locaux, la mise à disposition de linge de maison, l'offre d'un petit-déjeuner, d'une demi-pension ou d'une pension complète, sont fournies aux clients.

En conclusion, si toutes les conditions requises sont réunies, les exploitants de campings peuvent bénéficier du CIIC pour l'achat de mobil-homes.

Source : Réponse ministérielle Acquaviva du 03 mai 2022, Assemblée nationale, n°38289

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06/05/2022

Loi Santé au travail : des questions-réponses pour mieux s'y retrouver

Le Gouvernement a récemment publié des questions-réponses relatives à la Loi Santé au travail, en apportant notamment des précisions sur le rendez-vous de liaison, les visites de mi-carrière, de préreprise et de reprise. Focus


Rendez-vous de liaison, visites de mi-carrière, de préreprise et de reprise : des précisions

Pour le rendez-vous de liaison et chacune des visites médicales (mi-carrière, préreprise et reprise), le gouvernement apporte des précisions quant à l'objectif, aux salariés bénéficiaires, aux modalités d'organisation du rendez-vous et à son caractère obligatoire ou non.

Ainsi :

  • le rendez-vous de liaison n'est pas un examen médical et peut être organisé à distance ou en présentiel ;
  • le rendez-vous de liaison et l'examen médical de préreprise ne sont pas obligatoires ; peuvent en bénéficier les salariés en arrêt de travail de plus de 30 jours, que la durée de l'arrêt soit continue ou discontinue ;
  • la visite de mi-carrière et la visite de reprise, sont en revanche, obligatoires ;
  • pour la visite de mi-carrière, elle est à organiser à la date prévue par l'accord de branche, ou à défaut dans l'année du 45ème anniversaire du salarié ; elle peut toutefois intervenir entre les 43 ans et les 45 ans dès lors qu'elle est organisée conjointement avec une autre visite médicale deux ans avant les 45 ans du salarié ou de l'âge déterminé par accord de branche ;
  • la visite de mi-carrière peut se faire en téléconsultation, et fait l'objet d'une attestation de suivi ;
  • etc.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter les questions-réponses ici.

Source : Questions-réponses sur les mesures relatives à la prévention de la désinsertion professionnelle issues de la loi du 2 août

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06/05/2022

Courtiers, intermédiaires d'assurance : l'administration donne sa définition…

Pour l'application de l'exonération de TVA réservée aux opérations d'assurance, de réassurance, et aux prestations de services afférentes à ces opérations effectuées par les courtiers et les intermédiaires d'assurances, que faut-il entendre par « courtiers » et « intermédiaires » d'assurances ?


Courtiers, intermédiaires d'assurances : que faites-vous ?

Les opérations d'assurance, de réassurance, ainsi que les prestations de services afférentes à ces opérations effectuées par les courtiers et les intermédiaires d'assurances sont exonérées de TVA, toutes conditions par ailleurs remplies.

A ce sujet, l'administration fiscale vient de préciser que la notion de « courtier » ou « d'intermédiaire » d'assurance ou de réassurance ne dépend pas d'une qualification formelle ou statutaire, mais du contenu des opérations réalisées.

Ainsi, pour pouvoir être un « courtier » ou un « intermédiaire » d'assurance ou de réassurance au sens de l'exonération de TVA, le professionnel doit :

  • entretenir un rapport avec l'assureur et avec l'assuré ;
  • et fournir des prestations caractéristiques d'un courtier ou d'un intermédiaire d'assurance, comme la recherche de prospects et la mise en relation de ces prospects avec l'assureur en vue de la conclusion de contrats d'assurance.

Source : Actualité Bofip impôts du 27 avril 2022

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06/05/2022

Exploitation sur le Web de l'image des enfants : un encadrement strict

Pour renforcer la protection des enfants de moins de 16 ans dont l'image fait l'objet d'une exploitation commerciale sur les plateformes Web (spectacle, cinéma, radio, TV, mannequinat, compétitions de jeux vidéo), le Gouvernement vient de poser de nouvelles règles. Lesquelles ?


La prestation de l'enfant = un travail soumis à…

  • une autorisation administrative préalable

Pour rappel, un enfant de moins de 16 ans ne peut pas, sans autorisation administrative préalable, être engagé ou produit :

  • ○ dans une entreprise de spectacles, sédentaire ou itinérante ;
  • ○ dans une entreprise de cinéma, de radiophonie, de télévision ou d'enregistrements sonores, ou d'enregistrements audiovisuels quels que soient leurs modes de communication au public ;
  • ○ en vue d'exercer une activité de mannequin ;
  • ○ dans une entreprise ou association ayant pour objet la participation à des compétitions de jeux vidéo ;
  • ○ par un employeur dont l'activité consiste à réaliser des enregistrements audiovisuels dont le sujet principal est un enfant de moins de 16 ans, en vue d'une diffusion à titre lucratif sur un service de plateforme de partage de vidéos.

Une demande d'agrément ou de renouvellement d'agrément doit donc être présentée par l'employeur, et accompagnée des documents suivants :

  • ○ un extrait d'acte de naissance de l'employeur ou de ses dirigeants, associés et gérants lorsqu'il s'agit d'une société ;
  • ○ une attestation de versement des cotisations aux organismes de sécurité sociale pour les employeurs en activité au moment du dépôt de la demande d'agrément ;
  • ○ une attestation par laquelle l'employeur s'engage à faire passer, à ses frais, l'examen médical préalable réalisé par un pédiatre, un médecin généraliste ou par un médecin du travail du service interprofessionnel de santé au travail spécialisé en médecine du travail des artistes et techniciens du spectacle à l'enfant qu'il emploie ;
  • ○ tous les éléments permettant d'apprécier la moralité de l'employeur, ainsi que les conditions dans lesquelles il exercera son activité ;
  • ○ une pièce établissant l'état civil de l'enfant ;
  • ○ l'autorisation écrite de ses représentants légaux accompagnée de la liste des emplois précédemment ou actuellement occupés par l'enfant ;
  • ○ tous les documents permettant d'apprécier les difficultés et la moralité du rôle que l'enfant est appelé à jouer ;
  • ○ toutes les précisions sur les conditions d'emploi de l'enfant, sur sa rémunération et sur les dispositions prises pour assurer sa fréquentation scolaire.

L'agrément, ou le renouvellement d'agrément, ne peut être accordé que lorsque les garanties assurées à l'enfant quant à sa sécurité physique et psychique sont suffisantes.

Notez que si l'autorité administrative souhaite plus d'informations, elle peut demander la délivrance du bulletin n° 2 du casier judiciaire, ou faire diligenter une enquête de moralité.

L'autorité administrative accorde l'agrément, pour une durée d'un an renouvelable, sur avis conforme d'une commission. Elle peut également le suspendre pour une durée limitée en cas d'urgence.

  • un contrôle médical

Un examen médical préalable à l'emploi de l'enfant doit être réalisé par un pédiatre, un médecin généraliste ou par un médecin du travail du service interprofessionnel de santé au travail spécialisé en médecine du travail des artistes et techniciens du spectacle.

Il fait apparaître si, compte tenu de l'âge et de l'état de santé de l'enfant, celui-ci est en mesure d'assurer l'activité sans compromettre sa santé ou son développement.

Cet examen est renouvelé tous les 3 mois pour les enfants âgés de moins de 3 ans, tous les 6 mois pour ceux âgés de 3 à 6 ans et tous les ans pour ceux âgés de plus de 6 ans.

En cas d'avis négatif du médecin, l'enfant ne peut être employé.

  • un placement des sommes perçues auprès de la Caisse des dépôts et consignations

Pour rappel, une part de la rémunération perçue par l'enfant peut être laissée à la disposition de ses représentants légaux.

Le surplus de rémunération qui excède la part remis aux représentants légaux constituant le « pécule », doit être versé à la Caisse des dépôts et consignations.

La Caisse des dépôts et consignations transfèrera les fonds consignés à l'enfant lorsqu'il sera majeur ou émancipé.

  • Décret n° 2022-727 du 28 avril 2022 relatif à l'encadrement de l'exploitation commerciale de l'image d'enfants de moins de seize ans sur les plateformes en ligne
  • Actualité du Service Public, du 4 mai 2022

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06/05/2022

Comment (juridiquement) installer un kiosque à pizza ?

Le gouvernement envisage-t-il de renforcer la réglementation relative à l'implantation des kiosques à pizza, notamment pour protéger les commerçants qui disent souffrir d'une forme de concurrence déloyale ? Réponse…


Implantation d'un kiosque à pizzas : pas de changement réglementaire en vue

L'installation de distributeurs automatiques de pizzas, notamment dans les zones commerciales, nécessite de respecter différentes conditions que le gouvernement n'entend pas, à ce jour, faire évoluer.

La réglementation qui s'applique varie selon le contenu du plan local d'urbanisme (PLU) mis en place par la commune d'implantation. A titre d'exemple, elle est plus contraignante dans les communes qui possèdent de nombreux monuments historiques.

C'est pourquoi, avant d'implanter un kiosque à pizzas, il faut commencer par se renseigner auprès de la mairie sur les dispositions applicables en matière d'urbanisme.

Ensuite, retenez qu'une construction de moins de 5 m² ne nécessite pas de faire de demande de travaux en mairie, sauf si la zone est protégée, classée (Bâtiment de France), et si elle s'effectue dans une zone non destinée au commerce telle que définie dans le PLU.

Enfin, une déclaration préalable doit être faite auprès des services vétérinaires dans le mois suivant l'installation du kiosque, sauf si les produits ne comportent aucune denrée d'origine animale.

Source : Réponse ministérielle Gosselin, Assemblée Nationale, du 3 mai 2022, n° 40059

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06/05/2022

« Dark kitchen » : quelle réglementation ?

De plus en plus de « dark kitchen » voient le jour. De quoi s'agit-il ? Quelle réglementation encadre l'activité de ces restaurants « fantômes » ? En quoi sont-ils différents d'un restaurant traditionnel ?


« Dark kitchen » : une réglementation similaire à celle des restaurants traditionnels

Les « dark kitchen » sont des restaurants sans salle et conçu uniquement pour la vente en format livré via des plateformes Web.

En matière d'hygiène, ces restaurants répondent aux mêmes obligations que les restaurants traditionnels. Les formalités d'identification auprès de la direction départementale de la protection de la population (DDPP) sont également identiques (déclaration d'agrément ou dispense d'agrément).

Pour vendre de l'alcool en ligne, les « dark kitchen » doivent justifier d'une licence spécifique en fonction du groupe d'alcool auquel les boissons alcoolisées à emporter appartiennent (« petite licence à emporter » ou « licence à emporter »).

Notez que pour le reste, les coûts d'une telle structure sont moindres que ceux d'un restaurant traditionnel, qui supporte une masse salariale plus importante et qui doit généralement s'acquitter d'un loyer et de charges fixes plus élevés.

Source : Réponse ministérielle Dive, Assemblée Nationale, du 3 mai 2022, n° 38659

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06/05/2022

Navire de plaisance : soumis à un contrôle technique ?

Le gouvernement compte-t-il imposer la mise en place d'un contrôle technique des navires de plaisance, à l'instar de ce qui se fait déjà pour les voitures ? Réponse…


Pas de contrôle technique pour les navires de plaisance

Le gouvernement n'entend pas instaurer de contrôle technique des navires de plaisance sur le modèle de ce qui existe déjà pour les voitures, et ce pour plusieurs raisons :

  • les services des affaires maritimes assurent un suivi vigilant sur les questions de sécurité lors de la commercialisation des bateaux, puis lors des contrôles en mer ;
  • une campagne de sensibilisation est menée chaque année pour inciter à une bonne préparation à la sortie de navigation de plaisance, relayée par les capitaineries et les professionnels du secteur maritime ;
  • il y a 15 millions de pratiquants occasionnels pour environ 150 cas d'accidents corporels, ce qui est peu et incomparable avec l'accidentologie liée à la circulation automobile ;
  • la mise en place d'un contrôle technique des navires de plaisance nécessiterait un maillage territorial dense de techniciens autonomes et indépendants et de réparateurs pour assurer une couverture suffisante sur l'étendue des façades maritimes et des bassins fluviaux et lacustres ;
  • l'économie liée au contrôle technique des navires de plaisance serait saisonnière et non rentable à l'année.

Source : Réponse ministérielle Panonacle, Assemblée Nationale, du 3 mai 2022, n° 31523

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06/05/2022

Comment (juridiquement) installer un kiosque à pizza ?

Le gouvernement envisage-t-il de renforcer la réglementation relative à l'implantation des kiosques à pizza, notamment pour protéger les commerçants qui disent souffrir d'une forme de concurrence déloyale ? Réponse…


Implantation d'un kiosque à pizzas : pas de changement réglementaire en vue

L'installation de distributeurs automatiques de pizzas, notamment dans les zones commerciales, nécessite de respecter différentes conditions que le gouvernement n'entend pas, à ce jour, faire évoluer.

La réglementation qui s'applique varie selon le contenu du plan local d'urbanisme (PLU) mis en place par la commune d'implantation. A titre d'exemple, elle est plus contraignante dans les communes qui possèdent de nombreux monuments historiques.

C'est pourquoi, avant d'implanter un kiosque à pizzas, il faut commencer par se renseigner auprès de la mairie sur les dispositions applicables en matière d'urbanisme.

Ensuite, retenez qu'une construction de moins de 5 m² ne nécessite pas de faire de demande de travaux en mairie, sauf si la zone est protégée, classée (Bâtiment de France), et si elle s'effectue dans une zone non destinée au commerce telle que définie dans le PLU.

Enfin, une déclaration préalable doit être faite auprès des services vétérinaires dans le mois suivant l'installation du kiosque, sauf si les produits ne comportent aucune denrée d'origine animale.

Source : Réponse ministérielle Gosselin, Assemblée Nationale, du 3 mai 2022, n° 40059

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06/05/2022

C'est l'histoire d'une entreprise qui va un peu trop vite…



C'est l'histoire d'une entreprise qui va un peu trop vite…


Une entreprise, qui a pour activité la vente de motos italiennes, a signé avec le constructeur un engagement de confidentialité interdisant la divulgation de toute information relative aux nouveaux produits jusqu'à leur annonce par voie de conférence de presse.


Sauf que le gérant a un compte Facebook sur lequel il a justement posté la liste des nouveaux modèles… Ce qui a conduit le constructeur à rompre son contrat de distribution avec ce concessionnaire, lequel conteste le caractère brusque et abusif de cette résiliation. D'où sa demande d'indemnisation en réparation du préjudice subi, que le constructeur refuse de payer : la méconnaissance de l'engagement de confidentialité trahit non seulement une perte de confiance, mais aussi un manquement du concessionnaire…


Ce que confirme le juge, pour qui le concessionnaire a bien manqué à son obligation contractuelle de confidentialité, pourtant souscrite dans l'intérêt du réseau de distribution… et n'a donc droit à aucune indemnité !




Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 6 avril 2022, n° 20-18135

La petite histoire du jour



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05/05/2022

Commerces de proximité : des exonérations d'impôt après 2023 ?

Les collectivités locales peuvent, pour les impositions établies au titre des années 2020 à 2023 et toutes conditions remplies, exonérer de taxe foncière et de CFE les entreprises commerciales qui sont propriétaires d'immeubles situés dans les zones de revitalisation des commerces en milieu rural (ZORCOMIR). Une prolongation de ce dispositif est-elle envisageable ?


Dispositif ZORCOMIR : une prolongation possible

Pour les impositions établies au titre des années 2020 à 2023, les entreprises qui exercent une activité commerciale dans les zones de revitalisation des commerces en milieu rural (ZORCOMIR) peuvent bénéficier d'une exonération (totale ou partielle) :

  • de cotisation foncière des entreprises (CFE) ;
  • de taxe foncière sur les propriétés bâties.

Ces avantages fiscaux sont réservés aux entreprises qui :

  • emploient moins de 11 salariés ;
  • réalisent un chiffre d'affaires annuel hors taxes inférieur à 2 M€.

Ils s'appliquent aux immeubles situés en ZORCOMIR, dont la liste est disponible ici.

Notez que pour pouvoir bénéficier de ces exonérations, il faut que la commune ou que l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) sur le territoire desquels sont implantés les immeubles ait pris une délibération en ce sens.

Pour le moment, si aucune prolongation de ces dispositifs n'est actée, le gouvernement n'écarte pas formellement cette possibilité. A suivre…

Source : Réponse ministérielle Belin du 28 avril 2022, Sénat, n°26530

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