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08/03/2022

Assurances et démarchage téléphonique : attention aux abus !

Pour protéger les consommateurs dans le cadre des démarchages téléphoniques visant à vendre des produits et services en lien avec les assurances, de nouvelles dispositions sont mises en place à partir du 1er avril 2022. Lesquelles ?


Démarchages téléphoniques et protection des consommateurs

Pour protéger les consommateurs face aux démarchages téléphoniques abusifs dans le domaine des assurances, ceux-ci font l'objet d'une règlementation stricte qui a pour objectif :

  • de renforcer l'information des assurés ;
  • d'encadrer les appels de démarchage commercial ;
  • d'interdire les ventes lors du premier appel ;
  • d'encadrer la conservation des conversations ;
  • d'encadrer le recueil de consentement des consommateurs.

Des précisions ont été récemment apportées à cette règlementation et seront applicables à partir du 1er avril 2022.

Ainsi, les opérateurs en charge de ces démarchages doivent fournir un certain nombre d'informations aux consommateurs, notamment sur l'enregistrement des conversations et leur durée de conservation (2 ans en cas de conclusion d'un contrat d'assurance), sur leur droit d'obtenir cet enregistrement, sur les conséquences d'un refus d'enregistrement qui met fin à l'appel, etc.

De plus, les techniques et supports utilisés pour conserver ces communications devront garantir leur intégrité et leur sécurité mais également permettre leur écoute, copie et exportation.

Notez également que ces enregistrements doivent être supprimés lorsque le client ou le prospect :

  • s'est clairement opposé à la poursuite de l'appel ou à la proposition commerciale ;
  • n'a pas accepté la proposition commerciale dans un délai d'1 mois après la proposition.

En outre, il est prévu que la règlementation en matière de démarchage téléphonique ne peut s'appliquer lorsque le client ou prospect a lui-même sollicité l'appel ou consenti à être rappelé.

Toutefois on ne peut considérer que c'est le cas quand :

  • il a sollicité un appel mais qu'il ne connait pas l'identité de l'appelant ;
  • l'appel à lieu 30 jours après la date à laquelle il a sollicité l'appel ou accepté d'être appelé ;
  • le consentement a été donné lors d'un appel téléphonique dont il n'est pas à l'origine ;
  • le consentement résulte d'une mention prérédigée sur un document ;
  • etc.

Enfin, le non-respect de cette règlementation peut être sanctionné par une amende pouvant atteindre 1 500 €.

Source :

  • Décret n° 2022-34 du 17 janvier 2022 relatif au démarchage téléphonique en assurance
  • Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance, du 18 janvier 2022

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08/03/2022

Filière spatiale : quoi de neuf ?

Les opérations menées dans le domaine spatial sont encadrées par une réglementation datant de 2008. Sauf qu'en 14 ans, le contexte a quelque peu changé… D'où la nécessité de réformer la réglementation…


Opérations spatiales : modernisation de la réglementation

Afin de tenir compte des problématiques spatiales actuelles, le gouvernement a revu la réglementation applicable en :

  • modernisant le cadre juridique relatif aux opérations spatiales conduites dans l'intérêt de la défense nationale ;
  • modernisant le cadre juridique garantissant la préservation des intérêts de la défense nationale lorsque sont mises en œuvre des opérations et activités spatiales soumises à autorisation ;
  • élargissant l'obligation de déclaration des activités d'exploitation de données d'origine spatiale.

A propos des données d'origine spatiale, jusqu'à présent, seules les données d'observation de la Terre étaient concernées par l'obligation de déclaration préalable.

Désormais, sont concernées les données d'observation, d'interception de signaux ou de localisation de toute nature, acquises depuis l'espace en provenance de la Terre, d'un corps céleste, d'un objet spatial ou de l'espace.

L'objectif est ainsi :

  • d'accompagner l'émergence d'activités consistant dans l'observation de satellites en orbite ou dans l'interception de signaux émis depuis la Terre ;
  • d'anticiper les activités d'observation depuis l'espace de corps célestes autres que la Terre ou d'interception de signaux en provenance de ces corps.

Source :

  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2022-232 du 23 février 2022 relative à la protection des intérêts de la défense nationale dans la conduite des opérations spatiales et l'exploitation des données d'origine spatiale
  • Ordonnance n° 2022-232 du 23 février 2022 relative à la protection des intérêts de la défense nationale dans la conduite des opérations spatiales et l'exploitation des données d'origine spatiale
  • Décret n° 2022-233 du 24 février 2022 modifiant le décret n° 2009-640 du 9 juin 2009 portant application des dispositions prévues au titre VII de la loi n° 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales
  • Décret n° 2022-234 du 24 février 2022 modifiant le décret n° 2009-643 du 9 juin 2009 relatif aux autorisations délivrées en application de la loi n° 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales
  • Arrêté du 23 février 2022 relatif à la composition des trois parties du dossier mentionné à l'article 1er du décret n° 2009-643 du 9 juin 2009 relatif aux autorisations délivrées en application de la loi n° 2008-518 du 3 juin 2008 modifiée relative aux opérations spatiales
  • Arrêté du 23 février 2022 modifiant l'arrêté du 31 mars 2011 relatif à la réglementation technique en application du décret n° 2009-643 du 9 juin 2009 relatif aux autorisations délivrées en application de la loi n° 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales

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08/03/2022

Professionnels du droit : focus sur le règlement amiable des litiges

Des mesures intéressant spécifiquement les avocats, les notaires et les huissiers de justice viennent d'être adoptées. Au menu : médiation, acte d'avocat, injonction de payer et acte authentique à distance…


Professionnels du droit : quelques mesures à connaître

Le gouvernement vient de prendre les mesures suivantes intéressant les professionnels du droit :

  • si des parties en litige ne sont pas d'accord pour recourir à la médiation, le juge peut tout de même les enjoindre à rencontrer un médiateur pour que ce dernier les informe des modalités du déroulement d'une médiation : c'est la consécration d'une injonction à la médiation ;
  • désormais, la somme versée à titre de provision est versée entre les mains du médiateur ;
  • il est possible de procéder à une médiation devant la Cour de cassation ;
  • désormais, un litige résolu à l'amiable constaté par un acte d'avocat peut donner lieu à l'apposition d'une formule exécutoire par le greffe du tribunal ;
  • un litige relatif à un trouble anormal de voisinage doit désormais donner lieu à une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative ;
  • il est possible de déroger à l'obligation de régler à l'amiable un litige avant la saisine du juge lorsqu'il y a eu une tentative vaine d'engager la procédure simplifiée de recouvrement des petites créances ;
  • les modalités de mise à disposition par voie électronique des documents justificatifs produits à l'appui d'une injonction de payer réalisée par un huissier de justice sont précisées ;
  • lors de la signature d'un acte authentique à distance, le client du 2nd notaire peut être présent physiquement ou représenté (via une procuration).

Source : Décret n° 2022-245 du 25 février 2022 favorisant le recours à la médiation, portant application de la loi pour la confiance dans l'institution judiciaire et modifiant diverses dispositions p>

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07/03/2022

Index de l'égalité professionnelle : du nouveau sur les modalités de publication

Le gouvernement vient d'apporter des précisions sur les modalités de publication de l'index de l'égalité femmes-hommes, les mesures de correction et les objectifs de progression. Voici ce qu'il faut retenir…


De nouvelles règles…

  • Sur la publication de l'index et des indicateurs

Pour rappel, les entreprises doivent publier sur leur site internet et celui du ministère du travail, l'index de l'égalité femmes-hommes et les résultats de chaque indicateur au plus tard le 1er mars de chaque année.

Désormais, cette publication est également actualisée sur le site du ministère du travail par les services du ministre chargé du travail au plus tard le 31 décembre chaque année.

  • Sur les mesures de correction et de rattrapage salarial

Pour rappel, ces mesures doivent être mises en place si le niveau de l'index est inférieur à 75.

Désormais, elles doivent être publiées sur le site internet de l'entreprise (sur la page de l'index et des indicateurs). Elles sont consultables jusqu'à ce que l'entreprise ait un niveau de résultat au moins égal à 75 points et doivent être portées à la connaissance des salariés.

Notez que les entreprises qui ont obtenu un niveau de résultat inférieur à 75 points, en 2022, au titre de l'année 2021, ont jusqu'au 1er septembre 2022 pour publier ces mesures.

  • Sur les objectifs de progression

Si l'index est inférieur à 85 points, l'entreprise doit mettre en place des objectifs de progression pour chaque indicateur et les publier avant le 1er mars de chaque année sur le site de l'entreprise, sur la page de l'index et des indicateurs.

Si l'index est inférieur à 85 points, l'entreprise doit mettre en place des objectifs de progression pour chaque indicateur et les publier avant le 1er mars de chaque année sur le site de l'entreprise, sur la page de l'index et des indicateurs.

Ils sont consultables jusqu'à ce que l'entreprise ait un résultat au moins égal à 85 points. Si l'entreprise n'a pas de site internet, ils doivent être portés à la connaissance des salariés, par tout moyen.

Notez que les entreprises qui ont obtenu un niveau de résultat inférieur à 85 points, en 2022, au titre de 2021, ont jusqu'au 1er septembre 2022 pour publier ces objectifs.

Sachez que les mesures de rattrapage et de correction, les objectifs de progressions et les modalités de publication doivent être transmis au ministère du Travail selon une procédure spécifique et doivent également être mis à la disposition du comité social et économique (CSE), dans la base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE).

Source : Décret n° 2022-243 du 25 février 2022 relatif aux mesures visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l'entreprise.

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07/03/2022

Fédérations sportives : comment obtenir une délégation ?

La délégation octroyée par le gouvernement à une fédération sportive lui permet d'effectuer des missions spécifiques. Les conditions de délivrance ou de retrait de cette délégation viennent de faire l'objet de modifications. Lesquelles ?


Fédération et obtention d'une délégation : mode d'emploi

Les fédérations sportives ayant reçu une délégation du ministre des sports ont notamment pour mission :

  • d'organiser les compétitions sportives délivrant des titres internationaux, nationaux, régionaux ou départementaux ;
  • de procéder aux sélections correspondantes.

Pour encadrer la délivrance et le retrait de cette délégation, de nouvelles dispositions ont été mises en place à partir du 26 février 2022 pour :

  • préciser les conditions de la délivrance et du retrait ;
  • fixer les modalités de conclusion d'un contrat de délégation entre l'Etat et la fédération et son contenu :
  • ○ liste des disciplines sportives déléguées à la fédération ;
  • ○ engagements de la fédération en matière de développement durable, de protection de l'intégrité physique et morale des personnes, de préservation de l'éthique et de l'équité des compétitions sportives, etc. ;
  • imposer la conclusion d'un tel contrat préalablement à la délivrance d'une délégation d'une discipline sportive à une fédération ;
  • fixer les conditions d'exercice de la délégation par les fédérations.

Ainsi, la demande de délégation doit désormais comporter certaines informations : calendrier des compétitions, présentation de la stratégie nationale pour promouvoir les principes du contrat d'engagement républicain, etc.

Notez que cette délégation est accordée pour une durée de 4 ans à compter du 1er janvier de la 2ème année qui suit celle des jeux Olympiques ou Paralympiques d'été, et peut-être renouvelée sur demande de la fédération concernée.

Enfin, une fédération peut se voir retirer sa délégation lorsqu'elle enfreint certaines règles (atteinte à l'ordre public, non-respect du contrat de délégation, non-respect de l'intérêt général, etc.).

Source : Décret n° 2022-238 du 24 février 2022 relatif aux conditions d'attribution et de retrait de la délégation accordée aux fédérations sportives ainsi qu'au contenu et aux modalités du contrat de délégation

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07/03/2022

Recours au comité de règlement des différends commerciaux agricoles : obligatoire ?

Pour régler un litige en rapport avec un contrat de vente de produits agricoles ou alimentaires, il faut, avant de saisir un juge, soumettre le problème au comité de règlement des différends commerciaux agricoles. Certaines filières échappent toutefois à cette procédure. Lesquelles ?


Une exemption pour 6 filières agricoles

Par principe, en cas de litige portant sur un contrat ayant pour objet la vente de produits agricoles ou alimentaires, vous devez commencer par tenter de régler le problème dans le cadre d'une procédure de médiation.

En cas d'échec, et avant de saisir un juge, vous devrez faire appel au comité de règlement des différends commerciaux agricoles (CRDCA), sauf si vous relevez de l'une des filières suivantes :

  • la filière céréalière ;
  • la filière des semences et plants ;
  • la filière des oléagineux et des plantes riches en protéines (protéagineux, légumes secs luzerne déshydratée) à l'exclusion de la filière oléicole ;
  • la filière des fruits et légumes frais ;
  • la filière des bananes dessert vendues à l'état frais ;
  • la filière des pommes de terre vendues à l'état frais.

Source : Décret n° 2022-263 du 26 février 2022 fixant la liste des filières exemptées du recours obligatoire au comité mentionné à l'article L. 631-28 du code rural et de la pêche maritime et portant divers mesures d'application

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04/03/2022

Crise ukrainienne : levée des interdictions de circulation pour le transport humanitaire

Pour faciliter l'acheminement des transports de marchandises à des fins humanitaires, les interdictions de circulation sont levées à certaines dates. Lesquelles ?


4 levées d'interdiction de circulation des transports de marchandises

En raison de la crise ukrainienne, les transports routiers de marchandises à des fins humanitaires vont pouvoir exceptionnellement circuler vers l'Ukraine ou les pays limitrophes les samedi 5 mars 2022, dimanche 6 mars 2022, samedi 12 mars 2022 et dimanche 13 mars 2022.

Le retour à vide des véhicules concernés est également autorisé pour ces mêmes jours.

Les chauffeurs doivent pouvoir justifier du caractère humanitaire du transport en cas de contrôle. Le document doit pouvoir être aisément accessible s'il est dématérialisé.

Source : Arrêté du 3 mars 2022 portant levée de l'interdiction de circulation des véhicules de transport de marchandises à des fins humanitaires à destination de l'Ukraine et de pays limitrophes, les 5, 6, 12 et 13 mars 2022

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04/03/2022

Pensions d'invalidité : des nouveautés

Afin de ne pas défavoriser les titulaires d'une pension d'invalidité dans le cadre d'une poursuite ou d'une reprise d'activité, le Gouvernement est venu aménager certaines règles… Tour d'horizon des principales nouveautés qui peuvent vous intéresser…


Des précisions relatives au contrôle et au cumul

Avant toute chose, notez que les mesures qui vous sont présentées ici s'appliquent pour les sommes dues, à compter du 1er avril 2022, au titre des pensions d'invalidité.

  • Concernant le contrôle des droits

Pour rappel, chaque année, un contrôle des droits du titulaire de la pension d'invalidité est effectué. Dans ce cadre, il est désormais précisé que le titulaire doit faire une déclaration de sa situation et de ses revenus (d'activité et de remplacement) au 7ème mois civil qui suit celui de l'attribution de sa pension.

Il devra ensuite faire une déclaration :

  • tous les 12 mois ;
  • tous les 3 mois, dès lors qu'il a repris ou poursuivi une activité professionnelle pendant les 12 derniers mois civils ;
  • le 1er octobre, dès lors qu'il a perçu des revenus au titre d'une activité professionnelle non-salariée au cours de l'année civile précédente.
  • Concernant le cumul de cette pension avec d'autres revenus

Pour rappel, en cas de dépassement de certains seuils, le versement de la pension peut être suspendu, suivant certaines modalités spécifiques.

Sont notamment pris en compte pour le calcul de ces seuils :

  • le salaire effectivement versé (ainsi que les avantages qui donnent lieu au versement de cotisations sociales) ;
  • la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle ;
  • les indemnités journalières ;
  • les revenus tirés d'une activité professionnelle non salariée (à hauteur d'un certain montant).

Source : Décret n° 2022-257 du 23 février 2022 relatif au cumul de la pension d'invalidité avec d'autres revenus et modifiant diverses dispositions relatives aux pensions d'invalidité

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04/03/2022

Le forfait jours : une liberté totale ?

Une salariée en forfait jours est licenciée car elle n'aurait pas respecté un planning imposé par son employeur… Ce qu'elle conteste. Selon elle, son statut de cadre autonome lui permet, en effet, de bénéficier d'une liberté totale dans l'organisation de son travail. A tort ou à raison ?


Forfait jours : autonomie ≠ liberté totale…

Pour rappel, la convention de forfait en jours est un accord entre l'employeur et le salarié permettant de décompter le temps de travail en jours et non en heures. Ainsi, le salarié est autonome dans l'organisation de son emploi du temps.

Pour autant, cette autonomie n'est pas synonyme de liberté totale, comme vient d'ailleurs de le rappeler le juge.

Dans cette affaire, une salariée en forfait jours, vétérinaire dans une clinique, a été licenciée pour faute grave. Selon l'employeur, en effet, elle n'aurait pas respecté le planning des jours de présence obligatoires à la clinique, organisé en journées ou demi-journées, qu'il a établi.

Ce qu'elle conteste, son statut de cadre autonome lui permettant une liberté totale dans l'organisation de son travail.

« Non » insiste l'employeur, qui lui reproche de se présenter à son poste selon ses envies. Il rappelle également :

  • que le respect de ce planning était indispensable à l'activité exercée par la clinique, qui reçoit des clients sur rendez-vous ;
  • qu'en dehors de ces contraintes, la salariée était libre d'organiser sa journée comme elle le voulait.

Une position partagée par le juge : en raison de la nature de l'activité d'une clinique vétérinaire qui reçoit des clients sur rendez-vous programmés par avance, l'employeur pouvait tout à fait imposer à la salariée d'être présente selon des journées ou des demi-journées de travail fixes, d'autant plus qu'elle était complètement libre de fixer ses horaires à l'intérieur de ce planning.

Le licenciement est donc parfaitement justifié.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 2 février 2022, n° 20-15.744

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04/03/2022

Cinéma : ce qui change au 28 février 2022

Des modifications viennent d'être apportées concernant certaines dispositions intéressants les professionnels du secteur du cinéma et des arts de l'image animée. Que faut-il retenir ?


Cinéma : quelles nouveautés au 28 février 2022 ?

Pour qu'un film puisse être exploité dans les salles de cinéma françaises, son créateur doit obtenir un visa d'exploitation auprès du ministre en charge de la culture.

Ce visa peut alors être refusé ou subordonné à l'application de certaines conditions, comme une limite d'âge.

Certaines modifications viennent d'être apportées concernant les conditions de délivrance de ce visa d'exploitation pour les représentations cinématographiques locales, qui prévoient notamment :

  • soit une durée d'exploitation limitée à 5 ans ;
  • soit un nombre de séances limité et une durée d'exploitation limitée ;
  • soit un nombre de séances limité sans limite de durée.

Notez également que cette demande de visa doit être faite au moins 2 semaines avant la première projection auprès du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).

En outre il existe une règlementation prévoyant que les cinémas doivent respecter certaines spécifications techniques pour pouvoir être homologués par le CNC. Des cas de dérogations sont désormais prévus en cas d'impossibilités techniques, de disproportion entre les aménagements requis et leurs conséquences, de contraintes liées à la conservation du patrimoine, etc.

Enfin, ces dispositions prévoient également :

  • une notification par voie électronique, dans le cadre de la procédure de conciliation devant le médiateur du cinéma chargé d'intervenir en cas de litige concernant l'accès des œuvres cinématographiques aux salles, les conditions d'exploitations de ces œuvres dans les salles, etc. ;
  • une accélération de la procédure de dérogation au délai d'exploitation des œuvres cinématographiques en vidéo ;
  • des précisions concernant le dispositif de protection de l'accès du public aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles.

Ces dispositions dont vous pouvez retrouver le détail ici, sont applicables depuis le 28 février 2022.

Source : Décret n° 2022-256 du 25 février 2022 modifiant la partie réglementaire du code du cinéma et de l'image animée et portant diverses mesures relatives au secteur du cinéma et de l'image animée

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04/03/2022

Autorisation de plantation viticole : lancement de la campagne 2022 !

Toute plantation viticole doit faire l'objet, au préalable, d'une autorisation délivrée par FranceAgriMer. Pour l'année 2022, les conditions de délivrance de cette autorisation sont connues…


Campagne de plantation viticole 2022 : c'est (déjà) parti !

Pour rappel, les autorisations de plantation viticole doivent être demandées via la téléprocédure Vitiplantation.

Pour 2022, les conditions à remplir pour obtenir cette autorisation viennent d'être fixées. Les demandes sont à déposer entre le 15 mars 2022 et le 16 mai 2022 à 23h59.

Notez qu'outre la campagne de plantation, sont aussi concernées par ces conditions :

  • les demandes d'autorisation de replantation déposées du 1er août 2022 inclus au 31 juillet 2023 inclus ;
  • les demandes d'autorisation de conversion de droit déposées du 1er août 2022 inclus jusqu'au 31 décembre 2022 inclus.

Source :

  • Arrêté du 21 février 2022 relatif à la mise en œuvre du dispositif d'autorisations de plantation en matière de gestion du potentiel de production viticole (campagne 2022)
  • https://www.franceagrimer.fr/

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04/03/2022

C'est l'histoire d'une femme dont les parents ne sont pas vraiment dans le besoin…



C'est l'histoire d'une femme dont les parents ne sont pas vraiment dans le besoin…


Une fille verse à ses parents une pension alimentaire d'un montant de 1 000 € par mois qu'elle déduit de ses revenus imposables. Une déduction (partiellement) remise en cause par l'administration fiscale, qui lui réclame alors un supplément d'impôt sur le revenu…


Pour pouvoir déduire les versements en cause, lui rappelle l'administration, elle doit pouvoir justifier de l'importance des sommes versées au regard de l'état de besoin de ses parents. « Mais c'est le cas », répond la fille, ses parents ne disposant pour vivre que d'une retraite mensuelle de 616 €. Sauf qu'elle les loge gratuitement dans un appartement qui lui appartient, qu'ils sont propriétaires de 2 biens immobiliers et qu'ils lui ont consenti par le passé une donation de 42 500 €, relève l'administration…


… et constate aussi le juge, qui valide le redressement : parce que ses parents ne sont pas vraiment « dans le besoin », les sommes versées ne sont pas des « pensions alimentaires »… et ne sont donc pas déductibles !




Arrêt de la Cour administrative d'appel de Nantes du 7 janvier 2022, n°20NT02364

La petite histoire du jour



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