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10/03/2022

Avocat : une robe doit être sobre

Un avocat peut-il décorer sa robe librement ? Oui, selon une élève avocate. Non, selon son ordre professionnel. Et selon le juge ?


Port de la robe d'avocat : un encadrement autorisé

En 2019, le conseil des avocats d'un barreau a décidé de modifier son règlement intérieur, prévoyant ainsi que les avocats ne pouvaient « porter avec la robe ni décoration, ni signe manifestant ostensiblement une appartenance ou une opinion religieuse, philosophique, communautaire ou politique ».

« Une modification illégale », selon une élève-avocate, qui a réclamé son annulation, puisqu'elle porte atteinte à la liberté de pensée, de conscience et de religion de manière disproportionnée.

« Une modification licite », conteste le barreau :

  • en imposant à ses membres, lorsqu'ils se présentent devant une juridiction pour assister ou représenter un justiciable, de revêtir un costume uniforme, il entend ainsi assurer une égalité entre les avocats et, à travers celle-ci, l'égalité des justiciables ;
  • le port du costume de la profession sans aucun signe distinctif est nécessaire pour témoigner de la disponibilité de l'avocat à tout justiciable.

2 arguments qui font mouche auprès du juge, qui valide la modification du règlement intérieur.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 2 mars 2022, n° 20-20185

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10/03/2022

Professionnels du bâtiment : de nouvelles exigences de performance énergétique

Les professionnels du bâtiment doivent respecter de plus en plus d'exigences en matière de performance énergétique. A ce propos, 5 nouvelles exigences vont bientôt faire leur apparition. Lesquelles ?


5 nouvelles exigences à respecter

Les professionnels du bâtiment intervenant sur des chantiers de construction ou d'extension de bâtiments ou de parties de bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire, doivent respecter 5 nouvelles exigences de performance énergétique et environnementale, à savoir :

  • l'optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre ;
  • la limitation de la consommation d'énergie primaire ;
  • la limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations ;
  • la limitation de l'impact des composants du bâtiment sur le changement climatique ;
  • la limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale.

Ces exigences seront applicables à compter du 1er juillet 2022 pour les travaux de construction et du 1er janvier 2023 pour les travaux d'extension.

Source : Décret n° 2022-305 du 1er mars 2022 relatif aux exigences de performance énergétique et environnementale des constructions de bâtiments de bureaux et d'enseignement primaire ou secondaire en France métropolitaine

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10/03/2022

Soignants non vaccinés et en arrêt maladie : fin du débat ?

La suspension du contrat de travail des soignants qui ne remplissent pas leur obligation vaccinale a suscité un vif débat, surtout dans les situations où les soignants étaient déjà en arrêt de travail au 15 septembre 2021. Un débat auquel le juge vient de mettre un terme. Explications…


Une suspension de traitement conditionnée

Pour rappel, s'ils ne remplissaient pas leur obligation vaccinale au 15 septembre 2021, les contrats de travail, ainsi que les rémunérations des soignants, étaient suspendus.

S'était alors posée la question du sort des soignants qui ne remplissaient pas cette obligation, mais qui étaient déjà en arrêt de travail au 15 septembre 2021… Une question qui avait donné lieu à des décisions contradictoires.

Finalement, le 2 mars 2022, le juge est venu trancher cette question en déclarant que la suspension de rémunération ne pouvait intervenir, dans ce cas précis, qu'à la date de fin du congé maladie.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat, du 2 mars 2022, n°458353

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10/03/2022

Boulangerie : moins de sel dans le pain ?

Les acteurs du secteur de la boulangerie ont conclu un accord avec le gouvernement visant à réduire la quantité de sel dans le pain. Dans quelle proportion ?


Boulangerie : 10 % de sel en moins environ

Le secteur de la boulangerie s'est engagé à réduire la quantité de sel dans le pain de 10 % environ, dans les délais suivants :

  • en juillet 2022 : 1,5 g de sel maximum/100 g pour les pains courants (baguette par exemple) ;
  • en octobre 2023 :
  • ○ 1,4 g de sel maximum /100 g pour les pains courants ;
  • ○ 1,3 g de se maximum l/100 g pour les pains complets ou céréales ;
  • ○ 1,2 g de sel maximum /100 g pour les pains de mie ;
  • en octobre 2025 : 1,1 g de sel maximum /100 g pour les pains de mie.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture du 3 mars 2022

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10/03/2022

Propriété industrielle : une subvention pour les PME

Une subvention européenne a été créée pour rembourser partiellement les dépenses engagées par les PME en matière de propriété industrielle. Pourquoi ? Pour qui ? Comment ?


Propriété industrielle et subvention : pourquoi ? Pour qui ? Comment ?

Lorsqu'une entreprise souhaite protéger ses créations ou ses innovations, elle peut effectuer une demande de dépôt de marque, de brevet, de dessins et modèles, auprès de l'autorité compétente, à savoir :

  • l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) pour une protection nationale ;
  • l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), pour une protection européenne.

Ces dépôts ont un coût. C'est pourquoi une subvention européenne a été mise en place pour permettre aux petites et moyennes entreprises (PME) d'obtenir un remboursement partiel des frais liés aux :

  • demandes de dépôts de marques, de dessins et modèles au niveau national, régional, de l'Union européenne (UE) ou international, à hauteur de 1 500 € par an et par entreprise ;
  • demandes de brevets en Europe au niveau national, à hauteur de 750 € par an et par entreprise.

Les entreprises pouvant en bénéficier doivent répondre à la définition officielle d'une PME communautaire, c'est-à-dire qu'elles doivent avoir :

  • un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 50 M€ ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 M€ ;
  • un effectif de moins de 250 salariés.

Notez enfin que les demandes de subvention peuvent être déposées via le formulaire disponible ici.

Source : Communiqué de presse de l'INPI, du 8 mars 2022

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10/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et dispositif Pinel : une tolérance

Avec la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, de nombreux programmes immobiliers ont subi des retards… Des retards qui peuvent empêcher les investisseurs de bénéficier de la réduction d'impôt sur le revenu « Pinel ». Pour éviter cet écueil, l'administration fiscale accepte de se montrer tolérante…


Coronavirus (COVID-19) et dispositif Pinel : une prolongation du délai d'achèvement

Pour bénéficier de la réduction d'impôt sur le revenu dite « Pinel », de nombreuses conditions doivent être respectées, notamment des délais d'achèvement des logements ou des travaux.

Si vous achetez un logement en VEFA (vente en l'état futur d'achèvement), l'achèvement des travaux doit intervenir dans les 30 mois qui suivent la signature de l'acte authentique.

Par mesure de tolérance, en raison de la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, il est prévu que :

  • le délai de 30 mois qui n'a pas expiré avant le 12 mars 2020 est prorogé d'une période totale de 12 mois (365 jours), ce qui conduit, pour le décompte du délai d'achèvement, à neutraliser la période du 12 mars 2020 au 11 mars 2021 inclus ;
  • si le délai de 30 mois devait commencer à courir pendant la période neutralisée (c'est-à-dire entre le 12 mars 2020 et le 11 mars 2021 inclus), son point de départ est reporté au 12 mars 2021.

Pour finir, notez que cette tolérance, initialement envisagée dans le cadre d'un achat en VEFA, s'applique à l'ensemble des délais d'achèvement des logements ou des travaux et ce, quelle que soit la nature de l'investissement réalisé (construction de logement, travaux de réhabilitation, etc.).

Source : Rescrit BOFiP-impôts du 02/03/2022, BOI-RES-IR-000101

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10/03/2022

Données personnelles des dirigeants : quels sont vos droits ?

Après avoir effectué les démarches administratives pour constituer sa société, un créateur d'entreprise s'aperçoit que des informations le concernant sont accessibles gratuitement sur certaines plateformes internet.

Estimant que cela ne respecte pas le Règlement général sur la protection des données (RGPD), il souhaite que ces informations ne soient plus accessibles aussi facilement.
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Pas possible
Les dirigeants ne peuvent s'opposer à la publication de leurs informations personnelles lorsque celle-ci intervient à la suite de formalités de création, de modification ou de cessation d'une activité, dans le cadre du respect de certaines obligations légales.

Ils peuvent toutefois, toutes conditions remplies, et notamment en cas d'abus constaté :

- déposer une réclamation auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'ils estiment que leurs droits ne sont pas respectés ;

- s'opposer à la réutilisation de leurs données ;

- s'opposer à la diffusion de leurs données dans le cadre des traitements réalisés par l'Insee lorsqu'ils sont entrepreneurs individuels.
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09/03/2022

Véhicule : comment signaler une non-conformité ?

Lorsqu'un véhicule, un de ses équipements ou un moteur à combustion interne destiné aux engins mobiles non routiers, est non conforme ou représente un risque pour la sécurité, la santé ou l'environnement, le professionnel doit le signaler. Comment ?


Véhicule non conforme : précision sur les modalités de signalement

Lorsque le fabricant, le constructeur ou l'importateur d'un véhicule constate que celui-ci ou l'un de ses équipements (composant, système, pièce, entité technique, etc.) présente une non-conformité ou un risque pour la sécurité, la santé ou l'environnement, il doit :

  • informer le ministre chargé des transports ;
  • lui proposer un ensemble de solution pour y remédier.

De nouvelles mesures, mises en place depuis le 2 mars 2022, précisent les modalités de signalement de cette non-conformité, lors de la réception européenne ou nationale d'un véhicule, ainsi que pour les réceptions délivrées en dehors du territoire national :

  • obligation d'information de l'autorité compétente sans délai lorsque le professionnel concerné considère ou a des raisons de croire qu'il existe un défaut de conformité ;
  • précision et détermination de l'autorité compétente pour recevoir les signalements, qui varie en fonction :
  • ○ de l'origine du véhicule : réception nationale ou européenne ;
  • ○ du produit: véhicule et ses équipements ou moteur à combustion interne destiné aux engins mobiles non routiers ;
  • ○ du risque : non-conformité ou risque pour la sécurité, la santé, l'environnement.

Enfin, notez que ces signalements se font par le biais d'un formulaire disponible ici, qui doit ensuite être envoyé par courriel à l'une des autorités compétentes suivantes, ou au deux en fonction de votre situation :

Source : Arrêté du 7 février 2022 fixant les modalités d'information des autorités compétentes concernant les véhicules, les systèmes, les composants, les entités techniques distinctes, les pièces ou équipements destinés à ces véhicules, ainsi que les moteurs à combustion interne destinés aux engins mobiles non routiers, présentant une non-conformité ou un risque

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09/03/2022

Maintenance de navire et manutention de marchandises dangereuses : quoi de neuf ?

De nouvelles dispositions viennent d'être mises en place pour encadrer les conditions d'admission des navires transportant des marchandises dangereuses dans les ports, en vue de leur réparation ou de leur maintenance. Que faut-il retenir ?


Quid de la manutention de matières dangereuses dans les ports ?

Pour des raisons de sécurité, les navires transportant des marchandises dangereuses sont soumis au respect d'une règlementation stricte.

A ce titre, certaines dispositions viennent d'être prises pour encadrer les conditions d'admission de ces navires dans les ports, en vue de leur réparation ou de leur maintenance, et prévoient notamment que :

  • la surveillance de l'admission et des travaux doit être réalisée par l'autorité investie du pouvoir de police portuaire (autorisation nécessaire pour l'admission, pour toutes réparations comportant des travaux à chaud, contrôle avec un expert agréé, etc.) ;
  • les travaux et la préparation du chantier doivent être effectués en conformité avec les règles concernant la protection des travailleurs ;
  • les navires nécessitant un passage en cale sèche doivent disposer d'une citerne vide, nettoyée, ventilée, etc. ;
  • le dispositif de lutte contre les incendies du navire doit être prêt à fonctionner (si les conditions le permettent) ;
  • le navire doit être relié aux bouches à incendie situées à terre lorsqu'il est en cale sèche ou à quai ;
  • etc.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de ces dispositions ici.

Notez également qu'à partir du 16 juillet 2022, les conditions de dépôt à terre de nitrates d'ammonium et d'engrais qui en contiennent sont modifiées, afin de renforcer la sécurité et ainsi de limiter les risques liés au caractère explosif de ces substances.

Source :

  • Arrêté du 7 février 2022 portant modification du règlement annexé à l'arrêté du 18 juillet 2000 réglementant le transport et la manutention des matières dangereuses dans les ports maritimes
  • Arrêté du 7 février 2022 portant modification du règlement annexé à l'arrêté du 18 juillet 2000 réglementant le transport et la manutention des matières dangereuses dans les ports maritimes

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09/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et pass vaccinal : le début de la fin…

En raison de la baisse de la circulation de la covid-19 et de la diminution de la tension hospitalière, le gouvernement a annoncé un allègement des mesures sanitaires concernant le port du masque et le pass vaccinal…


Coronavirus (COVID-19) : fin du pass vaccinal et fin du port du masque

À compter du 14 mars 2022, l'application du pass vaccinal sera suspendue en métropole, dans tous les endroits où il est exigé (lieux de loisirs et de culture, activités de restauration commerciales, foires et salons professionnels, etc.). Notez toutefois que l'obligation vaccinale qui s'applique aux soignants restera en vigueur.

En outre, le pass sanitaire sera toujours applicable dans les établissements de santé, les maisons de retraite et les établissements accueillant des personnes en situation de handicap.

Par ailleurs, également à compter du 14 mars 2022, le port du masque ne sera plus obligatoire, sauf dans les transports collectifs de voyageurs et les établissements de santé. Le port du masque reste recommandé pour les personnes positives et cas contacts à risque, les personnes symptomatiques et les professionnels de santé.

Enfin, sachez que pour l'Outre-mer, des concertations avec les autorités locales sont engagées pour mettre en œuvre la suspension du pass vaccinal en fonction de l'évolution de la situation sanitaire dans chacun des territoires.

Source : Actualité de service-public.fr du 3 mars 2022

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09/03/2022

Assurance-emprunteur : un droit à résilier et un droit à l'oubli

Au moment de souscrire un crédit immobilier, les emprunteurs concluent généralement une « assurance emprunteur », destinée garantir le remboursement du prêt en cas de perte d'emploi, d'invalidité, etc. Une loi qui s'intéresse au droit à la résiliation de ce type de contrat d'assurance et au droit à l'oubli vient d'être publiée. Que devez-vous savoir ?


Un droit de résilier à tout moment

Désormais, un consommateur peut résilier à tout moment son contrat d'assurance-emprunteur : il n'a plus besoin d'attendre la date anniversaire de celui-ci. Il doit être informé de cette possibilité de résiliation à tout moment, des modalités de mise en œuvre et des délais à respecter, chaque année, sur papier ou sur tout autre support durable.

L'absence d'information est sanctionnée par une amende d'un montant de 15 000 € au maximum.

De même, la notice annexée au contrat de prêt énumérant les risques garantis et précisant toutes les modalités de la mise en jeu de l'assurance doit informer l'emprunteur qu'il peut résilier son contrat à tout moment à compter de la signature du prêt.

Les modalités de résiliation sont également simplifiées. Jusqu'à présent conditionnée à l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), la résiliation peut être faite :

  • par lettre ou au moyen de tout autre support durable ;
  • par déclaration faite au siège social ou chez le représentant de l'assureur ;
  • par acte extrajudiciaire (c'est-à-dire par huissier de justice) ;
  • lorsque l'assureur propose de conclure le contrat par un mode de communication à distance, par le même mode de communication ;
  • par tout autre moyen prévu par le contrat.

Par ailleurs, il est désormais prévu que toute décision de refus de résiliation doit être explicite et comporter l'intégralité des motifs justifiant cette décision, notamment les informations et garanties manquantes.

Autre nouveauté : les établissements prêteurs vont devoir afficher le coût de l'assurance-emprunteur pour 8 ans.

Pour finir, lorsque la résiliation du contrat d'assurance est acceptée, le prêteur doit modifier par voie d'avenant le contrat de crédit en mentionnant, notamment, le nouveau taux annuel effectif global.

Ces nouvelles mesures s'appliqueront :

  • aux offres de prêt émises à compter du 1er juin 2022 :
  • à compter du 1er septembre 2022 pour les contrats d'assurance en cours d'exécution à cette date.


Un droit à l'oubli renforcé

Jusqu'à présent, le délai au-delà duquel aucune information médicale relative aux pathologies cancéreuses ne pouvait être recueillie par les organismes assureurs ne pouvait excéder 10 ans après la date de fin du protocole thérapeutique.

Pour les pathologies cancéreuses survenues avant l'âge de 18 ans, ce délai était de 5 ans à compter de la fin du protocole thérapeutique.

Désormais, ce délai est fixé à 5 ans dans tous les cas.

Par ailleurs, à compter du 1er juin 2022, lorsqu'ils souscrivent une assurance emprunteur dans le cadre de leur prêt immobilier, les emprunteurs n'ont plus à se soumettre à un questionnaire et à un examen médical si les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • la part assurée sur l'encours cumulé des contrats de crédit n'excède pas 200 000 € par assuré ;
  • l'échéance de remboursement du crédit contracté est antérieure au 60ème anniversaire de l'assuré.

Source : Loi n° 2022-270 du 28 février 2022 pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur

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08/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et handicap : des aides pérennisées

Afin de favoriser le travail des personnes en situation de handicap, l'Agefiph est venue pérenniser certaines mesures mises en place pendant la crise sanitaire. Lesquelles ?


Un récapitulatif des aides « Covid-19 » pérennisées

Dans son support relatif à l'offre de services et d'aides financières, l'Agefiph (l'association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées) récapitule toutes les aides professionnelles en matière de handicap.

A cette occasion, elle est venue pérenniser, depuis le 1er mars 2022, certaines aides mises en place dans le cadre de la crise sanitaire comme :

  • le montant majoré de l'aide forfaitaire à la création d'entreprise par des personnes handicapées ;
  • l'aide relative à la prise en charge des surcoûts pour les déplacements en lien avec le handicap compte tenu de certains besoins de la personne en situation de handicap ;
  • etc.

Vous pouvez retrouver la liste de ces aides ici.

Source : Support relatif à l'offre de services et d'aides financières de l'Agefiph, de mars 2022

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