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25/02/2022

Coronavirus (COVID-19) et sortie de crise : accompagner les entreprises

En juin 2021, pour accompagner les entreprises en sortie de crise, le gouvernement a mis en œuvre un plan national d'accompagnement. Parce qu'il a fait ses preuves, et parce que bon nombre d'entreprises en ont encore besoin, ce plan va rester opérationnel quelque temps. Jusqu'à quand ?


Un plan d'accompagnement opérationnel jusqu'à fin juin 2022

Le plan national d'accompagnement des entreprises à la sortie de crise, annoncé par le gouvernement en juin 2021, a été pleinement déployé sur le territoire à l'automne 2021.

Dans le cadre de ce plan, les entreprises qui en ont besoin peuvent se voir proposer une solution adaptée à leur situation. Il s'articule autour de 3 axes :

  • détection anticipée des difficultés ;
  • orientation des entreprises en situation de fragilité ;
  • proposition d'une solution adaptée.

Dans un contexte de reprise économique, et parce que de nombreuses entreprises ont encore besoin de soutien, le gouvernement vient d'annoncer qu'il maintenait opérationnel ce plan jusqu'à la fin juin 2022.

Source : Communiqué de presse du Gouvernement du 23 février 2022, n°2063

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25/02/2022

Loi 3DS : quelles nouveautés pour l'Outre-mer ?

Afin de répondre aux besoins concrets et opérationnels des collectivités locales et pour leur permettre de conduire une action plus adaptée aux particularités de chaque territoire, le gouvernement a pris de nombreuses mesures dans le cadre de la loi 3DS. Plusieurs d'entre elles concernent l'Outre-mer. Revue de détails.


Concernant les entreprises

Pour rappel, certains salariés sont désignés par l'employeur pour s'occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l'entreprise. Désormais, en Outre-mer, ils sont également chargés d'informer les travailleurs qui sont exposés aux risques naturels (inondations, mouvements de terrain, avalanches, etc.) sur la prévention existante en la matière.

Ces salariés désignés doivent recevoir une formation sur la prévention de ces risques naturels.

De son côté, l'employeur doit veiller à ce que les travailleurs exposés à ces risques reçoivent régulièrement une information appropriée, notamment sur les mesures de prévention mises en place. Un décret, non encore paru à ce jour, doit venir préciser les modalités d'application de cette mesure.


Concernant l'expérimentation relative à l'état de calamité naturelle exceptionnelle

Depuis le 21 février 2022 et pour une durée de 5 ans, une expérimentation relative à l'état de calamité naturelle exceptionnelle est mise en place dans certains territoires. Cet état peut être déclaré, via un décret, dès lors qu'un aléa naturel d'une ampleur exceptionnelle est constaté et qu'il a des conséquences de nature à gravement compromettre le fonctionnement des institutions.

Il doit par ailleurs présenter un danger grave et imminent pour l'ordre public, la sécurité des populations, l'approvisionnement en biens de première nécessité ou la santé publique.

Notez que l'étendue géographique et la durée de cet état, qui ne peut excéder 1 mois, sont déterminées par ce même décret. De plus, il est possible de déclencher une procédure de catastrophe naturelle pour cette même étendue géographique, en parallèle de la déclaration de l'état de calamité naturelle exceptionnelle.

Cette expérimentation a pour but de suspendre certains délais de procédure administrative et de faire présumer la condition de force majeure ou d'urgence.


Concernant Mayotte

Des dispositions spécifiques pour Mayotte ont également été adoptées. Vous pouvez les retrouver ici et ici.

Source : Loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale (articles 123, 239, 241 et 262)

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25/02/2022

Du nouveau pour les médicaments de thérapie innovante préparés ponctuellement

Le recours à des médicaments de thérapie innovante préparés ponctuellement (MTI-PP) est strictement réglementé. De nouvelles précisions viennent justement d'être apportées à ce sujet. Revue de détails…


MTI-PP : de nouvelles précisions à connaître

L'utilisation de médicaments de thérapie innovante préparés ponctuellement (MTI-PP) dans le cadre de la même intervention que celle du prélèvement des tissus ou des cellules autologues entrant dans leur composition vient de faire l'objet de précisions.

Ces précisions visent notamment l'établissement d'un contrat écrit, le respect des bonnes pratiques, la réalisation d'audits, l'adaptation du régime d'autorisation des établissements, ainsi que le type de médicaments concernés.

Source : Décret n° 2022-193 du 16 février 2022 relatif aux médicaments de thérapie innovante préparés ponctuellement

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25/02/2022

France 2030 : l'innovation au service des dispositifs médicaux

Le gouvernement a lancé le plan « France 2030 » qui vise à réindustrialiser le pays en 10 ans. Ce plan comporte des mesures spécifiques pour encourager le développement et la production de dispositifs médicaux innovants. Lesquelles ?


Comment développer des dispositifs médicaux innovants ?

Le plan « France 2030 » a pour ambition de faire de la France la première nation européenne innovante et souveraine en santé.

Pour y parvenir, 4 axes ont été identifiés par le gouvernement.

  • adresser des priorités technologiques et de santé publique majeures

Des actions ciblées et des appels à projets vont être lancés pour répondre à des priorités de santé publique ou lever des verrous technologiques afin de faire émerger les dispositifs médicaux et les dispositifs de diagnostic in vitro de demain.

L'objectif est notamment de développer les robots chirurgicaux de demain, d'améliorer la performance et la tolérance sur le long terme des implants et prothèses et de développer les dispositifs médicaux et solutions numériques pour la santé mentale.

  • permettre aux entreprises du secteur de démontrer la valeur de leurs produits

Un appel à projets « démonstration de l'efficacité clinique des dispositifs médicaux à usage collectif » va être lancé pour démontrer les bénéfices cliniques et/ou médico-économiques des dispositifs médicaux au sein du système de soins français.

  • accompagner les projets d'industrialisation des dispositifs médicaux

Pour soutenir le développement des capacités industrielles, un appel à projets « Industrialisation des produits de santé » va être lancé afin de soutenir les projets d'industrialisation de dispositifs médicaux et de diagnostic in vitro innovants ou stratégiques sur le territoire national.

Cet appel à projets unique doit permettre d'identifier et de soutenir les projets des entreprises dans les secteurs de la biothérapie et de la bioproduction, ainsi que des maladies infectieuses émergentes.

  • accompagner les entreprises dans leurs démarches d'accès au marché

Des actions ciblées vont être lancées afin de faciliter et d'accélérer l'accès au marché des dispositifs médicaux, et en particulier l'obtention du marquage CE des produits, notamment par la mise en place d'un guichet « diagnostic règlementaire » de Bpifrance, la constitution de réseaux d'investigateurs, l'accès aux grandes cohortes et le financement de formations pour les profils règlementaires.

Source : Dossier de presse du 21 février 2022 du ministère de la Santé

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25/02/2022

Loi 3DS : que faut-il retenir ?

Le gouvernement vient de promulguer une loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dite loi « 3DS ». Voici les principales mesures juridiques, sociales et fiscales qu'il faut retenir.


Loi 3DS : les mesures juridiques

Afin d'accroitre la proximité des services publics locaux et d'adapter leurs actions aux spécificités des territoires, la loi met en place diverses dispositions concernant notamment :

  • la vie des affaires locales : dérogation possible, toutes conditions remplies, aux règles sur l'encadrement des jours et des heures d'ouverture au public de certains établissements commerciaux ; modification de la procédure de délivrance des autorisations d'exploitations commerciales dans les territoires ayant signé une convention d'opération de revitalisation de territoire ; extension des cas et modalités d'intervention des commissaires aux comptes dans le cadre des contrôles des entreprises publiques locales, etc. ;
  • l'urbanisme : délimitation de secteurs dans lesquels l'implantation d'éoliennes est soumise à conditions dans un plan local d'urbanisme ; possibilité de déroger à ce même plan pour les projets contribuant à la revitalisation du territoire ; transformation des zones déjà urbanisées et lutte contre la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, etc. ;
  • les associations : favoriser et faciliter les dons de biens mobiliers par les collectivités territoriales (notamment pour les associations reconnues d'utilité publique), possibilité de mise à disposition de fonctionnaires de l'Etat (expérimentation) ;
  • le secteur médical et les vétérinaires : les professionnels de santé qui exercent au sein des centres de santé gérés par les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent être des agents de ces collectivités ou groupements ; fin du critère de zonage géographique dans l'attribution des aides pour les vétérinaires qui contribuent à la protection de la santé publique et qui assurent la continuité et la permanence des soins aux animaux d'élevage ;
  • les mesures diverses : accès aux données acquises par les services numériques d'assistance au déplacement (aide à la navigation, etc.) par les autorités organisatrices de la mobilité ; création possible d'infrastructures de recharge pour les véhicules électriques par les communes lorsqu'elles n'en n'ont pas suffisamment ; subvention pour les entreprises exploitant des salles de cinéma faisant moins de 7 500 entrées par semaines ou labellisées art et essai, etc.

De plus, certaines dispositions intéressent spécifiquement le secteur de l'immobilier et prévoient des aménagements concernant :

  • les logements sociaux : autorisation de la sous-location et de la location ; modulation permise des hausses de loyer ; interdiction de vendre des logements sociaux dans les communes faisant l'objet d'un arrêté de carence sauf au bénéfice d'un autre organisme HLM ;
  • le droit de préemption : délégation du droit de préemption urbain aux organismes de foncier solidaire (OFS) ; un porteur de projet d'intérêt général peut faire jouer un droit de préemption et passer en priorité sur celui du locataire commercial, etc. ;
  • l'encadrement des loyers : le dispositif expérimentant l'encadrement des loyers créé par la loi Elan durera 8 ans au lieu des 5 initialement prévus ; le montant de la somme des loyers perçus des colocataires ne peut être supérieur au montant du loyer encadré, etc. ;
  • les chemins ruraux : autorisation d'échange de terrains comportant des chemins ruraux ; la contribution en cas de dégradation d'un chemin rural est désormais due dans tous les cas, quelle que soit la cause de la dégradation ;
  • les mesures en cas de négligence ou abandon d'un bien par son propriétaire : réduction du délai de mise en œuvre de la procédure d'acquisition d'un bien sans maitre qui peut être déclenchée après un abandon de 10 ans (au lieu de 30 auparavant) ; le droit de priorité offert aux locataires professionnels lors de la mise en vente d'un meublé de tourisme peut être cédé gratuitement à d'autres organismes (exploitants de résidence de tourisme, établissements publics, etc.), etc. ;
  • des mesures diverses : ajout de mentions obligatoires dans les annonces de mise en location de certains logements ; en raison de la crise sanitaire, les copropriétés ont désormais 6 ans pour se mettre en conformité avec les mesures contenues dans leur règlement (au lieu de 3 ans) ; le versement d'une avance sur indemnité d'expropriation ou d'éviction est étendue à tous les locataires, etc.


Loi 3DS : les mesures fiscales

Actuellement, les particuliers peuvent être exonérés d'impôt sur les plus-values, toutes conditions par ailleurs remplies, pour les ventes de biens immobiliers réalisées au profit d'organismes en charge du logement social jusqu'au 31 décembre 2022.

Depuis le 1er janvier 2022, s'ajoutent à la liste des organismes de logement social visés (organismes HLM, Association foncière logement, etc.) les organismes de foncier solidaire.


Loi 3DS : les mesures sociales

Enfin, la loi apporte également des modifications sur le plan social. Parmi ces mesures on peut notamment citer :

  • la modification des modalités d'accueil en établissement ou service d'aide par le travail (ESAT), mais également des modalités de passage, pour les travailleurs handicapés, des ESAT vers le milieu ordinaire ;
  • une précision sur la qualité de travailleur handicapé ;
  • une prolongation, jusqu'au 31 décembre 2023, de l'expérimentation permettant aux entreprises utilisatrices de faire travailler une personne en situation de handicap sans avoir à justifier d'un motif de recours (ex : accroissement temporaire de son activité) ;
  • la création d'un apprentissage transfrontalier et la mise en place de la réglementation qui lui est applicable.

Source : Loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale

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25/02/2022

C'est l'histoire d'un employeur qui tarde à licencier un salarié…



C'est l'histoire d'un employeur qui tarde à licencier un salarié…


Reprochant une faute grave à un salarié, un employeur décide de le mettre à pied à titre conservatoire en vue d'envisager son licenciement, qui interviendra 2 mois plus tard, le temps de mener quelques investigations. Un délai bien trop long pour le salarié, qui conteste son licenciement…


Pour lui, la mise à pied qu'il a subie est en réalité « disciplinaire », et non « conservatoire ». Pour que la mise à pied soit « conservatoire », il faut que le déclenchement de la procédure de licenciement soit concomitant au prononcé de cette mise à pied. Ce qui n'est pas le cas ici, relève le salarié, qui considère donc que la mise à pied est « disciplinaire ». Et, comme son nom l'indique, il s'agit d'une sanction…


Et cela change tout, reconnaît le juge qui lui donne raison, en rappelant qu'un employeur ne peut pas sanctionner un salarié 2 fois pour les mêmes faits : la mise à pied étant « disciplinaire », le salarié a donc déjà été sanctionné. Il ne peut plus être licencié pour les mêmes raisons…




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 2 février 2022, n° 20-14782

La petite histoire du jour



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24/02/2022

Coronavirus (COVID-19) et titres-restaurant : encore une prolongation…

Pour soutenir le secteur de la restauration pendant la crise sanitaire, le plafond quotidien d'utilisation des titres-restaurant a, temporairement, été porté à 38 €. Cette mesure qui devait prendre fin le 28 février 2022 est de nouveau prolongée… Jusqu'à quand ?


Titres-restaurants : 38 € jusqu'au 30 juin 2022

Afin de soutenir le secteur de la restauration, le plafond d'utilisation des titres-restaurant reste fixé à 38 € maximum par jour, y compris les week-ends et jours fériés, jusqu'au 30 juin 2022 (au lieu du 28 février 2022).

A toutes fins utiles, notez que la possibilité d'échanger ses titres-restaurant 2021 contre des titres-restaurant 2022 prend fin le 15 mars 2022.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, du 23 février 2022, n°2062

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24/02/2022

Grippe aviaire : pas de confinement pour les petites exploitations ?

La grippe aviaire oblige à « confiner » les volailles dans les élevages. Ce qui peut poser des problèmes pratiques dans les petits élevages. Des problèmes qui pourraient être résolus par une réglementation plus souple, selon certains… Qu'en pense le gouvernement ?


Grippe aviaire : une souplesse réglementaire pour les petits éleveurs

Pour le gouvernement, la mise à l'abri des volailles lors des épisodes de grippe aviaire est un élément clé de la prévention sanitaire.

Dans ce cadre, la mise à l'abri en bâtiment est imposée, mais seulement aux élevages qui disposent des moyens structurels et techniques suffisants.

Dès lors, pour les élevages de taille modeste qui disposent souvent de bâtiments de petite taille, la mise à l'abri peut être réalisée sur des parcours de surface réduite (couverts ou non de filets selon les espèces).

Quant aux volailles habituellement élevées en plein air, la sortie sur parcours est également autorisée en cas de problème constaté par le vétérinaire sanitaire.

Source : Réponse ministérielle Favennec-Bécot, Assemblée Nationale, du 22 février 2022, n° 43192

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24/02/2022

Voitures autonomes : c'est parti !

Les véhicules à conduite automatisée (dits « voitures autonomes ») ont connu de grands progrès techniques ces dernières années. Suffisamment pour autoriser la circulation de voitures sans conducteurs humains ? Réponse…


Feu vert pour les voitures autonomes !

La réglementation relative à la circulation routière internationale vient de faire l'objet d'une modification de grande importance.

Elle autorise dès le 14 juillet 2022, et au plus tard le 1er septembre 2022, le déploiement, en France, de véhicules sans conducteurs humains et équipés de systèmes automatisés de conduite.

En pratique, ce type de déplacement se fera sur des parcours prédéfinis dont l'adéquation avec les capacités du véhicule aura été vérifiée et validée.

Affaire à suivre…

Source : Actualité de securite.routiere.gouv.fr du 1er février 2022

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24/02/2022

Pollution sonore sous-marine : comment la réduire ?

Aucune règlementation contraignante imposant la réduction des bruits sous-marins d'origine humaine n'existe pour le moment. Toutefois, certaines recommandations permettent d'accompagner les professionnels du secteur maritime vers une réduction de cette pollution sonore…


Pollution sous-marine : quelques recommandations…

Les bruits sous-marins d'origine humaine sont une source de pollution et peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes sur les différentes espèces qui peuplent les mers et océans :

  • retard de croissance, stress, augmentation du rythme respiratoire ;
  • masquage acoustique et communication plus difficile entre les individus ;
  • changements de trajets migratoires ;
  • etc.

S'il n'existe pas encore de règlementation contraignante, certains dispositifs permettent d'accompagner les professionnels du secteur vers une réduction de cette pollution, tels que :

  • des lignes directrices pour réduire les bruits sous-marin, publiées en 2014 par l'Organisation maritime internationale (OMI) ;
  • une directive-cadre européenne, qui fixe des objectifs de diminution d'impact du bruit sur les populations d'animaux marins ;
  • une Communauté sur le bruit sous-marin, créée sur l'impulsion de plusieurs ministères (ministère de la mer, de la transition écologique, etc.), qui a publié un guide pour limiter l'impact des émissions acoustiques sur la faune marine à destination des professionnels du secteur maritime.

De plus, concernant la construction des bateaux, certaines pistes peuvent être creusées par les armateurs :

  • abaissement de la vitesse de quelques nœuds ;
  • optimisation de la forme des coques pour limiter la turbulence des flux ;
  • utilisation des hélices innovantes pour empêcher la cavitation (formation et éclatement brutale de bulles) ;
  • réduction de la transmission des vibrations en isolant les moteurs.

Source : Communiqué de presse du ministère de la mer, du 17/02/2022

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23/02/2022

Professionnel du secteur animal : la simplification de certaines démarches

Toujours dans un objectif de simplification de certaines démarches administratives, une nouvelle suppression de l'obligation de présentation d'un extrait K Bis vient d'être mise en place dans le cadre de déclarations d'activité dans le secteur animal. Revue de détails…


Déclaration d'activité et suppression de présentation d'un extrait K Bis

Pour mémoire, l'obligation de présentation d'un extrait d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), appelé extrait K Bis, est progressivement supprimée dans le cadre de certaines démarches administratives.

Tel est le cas, depuis le 12 février 2022, pour les démarches suivantes :

  • la demande d'un agrément ou d'une autorisation d'exercice pour les établissements du secteur des sous-produits animaux ou des produits dérivés (produits d'origine animale ou obtenus à partir d'animaux non destinés à la consommation humaine, embryons, etc.) ;
  • la déclaration d'activité d'opérateur commercial dans le cadre d'échanges d'animaux vivants, de semences et embryons, etc.

Source : Arrêté du 3 février 2022 portant suppression de l'obligation de fourniture d'un extrait K bis dans plusieurs arrêtés relatifs à l'agrément ou l'autorisation d'activités de production animale et d'échange d'animaux

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23/02/2022

Constitution de société : une promesse de société vous engage !

Le créateur d'un logiciel et un collaborateur décident de conclure une promesse de société. Mais finalement, le créateur change d'avis et constitue une société avec d'autres personnes. Ce qui mérite indemnisation selon le collaborateur « évincé »… et selon le juge ?


Une promesse de société peut-elle être rompue ?

Lorsque 2 personnes (ou plus) ont le projet de créer une société, mais qu'elles ne souhaitent pas (ou ne peuvent pas) la constituer dans l'immédiat, elles peuvent établir une promesse de société.

Celle-ci est contraignante, c'est-à-dire que les signataires s'engagent à constituer la société lorsque les conditions prévues sont réunies. A défaut, celui qui change d'avis et ne respecte pas sa promesse doit verser des dommages-intérêts à l'autre partie, sauf si la promesse prévoit une possibilité de se rétracter.

C'est ce que rappelle le juge dans une affaire récente : ici, le créateur d'un logiciel décide de conclure une promesse de société avec un collaborateur, dans le but de le développer et de le commercialiser. A cette occasion, ils projettent également d'en confier la distribution exclusive à une autre entreprise.

1 an après, le collaborateur s'aperçoit que le créateur a constitué une société avec d'autres personnes, tout en profitant du contrat de distribution exclusif pour son logiciel. Estimant que la promesse de société a été rompue, il réclame alors une indemnisation au créateur.

« Non ! », rétorque le créateur du logiciel. S'il a créé cette société, c'est parce qu'il a découvert que le collaborateur était lui-même à la tête d'une société exerçant une activité concurrente à celle qu'ils projetaient de développer ensemble.

Une situation synonyme de perte de confiance qui justifie, selon lui, la rupture de sa promesse.

Mais pas pour le juge : le créateur du logiciel ayant créé sa société avant de découvrir l'autre activité du collaborateur, la perte de confiance évoquée ne peut pas être retenue et la rupture de sa promesse n'est pas justifiée.

Il doit donc verser une indemnisation au collaborateur.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 9 février 2022, n°19-23886

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