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18/02/2022

Sites industriels = établissements recevant du public ?

Un site industriel est considéré comme établissement recevant du public (ERP) lorsque des visiteurs y sont reçus. Une classification qui peut poser problème car elle est susceptible d‘engendrer un surcoût financier. De quoi justifier l'exclusion des sites industriels de la réglementation ERP ?


Vers une exclusion des sites industriels de la réglementation ERP ?

Un site industriel peut être classé comme établissement recevant du public (ERP) quand il est amené à accueillir des personnes autres que les salariés.

Dans ce cas, il est soumis à la réglementation propre à ce type d'établissement, en particulier pour les prescriptions incendie accessibilité.

Mais parce que le plus souvent, ces « personnes autres » sont des clients, des fournisseurs et des livreurs, il pourrait être opportun de considérer qu'il ne s'agit pas de « visiteurs » au sens de la réglementation ERP… Ce qui permettrait d'exclure les sites industriels de cette réglementation.

Une possibilité écartée par le gouvernement, qui rappelle tout de même que dans l'éventualité où une partie seulement des locaux industriels accueille du public, seule la zone concernée est soumise aux prescriptions des ERP. Ce zonage est déterminé par le maire à partir du dossier déposé en mairie.

Source : Réponse ministérielle Grau, Assemblée Nationale, du 15 février 2022, n° 37481

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18/02/2022

Déclaration de succession : 6 mois pour la déposer ?

En principe, la déclaration de succession doit être déposée dans les 6 mois du décès. Mais est-ce une obligation absolue ?


Déclaration de succession : à déposer dans les 6 mois, sauf si…

A la suite du décès d'une personne, les héritiers doivent déposer une déclaration de succession auprès de l'administration fiscale dans un délai de 6 mois à compter du décès. A défaut, ils peuvent être tenus de verser des intérêts de retard.

En pratique, c'est le notaire qui procède à cette déclaration.

Mais que se passe-t-il si le délai de 6 mois n'est pas respecté ?

Si le notaire n'a pas accompli toutes les diligences nécessaires, sa responsabilité peut être engagée.

Cependant, si le dossier de succession est complexe, l'administration fiscale peut se montrer tolérante : la responsabilité du notaire ne sera pas engagée s'il a attiré l'attention de ses clients sur la possibilité de souscrire une déclaration partielle et de verser un acompte sur les droits, afin d'éviter le paiement de pénalités de retard.

Source : Réponse ministérielle Zumkeller, Assemblée Nationale, du 15 février 2022, n° 33080

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18/02/2022

Coronavirus (COVID-19) : le protocole sanitaire fait peau neuve

Depuis sa mise en place lors du 1er confinement, le protocole sanitaire national a régulièrement été mis à jour pour tenir compte des évolutions de la crise sanitaire. La dernière mise à jour du 16 février 2022 vient de nouveau modifier les règles applicables en entreprise…


Coronavirus (COVID-19) et protocole sanitaire : un (nouvel) allègement des mesures

  • Concernant le télétravail

Le recours au télétravail est, depuis le 2 février 2022, seulement recommandé. Ainsi, les mesures qui prévoyaient un nombre de jours obligatoire disparaissent du protocole.

  • Concernant les réunions

Il est précisé que les réunions en audio ou en visioconférence restent à privilégier. Si elles ont lieu en présentiel, les participants doivent respecter les gestes barrières (port du masque, mesures d'aération/ ventilation des locaux règles de distanciation, etc.).

  • Concernant les moments de convivialité

Il est de nouveau possible d'organiser des moments de convivialité, dès lors que les gestes barrières sont strictement respectés.

  • Concernant le port du masque FFP2

Le port du masque FFP2 peut être indiqué pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et en échec de vaccination pour raisons médicales, si elles peuvent le supporter sur une longue durée.

  • Concernant les établissements recevant du public soumis au pass vaccinal

Les personnels des établissements recevant du public peuvent présenter, pendant 1 mois, un justificatif de l'administration de leur 1re dose de vaccin, ainsi que le résultat négatif d'un test ou examen de dépistage à la Covid, réalisé depuis moins de 24h, pour valider leur pass vaccinal.

  • Concernant la prise en charge des personnes symptomatiques et de leurs contacts rapprochés en entreprise

En ce qui concerne les obligations à respecter par les personnes « cas contacts », le protocole renvoie désormais au site d'Ameli.

De même, la mention sur le recours privilégié au télétravail pour les cas contacts à risque modéré est supprimée du protocole, qui invite à se référer aux sites de Santé publique France et d'Ameli pour connaître les évolutions en la matière.

Source : Site du Ministère du travail, Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de COVID-19, version applicable au 16 février 2022

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18/02/2022

Dentistes : régulation des urgences = impôts ?

Les dentistes qui assurent la régulation des urgences dentaires peuvent-ils, au même titre que les médecins qui assurent certaines permanences de soins, bénéficier de l'exonération d'impôt sur le revenu pour les indemnités qu'ils perçoivent dans ce cadre ?


Des indemnités soumises à l'impôt sur le revenu

Les sommes perçues au titre de certaines permanences de soins par les médecins installés dans une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l'accès aux soins peuvent être exonérées d'impôt sur le revenu (IR), dans la limite de 60 jours par an.

Pour favoriser l'accès aux soins d'urgence et sécuriser l'exercice des chirurgiens-dentistes de garde, une expérimentation de régulation des urgences dentaires est actuellement menée dans de nombreux départements.

Interrogé sur le point de savoir si ces chirurgiens-dentistes pouvaient bénéficier de la même exonération d'IR que les médecins assurant des permanences de soins, le gouvernement vient de répondre par la négative.

Toutefois, il indique qu'à l'issue de l'expérimentation, si celle-ci est pérennisée, la question de l'extension de l'avantage fiscal au bénéfice de ces praticiens sera réexaminée.

Source Réponse ministérielle Bourgeaux du 15 février 2022, Assemblée nationale, n°42805

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18/02/2022

Report en arrière des déficits : un aménagement pour le secteur du BTP ?

Les entreprises du bâtiment confrontées à la hausse du coût des matériaux vont-elles pouvoir bénéficier d'un remboursement immédiat de leurs créances de « carry back » non encore utilisées ? Réponse du gouvernement…


Entreprises du bâtiment et gestion des déficits : pas de changement

Une entreprise, soumise à l'impôt sur les sociétés (IS), qui constate un déficit a 2 options :

  • elle peut soit l'imputer sur le bénéfice imposable réalisé au titre d'un exercice suivant, ce qui va lui permettre de générer une économie d'impôt future ;
  • ou elle peut choisir d'opter pour le report en arrière du déficit subi (ce que l'on appelle un « carry back ») : concrètement, l'entreprise impute le déficit subi au titre de son dernier exercice sur le bénéfice de l'exercice précédent.

L'option pour le « carry-back » fait naître une créance fiscale, qui correspond, en pratique, à l'excédent d'IS antérieurement versé. Cette créance fiscale pourra être utilisée pour payer l'IS à verser au titre des exercices suivants. A défaut d'imputation possible dans les 5 ans, cette créance fiscale est remboursée.

En 2020, dans le cadre de la crise sanitaire, le gouvernement a temporairement autorisé, sous conditions, le remboursement immédiat des créances de « carry back » non encore utilisées.

Actuellement, au regard de la hausse du coût des matériaux, il a été demandé au gouvernement de réactiver cette possibilité de remboursement immédiat pour les entreprises du secteur du bâtiment.

La réponse est négative.

Source : Réponse ministérielle Babary du 10 février 2022, Sénat, n°25721

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18/02/2022

RGPD : les contrôles de la CNIL en 2022

Pour s'assurer du respect du règlement général sur la protection des données, la CNIL effectue chaque année de nombreux contrôles à la suite de signalements, ou dans le cadre d'un plan de contrôle qui s'articule autour de thématiques prioritaires. Quelles sont ces thématiques pour 2022 ?


Contrôle de la CNIL : les thématiques prioritaires en 2022

Pour veiller au respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) effectue chaque année de nombreux contrôles.

Ceux-ci sont menés à la suite de signalements, mais également dans le cadre d'un plan de contrôle qu'elle établit.

En 2022, ce plan de contrôle va s'articuler autour de 3 thématiques prioritaires :

  • la prospection commerciale ;
  • les outils de surveillance utilisés dans le cadre du télétravail ;
  • les services cloud.

Ainsi, la CNIL attend des responsables de traitement de données personnelles qu'ils :

  • garantissent la protection des données des consommateurs dans le cadre de la prospection commerciale, en s'appuyant notamment sur le cadre établi par le référentiel disponible ici ;
  • s'assurent d'un équilibre entre la vie privée des travailleurs et le contrôle légitime de leur activité lorsqu'ils sont en télétravail ;
  • garantissent la protection des données des utilisateurs dans le cadre de transferts de celles-ci à des sous-traitants fournissant des solutions cloud. Elle sera d'autant plus vigilante lorsque ces transferts sont effectués en dehors de l'Union européenne.

Source : Actualité du site de la CNIL du 15 février 2022

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18/02/2022

Indice des prix à la consommation - Année 2022

Indice des prix à la consommation

Année 2022

Ensemble des ménages

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2022

114,16

 - 0,1 % 

+ 5,9 %

Novembre 2022

 114,26 

 + 0,3 % 

 + 6,2 % 

Octobre 2022

 113,90 

 + 1,0 % 

+ 6,2 %

Septembre 2022

112,74

- 0,6 %

+ 5,6 %

Août 2022

113,38

 + 0,5 % 

 + 5,9 % 

Juillet 2022

112,87

 + 0,3 % 

+ 6,1 %

Juin 2022

 112,55 

 + 0,7 % 

 + 5,8 % 

Mai 2022

111,72

 + 0,7 % 

 + 5,2 % 

Avril 2022

 110,97 

+ 0,4 %

 + 4,8 % 

Mars 2022

 110,49 

+ 1,4 %

 + 4,5 % 

Février 2022

 108,94 

+ 0,8 %

 + 3,6 % 

Janvier 2022

108,12

+ 0,3 %

+ 2,9 %


Ensemble des ménages (hors tabac)

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2022

 113,39 

 - 0,2 % 

+ 5,7 %

Novembre 2022

 113,53 

 + 0,3 % 

 + 6,3 % 

Octobre 2022

 113,16 

 + 1,0 % 

 + 6,3 % 

Septembre 2022

 111,99 

 - 0,6 % 

 + 5,7 % 

Août 2022

 112,63 

 + 0,5 % 

 + 6,0 % 

Juillet 2022

112,11

+ 0,3 %

+ 6,2 %

Juin 2022

111,80

+ 0,8 %

 + 6,0 % 

Mai 2022

 110,95 

 + 0,7 % 

 + 5,7 % 

Avril 2022

 110,19 

 + 0,4 % 

+ 4,9 %

Mars 2022

 109,70 

 + 1,4 % 

 + 4,6 % 

Février 2022

 108,14 

+ 0,8 %

 + 3,7 % 

Janvier 2022

107,69

+ 0,3 %

+ 3,1 %

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.


Source :

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18/02/2022

Barème fiscal des frais de carburants - Année 2022


Barème fiscal des frais de carburants

Barème 2022 applicable au titre des revenus 2021

Les exploitants individuels et certaines sociétés civiles de moyens tenant une comptabilité super-simplifiée peuvent évaluer forfaitairement leurs frais de carburant consommé lors de leurs déplacements professionnels en appliquant des barèmes spécifiques publiés chaque année par l'administration fiscale.

Ces barèmes peuvent aussi être utilisés par les titulaires de bénéfices non commerciaux (pour les véhicules pris en location) et par les associés de sociétés de personnes qui exercent leur activité professionnelle dans la société (pour évaluer leurs frais de déplacement domicile – lieu de travail)

Barème applicable aux voitures pour l'imposition des revenus 2021

CV

Gazole (en € / km)

Super sans plomb (en € / km)

GPL (en € / km)

3 à 4

0,079

0,102

0,064

5 à 7

0,097

0,125

0,079

8 et 9

0,116

0,149

0,094

10 et 11

0,131

0,168

0,105

12 et plus

0,145

0,187

0,117


Barème applicable aux deux-roues (vélomoteurs, scooters et motocyclettes) pour l'imposition des revenus 2021

Puissance fiscale

Frais de carburant au kilomètre (en € / km)

< à 50 CC

0,033

De 50 CC à 125 CC

0,067

De 3 à 5 CV

0,085

Au-delà de 5 CV

0,118

 
 

Source :

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18/02/2022

Frais supplémentaires de repas - Année 2022


Frais supplémentaires de repas

Année 2022

Frais de repas

Montant

Valeur du repas pris à domicile

5 € TTC

Montant au-delà duquel la valeur du repas n'est plus considérée comme raisonnable

19,40 € TTC


1/ Bénéfices industriels et commerciaux

Par principe, les frais supplémentaires de repas sont déductibles du résultat imposable, pour les titulaires de bénéfices industriels et commerciaux, dès lors qu'ils sont nécessités par l'exercice de la profession, justifiés et d'un montant raisonnable.

Seuls les frais supplémentaires de repas sont réputés nécessités par l'exercice de la profession : la fraction de la dépense qui correspond aux frais que vous auriez engagés si vous aviez pris votre repas à votre domicile constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être prise en compte pour la détermination du bénéfice imposable. Pour les exercices clos en 2022, le prix du repas à domicile est fixé forfaitairement à 5 € pour un repas (montant TTC).

Exemple : un commerçant dont le magasin et le domicile sont situés sur la même commune effectue un déplacement l'obligeant à exposer des frais de restaurant pour un montant de 15,90 €, régulièrement justifiés. Les frais qu'il peut déduire s'élèvent à 15,90 € - 5 € = 10,90 €.

Par ailleurs, le repas pris en dehors du domicile doit avoir un coût raisonnable sous peine de ne plus être considéré comme une dépense professionnelle. Pour apprécier ce montant, sera considéré comme raisonnable un repas dont le prix n'excède pas la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail, soit 19,40 € pour l'année 2022 (montant TTC). La fraction qui excède ce seuil constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être admise en déduction, à moins de justifier ce dépassement par des circonstances exceptionnelles nécessaires pour l'exercice de l'activité ou de démontrer qu'il n'existe pas de possibilité de déjeuner à moindre coût dans les environs.

Exemple : si, dans l'exemple précédent, les frais supplémentaires de repas s'élèvent à 25 €, les frais de repas déductibles s'élèvent, par principe, à 19,40 € - 5 € = 14,40 €.


2/ Bénéfices non commerciaux

Les frais supplémentaires de repas exposés régulièrement sur les lieux d'exercice de leur activité professionnelle par les titulaires de bénéfices non commerciaux sont considérés, sous certaines conditions, comme des dépenses nécessitées par l'exercice de la profession et sont donc pris en compte pour la détermination du bénéfice non commercial imposable. Pour cela, les dépenses exposées doivent résulter de l'exercice normal de la profession et non de convenances personnelles et correspondre à une charge effective et justifiée.

Seuls les frais supplémentaires de repas sont réputés nécessités par l'exercice de la profession : la fraction de la dépense qui correspond aux frais que vous auriez engagés si vous aviez pris votre repas à votre domicile constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être prise en compte pour la détermination du bénéfice imposable. Pour les exercices clos en 2022, le prix du repas à domicile est fixé forfaitairement à 5 € pour un repas (montant TTC).

Le coût du repas pris en dehors du domicile ne doit pas être anormalement élevé, auquel cas la dépense présenterait un caractère exagéré. A titre de règle pratique, il faut considérer comme normaux les frais supplémentaires de repas lorsque la dépense payée n'excède pas la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail. En cas de dépassement de ce montant, vous devez, pour pouvoir déduire la totalité des frais supplémentaires de repas, être en mesure de justifier de circonstances exceptionnelles, notamment au regard des nécessités de votre activité et des possibilités de restauration offertes à proximité de votre lieu d'activité, justifiant l'engagement d'une dépense plus élevée. A défaut, la différence constatée entre la dépense payée et la limite au-delà de laquelle la dépense est considérée comme excessive constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être admise en déduction pour la détermination du bénéfice imposable.

Le montant déductible des frais supplémentaires de repas exposés par les titulaires de bénéfices non commerciaux correspond donc à la différence existant entre :

  • le montant forfaitaire représentatif de la valeur du repas pris à domicile, fixé à 5 € TTC pour l'année 2022 ;
  • et la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail, fixée à 19,40 € TTC pour l'année 2022.

Exemple : un architecte dont le cabinet et le domicile sont situés sur la même commune se rend sur un chantier dans un autre département. Il expose à cette occasion des frais de restaurant d'un montant de 25 €, dûment justifiés. Les frais qu'il peut déduire s'élèvent donc, par principe, à 19,40 € - 5 € = 14,40 €.


Sources :

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18/02/2022

C'est l'histoire d'un propriétaire qui effectue des travaux… et vend son logement…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui effectue des travaux… et vend son logement…


Le propriétaire d'un appartement, qu'il destine à la location, y fait faire une série de travaux d'aménagement dont il va déduire le montant de ses revenus fonciers pour le calcul de son impôt sur le revenu. Des travaux nécessaires pour faciliter la vente de cet appartement qu'il projette au bénéfice d'un potentiel acheteur, rappelle-t-il…


Une motivation qui fait réagir l'administration fiscale, laquelle rappelle que les dépenses ne sont déductibles des revenus fonciers que pour autant qu'elles soient engagées pour faciliter l'acquisition ou la conservation des loyers, et non la vente du logement loué. En clair, l'administration considère que déduire des travaux engagés pour faciliter la location du logement, oui, mais déduire des travaux engagés pour faciliter la vente du logement, non…


Une motivation qui fait aussi réagir le juge… qui donne raison à l'administration fiscale : des travaux d'aménagement réalisés dans un logement loué dans le but de le vendre ne sont pas déductibles !




Arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Lyon du 8 décembre 2021, n° 19LY01926

La petite histoire du jour



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17/02/2022

Coronavirus (Covid-19) et activité partielle : une prolongation pour le monde du spectacle

Face à la persistance de la crise sanitaire, le Gouvernement a pris de nombreuses mesures afin d'aider les secteurs les plus touchés, et notamment le secteur culturel. A ce titre, la possibilité de recourir à l'activité partielle est prolongée. Jusqu'à quand ?


Activité partielle pour le secteur culturel : une courte prolongation

Pour rappel, en cas de spectacles annulés, les employeurs du secteur culturel pouvaient recourir à l'activité partielle pour les salariés :

  • qui disposaient d'une promesse unilatérale de contrat de travail formalisée (ou d'un contrat de travail n'ayant pas reçu de commencement d'exécution) avant le 27 décembre 2021 ;
  • et dont le contrat devait réellement commencer entre le 27 décembre 2021 et le 31 janvier 2022.

Il est désormais prévu que le commencement d'exécution du contrat de travail doit avoir lieu entre le 27 décembre 2021 et le 28 février 2022 (soit un mois supplémentaire).

Source : Questions-Réponses du ministère du Travail

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17/02/2022

Agriculteurs : quel est le montant des aides couplées végétales ?

Quels sont les montants unitaires des différentes aides couplées végétales (légumineuses, blé dur, houblon, soja, etc.) pour la campagne 2021 ? Réponse du gouvernement…


Les montants unitaires des aides couplées végétales sont publiés

Les exploitations agricoles qui connaissent des difficultés économiques peuvent bénéficier d'une aide financière, dite « aide couplée », pour la production de certains produits (soja, riz, houblon, etc.).

Si un agriculteur cultive plusieurs de ces produits, il peut cumuler les différentes aides couplées.

Pour la campagne 2021, les montants unitaires des aides en question sont les suivants :

  • 141 € pour la production de légumineuses fourragères ;
  • 35,20 € pour la production de soja ;
  • 141,50 € pour la production de protéagineux ;
  • 51,50 € pour la production de blé dur ;
  • 499 € pour la production de houblon ;
  • 158 € pour la production de riz.

Source : Arrêté du 7 février 2022 fixant le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2021

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