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08/12/2021

Coronavirus (COVID-19) : une nouvelle aide complémentaire au Fonds de solidarité pour certaines entreprises

Pour soutenir certaines entreprises impactées par les restrictions sanitaires, le gouvernement a décidé de créer une nouvelle aide financière, complémentaire au fonds de solidarité, qui prend la forme d'une subvention. Qui peut en bénéficier ? Quel est le montant de l'aide ?


Coronavirus (COVID-19) et fonds de solidarité : une aide complémentaire sous forme de subvention

Pour soutenir les entreprises les plus durement impactées par la crise sanitaire, une nouvelle aide financière, complémentaire au fonds de solidarité, vient d'être créée pour chaque période mensuelle comprise entre le 1er juillet 2021 et le 31 octobre 2021.

  • Pour qui ?

Peuvent en bénéficier les entreprises qui répondent aux conditions suivantes au titre de chaque période éligible mensuelle comprise entre le 1er juillet 2021 et le 31 octobre 2021 :

  • exercer une activité en secteur S1 ou S1 bis ;
  • avoir bénéficié au titre du mois considéré d'une aide versée par le Fonds de solidarité d'un montant égal à 1 500 € pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant perdu 50 % de CA.
  • Combien ?

L'aide versée prend la forme d'une subvention, pour chaque période éligible, s'élevant à 20 % du chiffre d'affaires pris en référence, déduction faite, le cas échéant, du montant de 1 500 € déjà versé.

L'aide est versée uniquement si la différence est positive et est limitée à un plafond maximal de 200 000 € au niveau du groupe.

Pour mémoire, on parle de « groupe » pour désigner :

  • soit une entreprise n'étant ni contrôlée par une autre, ni ne contrôlant une autre entreprise
  • soit un ensemble de sociétés et d'entreprises en nom propre liées entre elles.

Source : Décret n° 2021-1582 du 7 décembre 2021 instituant une aide complémentaire au fonds de solidarité destinée aux entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19

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08/12/2021

Coronavirus (COVID-19) : aménagement de diverses aides financières

L'évolution de la situation sanitaire rend nécessaire l'aménagement de certains dispositifs de soutien financier. Le point sur ce qu'il faut retenir !


Coronavirus (COVID-19) : quels ajustements pour quelles aides financières ?

La crise sanitaire et économique a plongé dans la tourmente de nombreuses entreprises.

Pour les aider à faire face à leurs difficultés, diverses aides financières ont été mises en place, parmi lesquelles :

  • celle versée par le Fonds de solidarité, dont l'octroi est subordonné au respect de diverses conditions qui varient selon la période mensuelle considérée ;
  • celle nommée « coûts fixes rebond », destinée aux entreprises créées avant le 1er janvier 2019 et dont l'activité a été particulièrement affectée par l'épidémie de coronavirus ;
  • celle nommée « nouvelle entreprise rebond », destinée aux entreprises impactées par la crise sanitaire et qui ont été créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021 ;
  • et celle intitulée « loyer », versée pour les périodes de février, mars, avril et mai 2021 et destinée à compenser les loyers ou redevances et charges de certains établissements recevant du public ayant fait l'objet de restrictions d'activité afin de limiter la propagation de l'épidémie de covid-19.

Ces dispositifs de soutien viennent de faire l'objet de diverses modifications, en vue de les adapter à l'évolution de la situation sanitaire.

  • Concernant le Fonds de solidarité

Le Fonds de solidarité va verser une aide au titre du mois d'octobre 2021 aux entreprises qui remplissent certaines conditions, notamment liées :

  • à une interdiction d'accueil du public sur le mois considéré ;
  • au volume de la perte de chiffre d'affaires enregistrée sur cette même période ;
  • à leur localisation dans un territoire soumis à des mesures de confinement ;
  • à leur effectif salarié ;
  • à leur secteur d'activité ;
  • à leur date de création ;
  • etc.

Le montant de l'aide versée oscille entre 1 500 €, 20 % du CA pris en référence et 40 % de la perte de CA enregistrée sur le mois considéré.

Notez que la demande d'aide doit être réalisée avant le 31 janvier 2022, et accompagnée de certains documents justificatifs.

Par ailleurs, notez que les dates de dépôt de demandes d'aide versée par le Fonds de solidarité pour les mois de juin, juillet et août 2021 sont repoussées du 31 octobre au 31 décembre 2021 pour les entreprises qui sont domiciliées en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, à Mayotte, à Saint-Martin, à Saint Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna.

  • Concernant les aides « coûts fixes rebond », « nouvelle entreprise rebond » et « loyer »

Il est désormais expressément précisé que les aides « coûts fixes rebond » et « nouvelle entreprise rebond », créées au début du mois de novembre 2021, ne sont pas cumulables avec l'aide « loyer ».

Par conséquent, le versement de ces aides annule, le cas échéant, les demandes au titre de l'aide « loyer » déposées et non encore instruites.

En toute logique, le versement de l'aide « loyer » annule, le cas échéant, les demandes d'aide « coûts fixes rebond » et « nouvelle entreprise rebond » qui n'ont pas encore été instruites par la Direction générale des finances publiques (DGFIP).

L'ensemble de ces dispositions, qui entreront en vigueur le 9 décembre 2021, sont aussi applicables aux îles Wallis et Futuna.

Source : Décret n° 2021-1581 du 7 décembre 2021 relatif au fonds de solidarité, à l'aide « coûts fixes rebond », à l'aide « nouvelle entreprise rebond », à l'aide « loyer » à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation

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08/12/2021

Coronavirus (COVID-19) : des nouveautés concernant la durée des plans d'apurement

Afin de faire face aux difficultés de trésorerie des entreprises liées à la crise sanitaire, des plans d'apurement des cotisations et contributions sociales ont pu être accordés par l'Urssaf. Pour quelle durée ?


Plan d'apurement : 3 ou 5 ans ?

Pour rappel, il était prévu que les plans d'apurement des cotisations et contributions sociales accordés par l'Urssaf dans le cadre de la crise sanitaire ne pouvaient excéder 3 ans.

Toutefois, une exception était prévue pour les entreprises de Saint Martin et de Saint Barthélemy qui bénéficiaient déjà d'un plan d'apurement et pour lesquels la durée du plan pouvait être portée à 5 ans.

Désormais, le Gouvernement ajoute à la liste des personnes pouvant bénéficier de cette durée de 5 ans :

  • les employeurs, les travailleurs indépendants et les travailleurs non-salariés agricoles relevant des secteurs S1 et S1 bis ;
  • les entreprises situées dans les départements et collectivités de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte et de La Réunion.

Source : Décret n° 2021-1579 du 6 décembre 2021 modifiant le décret n° 2021-316 du 25 mars 2021 relatif aux dispositifs de plans d'apurement et de remises partielles des dettes de cotisations et contributions sociales constituées dans le cadre de la crise sanitaire

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08/12/2021

Les infirmiers qualifiés en santé au travail : quel rôle vis-à-vis des travailleurs agricoles ?

Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le Gouvernement a décidé de mettre en place une expérimentation à destination du secteur agricole, qui concerne les infirmiers qualifiés en santé au travail…


Un élargissement des compétences des infirmiers qualifiés en santé au travail

L'expérimentation lancée par le gouvernement permet à un infirmier qualifié en santé au travail de réaliser les examens et le bilan des travailleurs agricoles, selon certaines modalités, dès lors que le médecin du travail l'y a autorisé et qu'il reste sous sa responsabilité.

Si l'estime nécessaire, l'infirmier pourra orienter le travailleur vers ce médecin, notamment en ce qui concerne la visite de reprise, l'examen périodique, etc.

Notez que si l'examen réalisé par l'infirmier donne lieu à un document médical, ce dernier doit être signé par le médecin du travail.

Les conditions de cette expérimentation font l'objet d'un protocole de coopération par lequel les professionnels de santé opèrent le transfert de ces activités.

Pour finir, retenez que seules les caisses de la MSA (mutualité sociale agricole) de Haute Normandie, de Mayenne Orne Sarthe, de Sud Aquitaine et de Midi Pyrénées Nord sont concernées par cette expérimentation.

Source : Décret n° 2021-1547 du 29 novembre 2021 relatif aux modalités de mise en œuvre au sein de la mutualité sociale agricole de l'expérimentation du transfert de certaines activités des médecins du travail à des infirmiers qualifiés en santé au travail

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08/12/2021

Contingent annuel d'exportation de rhum - Année 2022


Contingent annuel d'exportation de rhum

Année 2022

 

 

 

Contingent de rhum (en hectolitre d'alcool pur)

Département

Groupe

Nom ou raison sociale de la distillerie

Rhum traditionnel agricole

Rhum traditionnel de sucrerie

Martinique

53 000,692

10 739,628

 

COFEPP

Distillerie Depaz à Saint Pierre

13 566,342

 

 

Distillerie des rhums martiniquais St James SA à Sainte-Marie

14 293,38

 

 

/

Distillerie Bellonie et Bourdillon à Rivière-Pilote

11 820,614

 

 

/

Distillerie du Simon à Le François

8 856,212

 

 

/

Distillerie SCA Héritiers Crassous à Macouba

3 494,830

 

 

/

Distillerie Neisson au Carbet

426,213

 

 

/

Distillerie La Favorite à Fort-de-France

507,786

 

 

/

SARL Rex à le François

35,310

 

 

/

SAEM du Galion à la Trinité

 

10 739,628

Guadeloupe

17 308,604

34 350,729

 

/

Distillerie Bielle à Grand-Bourg

620,165

 

 

/

Distillerie Bologne à Basse-Terre

2 850,345

 

 

/

Distillerie Bellevue au Moule

6 780,497

 

 

/

Distillerie Espérance à Capesterre-Belle-Eau

663,490

 

 

/

Distillerie Montebello à Petit Bourg

1 139,862

 

 

/

Distillerie Poisson à Grand Bourg (MG)

653,784

 

 

/

Distillerie Bellevue à Sainte-Rose

937,640

 

 

/

Distillerie de Bellevue-MG

3 662,821

 

 

/

SA des sucreries et rhumeries MG à Grand Bourg

 

7 075,937

 

/

Sucrerie de Gardel au Moule

 

7 315,787

 

/

Société industrielle de sucrerie à Bonne-mère

 

19 959,005

La Réunion

0

28 119,243

 

/

Distillerie Isautier à St Pierre

 

2 955,469

 

/

Distillerie de Savanna SA à St André

 

8 693,581

 

/

Distillerie rivière du Mât SA à Ste Suzanne

 

16 470,193

Guyane

481,104

0

 

/

SARL Rhums Saint-Maurice, à Saint-Laurent-du-Maroni

481,104

 


Source :
Arrêté du 15 novembre 2021 portant répartition entre les départements et les distilleries du contingent d'exportation de rhum traditionnel

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07/12/2021

Coronavirus (COVID-19) et 5e vague : le point sur les annonces du 6 décembre 2021

Parce que les premières mesures sanitaires n'ont pas permis d'enrayer la 5e vague de coronavirus (covid-19), le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures restrictives ce 6 décembre 2021. Revue de détails…


Coronavirus (COVID-19) et 5e vague : que retenir des annonces du Premier Ministre ?

Pour lutter contre la propagation de la covid-19 en milieu professionnel, le gouvernement a annoncé les mesures suivantes, qui ne sont, à ce stade, que des recommandations :

  • instauration de 2 à 3 jours de télétravail par semaine lorsque c'est possible ;
  • limitation des réunions en présentiel ;
  • report des cérémonies de vœux, pots de départ.

Le gouvernement a également annoncé la fermeture des discothèques, dès le vendredi 9 décembre 2021 et pour 4 semaines.

Il a aussi pris des mesures qui visent à restreindre la circulation de la covid-19 dans le milieu scolaire.

Ainsi, les écoles primaires passent au niveau 3 du protocole sanitaire : port du masque obligatoire dans les cours de récréation, limitation du brassage à la cantine et des activités sportives de haute intensité en intérieur.

Le gouvernement invite les Français à limiter les rassemblements festifs dans la sphère privée. Et concernant les manifestations et événements extérieurs, comme par exemple, les marchés de Noël, il va y avoir une évolution des protocoles sanitaires, sous le contrôle des préfets, pour que la consommation de produits alimentaires soit strictement encadrée.

Enfin, concernant la vaccination, celle-ci sera ouverte aux 5-11 ans en situation de surpoids ou atteints de pathologie à risque dès le 15 décembre 2021. Pour finir, notez que les personnes âgées de 65 ans et plus vont pouvoir se faire vacciner sans prendre de rendez-vous.

Source : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

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07/12/2021

Droit d'auteur et droits voisins : quoi de neuf ?

Pour se conformer à la règlementation européenne applicable, les dispositions relatives au droit d'auteur et aux droits voisins viennent une nouvelle fois d'évoluer. A quel niveau exactement ?


Droit d'auteur et droits voisins : du nouveau pour favoriser l'accès au savoir

Dans le cadre de la transposition de la règlementation européenne, de nouvelles dispositions viennent d'être prises en matière de propriété intellectuelle en vue de favoriser l'accès en ligne à des contenus protégés par le droit d'auteur et leur partage dans l'Union européenne.

Les nouveautés notables ont principalement trait aux exceptions au droit d'auteur et aux droits voisins relatives :

  • aux activités de fouille de textes et de données, notamment au bénéfice des organismes de recherche et des institutions du patrimoine culturel agissant à des fins de recherche scientifique ;
  • aux fins de conservation du patrimoine culturel, dont le champ est étendu aux auteurs de logiciels et aux producteurs de bases de données.

Pour mémoire, on parle « d'exceptions au droit d'auteur » pour désigner les situations dans lesquelles il est autorisé de reproduire ou de représenter une œuvre sans l'autorisation de son auteur.

L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) devra, à compter du 1er janvier 2022, garantir le bénéfice effectif de ces exceptions.

Notez que sont par ailleurs précisés :

  • la définition de la notion « d'œuvre indisponible » ainsi que le régime juridique dont elle relève ;
  • le dispositif relatif à l'octroi de licences collectives étendues pour l'accès aux œuvres, qui permet à un organisme de gestion collective de représenter les membres mais aussi les titulaires de droits non-adhérents dès lors qu'il est représentatif des œuvres et objets concernés.

Source :

  • Ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 sur le droit d'auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique et modifiant les directives 96/9/CE et 2001/29/CE
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 sur le droit d'auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique et modifiant les directives 96/9/CE et 2001/29/CE

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07/12/2021

Droit de préemption de la SAFER : sur approbation ?

Certaines acquisitions par les SAFER sont soumises à l'approbation des commissaires du gouvernement, dès lors que certains seuils sont atteints… des seuils qui viennent justement d'être modifiés…


Modification des seuils d'acquisitions soumises à approbation

Depuis le 26 novembre 2021, les acquisitions immobilières par les SAFER situées en métropole soumises à l'approbation préalable des commissaires du gouvernement sont celles dont le montant excède 180 000 €.

Ce seuil est fixé à 75 000 € pour les SAFER situées en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, ainsi que pour l'établissement foncier situé à Mayotte.

Source : Arrêté du 17 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 16 mai 1962 portant application du décret n° 61-610 du 14 juin 1961 relatif aux sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural

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07/12/2021

Médecin libéral : indemnité de présentation = impôt ?

A la suite de la conclusion d'un contrat de présentation avec l'un de ses confrères, un médecin décide de déclarer l'indemnité perçue dans ce cadre comme une plus-value professionnelle… A tort ou à raison ?


Indemnité de présentation : plus-value professionnelle ou BNC ?

Un médecin libéral exerçant son activité au sein d'un cabinet médical décide de conclure, avec l'un de ses confrères, un contrat de « présentation ».

Par le biais de celui-ci, il s'engage :

  • à présenter son confrère à sa clientèle, et à lui consentir l'exclusivité de traiter avec elle pendant ses gardes et au cours de ses propres absences pour une durée de 2 ans ;
  • à lui donner accès, sans réserve, à son fichier de patients.

En contrepartie, son confrère lui verse une indemnité. Et parce que cette indemnité lui est versée en contrepartie de la cession de sa patientèle, le médecin décide de la déclarer aux impôts comme une plus-value professionnelle.

Une erreur, selon l'administration, pour qui cette indemnité de présentation n'équivaut pas à une indemnité de cession de patientèle. Pour preuve, elle rappelle que :

  • le médecin a continué à exercer sa profession à temps plein ;
  • l'indemnité sert à compenser la diminution de son activité résultant de l'arrivée de ce nouveau confrère.

Par conséquent, l'indemnité en cause ne constitue pas une plus-value professionnelle, mais bien un supplément de revenus imposable à l'impôt sur le revenu au taux de droit commun dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC).

Ce que confirme le juge, qui valide le redressement fiscal : faute d'avoir procédé à la cession de sa patientèle, le médecin ne peut déclarer l'indemnité perçue comme une plus-value professionnelle.

Celle-ci constitue bien un supplément de revenus imposable compris dans ses bénéfices non commerciaux (BNC).

Source : Arrêt de la Cour d'appel administrative de Nantes du 16 novembre 2021, n° 20NT02147 (NP)

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07/12/2021

Hausse du prix des énergies = hausse du chèque énergie !

La flambée des prix des énergies met en difficulté bon nombre de ménages, notamment ceux bénéficiant du chèque énergie. Pour les aider à faire face à la situation, le montant de celui-ci est revalorisé pour l'année 2021 !


Chèque énergie : faire face à la flambée des prix

Pour mémoire, le dispositif du « chèque énergie » vise à aider les foyers les plus modestes à régler leurs factures d'énergie, voire à financer certains travaux ou dépenses énergétiques.

Ce chèque, qui est émis sur un support papier ou sous forme dématérialisée, constitue une aide versée au titre d'une année civile. Sa valeur dépend des revenus et de la composition du ménage concerné.

  • Montant du chèque

Au titre de l'année 2021 et en raison de la forte augmentation des prix des énergies, il est prévu que le montant du chèque énergie soit augmenté de 100 €. Notez que cette revalorisation donnera lieu à l'émission d'un chèque énergie complémentaire.

  • Modalités d'utilisation et d'acceptation du chèque

Les modalités d'utilisation du chèque énergie dont le montant a été revalorisé au titre de l'année 2021 sont les suivantes :

  • l'échéance de validité du chèque complémentaire est fixée au 31 mars 2023 ; pour le chèque qui fait l'objet d'une réémission ou d'une émission tardive, la date de validité est fixée à la même date ou au 31 mars de l'année suivant sa date d'émission, si cette date est postérieure à la précédente ;
  • l'échéance des attestations accompagnant le chèque énergie, qui doivent permettre de faire valoir les droits qui y sont associés, est fixée au 30 avril 2022.

Notez que les modalités d'acceptation du chèque énergie revalorisé sont également aménagées.

Source : Décret n° 2021-1541 du 29 novembre 2021 relatif à la revalorisation du chèque énergie au titre de l'année 2021

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06/12/2021

Economie sociale et solidaire : pouvez-vous prétendre à l'agrément « ESUS » ?

Les entreprises relevant de l'économie solidaire et sociale (ESS) peuvent, toutes conditions remplies, prétendre à l'octroi de l'agrément « ESUS ». De quoi s'agit-il exactement ?


Agrément ESUS : de quoi s'agit-il ?

L'octroi de l'agrément « Entreprise solidaire d'utilité sociale » (ESUS) contribue à l'émergence d'un écosystème favorisant le développement des entreprises de l'économie sociale et solidaire (ESS).

Pour mémoire, on parle d'économie sociale et solidaire pour désigner le fonctionnement de certaines entreprises et les activités qui sont fondées sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.

L'agrément ESUS permet aux entreprises qui l'obtiennent de se voir favoriser l'accès au financement de l'épargne solidaire et d'attirer des investisseurs qui peuvent, en échange de leurs apports, bénéficier de certains dispositifs de faveur (comme la réduction d'impôt Madelin).

Pour prétendre à l'obtention de l'agrément, les entreprises doivent remplir de nombreuses conditions, dont certaines sont relatives à leur politique de rémunération.

Source : Site du ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance

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06/12/2021

Concessionnaire automobile : et si votre stock perd de sa valeur…

A l'issue d'un contrôle, l'administration fiscale remet en cause la provision pour dépréciation de stock constituée par un concessionnaire automobile… pour un problème de calcul. Ses arguments (méthodologiques) sont-ils valables ?


Provision pour dépréciation de stock : un exemple à ne pas suivre…

Un concessionnaire automobile décide de constituer une provision pour dépréciation de la valeur des véhicules d'occasion qu'il possède, qu'il déduit de son résultat imposable.

Pour mémoire, toute entreprise peut établir, sous conditions, des provisions en vue de faire face à des pertes ou des charges que les évènements en cours rendent probable, par exemple une dépréciation de la valeur de ses stocks de marchandises.

Dans cette affaire, à la suite d'un contrôle fiscal, l'administration conteste (partiellement) la provision constituée.

La raison ? Pour la calculer, le concessionnaire a procédé à une évaluation forfaitaire de la dépréciation de l'ensemble de ses véhicules d'occasion, sans prendre en compte les caractéristiques techniques et les perspectives réelles de commercialisation de chaque véhicule… Ce qui aurait pourtant dû être le cas !

Ce que confirme le juge, pour qui la méthode forfaitaire employée par la société n'est effectivement pas valable. Le contrôle fiscal est par conséquent validé…

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Nantes du 16 novembre 2021, n° 20NT02331

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