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21/02/2022

Tableau des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants - Année 2022

Tableau des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants

Année 2022

1/ Assiette et taux des cotisations
Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2022

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie-maternité *

Revenus inférieurs à 16 454 € (soit 40 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux progressif : 0 à 3,17 % (double réduction du taux)

Revenu professionnel compris entre 16 454 € et 45 250 € (soit 40 à 110 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux progressif : 3,17 % à 6,35 % (réduction unique du taux)

Revenu professionnel compris entre 45 250 € et 205 680 € (110 % et 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,35 %

Part de revenus supérieurs à 205 680 € (5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,50 %

Maladie (indemnités journalières)

Revenu dans la limite de 205 680 € (plafond annuel de la Sécurité sociale)

0,85 %

Allocations familiales **

Revenus inférieurs à 45 250 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

0 %

Revenus compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

Taux progressif : 0 à 3,10 %

Revenus supérieurs à 57 590 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 41 136 €

17,75 %

Revenu au-delà de 41 136 € €

0,60 %

Retraite complémentaire

Variable selon l'activité

Invalidité – Décès

Revenu dans la limite de 41 136 € (soit une fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,3 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Revenus de remplacement

6,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 €

0,25 %

(0,34 % pour le conjoint collaborateur et 0,29 % pour l'artisan)

* Taux variable des cotisations maladie-maternité
Le professionnel libéral dont les revenus sont inférieurs à 110 % du PASS, soit 45 250 € pour 2020, bénéficie d'une réduction de cotisations d'assurance maladie selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) : Taux = [(6,50 % - 1,5 %) / (1,1 × 41 136)] × r + 1,5

     
2/ Assiette et cotisations minimales

En cas de revenus inférieurs à un certain seuil, les cotisations sont calculées sur une base annuelle minimale.

Cotisation

Assiette minimale

Montant annuel de la cotisation

Maladie (indemnités journalières)

16 454 € (40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

140 €

Retraite de base

4 731 € (41 136 € x 11,50 %)

840 €

Invalidité-décès

4 731 € (41 136 € x 11,50 %)

62 €

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 €

103 € (140 € pour le conjoint collaborateur et 119 € pour l'artisan)



3/ Assiette et cotisations forfaitaires provisionnelles au titre des 2 premières années d'activité

Pour rappel, en cas de création d'entreprise en 2022, une exonération ACRE s'applique, pendant 12 mois, sous certaines conditions.

- Cotisations non exonérées, calculées sur une base forfaitaire

Cotisation

Assiette maximale

Cotisation maximale

Retraite complémentaire

7 816 € (41 136 € x 19 %)

547 €

CSG / CRDS

7 816 € (41 136 € x 19 %)

758 €

Formation professionnelle (CPF)

Sur la base de 41 136 € (pour les commerçants et professionnels libéraux non réglementés)

103 €

Sur la base de 41 136 € (artisans)

119 €

 

- Cotisations non exonérées : complément 2023

Cotisation

Assiette maximale

Cotisation maximale

Allocations familiales

7 816 € (41 136 € x 19 %)

0 €

Retraite de base

7 816 € (41 136 € x 19 %)

1387 €

Retraite complémentaire

7 816 € (41 136 € x 19 %)

547 €

Invalidité-décès

7 816 € (41 136 € x 19 %)

102 €

Maladie – maternité

16 454 € (41 136 € x 40%)

522 €

Maladie (indemnités journalières)

16 454 € (41 136 € x 40%)

140 €

CSG / CRDS

7 816 € (41 136 € x 19 %)

758 €

Formation professionnelle au titre de 2022, payable en novembre 2022

Sur la base de 41 136 € (pour les commerçants et professionnels libéraux non réglementés)

103 €

Sur la base de 41 136 € (conjoint collaborateur)

140 €

Sur la base de 41 136 € (artisans)

119 €

Sources :

  • www.urssaf.fr
  • Décret n° 2017-1894 du 30 décembre 2017 relatif aux modalités de calcul et aux dispositifs d'exonération des cotisations de sécurité sociale des travailleurs indépendants, article 5
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21/02/2022

Tableau des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants non-agricoles d'Outre-mer - Année 2022

Tableau des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants non-agricoles d'Outre-mer

Année 2022

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2022

Cotisation

Base de calcul

Artisan

Maladie-maternité (1)

Revenus au plus égaux à 205 680 € (soit 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,35 %

Revenus supérieurs  à 205 680 € (soit 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,50 %

Allocations familiales

Revenu professionnel (dans sa totalité)

 

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 41 136 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale) €

17,75 %

Au-delà de 41 136 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

0,60 %

Retraite complémentaire (2)

Dans la limite de 38 493 € (1 P RCI) €

7 %

Entre 38 493 € (soit 1 P RCI***) et 164 544 € (soit 4 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

8 %

Invalidité – Décès

Dans la limite de 41 136 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,30 %

Professions libérales non réglementées (PLNR) : droit d'option pour les taux spécifiques de calcul des cotisations de retraite complémentaire

Revenus inférieurs à 41 136 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenu compris entre 41 136 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale) et 164 544 € (soit 4 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

14 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,20 %

Revenus de remplacement

6,20 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 € (soit 1 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

0,25 %

(0,29 % pour les artisans inscrits au répertoire des métiers)

(1) Le taux de cotisation maladie tient compte de la cotisation au taux de 0,85 % d'indemnités journalières

(2) P RCI : Plafond spécifique au régime complémentaire des indépendants, fixé à 38 916 € en 2022


2/ Assiette et cotisations forfaitaires au titre des 4 premières années d'activité

Ce tableau s'applique aux artisans qui ont commencé leur activité en 2022 :

Cotisation

Année d'activité

Revenus professionnels

Cotisations dues

Maladie, allocations familiales, retraite de base, retraite complémentaire, invalidité – décès, CSG / CRDS, indemnités journalières

Les 2 premières années d'activité

Revenus annuels inférieurs à 45 250 € en 2022 (110 % du PASS)

Exonération de 100 %

Revenus annuels compris entre 45 250 € (110 % du PASS) et 61 704 € (150 % du PASS)

Exonération applicable à un revenu égal à 110 % du PASS (45 250 € en 2022)

Revenus annuels compris entre 61 704 € (150 % du PASS) et 102 840 € (250 % du PASS)

Exonération dégressive

Revenus annuels supérieurs à 102 840 € (250 % du PASS)

Exonération nulle (0%)

La 3ème année d'activité

Revenus annuels inférieurs à 61 704 € (150 % du PASS)

Abattement de 75 %

Revenus annuels compris entre 61 704 € (150 % du PASS) et 102 840 € (250 % du PASS)

Abattement de 75 % dégressif*

La 4ème année d'activité

Revenus annuels inférieurs à 61 704 € (150 % du PASS)

Abattement de 50 %

Revenus annuels compris entre 61 704 € (150 % du PASS) et 102 840 € (250 % du PASS)

Abattement de 50 % dégressif*

* Calcul du taux de cotisation pour les revenus compris entre 61 704 € et 102 840 € :

Montant des cotisations = E÷41 136 × (102 840 – montant du revenu professionnel)

E représente le montant total de l'exonération calculée pour un revenu d'activité égal à 61 704 €.


3/ Exonération des faibles revenus

Revenu annuel

Exonération

Revenu inférieur à 5 348 € (13 % du PASS)

Exonération des cotisations d'assurance maladie

Revenu égal au maximum à 390 €

Exonération de cotisation maladie, invalidité/décès, retraite de base et retraite complémentaire


4/ Taux de cotisation des micro-entrepreneurs d'Outre-mer

Suite à la création de votre auto-entreprise en Outre-Mer, vous pouvez bénéficier d'une exonération de vos cotisations sociales sur 3 ans. L'exonération accordée dépend de votre chiffre d'affaires et peut, selon les cas, être nulle, dégressive ou totale. Pour en profiter, vous n'avez aucune démarche à effectuer puisqu'elle est appliquée automatiquement.

Ainsi, chaque mois (ou chaque trimestre sur option), vous devez calculer et payer l'ensemble de vos charges sociales en fonction de votre chiffre d'affaires au cours du mois (ou trimestre) précédant cette déclaration.

En revanche, en tant qu'auto-entrepreneur dans les DOM-TOM, vous ne serez pas exonéré de toutes les charges sociales durant les 2 premières années d'activité. Vous devrez en effet vous acquitter :

  • de la cotisation au titre de la retraite complémentaire ;
  • de la Contribution à la formation professionnelle (CFP), calculée en pourcentage de votre chiffre d'affaires avec les taux suivants :
  • ○ 0,10% pour les commerçants et les professions libérales non réglementées ;
  • ○ 0,3% pour les artisans ;
  • ○ 0,2 % pour les professions libérales réglementées ;
  • de la taxe pour frais de chambre de commerce et d'industrie ou de métiers et de l'artisanat, si vous êtes artisan ou commerçant.

Taux auto-entrepreneur DOM applicables à compter de 2020

Artisans, Commerçants et professions libérales non réglementées

Activité

Taux DOM période 1

1/6 des taux pleins de métropole

(jusqu'à la fin du 7e trimestre civil suivant celui de début d'activité)

Taux DOM période 2

1/2 des taux pleins de métropole

(du 8e trimestre civil suivant celui de début d'activité jusqu'à la fin de la 3e année civile d'activité)

Taux DOM « régime de croisière »

2/3 des taux pleins de métropole

(à compter de la 4e année civile)

Artisans,

Commerçant,

Profession libérale non réglementée

Vente de marchandise (BIC)

2,2 %

6,4 %

8,6 %

Prestations de service commerciales ou artisanales (BIC)

3, 7 %

11 %

14,7 %

Autres prestations de service (BNC)°

3,7 %

11 %

14,7 %

Professions libérales relevant de la CIPAV

Activité

Taux DOM période 1

1/3 des taux pleins de métropole

(jusqu'à la fin du 7e trimestre civil suivant celui de début d'activité)

Taux DOM période 2

1/2 des taux pleins de métropole

(du 8e trimestre civil suivant celui de début d'activité jusqu'à la fin de la 3e année civile d'activité)

Taux DOM « régime de croisière »

2/3 des taux pleins de métropole

(à compter de la 4e année civile)

Profession libérale relevant de la CIPAV

Activités BNC ou BIC

7,4 %

11 %

14,7 %

Taux auto-entrepreneur DOM applicables à compter du 1er juillet 2021

Situation du compte / Exonération

Taux global de cotisations applicable à compter du 1er juillet 2021

Taux DOM période 1

7,4 %

Taux DOM période 2

11,10 %

Taux DOM période 3 et au-delà

14,8 %


Sources :

  • Décret n° 2017-972 du 9 mai 2017 relatif aux modalités de calcul et aux dispositifs d'exonération des cotisations de sécurité sociale des travailleurs indépendants non agricoles en outre-mer
  • Décret n° 2017-1894 du 30 décembre 2017 relatif aux modalités de calcul et aux dispositifs d'exonération des cotisations de sécurité sociale des travailleurs indépendants, articles 4 et 5
  • www.secu-independants.fr
  • www.cleiss.fr
  • www.autoentrepreneur.urssaf.fr 
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21/02/2022

Tableau des cotisations sociales dues par les micro-entrepreneurs - Année 2022

Tableau des cotisations sociales dues par les micro-entrepreneurs

Année 2022

1/ Un régime simplifié

Le régime micro-social se caractérise par sa relative simplicité puisqu'il sera appliqué sur le chiffre d'affaires réalisé un pourcentage égal à :

  • 12,80 % pour les activités de vente de marchandises et de fourniture de logement ;
  • 22 % pour les prestataires de services, les artisans et les activités libérales non-réglementées ou relevant de la Cipav ;
  • 6 % pour les loueurs de meublés de tourisme.

2/ Au titre de la formation continue

Là encore, la contribution destinée au financement de la formation professionnelle est calculée en fonction d'un pourcentage du chiffre d'affaires :

  • 0,3 % pour les artisans,
  • 0,1 % pour les commerçants et les professions libérales non réglementées,
  • 0,2 % pour les prestataires de services et les activités libérales.

3/ Cotisations sociales minimales

Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à régler des cotisations sociales minimales qui vous permettront de bénéficier d'une meilleure protection sociale, en cas de chiffre d'affaires faible. Cette demande doit être formulée par courrier auprès de l'Urssaf de votre région :

  • soit dans les 3 mois suivant la création d'activité, pour une application immédiate ;
  • soit au plus tard le 31 décembre, pour une application au 1er janvier de l'année suivante.

Attention, le choix d'opter pour les cotisations minimales n'est pas sans conséquences :

  • sortie du statut auto-entrepreneur et bascule sur le régime des travailleurs indépendants « classiques ». Vos cotisations sont alors provisionnelles et font l'objet d'une régularisation annuelle en fonction du revenu que vous déclarez chaque année via la déclaration sociale des indépendants (DSI) ;
  • calcul de vos cotisations en fonction de votre revenu professionnel (à déclarer une fois par an) au lieu du chiffre d'affaires. Elles sont provisionnelles, au lieu d'être définitives, et sont ensuite recalculées en fonction du revenu réel.

 

Base de calcul

Taux

Montant annuel des cotisations minimales

Maladie
(indemnités journalières)

 

16 454 €

(40 % du Pass*)

0,85 %

140 €

Retraite de base

 

4 731 €

(11,5 % du Pass*)

17,75 %

840 €

Invalidité-décès

 

4 731 €

(11,5 % du Pass*)

1,30 %

62 €

Contribution formation professionnelle (CPF) due au titre de 2022 payable en novembre 2022

41 136 €

(1 Pass 2022)

0,25 %

0,34 %

0,29 %

 

Commerçant et professionnel libéral : 103 €

Commerçant professionnel libéral + conjoint collaborateur : 140 €

Artisan : 119 €*

 

* En cas de revenu professionnel inférieur à 40 % du Pass : double réduction du taux. En cas de revenu professionnel compris entre 40 % et 110 % du Pass : réduction unique du taux.

Si votre revenu est déficitaire ou inférieur aux montants indiqués dans la colonne « Base de calcul », vous paierez un montant correspondant à une cotisation minimale pour certaines de vos cotisations. Les cotisations pour les indemnités journalières, retraite de base, invalidité-décès et pour la formation ne sont plus calculées selon votre revenu, mais sur une base de calcul différente (cf. colonne « Base de calcul »).

La cotisation minimale de retraite permet de valider 3 trimestres de retraite de base, quel que soit le revenu.

4/ Pour les bénéficiaires de l'Acre

Le bénéfice de l'exonération Acre est accordé pour votre 1e année d'activité.

A ce titre, vous bénéficiez en tant qu'auto-entrepreneur d'un taux de cotisations minoré jusqu'à la fin du 3e trimestre civil qui suit celui de votre début d'activité.

Par exemple :

  • pour une création le 20 février 2020, l'exonération sera appliquée jusqu'au 31 décembre 2020 ;
  • pour une création le 3 avril 2020, l'exonération sera appliquée jusqu'au 31 mars 2021.

Activité

Taux de cotisations

Jusqu'à la fin du 3e trimestre civil suivant celui de la date d'inscription

Taux plein régime de croisière

Vente de marchandises (BIC)

6,40 %

12,80 %

Prestations de services (BIC ou BNC) ou professions libérales non réglementées (BNC)

11,00 %

22,00 %

Location de meublés de tourisme classés

3 %

6 %

Professions libérales relevant de la Cipav (BNC ou BIC)

Activités de locaux d'habitation de tourisme classé

12,10 %

 

3 %

22,00 %

 

6 %

Attention, en cas de dépassement des seuils de chiffre d'affaires durant 2 années civiles consécutives, vous ne pouvez plus bénéficier du statut d'auto-entrepreneur.

Cette mesure s'applique dans la limite du chiffre d'affaires du régime de la micro-entreprise qui correspond à un revenu égal à la valeur du PASS (41 136 €)

  • Création d'un dispositif d'indemnités journalières maladie pour les autoentrepreneurs professions libérales depuis le 1er juillet 2021

Taux pour les activités de location de meublés de tourisme classés

Situation du compte / Exonération

Taux global de cotisation applicable avant le 1er juillet 2021

Taux global de cotisation applicable à compter du 1er juillet 2021

Hors exonération

6 %

6 %


Taux pour les autres activités des professions libérales réglementées relevant de la Cipav métropole (hors location de meublés de tourisme classés)

Situation du compte / Exonération

Taux global de cotisation applicable avant le 1er juillet 2021

Taux global de cotisation applicable à compter du 1er juillet 2021

Hors exonération

22 %

22,2 %

ACRE 2 Transitoire 2020 (réforme 2020)

16,5 %

16,7 %

ACRE 3 Transitoire 2020 (réforme 2020)

19,8 %

20 %

ACRE 1e année (réforme 2020)

12,1 %

12,1 %(1)

(1) Notez que dans certains cas spécifiques, la mesure ne s'accompagne pas d'une augmentation du taux de cotisations. Pour autant, bénéfice de la prestation existe quand même.

  • Pour les micro-entrepreneurs ayant créé leur activité avant le 1er janvier 2020

Pour les travailleurs indépendants ayant débuté leur activité avant le 1er janvier 2020, les réductions de taux de cotisations sociales sont aménagées : ils ne pourront donc plus bénéficier de la réduction de taux dégressive pendant 3 ans. Ils continueront de bénéficier de la réduction applicable à la période en cours jusqu'à son expiration (25 %, 50 % ou 75 %, selon le cas). Par ailleurs, à partir du 4ème trimestre suivant celui d'affiliation, le taux de cotisation sera :

  • de 75 % pour les 4 trimestres civils suivants ;
  • de 90 % pour les 4 trimestres civiles suivants.

Pour information, vous n'êtes pas impacté si vous avez débuté votre activité avant 2018.

Début d'activité entre le 1er avril 2018 et le 31 mars 2019

Activité

Taux ACRE période 1

25 % des taux pleins

Jusqu'à la fin du 3e trimestre civil suivant celui du début d'activité

Taux ACRE période 2

50 % des taux pleins

4 trimestres civils suivants

Taux ACRE période 3

90% des taux pleins (nouvelle réglementation)

4 trimestres civils suivants

Taux pleins

A compter de la 4e année d'activité

Artisan,

Vente de marchandise (BIC)

3,2 %

6,4 %

11,6 %

12,8 %

Commerçant,

Prestations de service commerciales ou artisanales (BIC)

5,5 %

11 %

19,8 %

22 %

Profession libérale non réglementée

Autres prestations de service (BNC)

5,5 %

11 %

19,8 %

22 %

Profession libérale relevant de la CIPAV

Activités BNC ou BIC

5,5 %

11 %

19,8 %

22 %

 

Début d'activité entre le 1er avril 2019 et le 31 mars 2020

Activité

Taux ACRE période 1

25 % des taux pleins

Jusqu'à la fin du 3e trimestre civil suivant celui du début d'activité

Taux ACRE période 2

50 % des taux pleins

4 trimestres civils suivants

Taux ACRE période 3

90% des taux pleins (nouvelle réglementation)

4 trimestres civils suivants

Taux pleins

A compter de la 4e année d'activité

Artisan,

Vente de marchandise (BIC)

3,2 %

9,6 %

11,6 %

12,8 %

Commerçant,

Prestations de service commerciales ou artisanales (BIC)

5,5 %

16,5 %

19,8 %

22 %

Profession libérale non réglementée

Autres prestations de service (BNC)

5,5 %

16,5 %

19,8 %

22 %

Profession libérale relevant de la CIPAV

Activités BNC ou BIC

5,5 %

16,5 %

19,8 %

22 %


5/ Taux de cotisation des micro-entrepreneurs d'Outre-mer

Suite à la création de votre auto-entreprise en Outre-mer, vous pouvez bénéficier d'une exonération de vos cotisations sociales sur 3 ans. L'exonération accordée dépend de votre chiffre d'affaires et peut, selon les cas, être nulle, dégressive ou totale. Pour en profiter, vous n'avez aucune démarche à effectuer puisqu'elle est appliquée automatiquement.

Ainsi, chaque mois (ou chaque trimestre sur option), vous devez calculer et payer l'ensemble de vos charges sociales en fonction de votre chiffre d'affaire au cours du mois (ou trimestre) précédant cette déclaration.

En revanche, en tant qu'auto-entrepreneur dans les DOM, vous devrez tout de même vous acquitter :

  • de la cotisation au titre de la retraite complémentaire ;
  • de la Contribution à la formation professionnelle (CFP) dont le montant diffère selon la profession ;
  • de la taxe pour frais de chambre de commerce et d'industrie ou de métiers et de l'artisanat, si vous êtes artisan ou commerçant.

Taux auto-entrepreneur DOM applicables à compter de 2020

Activité

Taux DOM période 1

1/6 des taux pleins de métropole

(jusqu'à la fin du 7e trimestre civil suivant celui de début d'activité)

Taux DOM période 2

1/2 des taux pleins de métropole

(du 8e trimestre civil suivant celui de début d'activité jusqu'à la fin de la 3e année civile d'activité)

Taux DOM « régime de croisière »

2/3 des taux pleins de métropole

 

(à compter de la 4e année civile)

Artisans,

Commerçant,

Profession libérale non réglementée

Vente de marchandise (BIC)

2,2 %

6,4 %

8,6 %

Prestations de service commerciales ou artisanales (BIC)

3, 7 %

11 %

14,7 %

Autres prestations de service (BNC)°

3,7 %

11 %

14,7 %

 

Taux auto-entrepreneur DOM applicables à compter de 2020

Activité

Taux DOM période 1

1/3 des taux pleins de métropole

(jusqu'à la fin du 7e trimestre civil suivant celui de début d'activité)

Taux DOM période 2

1/2 des taux pleins de métropole

(du 8e trimestre civil suivant celui de début d'activité jusqu'à la fin de la 3e année civile d'activité)

Taux DOM « régime de croisière »

2/3 des taux pleins de métropole

 

(à compter de la 4e année civile)

Profession libérale relevant de la CIPAV

Activités BNC ou BIC

7,4 %

11 %

14,7 %

 

Taux global de cotisation applicable à compter du 1er juillet 2021

Pour les professions libérales réglementées relevant de la Cipav DOM

Taux DOM période 1

7,4 %

Taux DOM période 2

11,1 %

Taux DOM période 3 et au-delà

14,8 %

 

Pour votre information, vous avez l'obligation d'effectuer vos déclarations de chiffre d'affaire par voie dématérialisée via le site internet ou via l'application mobile Autoentrepreneur Urssaf.

Sources :

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18/02/2022

Sites industriels = établissements recevant du public ?

Un site industriel est considéré comme établissement recevant du public (ERP) lorsque des visiteurs y sont reçus. Une classification qui peut poser problème car elle est susceptible d‘engendrer un surcoût financier. De quoi justifier l'exclusion des sites industriels de la réglementation ERP ?


Vers une exclusion des sites industriels de la réglementation ERP ?

Un site industriel peut être classé comme établissement recevant du public (ERP) quand il est amené à accueillir des personnes autres que les salariés.

Dans ce cas, il est soumis à la réglementation propre à ce type d'établissement, en particulier pour les prescriptions incendie accessibilité.

Mais parce que le plus souvent, ces « personnes autres » sont des clients, des fournisseurs et des livreurs, il pourrait être opportun de considérer qu'il ne s'agit pas de « visiteurs » au sens de la réglementation ERP… Ce qui permettrait d'exclure les sites industriels de cette réglementation.

Une possibilité écartée par le gouvernement, qui rappelle tout de même que dans l'éventualité où une partie seulement des locaux industriels accueille du public, seule la zone concernée est soumise aux prescriptions des ERP. Ce zonage est déterminé par le maire à partir du dossier déposé en mairie.

Source : Réponse ministérielle Grau, Assemblée Nationale, du 15 février 2022, n° 37481

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18/02/2022

Déclaration de succession : 6 mois pour la déposer ?

En principe, la déclaration de succession doit être déposée dans les 6 mois du décès. Mais est-ce une obligation absolue ?


Déclaration de succession : à déposer dans les 6 mois, sauf si…

A la suite du décès d'une personne, les héritiers doivent déposer une déclaration de succession auprès de l'administration fiscale dans un délai de 6 mois à compter du décès. A défaut, ils peuvent être tenus de verser des intérêts de retard.

En pratique, c'est le notaire qui procède à cette déclaration.

Mais que se passe-t-il si le délai de 6 mois n'est pas respecté ?

Si le notaire n'a pas accompli toutes les diligences nécessaires, sa responsabilité peut être engagée.

Cependant, si le dossier de succession est complexe, l'administration fiscale peut se montrer tolérante : la responsabilité du notaire ne sera pas engagée s'il a attiré l'attention de ses clients sur la possibilité de souscrire une déclaration partielle et de verser un acompte sur les droits, afin d'éviter le paiement de pénalités de retard.

Source : Réponse ministérielle Zumkeller, Assemblée Nationale, du 15 février 2022, n° 33080

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18/02/2022

Coronavirus (COVID-19) : le protocole sanitaire fait peau neuve

Depuis sa mise en place lors du 1er confinement, le protocole sanitaire national a régulièrement été mis à jour pour tenir compte des évolutions de la crise sanitaire. La dernière mise à jour du 16 février 2022 vient de nouveau modifier les règles applicables en entreprise…


Coronavirus (COVID-19) et protocole sanitaire : un (nouvel) allègement des mesures

  • Concernant le télétravail

Le recours au télétravail est, depuis le 2 février 2022, seulement recommandé. Ainsi, les mesures qui prévoyaient un nombre de jours obligatoire disparaissent du protocole.

  • Concernant les réunions

Il est précisé que les réunions en audio ou en visioconférence restent à privilégier. Si elles ont lieu en présentiel, les participants doivent respecter les gestes barrières (port du masque, mesures d'aération/ ventilation des locaux règles de distanciation, etc.).

  • Concernant les moments de convivialité

Il est de nouveau possible d'organiser des moments de convivialité, dès lors que les gestes barrières sont strictement respectés.

  • Concernant le port du masque FFP2

Le port du masque FFP2 peut être indiqué pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et en échec de vaccination pour raisons médicales, si elles peuvent le supporter sur une longue durée.

  • Concernant les établissements recevant du public soumis au pass vaccinal

Les personnels des établissements recevant du public peuvent présenter, pendant 1 mois, un justificatif de l'administration de leur 1re dose de vaccin, ainsi que le résultat négatif d'un test ou examen de dépistage à la Covid, réalisé depuis moins de 24h, pour valider leur pass vaccinal.

  • Concernant la prise en charge des personnes symptomatiques et de leurs contacts rapprochés en entreprise

En ce qui concerne les obligations à respecter par les personnes « cas contacts », le protocole renvoie désormais au site d'Ameli.

De même, la mention sur le recours privilégié au télétravail pour les cas contacts à risque modéré est supprimée du protocole, qui invite à se référer aux sites de Santé publique France et d'Ameli pour connaître les évolutions en la matière.

Source : Site du Ministère du travail, Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de COVID-19, version applicable au 16 février 2022

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18/02/2022

Dentistes : régulation des urgences = impôts ?

Les dentistes qui assurent la régulation des urgences dentaires peuvent-ils, au même titre que les médecins qui assurent certaines permanences de soins, bénéficier de l'exonération d'impôt sur le revenu pour les indemnités qu'ils perçoivent dans ce cadre ?


Des indemnités soumises à l'impôt sur le revenu

Les sommes perçues au titre de certaines permanences de soins par les médecins installés dans une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l'accès aux soins peuvent être exonérées d'impôt sur le revenu (IR), dans la limite de 60 jours par an.

Pour favoriser l'accès aux soins d'urgence et sécuriser l'exercice des chirurgiens-dentistes de garde, une expérimentation de régulation des urgences dentaires est actuellement menée dans de nombreux départements.

Interrogé sur le point de savoir si ces chirurgiens-dentistes pouvaient bénéficier de la même exonération d'IR que les médecins assurant des permanences de soins, le gouvernement vient de répondre par la négative.

Toutefois, il indique qu'à l'issue de l'expérimentation, si celle-ci est pérennisée, la question de l'extension de l'avantage fiscal au bénéfice de ces praticiens sera réexaminée.

Source Réponse ministérielle Bourgeaux du 15 février 2022, Assemblée nationale, n°42805

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18/02/2022

Report en arrière des déficits : un aménagement pour le secteur du BTP ?

Les entreprises du bâtiment confrontées à la hausse du coût des matériaux vont-elles pouvoir bénéficier d'un remboursement immédiat de leurs créances de « carry back » non encore utilisées ? Réponse du gouvernement…


Entreprises du bâtiment et gestion des déficits : pas de changement

Une entreprise, soumise à l'impôt sur les sociétés (IS), qui constate un déficit a 2 options :

  • elle peut soit l'imputer sur le bénéfice imposable réalisé au titre d'un exercice suivant, ce qui va lui permettre de générer une économie d'impôt future ;
  • ou elle peut choisir d'opter pour le report en arrière du déficit subi (ce que l'on appelle un « carry back ») : concrètement, l'entreprise impute le déficit subi au titre de son dernier exercice sur le bénéfice de l'exercice précédent.

L'option pour le « carry-back » fait naître une créance fiscale, qui correspond, en pratique, à l'excédent d'IS antérieurement versé. Cette créance fiscale pourra être utilisée pour payer l'IS à verser au titre des exercices suivants. A défaut d'imputation possible dans les 5 ans, cette créance fiscale est remboursée.

En 2020, dans le cadre de la crise sanitaire, le gouvernement a temporairement autorisé, sous conditions, le remboursement immédiat des créances de « carry back » non encore utilisées.

Actuellement, au regard de la hausse du coût des matériaux, il a été demandé au gouvernement de réactiver cette possibilité de remboursement immédiat pour les entreprises du secteur du bâtiment.

La réponse est négative.

Source : Réponse ministérielle Babary du 10 février 2022, Sénat, n°25721

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18/02/2022

RGPD : les contrôles de la CNIL en 2022

Pour s'assurer du respect du règlement général sur la protection des données, la CNIL effectue chaque année de nombreux contrôles à la suite de signalements, ou dans le cadre d'un plan de contrôle qui s'articule autour de thématiques prioritaires. Quelles sont ces thématiques pour 2022 ?


Contrôle de la CNIL : les thématiques prioritaires en 2022

Pour veiller au respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) effectue chaque année de nombreux contrôles.

Ceux-ci sont menés à la suite de signalements, mais également dans le cadre d'un plan de contrôle qu'elle établit.

En 2022, ce plan de contrôle va s'articuler autour de 3 thématiques prioritaires :

  • la prospection commerciale ;
  • les outils de surveillance utilisés dans le cadre du télétravail ;
  • les services cloud.

Ainsi, la CNIL attend des responsables de traitement de données personnelles qu'ils :

  • garantissent la protection des données des consommateurs dans le cadre de la prospection commerciale, en s'appuyant notamment sur le cadre établi par le référentiel disponible ici ;
  • s'assurent d'un équilibre entre la vie privée des travailleurs et le contrôle légitime de leur activité lorsqu'ils sont en télétravail ;
  • garantissent la protection des données des utilisateurs dans le cadre de transferts de celles-ci à des sous-traitants fournissant des solutions cloud. Elle sera d'autant plus vigilante lorsque ces transferts sont effectués en dehors de l'Union européenne.

Source : Actualité du site de la CNIL du 15 février 2022

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18/02/2022

Indice des prix à la consommation - Année 2022

Indice des prix à la consommation

Année 2022

Ensemble des ménages

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2022

114,16

 - 0,1 % 

+ 5,9 %

Novembre 2022

 114,26 

 + 0,3 % 

 + 6,2 % 

Octobre 2022

 113,90 

 + 1,0 % 

+ 6,2 %

Septembre 2022

112,74

- 0,6 %

+ 5,6 %

Août 2022

113,38

 + 0,5 % 

 + 5,9 % 

Juillet 2022

112,87

 + 0,3 % 

+ 6,1 %

Juin 2022

 112,55 

 + 0,7 % 

 + 5,8 % 

Mai 2022

111,72

 + 0,7 % 

 + 5,2 % 

Avril 2022

 110,97 

+ 0,4 %

 + 4,8 % 

Mars 2022

 110,49 

+ 1,4 %

 + 4,5 % 

Février 2022

 108,94 

+ 0,8 %

 + 3,6 % 

Janvier 2022

108,12

+ 0,3 %

+ 2,9 %


Ensemble des ménages (hors tabac)

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2022

 113,39 

 - 0,2 % 

+ 5,7 %

Novembre 2022

 113,53 

 + 0,3 % 

 + 6,3 % 

Octobre 2022

 113,16 

 + 1,0 % 

 + 6,3 % 

Septembre 2022

 111,99 

 - 0,6 % 

 + 5,7 % 

Août 2022

 112,63 

 + 0,5 % 

 + 6,0 % 

Juillet 2022

112,11

+ 0,3 %

+ 6,2 %

Juin 2022

111,80

+ 0,8 %

 + 6,0 % 

Mai 2022

 110,95 

 + 0,7 % 

 + 5,7 % 

Avril 2022

 110,19 

 + 0,4 % 

+ 4,9 %

Mars 2022

 109,70 

 + 1,4 % 

 + 4,6 % 

Février 2022

 108,14 

+ 0,8 %

 + 3,7 % 

Janvier 2022

107,69

+ 0,3 %

+ 3,1 %

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.


Source :

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18/02/2022

Barème fiscal des frais de carburants - Année 2022


Barème fiscal des frais de carburants

Barème 2022 applicable au titre des revenus 2021

Les exploitants individuels et certaines sociétés civiles de moyens tenant une comptabilité super-simplifiée peuvent évaluer forfaitairement leurs frais de carburant consommé lors de leurs déplacements professionnels en appliquant des barèmes spécifiques publiés chaque année par l'administration fiscale.

Ces barèmes peuvent aussi être utilisés par les titulaires de bénéfices non commerciaux (pour les véhicules pris en location) et par les associés de sociétés de personnes qui exercent leur activité professionnelle dans la société (pour évaluer leurs frais de déplacement domicile – lieu de travail)

Barème applicable aux voitures pour l'imposition des revenus 2021

CV

Gazole (en € / km)

Super sans plomb (en € / km)

GPL (en € / km)

3 à 4

0,079

0,102

0,064

5 à 7

0,097

0,125

0,079

8 et 9

0,116

0,149

0,094

10 et 11

0,131

0,168

0,105

12 et plus

0,145

0,187

0,117


Barème applicable aux deux-roues (vélomoteurs, scooters et motocyclettes) pour l'imposition des revenus 2021

Puissance fiscale

Frais de carburant au kilomètre (en € / km)

< à 50 CC

0,033

De 50 CC à 125 CC

0,067

De 3 à 5 CV

0,085

Au-delà de 5 CV

0,118

 
 

Source :

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18/02/2022

Frais supplémentaires de repas - Année 2022


Frais supplémentaires de repas

Année 2022

Frais de repas

Montant

Valeur du repas pris à domicile

5 € TTC

Montant au-delà duquel la valeur du repas n'est plus considérée comme raisonnable

19,40 € TTC


1/ Bénéfices industriels et commerciaux

Par principe, les frais supplémentaires de repas sont déductibles du résultat imposable, pour les titulaires de bénéfices industriels et commerciaux, dès lors qu'ils sont nécessités par l'exercice de la profession, justifiés et d'un montant raisonnable.

Seuls les frais supplémentaires de repas sont réputés nécessités par l'exercice de la profession : la fraction de la dépense qui correspond aux frais que vous auriez engagés si vous aviez pris votre repas à votre domicile constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être prise en compte pour la détermination du bénéfice imposable. Pour les exercices clos en 2022, le prix du repas à domicile est fixé forfaitairement à 5 € pour un repas (montant TTC).

Exemple : un commerçant dont le magasin et le domicile sont situés sur la même commune effectue un déplacement l'obligeant à exposer des frais de restaurant pour un montant de 15,90 €, régulièrement justifiés. Les frais qu'il peut déduire s'élèvent à 15,90 € - 5 € = 10,90 €.

Par ailleurs, le repas pris en dehors du domicile doit avoir un coût raisonnable sous peine de ne plus être considéré comme une dépense professionnelle. Pour apprécier ce montant, sera considéré comme raisonnable un repas dont le prix n'excède pas la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail, soit 19,40 € pour l'année 2022 (montant TTC). La fraction qui excède ce seuil constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être admise en déduction, à moins de justifier ce dépassement par des circonstances exceptionnelles nécessaires pour l'exercice de l'activité ou de démontrer qu'il n'existe pas de possibilité de déjeuner à moindre coût dans les environs.

Exemple : si, dans l'exemple précédent, les frais supplémentaires de repas s'élèvent à 25 €, les frais de repas déductibles s'élèvent, par principe, à 19,40 € - 5 € = 14,40 €.


2/ Bénéfices non commerciaux

Les frais supplémentaires de repas exposés régulièrement sur les lieux d'exercice de leur activité professionnelle par les titulaires de bénéfices non commerciaux sont considérés, sous certaines conditions, comme des dépenses nécessitées par l'exercice de la profession et sont donc pris en compte pour la détermination du bénéfice non commercial imposable. Pour cela, les dépenses exposées doivent résulter de l'exercice normal de la profession et non de convenances personnelles et correspondre à une charge effective et justifiée.

Seuls les frais supplémentaires de repas sont réputés nécessités par l'exercice de la profession : la fraction de la dépense qui correspond aux frais que vous auriez engagés si vous aviez pris votre repas à votre domicile constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être prise en compte pour la détermination du bénéfice imposable. Pour les exercices clos en 2022, le prix du repas à domicile est fixé forfaitairement à 5 € pour un repas (montant TTC).

Le coût du repas pris en dehors du domicile ne doit pas être anormalement élevé, auquel cas la dépense présenterait un caractère exagéré. A titre de règle pratique, il faut considérer comme normaux les frais supplémentaires de repas lorsque la dépense payée n'excède pas la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail. En cas de dépassement de ce montant, vous devez, pour pouvoir déduire la totalité des frais supplémentaires de repas, être en mesure de justifier de circonstances exceptionnelles, notamment au regard des nécessités de votre activité et des possibilités de restauration offertes à proximité de votre lieu d'activité, justifiant l'engagement d'une dépense plus élevée. A défaut, la différence constatée entre la dépense payée et la limite au-delà de laquelle la dépense est considérée comme excessive constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être admise en déduction pour la détermination du bénéfice imposable.

Le montant déductible des frais supplémentaires de repas exposés par les titulaires de bénéfices non commerciaux correspond donc à la différence existant entre :

  • le montant forfaitaire représentatif de la valeur du repas pris à domicile, fixé à 5 € TTC pour l'année 2022 ;
  • et la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail, fixée à 19,40 € TTC pour l'année 2022.

Exemple : un architecte dont le cabinet et le domicile sont situés sur la même commune se rend sur un chantier dans un autre département. Il expose à cette occasion des frais de restaurant d'un montant de 25 €, dûment justifiés. Les frais qu'il peut déduire s'élèvent donc, par principe, à 19,40 € - 5 € = 14,40 €.


Sources :

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