Actualités

Bandeau général
30/11/2021

Assurance emprunteur : le point sur l'obligation d'information des banques et assurances

Le Comité consultatif du secteur financier vient de dresser un bilan des litiges récurrents existant entre consommateurs, banquiers et assureurs en ce qui concerne le contrat d'assurance-emprunteur. Quels enseignements en tire-t-il ?


Assurance emprunteur : le point sur la garantie invalidité et la tarification des primes d'assurance

Pour mémoire, vous pouvez être amené à souscrire un contrat d'assurance-emprunteur lorsque vous souscrivez un crédit à la consommation ou un crédit immobilier.

Celui-ci a vocation à permettre une prise en charge des mensualités de crédit si certains évènements viennent à survenir, par exemple si vous tombez malade et que cela vous met dans l'impossibilité de travailler.

Dans le cadre d'un tel contrat, la banque ou l'assurance qui vous en propose la souscription est tenue à une obligation d'information stricte, destinée à vous éclairer sur le contenu du contrat signé et ses conséquences.

Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF), qui est une instance de concertation entre banquiers, assureurs et associations de consommateurs, a récemment dressé un état des lieux des difficultés rencontrées par les consommateurs souscripteurs de contrats d'assurance emprunteur, et met en exergue :

  • d'une part, les litiges récurrents relatifs à la couverture « invalidité » du contrat, en raison principalement d'une mauvaise connaissance par le consommateur des conditions d'intervention de cette couverture ;
  • d'autre part, les incompréhensions fréquentes liées aux modalités de tarification proposés par les banques et les assureurs.

Pour remédier à ces écueils, le CCSF a émis plusieurs recommandations destinées à promouvoir de bonnes pratiques d'information de la part des banques et assurances, notamment relatives :

  • au développement d'une information spécifique en ce qui concerne les primes d'assurance emprunteur, notamment en ce qui concerne les montants cumulés des primes au bout de 8 années d'assurance, dans le but de donner une image claire du mécanisme de fonctionnement du contrat à long terme.
  • à la fourniture d'une information supplémentaire au consommateur sur la garantie invalidité du contrat d'assurance proposé, notamment en ce qui concerne la définition de cette notion, et son caractère indépendant ou non de la notion d'invalidité retenue par la Sécurité sociale.

Pour les contrats d'assurance existants, le CCSF propose que cette information soit disponible de manière visible sur l'espace client, ou a minima sur le site internet du professionnel, et accompagnée d'une mention invitant le client à contacter l'assureur s'il souhaite en savoir plus sur le sujet.

Pour les nouveaux contrats, le CCSF recommande l'inscription de cette information complémentaire sur la fiche standardisée d'information (FSI) remise à l'emprunteur en amont de la signature du contrat d'assurance.

Source : Recommandation du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) du 19 octobre 2021

Assurance emprunteur : le point sur l'obligation d'information des banques et assurances © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
30/11/2021

Examen de conformité fiscale ou examen périodique de sincérité ?

Les adhérents d'un organisme de gestion agréé qui demande à bénéficier d'un examen de conformité fiscale au titre d'un exercice peuvent-ils, pour le même exercice, être dispensés de l'examen périodique de sincérité de leurs pièces justificatives ? Réponse du gouvernement…


Examen de conformité fiscale, examen périodique de sincérité : un choix à faire !

Les centres, associations et organismes de gestion agréés, ainsi que les professionnels de l'expertise comptable doivent, dans le cadre de leurs missions, réaliser un examen périodique de sincérité des pièces justificatives fournies par certains de leurs adhérents, sélectionnés selon une méthode consultable ici.

Depuis le 30 octobre 2021, le centre, l'association, l'organisme ou le professionnel de l'expertise comptable sera dispensé de réaliser cet examen périodique si, au titre de l'exercice concerné, l'adhérent ou le client a demandé la réalisation d'un examen de conformité fiscale.

Pour mémoire, l'examen de conformité fiscale est une prestation au titre de laquelle un prestataire s'engage, en toute indépendance et à la demande de l'entreprise, à se prononcer sur la conformité aux règles fiscales de 10 points usuels définis dans un chemin d'audit prédéfini (qualité comptable des fichiers des écritures comptables, conformité de ces fichiers, règles applicables aux amortissements, TVA, etc.), et selon un cahier des charges précis.

Notez que dans l'hypothèse où l'examen de conformité fiscale ne serait finalement pas réalisé, l'adhérent ou le client fera systématiquement l'objet d'un examen périodique de sincérité au titre de l'exercice suivant.

Source : Arrêté du 21 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 9 janvier 2017 fixant la méthode de sélection des adhérents ou des clients, prévue aux articles 371 E, 371 Q, 371 Z sexies et 371 bis F de l'annexe II au code général des impôts, faisant l'objet, au titre d'une année donnée, d'un examen périodique de pièces justificatives par les centres de gestion agréés, les associations agréées, les organismes de gestion agréés et les professionnels de l'expertise comptable

Examen de conformité fiscale ou examen périodique de sincérité ? © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Vendeurs et constructeurs auto : des véhicules « propres » pour l'Etat

Les services publics doivent désormais acquérir de plus en plus de véhicules à faibles et très faibles émissions lorsqu'ils renouvellent leur flotte. Pour être considérés comme tels, ces derniers doivent respecter certaines conditions. Lesquelles ?


Vendeurs et constructeurs auto : de nouvelles commandes en perspective ?

Lors du renouvellement annuel de leur flotte de véhicules, les services publics devront désormais acquérir des véhicules à faibles et très faibles émissions.

Pour être considérés comme tels, ces derniers doivent respecter des critères stricts qui varient en fonction de leurs spécificités.

A titre d'exemple :

  • les véhicules de moins de 3,5 tonnes ne doivent pas émettre plus de 50 g de CO2/km. Vous pouvez consulter le détail et l'ensemble des critères correspondant à cette catégorie de véhicule ici ;
  • les véhicules de plus de 3,5 tonnes doivent fonctionner (partiellement ou totalement) grâce à une source d'énergie renouvelable (électricité, hydrogène, gaz naturel, etc.). Vous pouvez consulter le détail et l'ensemble des critères correspondant à cette catégorie de véhicule ici ;
  • les autobus et autocars doivent également disposer d'une motorisation utilisant des énergies renouvelables telles que l'électricité, le gaz naturel, etc. ou d'une motorisation hybride. Vous pouvez consulter le détail et l'ensemble des critères correspondant à cette catégorie de véhicule ici.

Enfin, notez également que cette obligation intervient dans le cadre :

  • d'achats, de crédits-bails, de locations ou locations-ventes de véhicules de transport routier ;
  • de la fourniture de services de transport routier de voyageurs ;
  • de la fourniture de services de transport, de collecte, de livraison ou de distribution tels que les services de collecte des ordures, de transport et de livraison de colis, de distributions de courrier, etc.
  • Ordonnance n° 2021-1490 du 17 novembre 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/1161 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 modifiant la directive 2009/33/CE relative à la promotion de véhicules de transport routier propres et économes en énergie
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1490 du 17 novembre 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/1161 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 modifiant la directive 2009/33/CE relative à la promotion de véhicules de transport routier propres et économes en énergie
  • Décret n° 2021-1494 du 17 novembre 2021 relatif aux critères définissant les véhicules à faibles et à très faibles émissions dont le poids total autorisé en charge n'excède pas 3,5 tonnes
  • Décret n° 2021-1493 du 17 novembre 2021 relatif aux critères caractérisant les véhicules à faibles émissions de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes
  • Décret n° 2021-1492 du 17 novembre 2021 relatif aux critères définissant les autobus et autocars à faibles émissions
  • Décret n° 2021-1491 du 17 novembre 2021 relatif aux obligations d'achat ou d'utilisation de véhicules automobiles routiers à faibles et à très faibles émissions en application de la directive (UE) 2019/1161 du Parlement européen et du Conseil

Vendeurs et constructeurs auto : des véhicules « propres » pour l'Etat © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : le point sur le variant Omicron

Un variant Omicron de la covid-19, dont la contagiosité est importante, vient de faire son apparition en Afrique du Sud. En conséquence, le gouvernement a pris de nouvelles mesures restrictives. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) et variant Omicron : quelles conséquences sanitaires ?

En raison de l'apparition du variant Omicron particulièrement contagieux en Afrique du Sud et dans les pays voisins (Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie et Zimbabwe), le gouvernement a décidé d'interdire les déplacements en provenance de ces pays vers la France jusqu'au 1er décembre 2021.

En outre, sachez que les personnes cas contact de ce nouveau variant doivent s'isoler et être mis en quarantaine, même si elles sont vaccinées.

Source :

  • Décret n° 2021-1527 du 26 novembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Décret n° 2021-1533 du 27 novembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Communiqué de presse du ministère de la santé du 28 novembre 2021

Coronavirus (COVID-19) : le point sur le variant Omicron © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : report de l'obligation vaccinale pour les soignants aux Antilles

En raison de la situation tendue en Guadeloupe et en Martinique, le gouvernement a décidé d'y reporter la date limite de vaccination obligatoire contre la covid-19 pour les soignants. A quelle date ?


Coronavirus (COVID-19) et obligation vaccinale : une date fixée au 31 décembre 2021 dans les Antilles

Le gouvernement a décidé d'accorder un délai supplémentaire en Guadeloupe et en Martinique pour y finaliser la mise en œuvre effective de l'obligation vaccinale des soignants.

Désormais, les personnes devant se faire obligatoirement vacciner contre la covid-19 ont jusqu'au 31 décembre 2021 pour le faire.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Outre-mer du 26 novembre 2021

Coronavirus (COVID-19) : report de l'obligation vaccinale pour les soignants aux Antilles © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Pacte d'actionnaires : attention à la clause de non-concurrence !

Parce qu'il estime que la clause de non-concurrence qu'il a signée est invalide, l'actionnaire minoritaire et salarié d'une société décide d'en réclamer l'annulation. A tort ou à raison ?


Pacte d'actionnaires et actionnaire salarié : le point sur la clause de non-concurrence

Le salarié d'une société exerçant une activité de conseil en technologie digitale en devient actionnaire minoritaire.

Il signe un pacte d'actionnaires, qui comprend une clause de non-concurrence prévoyant qu'il s'engage à ne pas détenir ou être lié ou rémunéré par une société concurrente pendant toute la durée de sa qualité d'actionnaire et un an après celle-ci, sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne.

En cas de violation de la clause, il est prévu qu'il s'engage à vendre ses actions à l'actionnaire majoritaire de la société.

Peu de temps après, lui reprochant justement une violation de cette clause, la société réclame le rachat forcé de ses actions par l'actionnaire majoritaire.

« Sauf que la clause de non-concurrence est nulle », rétorque l'ex-salarié et actionnaire minoritaire, qui indique :

  • que la clause en question, si elle est bien limitée dans l'espace, est toutefois disproportionnée, puisqu'elle concerne l'ensemble de l'Union européenne, ce qui constitue un territoire trop large au regard de l'activité de la société et de son implantation réelle ;
  • qu'elle ne comporte aucune contrepartie financière, si ce n'est la possibilité (hypothétique) d'acquérir par la suite une plus forte participation au capital de la société.

Or, il rappelle avoir signé cette clause en sa qualité certes d'actionnaire minoritaire, mais également de salarié. Et la clause de non-concurrence signée par un salarié n'est valide qu'à la condition de comporter une réelle contrepartie financière !

Ce que confirme le juge, qui rappelle que la clause de non-concurrence doit, pour être valide :

  • être limitée dans l'espace : or ici, la clause interdit toute activité au salarié dans ses domaines de compétence sur un territoire extrêmement vaste, ce qui la rend en effet disproportionnée ;
  • comporter une contrepartie financière lorsqu'elle est signée par un salarié de la société, fût-il actionnaire.

Puisque tel n'est pas le cas ici, la clause de non-concurrence est nulle.

Source : Arrêt de la Cour d'appel de Paris du 21 octobre 2021, n° 18/21284 (NP)

Pacte d'actionnaires : attention à la clause de non-concurrence ! © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Performance énergétique : de nouvelles données à prendre (bientôt) en compte !

Les DPE et les études relatives à la RT 2012 et à la RE2020 comprennent notamment des données liées aux émissions de dioxyde de carbone. Ces données viennent de faire l'objet d'une mise à jour dont il faudra prochainement tenir compte…


Performance énergétique : de nouvelles données à compter du 18 janvier 2022

A compter du 18 janvier 2022, il faudra tenir compte de nouvelles données d'exploitation relatives aux émissions de dioxyde de carbone, consultables ici :

  • pour établir les diagnostics de performance énergétiques (DPE) ;
  • pour établir les études imposées par la RT 2012 et la RE2020 ;
  • pour tenir compte des obligations d'actions de réduction de la consommation d'énergie finale dans des bâtiments à usage tertiaire.

Source : Arrêté du 21 octobre 2021 modifiant l'arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine

Performance énergétique : de nouvelles données à prendre (bientôt) en compte ! © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Elections professionnelles : qui peut voter ?

Les dispositions évinçant les salariés assimilés à l'employeur de l'électorat du CSE sont-elles légales ? Réponse du juge…


Elections professionnelles : vers un élargissement de l'électorat…

Pour mémoire, seuls les salariés des 2 sexes, âgés de 16 ans révolus, qui travaillent depuis au moins 3 mois dans l'entreprise et qui disposent de l'intégralité de leurs droits civiques peuvent être électeurs aux élections du comité social et économique (CSE).

Certains salariés, ne pouvant pas exercer un mandat de représentant du personnel en raison de leur statut de « salarié susceptible d'être assimilé à l'employeur », ne peuvent pas non plus être électeurs. Concrètement, cela concerne les salariés qui :

  • ont une délégation écrite leur permettant d'être assimilés au chef d'entreprise ;
  • représentent effectivement le chef d'entreprise devant les institutions représentatives du personnel.

Mais le fait que ces salariés soient évincés de l'électorat du CSE est-il légal ? Interrogé sur ce point, le juge vient de répondre par la négative. Pour lui, en effet, une telle exclusion constitue une atteinte manifestement disproportionnée au principe de participation des travailleurs, ces salariés ayant également le droit d'être représentés au CSE et donc, de participer aux élections.

Notez toutefois que si cette disposition est abrogée, elle ne le sera qu'à compter du 31 octobre 2022.

Source : Décision n° 2021-947 QPC du 19 novembre 2021

Elections professionnelles : qui peut voter ? © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
29/11/2021

Lutte contre les addictions : un nouvel engagement pour les entreprises !

Afin d'impulser un nouveau souffle à la lutte contre les addictions, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et ses partenaires lancent un nouveau projet qui s'articule autour d'une charte. Revue de détails…


Un nouveau projet incitatif pour les entreprises

Pour rappel, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) a pour objectif de coordonner les grandes orientations de la politique publique de lutte contre les drogues et les conduites addictives.

Afin de mobiliser tous les acteurs du milieu professionnel (entreprises, associations, collectivités, etc.), la MILDECA lance le projet « les Entreprises et les Services Publics s'Engagent Résolument » (ESPER).

Pour mener à bien ce projet, la MILDECA propose la signature d'une charte, faisant office de guide pour les employeurs, qui s'articule autour de 4 engagements, s'inscrivant dans le cadre de la promotion de la santé au travail :

  • définir un projet global de prévention ;
  • instaurer un dialogue et un climat de confiance ;
  • organiser une prévention non stigmatisante tout en assurant le respect de la dignité des personnes ;
  • assurer l'accompagnement des travailleurs vulnérables et prévenir la désinsertion professionnelle.

Cette charte prévoit également certaines recommandations afin de rendre l'engagement des entreprises plus efficace. Elle met, notamment, en place une boîte à outils proposant du contenu utile et concret.

Source : Actualité de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, du 10 novembre 2021

Lutte contre les addictions : un nouvel engagement pour les entreprises !© Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
26/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : les mesures pour lutter contre la 5ème vague

Alors que débute une 5ème vague de coronavirus, le gouvernement vient d'annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre sa propagation. Voici le détail de ce qu'il faut retenir…


Coronavirus (COVID-19) : le point sur la vaccination

Pour limiter la 5ème vague de coronavirus (covid-19), le gouvernement a décidé d'ouvrir le rappel vaccinal relatif à la 3e dose à tous les adultes.

Concrètement, les personnes de plus de 18 ans peuvent recevoir leur 3e dose, au moins 5 mois après la précédente injection, et ce dès le samedi 27 novembre 2021.

En outre, à compter du 15 janvier 2022, toutes les personnes de plus de 18 ans doivent avoir reçu une 3e dose au maximum 7 mois après leur précédente injection pour bénéficier d'un pass sanitaire valide.

Par exemple, une personne qui a reçu sa 2e dose le 12 juillet 2021 peut recevoir sa 3e dose à compter du 12 décembre 2021. Et si elle ne l'a pas fait avant le 12 février 2022, son pass sanitaire ne sera plus valide.

Des règles spécifiques sont prévues pour les personnes vaccinées avec le vaccin Janssen puisque ce dernier ne nécessite qu'une seule dose. Pour conserver leur pass sanitaire, les personnes qui ont reçu ce vaccin doivent recevoir une 2e dose au plus tard 2 mois après l'injection de la dose initiale.

Concrètement :

  • à compter du 15 décembre 2021, les personnes qui auront reçu la dose complémentaire du vaccin Janssen avant le 9 décembre 2021 conserveront leur pass sanitaire ;
  • celles qui recevront leur 2e dose à compter du 10 décembre 2021 bénéficieront d'un pass sanitaire 7 jours plus tard.


Coronavirus (COVID-19) : le point sur les tests

Le gouvernement a décidé de modifier la durée de validité des tests négatifs à la covid-19 valant pass sanitaire pour les personnes non vaccinées : à compter du 29 novembre 2021, il est valable 24h (contre 72h auparavant).

Cette modification a des conséquences pour les voyageurs d'au moins 12 ans souhaitant se déplacer à destination de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion, Mayotte ou la Guyane :

  • les voyageurs non vaccinés doivent présenter un test négatif de moins de 24h ;
  • les voyageurs vaccinés peuvent présenter un test PCR négatif (valable 72h) ou un test antigénique négatif (valable 48h).

Pour les personnes non-vaccinées voyageant en provenance des collectivités précitées à destination du territoire métropolitain, il faut présenter un test PCR négatif (valable 72h) ou un test antigénique négatif (valable 48h).


Coronavirus (COVID-19) : les autres mesures sanitaires à connaître

Le port du masque redevient obligatoire partout en intérieur dans les lieux recevant du public, y compris dans ceux qui exigent la présentation d'un pass sanitaire.

Notez également que les classes de primaire ne fermeront désormais plus dès le 1er cas de covid-19 : en présence d'un élève positif à la Covid-19, un dépistage systématique de toute la classe sera réalisé et tous les élèves négatifs peuvent revenir en classe.

Par ailleurs, à compter du 4 décembre 2021, la présentation d'un pass sanitaire devient obligatoire pour accéder aux remontées mécaniques, à l'exception :

  • des téléskis ;
  • des télésièges lorsqu'ils sont exploités de façon à ce que chaque siège suspendu ne soit occupé que par une personne ou par des personnes laissant entre elles au moins une place vide.

Source :

  • Décret n° 2021-1521 du 25 novembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Actualité de service-public.fr du 25 novembre 2021
  • Actualité de service-public.fr du 25 novembre 2021

Coronavirus (COVID-19) : les mesures pour lutter contre la 5ème vague © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
26/11/2021

C'est l'histoire d'une entreprise qui n'a pas la même calculette que l'administration fiscale…



C'est l'histoire d'une entreprise qui n'a pas la même calculette que l'administration fiscale…


Une société engage des dépenses de recherche et de développement (R&D) et, pour calculer le montant de son crédit d'impôt recherche, prend en compte, notamment, les rémunérations des personnes affectées aux opérations de R&D, ainsi que les charges sociales correspondantes...


Mais pas toutes les charges sociales, rappelle l'administration fiscale qui lui refuse la prise en compte des sommes versées au titre de la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie, de la taxe sur les contributions patronales de prévoyance, des versements au fonds national d'aide au logement et des subventions au comité social et économique. Pour elle, parce qu'il ne s'agit pas de cotisations sociales « obligatoires », elles ne sont pas prises en compte pour le calcul du crédit d'impôt…


Ce que confirme le juge : ne doivent être pris en compte que les cotisations aux régimes obligatoires de sécurité sociale, ainsi que les versements destinés à financer les garanties collectives complémentaires.




Arrêt du Conseil d'Etat du 19 juin 2019, n° 413000

La petite histoire du jour



En savoir plus...
25/11/2021

Mal-être des agriculteurs : un nouveau plan de soutien

La question du mal-être et du risque suicidaire des agriculteurs est au cœur des préoccupations du gouvernement. Pour les soutenir, le gouvernement lance un nouveau plan de soutien. Que prévoit-il ?


Mal-être des agriculteurs : quelles mesures pour soutenir les agriculteurs ?

Pour prévenir le mal-être des agriculteurs, le gouvernement a lancé un plan de soutien qui prévoit notamment :

  • la création de cellules départementales dédiées à la lutte contre le mal-être des agriculteurs d'ici la fin de l'année 2022 mêlant des organismes agricoles, des vétérinaires, des associations, des services de l'Etat, etc. ;
  • la mise à disposition d'outils (guides, répertoires, brochures, etc.) pour permettre aux acteurs locaux (élus, associations, agriculteurs) d'améliorer les actions de proximité et de détection dès l'année 2022 ;
  • le renforcement du crédit d'impôt remplacement en cas de maladie ou d'accidents du travail et sa prolongation jusqu'en 2024 ;
  • la refonte des dispositifs départementaux d'accompagnement économique des agriculteurs en difficulté avec un élargissement des critères d'accès et un doublement du budget (7 M€ par an).

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture du 23 novembre 2021

Mal-être des agriculteurs : un nouveau plan de soutien © Copyright WebLex - 2021

En savoir plus...
 << < 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 > >>