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05/02/2024

ROR : évolution de l'outil pour les professionnels de santé

Parmi les évolutions proposées par le Gouvernement pour garantir aux français un meilleur accès aux soins, le répertoire national de l'offre et des ressources en santé et accompagnement social et médico-social (ROR) voit son importance révisée… Dans quelle mesure ?

Un rôle renforcé pour le ROR

Créé en 2007, le répertoire national de l'offre et des ressources en santé et accompagnement social et médico-social (ROR) avait pour objectif de permettre l'orientation de patients en situation d'urgence vers des professionnels qualifiés.

Son rôle a évolué au fur et à mesure du temps, lui permettant de prendre plus d'importance.

Dernièrement c'est une évolution majeure qui touche le ROR, puisque son utilisation devient obligatoire pour un grand nombre de professionnels.

Désormais, tous les établissements de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux et les cabinets de ville devront y renseigner un certain nombre de données relatives à leur exercice et leurs capacités de prises en charge.

Ce changement a pour objectif de faire du ROR un référentiel socle auquel toutes les entités du système de santé pourront se référer.

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02/02/2024

Outre-mer : l'aide à la continuité territoriale élargie !

Lorsqu'ils sont amenés à voyager entre la France métropolitaine et l'Outre-mer, les résidents de ces territoires doivent acheter des billets d'avion dont le prix est relativement élevé. Des billets dont le prix peut être en partie pris en charge par l'État, si certaines conditions, notamment de ressources, sont remplies. Focus sur cette condition, qui vient tout juste d'être modifiée !

Aide à la continuité territoriale : modification des conditions de ressources !

Pour rappel, l'aide à la continuité territoriale permet aux résidents des territoires d'Outre-mer de voir une partie de leurs billets d'avion aller-retour en direction de l'Hexagone financés par l'État.

Depuis 2023, la participation de l'État est de 50 % en moyenne du prix des billets, l'aide étant délivrée sous conditions de ressources notamment.

Cette condition vient de faire l'objet d'une modification, applicable depuis le 26 janvier 2024 : le plafond de ressources à respecter passe de 11 991 € à 18 000 €.

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02/02/2024

Aide financière versée au salarié : on connaît le montant maximum pour 2024 !

Les salariés peuvent bénéficier d'une aide financière versée par l'entreprise ou par le CSE, afin de faciliter leur accès à certaines activités limitativement énumérées par la loi. Dans ce cadre et comme chaque année, un arrêté fixe le montant maximum de cette aide. Quel est-il ?

Revalorisation du plafond de l'aide financière maximum !

Pour mémoire, le Code du travail prévoit la possibilité pour l'employeur ou le comité social et économique (CSE) de verser une aide financière aux salariés, qui permet de :

  • faciliter l'accès aux activités entrant dans le champ des services à la personne ;
  • financer des activités de services à la personne ou de garde d'enfant en dehors du domicile du salarié ;
  • financer des prestations directement liées à la gestion et au fonctionnement du chèque emploi-service (CESU).

Cette aide peut se matérialiser par :

  • le versement direct d'une aide financière au salarié ;
  • ou sous la forme d'un CESU préfinancé.

À compter du 1er janvier 2024, le montant maximum de cette aide est fixé à 2 421€, par année civile et par bénéficiaire

Notez qu'au-delà de cette somme, l'aide financière ne pourra pas bénéficier des exonérations fiscale et sociale normalement applicables.

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02/02/2024

SCI et opérations immobilières : c'est l'intention qui compte !

Une SCI soumise à l'impôt sur le revenu achète une propriété rurale de 615 hectares qu'elle revend par lots sur une période de 66 ans… Ce qui suffit, pour l'administration fiscale, à considérer que la dernière vente présente un caractère commercial, la rendant passible de l'impôt sur les sociétés et de la TVA. Ce que conteste la société. Qui a raison ?

Caractère « habituel » des opérations + intention spéculative = IS et TVA

Une société civile immobilière (SCI) soumise à l'impôt sur le revenu achète, le lendemain de sa création, une propriété rurale de 615 hectares composée de terres, de bois et d'une maison d'habitation et ses dépendances.

Dans l'acte d'achat, elle précise qu'une partie du terrain est destinée à la construction de 150 maisons individuelles. La majorité des lots par la suite constitués sont vendus dès l'année d'achat et sur une période de 20 ans. 20 ans plus tard, d'autres cessions interviennent.

Une dizaine d'années plus tard encore, la SCI vend le dernier lot à bâtir. Une vente qui attire l'œil de l'administration fiscale qui, à l'occasion d'un contrôle, considère que cette opération est de nature commerciale, rendant la SCI passible de l'impôt sur les sociétés (IS) et de la TVA.

Elle rappelle à cette occasion que le caractère commercial d'une opération suppose l'existence d'une intention spéculative et présente un caractère habituel, ce qui est bien le cas ici.

Et pour cause : l'ensemble des opérations réalisées par la SCI sur une période de 66 ans traduit l'intention spéculative de la société dès l'acquisition de la propriété rurale. En outre, le nombre des opérations de vente réalisées et leur fréquence caractérisent bel et bien une activité exercée à titre habituel.

« Non ! », conteste la société : si elle a bien procédé à de nombreuses ventes au cours des années qui ont suivi sa création, il s'est écoulé 9 ans entre la vente litigieuse et les précédentes.

De plus, parce que le projet de construction de 150 maisons individuelles n'a pas été concrétisé et que la vente du dernier lot s'expliquait par les difficultés financières de la SCI, rien ne prouve ici que les conditions d'habitude et d'intention spéculative soient remplies.

Une position que ne partage malheureusement pas le juge, qui rappelle que la condition d'habitude s'apprécie en fonction du nombre d'opérations réalisées et de leur fréquence, le délai de 9 ans entre l'opération litigieuse et les ventes précédentes étant sans incidence.

En outre, l'existence d'une intention spéculative doit être recherchée à la date d'acquisition des immeubles ultérieurement revendus et non à la date de leur cession. Ici, la mention dans l'acte d'achat de la propriété rurale selon laquelle la SCI envisageait de construire 150 maisons individuelles est suffisante pour prouver l'intention spéculative à la date d'achat.

Le redressement fiscal est donc maintenu.

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02/02/2024

RGPD : une association peut-elle tout savoir des habitants d'une commune ?

Le règlement général sur la protection des données (RGPD) prévoit un cadre exigeant et protecteur pour la protection des données à caractère personnel des particuliers. Un cadre qui cependant pourrait s'avérer trop contraignant dans certains cas…

Données personnelles des habitants : quelle latitude pour la commune ?

Le Gouvernement a récemment été interrogé sur la problématique que peut représenter l'obtention des coordonnées des habitants d'une commune par une association.

Le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) garantissant un certain nombre de droits aux personnes quant aux utilisations faites de leurs données à caractère personnel, la question était de savoir si lorsqu'une association se rapproche d'une commune pour obtenir communication des coordonnées de ses habitants, il est nécessaire d'obtenir au préalable l'accord de tous les habitants concernés ?

Pour le Gouvernement, la question ne se pose pas réellement puisqu'il rappelle que les communes n'ont de toute façon pas vocation à produire de tels documents pour les associations : cela représenterait effectivement une problématique vis-à-vis des règles du RGPD, mais consisterait surtout en une charge anormale de travail pour l'administration…

Il rappelle néanmoins que les associations peuvent accéder aux listes électorales d'une commune, à condition de justifier qu'elles ne cherchent pas à en faire un usage commercial.

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02/02/2024

Commerces abandonnés : un danger pour le public ?

La présence des commerces dans les agglomérations est en recul depuis plusieurs années, les fermetures se faisant plus régulières que les ouvertures. De fait, il en résulte une plus grande vacance des locaux commerciaux. Ceux-ci sont alors parfois laissés à l'abandon, ce qui peut inquiéter…

La sécurisation des locaux commerciaux vides en question

Le Gouvernement a récemment été interrogé au sujet des locaux commerciaux dans lesquels il n'y a plus d'activité et qui sont laissés à l'abandon par leurs propriétaires.

Il est souligné que dans de nombreux cas, ces locaux détenus par des sociétés civiles immobilières (SCI) ne font plus l'objet d'aucun entretien, ce qui peut entrainer plusieurs problèmes de sécurité à la fois pour les habitants de l'immeuble, mais également pour les passants.

La sénatrice demande donc au Gouvernement s'il est possible d'intervenir auprès de ces SCI afin de les forcer à agir.

Le Gouvernement rappelle qu'il existe d'ores et déjà plusieurs moyens d'actions…

D'une part la copropriété elle-même, qui peut prendre des décisions relatives à l'accès au bâtiment et à sa sécurité. Il est ainsi possible de demander aux propriétaires des locaux commerciaux, SCI ou non, de prendre des mesures pour éviter l'accès aux locaux délaissés par des tiers.

D'autre part, lorsqu'un local laissé à l'abandon se trouve dans un état avancé de dégradation et pourrait représenter un danger, les pouvoirs publics locaux ont toute latitude pour exiger des propriétaires que des travaux de mises en sécurité soient effectués, et des sanctions financières sont applicables en cas de retard dans leur réalisation.

Pour les plus récalcitrants, il est même possible que les travaux soient effectués d'office par les pouvoirs publics et ce, aux frais des propriétaires.

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02/02/2024

Taxis : tarifs pour l'année 2024

A – Montant des tarifs

Tarifs pour l'année 2024

Montants

Variation du tarif de la course type

Au plus + 5,4 %

Composantes de la course type

Prise en charge

Au plus 4,40 €

Prix maximum du km parcouru

Au plus 1,27 €

Prix maximum horaire

Au plus 41,06 €

Tarif minimum susceptible d'être perçu

8 €

Suppléments

Taxis non parisiens

Passagers (par passager à partir de 5)

4,00 €

Bagages (par encombrant)

2,00 €

Taxis lyonnais

Réservation immédiate

2,00 €

Réservation à l'avance

4,00 €

Taxis niçois

Réservation immédiate

4,00 €

Réservation à l'avance

4,00 €

Taxis cannois et antibois

Réservation immédiate

3,00 €

Réservation à l'avance

3,00 €

Taxis toulousains

Réservation avec prise en charge dans la zone de stationnement

3,00 €

Réservation avec prise en charge en dehors de la zone de stationnement

7,00 €

Taxis parisiens

Réservation immédiate

4,00 €

Réservation à l'avance

7,00 €

Passagers (par passager à partir de 5)

5,50 €

Taxis guadeloupéens autorisés à stationner à l'aéroport et au Grand Port Maritime de la Guadeloupe

Passagers (par passager à partir de 5)

4,00 €

Taxis pointois

Passagers (par passager à partir de 5)

4,00 €

Forfaits parisiens

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle-Paris rive droite

56,00 €

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle-Paris rive gauche

65,00 €

Aéroport de Paris-Orly-Paris rive droite

44,00 €

Aéroport de Paris-Orly-Paris rive gauche

36,00 €

Forfaits niçois, cannois et antibois

Aéroport de Nice-Côte d'Azur-Cannes

85,00 €

Aéroport de Nice-Côte d'Azur-Monaco

95,00 €

Aéroport de Nice-Côte d'Azur-Nice-centre

32,00 €

Aéroport Nice Côte d'Azur- Cap d'Antibes

72,00 €

Forfaits toulousains

Aéroport de Toulouse Blagnac- Toulouse zone 1

15 €

Aéroport de Toulouse Blagnac- Toulouse zone 2

26 €

Aéroport de Toulouse Blagnac-Toulouse zone 3

37 €

Aéroport de Toulouse Blagnac-Toulouse zone 4

47 €

Forfaits guadeloupéens

Aéroport Pôle Caraïbes-Gare maritime de Bergevin

25 €

Aéroport Pôle Caraïbes-Grand port maritime de la Guadeloupe

25 €

Forfaits pointois

Gare maritime de Bergevin-Aéroport Pôle Caraïbes

25 €

         

Les lieux situés à Nice-centre comprennent en limite ouest le boulevard Gambetta ; en limite nord, la voie Mathis, la voie Malraux, le parvis de l'Europe, le boulevard Louis-Delfino, boulevard Joseph-Garnier, avenue de la Libération et la gare des chemins de fer de Provence ; en limite sud, la promenade des Anglais, le quai des États-Unis, la place du 8-Mai-1945, le quai Rauba-Capeu, le port de Nice ; en limite est, boulevard Pierre-Sola et la gare de Riquier, la rue Arson, et le boulevard Lech-Walesa, le boulevard Stalingrad, le boulevard Franck-Pilatte jusqu'à l'hôtel Saint Jean.

Les lieux situés à Cap d'Antibes sont délimités comme suit : à l'ouest Parc Exflora-chemin des Eucalyptus ; au nord chemin de Lauvert-route de la Badine ; au nord-est angle de la route de la Badine/chemin de la Colle-chemin de la Pinède-au niveau de l'avenue H.-Berlioz tirer une ligne droite vers la plage du Ponteil en passant par l'avenue de l'Orangerie et l'avenue Salvy ; à l'est et au sud, la mer.

Les lieux situés à Toulouse zone 1 sont délimités par l'avenue de l'aéroconstellation (Blagnac), l'avenue d'Andromède (Blagnac), le boulevard Alain-Savary (Blagnac), la route de Grenade à Blagnac jusqu'à la sortie 2 de l'A621, D901 (fil d'Ariane), sortie 2 de l'A624 et de la nationale 124.

Les lieux situés à Toulouse dans la zone 2 sont délimités par la nationale 224, chemin de l'Enseigure (parc des expositions-MEET) (Beauzelle), rue des Pins (Beauzelle), rue de Latché (Beauzelle), base de loisirs des Quinze sol, chemin des Ramiers (Beauzelle, Blagnac), allée du Canelet (Blagnac), rue Félix (Blagnac), avenue du Général-Compans (Blagnac), base de loisirs de Sesquières, sortie 33 périphérique, avenue des États-Unis, avenue Jean-Zay, avenue de Fronton (métro La vache), barrière de Paris, avenue des Minimes, avenue Honoré-Serres, place Arnaud-Bernard, boulevard Lascrosses, boulevard Armand-Duportal, allée de Barcelone, avenue Paul-Séjourné, avenue de l'Ancien-Vélodrome, allée du Niger, pont des Catalans, avenue du Château-d'Eau, boulevard Jean-Brune, avenue de Lombez, avenue de Lardenne, sortie rocade Arc-en-ciel D. 980.2.

Les lieux situés à Toulouse dans la zone 3 sont délimités par : sorties 12 (et quartier nord de Toulouse), 13 et 14 du périphérique, avenue d'Atlanta, route d'Agde, avenue Yves-Brunaud, avenue Jacques-Chirac (anciennement boulevard des Crêtes), avenue Jean-Chaubet, avenue Camille-Pujol, pont Guihlemmery, place Dupuy, rue des Potiers, Grands Ronds, allée Jules-Guesde, Grande rue Saint-Michel, boulevard des Recollets, ancien parc des expositions et stadium et Casino Barrière, avenue de Muret, route de Seysses, avenue du Général-Eisenhower, chemin de Basso-Cambo, chemin de Tucaut, route de Saint-Simon, rocade Arc en Ciel.

Les lieux situés à Toulouse dans la zone 4 sont délimités depuis sortie 14, sorties 15, 16, 17 et 18 du périphérique, route de Revel, route de Labège, Airbus Defense and Space, le Palays, zone d'activité et parc du Canal, Pouvourville, route de Narbonne, Rangueil Hôpital, Pech David, périphérique Sud, Oncopole, route d'Espagne, sortie 38 A64, zone Thibaud, chemin de la saudrune, route de Seysses.
Les lieux situés dans la gare maritime de Bergevin, le Grand Port maritime de la Guadeloupe et l'aéroport de Pôle Caraïbes sont situés dans l'emprise de la gare maritime de Bergevin, du grand port maritime international de la Guadeloupe et l'aéroport de Pôle Caraïbes.

B.-Lettre devant être apposée sur le cadran du taximètre

La lettre S de couleur Rouge est apposée sur le cadran du taximètre après adaptation aux tarifs pour l'année 2024.


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02/02/2024

C'est l'histoire d'un locataire qui estime que son bailleur met la charrue avant les bœufs…

Le locataire d'un appartement voit son bailleur résilier son bail. Parce qu'ils ne se sont pas mis d'accord sur l'état des lieux de sortie, le bailleur décide de faire appel à un commissaire de justice. Une intervention qui implique des coûts, mais qui doivent être partagés, rappelle-t-il…

Un partage que le locataire refuse de payer : il rappelle que le bailleur doit le prévenir au moins 7 jours à l'avance lorsqu'il fait appel à un commissaire de justice pour réaliser l'état des lieux de sortie. Or ici, ce délai de 7 jours n'a pas été respecté : dans une telle situation, celui qui a pris l'initiative de faire appel à un tiers ne peut pas réclamer le partage des coûts de réalisation de l'état des lieux de sortie. « Faux ! », conteste le bailleur, dès lors que ce manquement n'a causé aucun préjudice au locataire…

« Faux ! », répond le juge à son tour : dès lors que le délai de prévenance de 7 jours n'a pas été respecté par le bailleur, le locataire n'a effectivement rien à lui payer…

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01/02/2024

Indice Syntec - Année 2023

L'indice Syntec sert à mesurer l'évolution du coût de la main d'œuvre, essentiellement de nature intellectuelle, pour des prestations fournies. Il est utilisé dans les branches professionnelles représentées par la fédération Syntec (informatique, études et conseils, ingénierie, etc.).

Période

Indice

Janvier 2023

293,9

Février 2023

298,5

Mars 2023

300,7

Avril 2023

301,9

Mai 2023

302,7

Juin 2023

304

Juillet 2023

304,8

Août 2023

305,7

Septembre 2023

306,0

Octobre 2023

306,7

Novembre 2023

307,0

Décembre 2023

310,1

 


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01/02/2024

Tri à la source des biodéchets : (pas) pour les professionnels ?

Depuis le 1er janvier 2024, parce que le tri à la source des biodéchets (déchets alimentaires et de cuisine, tontes de pelouse, feuilles mortes, etc.) est généralisé, et parce que la collecte séparée des déchets n'est pas mise en place dans la commune, un salarié demande à son employeur d'installer un bac de compostage dans l'entreprise.

Ce que l'employeur refuse : l'obligation d'installer un bac de compostage ne concerne, selon lui, que les particuliers et non les professionnels.

A-t-il raison ?

La bonne réponse est...
Non

L'obligation de tri à la source des biodéchets, en vigueur depuis le 1er janvier 2024, concerne aussi les professionnels, quel que soit leur niveau de biodéchets produit.

À ce titre, les biodéchets ne doivent plus être jetés avec les ordures ménagères à la poubelle. Il existe 2 solutions pour que l'entreprise se mette en conformité avec la loi : le compostage ou la collecte séparée (si la collectivité territoriale met en place cette solution).

En cas de contrôle par les autorités compétentes, l'entreprise doit pouvoir présenter des justificatifs attestant du tri (photos, contrats de collecte, etc.) et les attestations de valorisation de tri « 6/8 flux » de l'année précédente (fournies par l'organisme ayant procédé à la valorisation).

Notez que le non-respect de l'obligation de tri à la source des biodéchets est puni d'une amende de 750 € maximum.

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01/02/2024

Titres-restaurant, exonération de cotisations sociales et ruralité : des réponses à vos questions…

En 2023, pour le bénéfice de l'exonération de cotisations sociales, la limite de participation de l'employeur aux titres-restaurant était fixée à 6,91 €. Qu'en est-il pour 2024 ? Toujours en matière de titres-restaurant, est-il possible d'augmenter le plafond journalier d'utilisation pour les personnes vivant en zone rurale ? Réponses de l'Urssaf… Et du Gouvernement…

Titres-restaurant : quelle exonération pour l'employeur ?

Depuis le 1er janvier 2024, la limite de participation de l'employeur aux titres-restaurant exonérée de cotisations et contributions sociales est passée à 7,18 €, contre 6,91 € en 2023.

À toutes fins utiles, notez que le bénéfice de cette exonération suppose que la part financée par l'employeur soit comprise en 50 % et 60 % de la valeur globale du titre-restaurant.

Titres-restaurant : vers une augmentation du plafond journalier ?

Pour une députée, les salariés qui résident en zone rurale seraient désavantagés quant à l'utilisation de leurs titres-restaurant vis-à-vis des salariés habitant en ville.

La raison ? Le plafond journalier d'utilisation de ces titres, fixé à 25 €.Or les salariés qui habitent en zone rurale peuvent faire les courses moins souvent que leurs homologues citadins !

Un plafond uniforme qui est source d'inégalité, selon elle, ce qui justifie l'intervention du Gouvernement. Une demande à laquelle ce dernier refuse de donner suite ! Si le titre-restaurant a été récemment adapté pour faire face à l'inflation, en ouvrant la possibilité d'utilisation pour des denrées non directement consommables, le plafond journalier d'utilisation de 25 € est fixé par rapport au prix moyen d'un plat du jour en France en 2023, estimé à 15,41 €.

Par conséquent, il n'est pas prévu de tenir compte de la situation particulière des salariés habitant à la campagne pour créer différents plafonds d'utilisation journaliers.

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01/02/2024

Augmentation du prix de l'électricité au 1er février 2024 : pourquoi ?

Si le bouclier tarifaire protège encore pour 2024 les consommateurs d'une hausse trop importante de leur facture d'électricité, cette dernière connaîtra malgré tout une augmentation. Pourquoi ? Parce que le Gouvernement a augmenté une taxe qu'il avait baissé à son minimum au plus fort de la crise de l'énergie. Explications.

Taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité : un retour progressif à la normale…

Pour rappel, pour protéger les consommateurs pendant la crise de l'énergie, l'État avait baissé la taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité (TICFE) en la passant de 32 € le mégawatt / heure à 1 € le mégawatt / heure.

À partir du 1er février 2024 et jusqu'au 31 janvier 2025, et bien que le bouclier tarifaire ait été prolongé d'un an, la TICFE applicable sera en moyenne de 20 € le mégawatt / heure.

Plus précisément, les tarifs applicables au mégawatt / heure sont les suivants :

  • 21 € pour les ménages et assimilés (c'est-à-dire les entreprises avec une puissance inférieure ou égale à 36 kVA ) ;
  • 20,5 € pour les petites et moyennes entreprises (c'est-à-dire les entreprises avec une puissance supérieure à 36 kVA et inférieure ou égale à 250 kVA) ;
  • 20,5 € pour la catégorie fiscale « haute puissance » (c'est-à-dire les entreprises avec une puissance supérieure à 250 kVA).

Le Gouvernement fournit quelques exemples concrets, disponibles ici, des augmentations applicables en fonction des situations types.

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