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29/01/2024

Travailleurs de plateforme web : focus sur les élections professionnelles

Les travailleurs indépendants des plateformes peuvent être représentés par des organisations syndicales représentatives. À ce propos, les prochaines élections professionnelles auront lieu du 22 au 30 mai prochain. Mais qu'en est-il de l'encadrement de ce scrutin ? Réponse...

Plateformes web : un encadrement des modalités électroniques du scrutin

Classiquement, dans le cadre des élections professionnelles et afin d'établir les listes électorales, les travailleurs de plateformes web devront renseigner des données à caractère personnel.

Ces données feront l'objet d'un traitement automatisé placé sous la tutelle de l'Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (ARPE).

À ce titre, des précisions sont apportées...

Ainsi, les plateformes vont devoir transmettre à l'ARPE les données relatives aux travailleurs indépendants pour l'établissement des listes électorales, dans les délais réglementaires.

Par ailleurs, le règlement applicable aux droits d'accès, de rectification et de limitation des données personnelles enregistrées est fixé.

Dans ce cadre, toute réclamation doit se faire auprès du délégué à la protection des données (DPO) de l'ARPE, par voie électronique ou postale, et doit être accompagnée des pièces justificatives requises.

L'identification et l'authentification pour le vote se feront par un identifiant et un mot de passe fournis à chaque électeur par le système de vote mis en place.

Pour finir, notez que ce système devra faire l'objet d'une expertise préalablement à sa mise en place par un expert indépendant.

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26/01/2024

TVA déductible et fraude fiscale : bien connaître ses fournisseurs, ça compte !

Une société fait l'objet d'un contrôle fiscal qui débouche sur un redressement en matière de TVA. Le vérificateur lui refuse en effet la possibilité de récupérer la TVA qu'elle a payée au titre de certains achats, faute pour elle de s'être renseignée sur ses fournisseurs. À tort ou à raison ?

Fraude fiscale et TVA : quand la mauvaise foi s'invite dans le débat !

À l'issue d'un contrôle fiscal une société exerçant une activité de négoce de gros de matériels informatiques se voit réclamer un supplément de TVA, qu'elle refuse de payer.

Elle estime que le vérificateur lui a refusé, à tort, la déduction (donc la récupération) de la TVA qu'elle a payé au titre d'achats de matériels informatiques réalisés auprès de 3 fournisseurs… Ce que la loi l'autorise pourtant à faire !

Sauf que les achats en question ont été effectués auprès de 3 fournisseurs impliqués dans un circuit de fraude fiscale à la TVA, conteste l'administration. Une implication dont la société avait ou aurait dû avoir connaissance, ce qui la prive de tout droit à déduction de la TVA sur ses propres achats.

Et pour preuve, poursuit l'administration :

  • les déclarations de TVA à néant des 3 fournisseurs ;
  • l'absence de reversement de la taxe due sur les ventes litigieuses par les 3 fournisseurs ;
  • leur défaillance au regard de leurs obligations déclaratives ;
  • l'absence de moyens humains et matériels nécessaires à leur activité ;
  • leur pratique de vente à perte, etc.

Autant d'éléments qui caractérisent l'existence de fraudes à la TVA commises par ces 3 fournisseurs que la société ne pouvait ignorer compte tenu notamment :

  • des prix anormalement bas dont elle a bénéficié de la part des 3 fournisseurs comparés à ceux pratiqués sur le marché ;
  • de l'importance du volume des marchandises achetées ;
  • des « courts » délais de paiement pratiqués à leur égard comparés à ceux pratiqués avec ses autres fournisseurs.

Fraudes dont elle n'avait pas connaissance, se défend la société qui rappelle en outre que les prix « bas » dont elle a bénéficié s'expliquent par des avantages proposés par les fournisseurs pour l'achat de volumes importants et que la rapidité de paiement résulte du besoin de les convaincre de commercer avec elle.

« Sans incidence ! », tranche le juge qui donne raison à l'administration et valide le redressement fiscal : la présence de la société depuis plus de 20 ans sur le marché du négoce de matériels informatiques et sa connaissance dudit marché aurait dû l'interpeller et l'amener à s'assurer de la fiabilité de ses fournisseurs.

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26/01/2024

Preuves déloyales : admissibles en justice ?

Dans une récente affaire, le juge a admis la recevabilité de preuves déloyales recueillies par l'employeur à l'insu d'un salarié. Mais cette admission n'est ni automatique ni systématique. Illustration avec une autre affaire…

Quelles conditions pour la recevabilité d'une preuve déloyale ?

Un salarié saisit le juge pour obtenir la résiliation judiciaire de son contrat de travail. La cause ? Le harcèlement moral dont l'employeur serait à l'origine.

Dans ce cadre, les membres de l'instance représentative du personnel diligentent une enquête et un entretien est réalisé. Un entretien que le salarié enregistre et fournit au juge dans le cadre de la procédure.

Le problème ? Cet enregistrement a été obtenu à l'insu des membres de cette instance. La question de sa recevabilité se pose donc.

Le 1er juge saisi a considéré que cet enregistrement n'était pas absolument indispensable à la défense des intérêts du salarié dans le cadre de ce procès. Et donc, qu'il était déloyal !

Plus précisément, c'est parce que d'autres éléments (notamment le rapport d'enquête établi en lien avec l'inspecteur et le médecin du travail) laissent supposer l'existence d'un tel harcèlement que cet enregistrement déloyal n'est pas recevable.

« Tout à fait ! » confirme le 2d juge : si une preuve illicite ou déloyale peut être recevable en justice, c'est à la seule condition qu'elle soit absolument indispensable à l'exercice du droit invoqué et que l'atteinte soit proportionnée au but poursuivi. Ce qui n'était pas le cas ici…

L'enregistrement n'est donc pas recevable.

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26/01/2024

Association : illustration pratique de la notion d'intérêt à agir

Une association décide de contester un permis de construire accordé à une société voulant créer une zone d'activités. À tort, estime la société puisque selon elle, l'objet social de l'association lui interdit de contester valablement le permis de construire. Un avis partagé par le juge ?

Association et intérêt à agir : que disent les statuts ?

Une société se voit accorder un permis de construire en vue de la création d'une zone d'activités. Une autorisation contestée par une association.

Mais une contestation qui doit être rejetée d'office sans même analyser les arguments de l'association, estime la société, puisqu'elle n'a pas d'intérêt à agir.

La société rappelle, en effet, que l'association a pour objet d'assurer la défense et la préservation du cadre de vie dans l'ensemble du département. Or le permis de construire litigieux, compte tenu de sa nature, du nombre de constructions autorisées, du choix d'implantation retenu ainsi que des caractéristiques du secteur dans lequel il doit être implanté, n'est pas susceptible de porter atteinte au cadre de vie défendu par l'association...

Sauf que les 3 bâtiments devant être construits totalisent une surface plancher de plus de 7 100 m² et sont destinés à accueillir des activités artisanales et commerciales, relève l'association.

Or ses statuts prévoient qu'elle défend et préserve « le cadre de vie contre toute atteinte qui y serait portée par la planification ou l'autorisation de surfaces destinées au commerce », notamment en veillant « à la légalité des autorisations d'urbanisme portant sur des surfaces destinées au commerce, y compris celles ne nécessitant pas la saisine de la commission départementale d'aménagement commercial ».

Elle a donc bien intérêt à agir et son action contre le permis de construire est parfaitement recevable.

Un raisonnement que valide le juge : la contestation du permis de construire par l'association est valable !

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26/01/2024

Les nouveautés de 2024 pour le secteur médical

Le début d'année 2024 est marqué par un nombre important de nouveautés et d'évolutions dans le secteur médical… Synthèse des principaux changements…

Hébergement de données de santé : du nouveau pour la certification

Les données personnelles relatives à la santé des personnes doivent faire l'objet d'une protection maximale. Il est donc primordial pour les professionnels de santé de savoir que les données qu'ils traitent et dont l'hébergement est confié à un autre professionnel sont en sécurité.

C'est pourquoi il existe, depuis 2018, une certification permettant de s'assurer de la qualité du service d'hébergement.

En 2022, la Délégation du numérique en santé et l'Agence du numérique en santé ont lancé un projet de révision et de modernisation du référentiel d'obtention de cette certification.

Ce projet, approuvé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), devra faire l'objet d'une publication par le Gouvernement pour entrer en vigueur. Affaire à suivre…

Certificats de décès : une expérimentation pour les infirmiers

Afin de fluidifier l'activité des professionnels de santé, plusieurs actes, auparavant réservés aux médecins, sont au fil des années ouverts à d'autres professions.

Dans ce cadre, une expérimentation est lancée pour permettre aux infirmiers, sous certaines conditions, de signer des certificats de décès.

Cela sera possible, lorsqu'aucun médecin n'est disponible pour intervenir dans un délai raisonnable auprès d'un patient majeur, décédé à son domicile ou dans un EHPAD.

Trois textes sont publiés concernant cette expérimentation : l'un pour en définir les modalités, le suivant concernant la tarification que les infirmiers pourront appliquer lors de la réalisation de ces actes et le dernier qui désigne les régions dans lesquelles se tiendra l'expérimentation pour une durée de 3 ans.

Répartition des médecins sur le territoire

Le problème des déserts médicaux est récurrent et le Gouvernement cherche constamment des solutions.

Un nouveau texte est donc venu apporter plusieurs modifications concernant l'exercice de l'activité des médecins et leur possibilité d'installation.

On peut noter, par exemple :

  • une facilitation du recours aux médecins étrangers ;
  • une interdiction pour les hôpitaux, EHPAD et laboratoires de recourir à l'intérim pour embaucher des professionnels médicaux, paramédicaux et socioéducatifs récemment diplômés ;
  • une périodicité minimale de 10 ans entre 2 nouvelles installations d'un professionnel pour bénéficier d'aides financières et d'exonérations fiscales.

Le texte prévoit également une optimisation de la gestion des politiques sanitaires locales en renforçant l'importance des « Territoires de santé ». Pour mémoire, ces « Territoires » sont des zones délimitées afin d'optimiser au mieux une offre de soin efficace et cohérente.

Une nouvelle compétence pour les sages-femmes

La pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse avait été ouverte aux sages-femmes en 2016.

Leur palette de compétences est complétée puisqu'elles pourront désormais pratiquer la seconde méthode existante, à savoir l'IVG instrumentale.

Ces interventions ne pourront être réalisées que dans des hôpitaux ou des cliniques.

Les dernières précisions pour la prescription électronique

Attendu depuis 2020, un nouveau texte est venu préciser les conditions de mises en œuvre permettant le recours à la prescription électronique.

Les professionnels de santé devront donc établir leurs prescriptions de façon dématérialisée à partir d'un outil mis à leur disposition par la Caisse nationale de l'assurance maladie (CNAM).

Néanmoins, une prescription papier sera toujours remise au patient, à moins que celui-ci ne demande à recevoir que la version dématérialisée.

Menace cyber : mieux protéger la santé

Les risques liés aux cyberattaques ne faiblissent pas et le domaine de la santé fait partie des secteurs les plus touchés par ces actes de malveillance.

Pour pallier ces risques aux conséquences parfois désastreuses, le Gouvernement a présenté un plan d'action, appelé CaRE qui, par d'importants investissement financiers, doit permettre une meilleure préparation du secteur médical face à ces attaques.

Implantation de certains services spécialisés

Plusieurs textes sont venus encadrer les conditions d'installation et de fonctionnement de certaines activités médicales :

  • la médecine d'urgence ;
  • les soins critiques ;
  • le traitement du cancer ;
  • la cardiologie interventionnelle ;
  • la psychiatrie ;
  • la médecine nucléaire.

Le médecin correspondant : du nouveau en matière de médecine du travail

Par principe, le suivi médical des salariés est réservé aux médecins du travail qui disposent d'une formation et d'un diplôme spécifiques.

Une dérogation est créée afin que les médecins correspondants puissent signer un protocole de collaboration avec les services de prévention et de santé au travail.

Ils devront alors suivre une formation théorique.

Les derniers détails permettant la mise en œuvre de cette pratique ont été publiés.

Sources :

Les nouveautés de 2024 pour le secteur médical - © Copyright WebLex

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26/01/2024

C'est l'histoire d'un fleuriste qui veut élaguer le référencement naturel du site web de son concurrent…

Pour améliorer le référencement naturel de son site web, un fleuriste achète le mot-clé « aquarelle » pour apparaître en 1re place sur un célèbre moteur de recherche. Ce qui pose problème au concurrent, titulaire de la marque « Aquarelle », qui n'arrive qu'en 2e place sur ce moteur de recherche…

Pour le concurrent, ce meilleur référencement naturel constitue une contrefaçon de marque et un acte de concurrence déloyale et parasitaire, car il crée une confusion chez les internautes qui, en tapant le mot-clé, voient ressortir un site web qui n'a rien à voir avec la marque « Aquarelle », ni dans l'annonce elle-même, ni dans le lien hypertexte, ni dans l'adresse URL, alors que c'est son cas. Une confusion que conteste le fleuriste : pour lui, l'internaute moyen peut parfaitement voir que son site web et celui de son concurrent proviennent d'entreprises différentes…

« Exact ! », confirme le juge, pour qui l'absence de confusion donne le droit au fleuriste de faire usage du mot-clé acheté !

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25/01/2024

Foyers de MHE dans les élevages : quelle indemnisation ?

La maladie hémorragique épizootique (MHE) a été détectée en France en septembre 2023. Depuis, les éleveurs concernés ont été contraints de prendre des mesures drastiques et coûteuses pour limiter sa propagation. Le Gouvernement vient d'apporter des précisions sur l'indemnisation à laquelle ils ont droit en compensation…

Foyers de MHE : les taux d'indemnisation sont connus !

Pour rappel, la maladie hémorragique épizootique (MHE) est une maladie virale à faible taux de mortalité affectant les ruminants sauvages (notamment les cervidés) et domestiques (notamment les bovins), pour laquelle il n'existe pas de vaccin.

Les animaux infectés présentent les symptômes suivants : fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires.

Suite à l'arrivée de la maladie en France, le Gouvernement a été contraint de prendre des mesures sanitaires importantes.

Et comme promis, les éleveurs impactés vont être indemnisés !

À ce propos, le Gouvernement vient de préciser que l'État remboursera 80 % des soins vétérinaires et indemnisera à hauteur de 80 % pour les animaux morts pour l'ensemble des foyers constatés jusqu'au 31 décembre 2023.

Les éleveurs pourront déposer leur dossier d'indemnisation dès le début du mois de février 2024.

Pour les foyers de contamination apparus à compter du 1er janvier 2024, une aide sera versée au travers du fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE).

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25/01/2024

Taux d'usure : retour en arrière…

Depuis janvier 2023, le taux d'usure était publié tous les mois, au lieu de tous les trimestres, par la Banque de France. Mais au regard de la stabilisation des taux directeurs de l'Eurosystème, un retour au calcul trimestriel est envisagé…

Taux d'usure : retour au calcul « trimestriel »

De janvier 2023 à janvier 2024, la Banque de France a mis en place un calcul mensuel du taux d'usure pour mieux accompagner la hausse des taux et redonner aux établissements financiers une marge de manœuvre plus importante pour ajuster leurs barèmes.

La stabilisation des taux directeurs de l'Eurosystème, celle du taux du Livret A à 3 % et la baisse récente des taux longs justifient toutefois le retour à la fixation trimestrielle du taux d'usure.

C'est ce qui vient d'être décidé par la Banque de France, qui met donc fin à la mensualisation du taux d'usure, ce qui devrait, selon elle, contribuer à stabiliser les barèmes de crédit immobilier et donner une meilleure visibilité aux emprunteurs.

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25/01/2024

Agriculture : un début de simplification pour l'énergie photovoltaïque ?

Un éleveur bovin souhaite installer un tracker photovoltaïque dans un souci d'économie d'énergie. Mais parce que ce tracker est spécifiquement destiné à son autoconsommation, il fait face à une contrainte réglementaire qui ne s'applique pas lorsque l'énergie produite par ce tracker est destinée à être revendue. Une « simplification » est donc envisagée…

Tracker photovoltaïque : une complication en moins pour les agriculteurs ?

Encouragés par le Gouvernement, les agriculteurs, et plus spécialement les éleveurs, qui subissent de plein fouet la hausse des prix de l'énergie sont invités à investir dans des trackers photovoltaïques, qui sont des installations solaires mobiles et inclinables.

Mais bon nombre d'éleveurs sont confrontés à une réglementation particulièrement tatillonne qui, pour schématiser, se résume comme suit.

Lorsque l'énergie solaire produite est destinée à l'autoconsommation, le tracker est considéré comme une annexe de l'élevage. Et lorsque l'élevage est une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), une distance minimale de 100 mètres entre le tracker et les habitations et les locaux habituellement occupés par des tiers doit être respectée.

Or cette obligation ne s'applique pas pour les trackers desquels proviennent une énergie destinée à être revendue.

D'où la question posée au Gouvernement : pourquoi faire une telle différence et imposer une contrainte supplémentaire aux éleveurs qui souhaitent investir dans des installations énergétiques vertueuses pour leur propre consommation ?

Une question qui a conduit récemment le Gouvernement à simplifier cette situation : sauf à considérer que ces installations photovoltaïques prennent une part significative de surface continue, il n'y a pas lieu d'imposer la distance minimale de 100 mètres pour les installations destinées à l'autoconsommation de l'élevage.

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24/01/2024

Indices du prix du pétrole et dérivés - Année 2023

Indices du prix du pétrole et dérivés (référence 100 en 2010)

Les prix sont en euros par tonne sauf indication contraire.

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Décembre 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

77,8

- 6,2

- 16,9

- 4,0

Prix du Brent en €/baril

71,2

- 7,3

- 18,7

- 6,9

Supercarburant cts €/L

53,9

- 4,3

- 24,6

- 8,6

Gazole

712,8

- 7,7

- 21,8

- 14,9

Fioul lourd

392,6

- 5,0

- 26,0

+ 14,6

Naphta

575,6

- 0,7

- 11,4

+ 2,2

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Novembre 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

83,0

- 8,4

- 3,6

- 9,2

Prix du Brent en €/baril

76,8

- 10,5

- 2,7

- 14,4

Supercarburant cts €/L

56,4

- 10,7

- 19,0

- 23,9

Gazole

772,2

- 9,6

- 7,4

- 20,4

Fioul lourd

413,3

- 10,1

- 16,9

+ 6,9

Naphta

579,7

- 5,8

- 0,9

- 12,7

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Octobre 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

90,3

- 3,4

+ 12,8

- 3,2

Prix du Brent en €/baril

85,5

- 2,3

+ 18,1

- 10,0

Supercarburant cts €/L

63,2

- 11,7

- 1,9

- 21,9

Gazole

854,5

- 6,3

+ 21,5

- 25,5

Fioul lourd

459,7

- 13,4

+ 8,2

+ 17,5

Naphta

615,7

- 5,2

+ 21,4

- 9,6

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Septembre 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

93,5

+ 8,7

+ 25,0

+ 4,2

Prix du Brent en €/baril

87,5

+ 11,0

+ 26,8

- 3,4

Supercarburant cts €/L

71,6

+ 2,9

+ 10,4

+ 1,5

Gazole

911,7

+ 9,3

+ 39,6

- 11,4

Fioul lourd

530,5

+ 6,6

+ 29,4

+ 30,4

Naphta

649,8

+ 11,1

+ 24,4

+ 2,4

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Août 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

86,1

+ 7,4

+ 13,9

- 14,5

Prix du Brent en €/baril

78,9

+ 8,9

+ 13,4

- 20,6

Supercarburant cts €/L

69,6

+ 8,0

+ 11,6

- 11,8

Gazole

834,2

+ 18,6

+ 33,4

- 20,8

Fioul lourd

497,5

+ 17,2

+ 32,4

+ 3,8

Naphta

585,0

+ 15,4

+ 8,0

- 11,5

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Juillet 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

80,1

+ 7,0 

- 5,5

- 28,4

Prix du Brent en €/baril

72,4

+ 4,9 

- 6,1

- 34,1

Supercarburant cts €/L

64,5

- 0,6 

- 3,0

- 28,8

Gazole

703,2

+ 7,7

+ 3,1

- 35,8

Fioul lourd

426,6

+ 3,6

+ 3,9

- 5,7

Naphta

507,2

- 2,9

- 19,2

- 33,3

 

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Juin 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

74,8

- 1,0

- 4,6

- 38,7

Prix du Brent en €/baril

69,0

- 0,7

- 5,8

- 40,2

Supercarburant cts €/L

64,9

+ 3,9

+ 4,5

- 36,4

Gazole

653,1

+ 4,5

- 11,7

- 46,8

Fioul lourd

410,0

+ 9,1

+ 13,5

- 25,5

Naphta

522,4

- 3,5

- 18,5

- 32,7

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Mai 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

75,6

- 10,8

- 8,7

- 33,2

Prix du Brent en €/baril

69,6

- 9,9

- 10,0

- 34,9

Supercarburant cts €/L

62,4

- 6,1

- 0,1

- 34,8

Gazole

625,1

- 8,4

- 18,3

- 41,7

Fioul lourd

375,7

- 8,1

+ 4,0

- 35,6

Naphta

541,6

- 13,8

- 18,3

- 36,3

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Avril 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

84,7

+8,0

+2,7

-19,2

Prix du Brent en €/baril

77,2

+5,3

+0,8

-20,2

Supercarburant cts €/L

66,5

+7,1

+4,5

-14,7

Gazole

682,2

-7,7

-20,5

-32,8

Fioul lourd

408,9

+13,2

+14,4

-23,4

Naphta

628,1

-2,0

+1,6

-25,6

 

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Mars 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

78,4

-5,3

-3,2

-33,1

Prix du Brent en €/baril

73,3

-5,2

-4,2

-31,1

Supercarburant cts €/L

62,1

-0,6

+5,1

-18,7

Gazole

739,3

-3,4

-11,7

-29,0

Fioul lourd

361,3

0,0

+5,5

-35,3

Naphta

640,7

-3,4

+13,8

-29,6

 

 

 

Prix

Variation (en %)

 

Février 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

82,8

+0,4

-9,4

-14,4

Prix du Brent en €/baril

77,3

+0,9

-13,8

-9,4

Supercarburant cts €/L

62,4

-1,8

-15,8

-2,2

Gazole

765,5

-10,8

-21,1

+4,3

Fioul lourd

361,2

+1,1

-6,6

-19,5

Naphta

663,3

+7,3

-0,1

-11,1


 

 

Prix

Variation (en %)

 

Janvier 2023

Du dernier mois

Des 3 derniers mois

Des 12 derniers mois

Prix du Brent en $/baril

82,5

+1,9

-11,6

-4,6

Prix du Brent en €/baril

76,6

+0,1

-19,4

+0,2

Supercarburant cts €/L

63,6

+7,7

-21,5

+11,1

Gazole

858,2

+2,5

-25,1

+30,1

Fioul lourd

357,3

+4,3

-8,7

-14,7

Naphta

618,0

+9,7

-9,3

-7,5


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24/01/2024

Encadrement des promotions : une dérogation prolongée ?

Pour rappel, la loi Alimentation a créé un dispositif expérimental d'encadrement des promotions pour les denrées et certains produits alimentaires. Des dérogations existent à cet encadrement, qui devaient prendre fin le 1er mars 2023. Finalement, une prolongation a été annoncée…

Dérogation à l'encadrement des promotions : 3 ans supplémentaires !

Pour rappel, il est possible de déroger à la réglementation portant sur l'encadrement des promotions mise en place par la loi Alimentation pour les produits suivants :

  • produits qui, du fait de leurs caractéristiques, y compris leur conditionnement ou leur emballage, peuvent se rattacher à la catégorie des confiseries de chocolat saisonnières et correspondent aux périodes de commercialisation de Noël et de Pâques ;
  • produits issus des palmipèdes à foie gras ;
  • champignons sylvestres en conserve, surgelés ou déshydratés ;
  • escargots préparés en conserve, surgelés ou frais ;
  • dindes de Noël, oies, chapons, mini chapons, poulardes, chapons de pintade.

Cette dérogation, valable jusqu'au 1er mars 2023, a finalement été prolongée, jusqu'au 1er mars 2026.

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24/01/2024

Déposer en retard sa déclaration de revenus : un risque mini ou maxi ?

En cas de dépôt tardif de la déclaration d'impôt sur le revenu, une majoration peut être prononcée par l'administration fiscale. Mais sur quelle base est calculée cette majoration : la totalité de l'impôt dû ou le reliquat d'imposition qui subsiste après déduction des prélèvements à la source déjà effectués ? Réponse du juge.

Dépôt tardif de déclaration = risque maxi !

Pour rappel, le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu (IR), applicable depuis le 1er janvier 2019, consiste, pour les salariés, à prélever l'impôt directement sur les rémunérations qui leur sont versées.

Bien que ce prélèvement ait vocation à rendre contemporain le paiement de l'impôt et le versement des revenus, il ne dispense pas les particuliers de leur obligation déclarative.

Ainsi, chaque année au printemps, les revenus perçus l'année précédente doivent être déclarés à l'administration fiscale, ce qui lui permet de calculer le montant total de l'impôt dû.

Dans le cadre d'un litige opposant un particulier à l'administration, la question de la base de calcul de la majoration pour dépôt tardif de la déclaration d'IR a été soumise au juge.

Pour mémoire, en cas de dépôt tardif de la déclaration d'impôt sur le revenu, une majoration peut être prononcée par l'administration fiscale à hauteur de :

  • 10 % si les démarches de régularisation sont effectuées avant la mise en demeure adressée par l'administration fiscale ;
  • 20 % lorsque la déclaration a été déposée dans les 30 jours qui suivent la réception de la mise en demeure de l'administration ;
  • 40 % lorsque la déclaration n'a pas été déposée dans les 30 jours qui suivent la réception de la mise en demeure ;
  • 80 % si l'administration fiscale découvre l'existence d'une activité occulte.

Concrètement, il a été demandé au juge si cette majoration devait s'appliquer à la totalité de l'impôt dû ou sur le seul reliquat restant à devoir après déduction des prélèvements à la source déjà réalisés au cours de l'année ?

Sa réponse est très claire : en cas de manquement à une obligation déclarative au titre de l'IR, les majorations applicables sont calculées sur le montant des droits dû tel que mentionné au rôle (donc sur la totalité de l'impôt dû), sans déduction des éventuels acomptes et prélèvements déjà versés.

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