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15/01/2024

CHR : les nouveautés pour l'ouverture de 2024

Le passage à une nouvelle année est généralement l'occasion de nombreuses nouveautés, mais pour le secteur des Cafés-Hôtels-Restaurants (CHR) l'actualité de ce début 2024 n'est pas trop mouvementée… Focus…

CHR : un début d'année 2024 en douceur

Le secteur des Cafés-Hôtels-Restaurants (CHR) est assez peu impacté par les évolutions législatives en ce début d'année 2024.

L'évolution la plus notable concerne les débitants de tabac. En effet, une nouvelle aide financière est créée afin de soutenir les exploitants qui sont contraints de cesser définitivement leur activité sans avoir eu l'occasion de trouver un repreneur.

Plusieurs conditions relatives à la localisation, à l'ancienneté de l'activité, au chiffre d'affaires ou encore à l'âge du gérant s'appliquent.

Si toutes les conditions sont remplies, le débitant de tabac pourra prétendre au versement d'une aide qui pourra s'élever au maximum à 80 000 €.

Cette nouvelle aide vient remplacer un dispositif similaire qui était en vigueur depuis 2017.

L'autre point qu'il convient d'aborder en ce début d'année 2024 concerne les palaces.

La distinction de « Palace » est attribuée à certains hôtels dont le niveau de prestation est considéré comme exceptionnel. Elle est accordée par une commission spécialisée pour une durée de 5 ans.

Cependant, les attributions qui devaient prendre fin depuis le 9 juin 2021 ont fait l'objet de plusieurs prolongations.

La durée de validité de ces distinctions est une nouvelle fois prolongée : elles continueront à produire leurs effets jusqu'au 30 septembre 2024.

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12/01/2024

Indice des prix à la consommation - Année 2023

Ensemble des ménages

Période

Indice

Variation mensuelle (en %)

Hausse des prix sur 1 an (en %)

Décembre 2023

118,39

+ 0,1

+ 3,7

Novembre 2023

118,23

- 0,2

+ 3,5 

Octobre 2023

118,43

+ 0,1

+ 4,0

Septembre 2023

118,26

- 0,5

+ 4,9

Août 2023

118,89

+ 1,0

+ 4,9

Juillet 2023

117,71

+ 0,1

+ 4,3

Juin 2023

117,65

+ 0,2

+ 4,5

Mai 2023

117,44

- 0,1

+ 5,1

Avril 2023

117,50

+ 0,6

+ 5,9

Mars 2023

116,79

+ 0,9

+ 5,7

Février 2023 

115,78 

+ 1,0

+ 6,3

Janvier 2023

114,60

+ 0,4

+ 6,0


Ensemble des ménages (hors tabac)

Période

Indice

Variation mensuelle (en %)

Hausse des prix sur 1 an (en %)

Décembre 2023

117,50

+ 0,1

+ 3,6

Novembre 2023

117,33

- 0,2

+ 3,3

Octobre 2023

117,54

+ 0,1

+ 3,9

Septembre 2023

117,37

- 0,5

+ 4,8

Août 2023

118,00

+ 1,0

+ 4,8

Juillet 2023

116,81

+ 0,1

+ 4,2

Juin 2023

116,75

+ 0,2

+ 4,4

Mai 2023

116,54 

- 0,1

+ 5,0

Avril 2023

116,61

+ 0,6

+ 5,8

Mars 2023

115,92

+ 0,7

+ 5,7

Février 2023

115,06 

+ 1,1

+ 6,7

Janvier 2023

113,86

+ 0,4

+ 6,1

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.

 


Source : 

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12/01/2024

Indice des prix des produits de grande consommation dans la grande distribution - Année 2023

Indice des produits de grande consommation dans la grande distribution (référence 100 en 2015)

Période

Indice

Variation mensuelle (en %)

Variation sur 1 an (en %)

Décembre 2023

123,11

- 0,2

+ 5,9

Novembre 2023

123,33

+ 0,1

+ 7,0

Octobre 2023

123,25

- 0,1

+ 8,4

Septembre 2023

123,35

- 0,4

+ 10,2

Août 2023

123,90

+ 0,3

+ 10,9

Juillet 2023

123,56

+ 0,3

+ 12,5

Juin 2023

123,16

+ 0,2

+ 13,8

Mai 2023

122,86

+ 0,7

+ 14,6

Avril 2023

122,02

+ 1,4

+ 15,1

Mars 2023

120,37

+ 1,5

+ 15,0

Février 2023

118,64

+ 1,0

+ 14,2

Janvier 2023

117,44

+ 1,1

+ 13,5

 


Source : 

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12/01/2024

Indice de référence des loyers - Année 2023

Indice de référence des loyers (référence 100 au 4e trimestre 1998)

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2023

138,61

+ 3,49 %

2e trimestre 2023

140,59

+ 3,50 %

3e trimestre 2023

141,03

+ 3,49 %

4e trimestre 2023

142,06

+ 3,50 %


Note : Par dérogation, la variation en glissement annuel de l'indice de référence des loyers ne peut excéder 2,5 % en Outre-mer et 2,0 % en Corse. L'indice de référence des loyers s'établit par conséquent à 138,33 en Outre-mer et à 136,98 en Corse.


Source : 

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12/01/2024

Service national de l'enregistrement : le bureau des plaintes est ouvert !

Dons, cessions de droits sociaux et parts sociales, successions…désormais les réclamations relatives aux impôts dus au cours de tels évènements peuvent se faire auprès du service national de l'enregistrement (SNE). Explications.

Réclamations et impôts : un nouvel interlocuteur

Pour rappel, toute personne qui souhaite contester tout ou partie d'un impôt doit adresser une réclamation au service territorial de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) dont dépend le lieu d'imposition. C'est également le cas pour les demandes de remise à titre gracieux.

Toutefois, la réglementation prévoit spécifiquement que :

  • les déclarations relatives aux dons manuels et de sommes d'argent sont effectuées au service des impôts du domicile du donataire ;
  • les déclarations de cessions de parts sociales non constatées par un acte sont effectuées au service des impôts du domicile de l'une des parties contractantes ;
  • les déclarations de succession de personnes domiciliées en France sont déposées au service des impôts du domicile du défunt ;
  • les déclarations de succession de personnes non domiciliées en France sont déposées auprès de la direction des impôts des non-résidents.

Ainsi, dans ces 4 hypothèses, le service territorial de la DGFIP compétent pour traiter les réclamations contentieuses et les recours gracieux est celui auprès duquel les déclarations ont été déposées.

Ces déclarations peuvent être souscrites via un formulaire papier adressé au service ou, uniquement pour les déclarations de dons et de cessions de droits sociaux non constatées par un acte, via le service national de l'enregistrement (SNE), de manière dématérialisée.

Le SNE ne sera ouvert, pour les déclarations de succession, qu'à compter de 2024.

Jusqu'à présent, aucune règle ne prévoyait que le SNE pouvait traiter les réclamations et demandes de remises gracieuses concernant les déclarations qui lui étaient télétransmises...

La loi de finances pour 2024, publiée fin décembre 2023, a corrigé cette situation en supprimant les références à ces modalités déclaratives précises et en laissant le soin au pouvoir réglementaire de fixer de nouvelles règles…

Et c'est chose faite ! Depuis le 1er janvier 2024, il est prévu que le SNE est compétent non seulement pour recevoir les déclarations de dons de sommes d'argent, de cessions de droits sociaux non constatées par un acte et de successions, mais aussi pour recevoir les réclamations et demandes de remises gracieuses portant sur les déclarations qui lui ont été transmises.

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12/01/2024

Les indications géographiques artisanales et industrielles bientôt protégées par l'Union européenne !

Une protection au niveau européen était à l'étude pour les produits manufacturés et les ressources naturelles, à l'instar des produits agricoles et alimentaires protégés par l'IGP (indication géographique protégée). C'est aujourd'hui acté par un règlement européen, qui entrera en vigueur fin 2025, qui consacre les indications géographiques artisanales et industrielles. Revue de détails.

Indications géographiques artisanales et industrielles : vive les savoir-faire de l'Europe !

Pour rappel, il existe en France les indications géographiques (IG) et les indications géographiques protégées (IGP).

Les 1res mettent en valeur et protègent les produits manufacturés et artisanaux, ainsi que les ressources naturelles avec une origine géographique précise, des qualités, une notoriété ou des caractéristiques liées à ce lieu d'origine (le granit de Bretagne ou la porcelaine de Limoges par exemple).

Les 2des valorisent les produits agricoles, bruts ou transformés, avec une qualité, une réputation ou des caractéristiques liées à une situation géographique.

Outre leur différence d'objet, un autre point différencie ces 2 indications : seuls les IGP bénéficient à ce jour d'une protection de l'Union européenne.

Cette différence est en passe d'être gommée puisque l'Union européenne a publié un règlement pour protéger à son niveau ces types de produits en créant « les indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels » (IGPAI).

Ce dispositif, qui entrera en vigueur en décembre 2025, ne remplacera pas le régime français, qui relèvera toujours de la compétence de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), mais viendra le compléter. Concrètement, l'INPI aura :

  • la mission d'instruire les demandes au niveau national, comme c'est actuellement le cas, puis de les transmettre à l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) pour l'enregistrement au niveau européen ;
  • la faculté de transformer les IG déjà reconnues en France en IGPAI au niveau européen, sans nouvelle procédure d'enregistrement.

Pour rappel, il existe déjà en France 16 produits homologués par l'INPI et bénéficiant de la reconnaissance d'une indication géographique…

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12/01/2024

Un directeur représentant de section syndicale : possible ?

Les salariés qui sont assimilés à l'employeur ne peuvent pas exercer de mandat de représentation du personnel. Mais qu'en est-il du salarié membre du comité de direction (CODIR) ? Peut-on lui interdire d'être désigné comme représentant de section syndicale en considérant qu'il est assimilé à l'employeur ? Réponse du juge.

Participation au comité de direction = assimilation à l'employeur ?

La loi prohibe l'exercice de tout mandat de représentation du personnel par les salariés qui sont assimilés au chef d'entreprise.

C'est pourquoi, dans une récente affaire, un employeur demande l'annulation de la désignation du représentant de la section syndicale puisque le salarié désigné occupe une fonction de direction dans l'entreprise.

Et pour cause : en plus des deux subdélégations de pouvoirs dont il dispose, ce salarié est membre du comité de direction (CODIR). Il ne peut donc pas être désigné, s'agissant d'un salarié assimilé au chef d'entreprise !

« Si ! » se défend le salarié : puisqu'il ne dispose d'aucune délégation écrite particulière d'autorité, il ne peut pas être assimilé au chef d'entreprise.

« Oui ! » tranche le juge en faveur du salarié : les deux subdélégations invoquées par l'employeur ne sont pas signées et ne permettent donc pas d'assimiler ce salarié au chef d'entreprise.

De plus, même s'il occupe des fonctions de direction, il ne dispose concrètement d'aucun pouvoir disciplinaire autonome envers les autres salariés, et n'est pas non plus décisionnaire en matière de recrutement ou de prolongation de contrats.

Dès lors, le salarié, bien que participant au CODIR, peut tout à fait être désigné représentant de la section syndicale !

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12/01/2024

Professionnels de l'immobilier et de la construction : nouvelle année = nouvelles règles ?

Les professionnels de l'immobilier et de la construction ont vu le début de l'année 2024 marqué par quelques évolutions réglementaires : bail réel solidaire, environnement, règles de construction, etc. Retour sur les mesures susceptibles de vous intéresser…

Bail réel solidaire

Pour rappel, le bail réel solidaire (BRS) est un dispositif particulier d'accession à la propriété dans le cadre duquel l'acheteur va seulement acquérir les murs du logement, le terrain restant la propriété de l'office foncier solidaire.

En pratique, cela permet de faire baisser les prix de vente de 30 % à 40 % (en moyenne).

Pour bénéficier du BRS, il faut remplir un certain nombre de critères, notamment de ressources. Concrètement, les ressources des personnes qui souhaitent profiter de ce dispositif ne doivent pas excéder certains plafonds, augmentés depuis le 1er janvier 2024.

Crédit immobilier

Fin 2023, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a confirmé le maintien de la durée d'emprunt maximale à 27 ans au lieu de 25 ans.

Pour en bénéficier, il faut que 10 % du montant total de l'emprunt soit dédié à des travaux de rénovation, qu'il s'agisse de travaux de modernisation, d'assainissement, d'aménagement ou de rénovation énergétique.

Pour rappel, le HCSF préconise toujours un taux d'endettement qui n'excède pas 35 % des revenus mensuels du foyer (assurance du prêt immobilier comprise).

Promoteur / syndic : conflits d'intérêts en vue ?

Un député a observé que le premier syndic d'un immeuble construit est désigné par le promoteur. Pour lui, cela peut entraîner un conflit d'intérêts car le syndic, en échange du marché, pourrait omettre de relever certaines malfaçons à la livraison et, de ce fait, éviter de faire jouer les garanties légales.

D'où la nécessité d'agir pour mieux encadrer la nomination du syndic…

Mais le Gouvernement n'est pas d'accord ! Il lui rappelle que si le syndic veut voir son mandat renouvelé, il a tout intérêt à faire les signalements et observations utiles lors de la livraison des parties communes de l'immeuble. Pour le moment donc, aucune modification de la réglementation n'est à prévoir.

Règles de construction

Depuis le 1er janvier 2024, le contrôle du respect des règles de construction est renforcé. À ce titre, des précisions viennent de paraître concernant :

  • le contenu de l'attestation à fournir à la déclaration d'achèvement des travaux pour certains projets de construction situés en zone d'aléa moyen ou fort, consultables ici ;
  • le contenu des attestations à fournir au moment du dépôt du permis de construire et de la déclaration d'achèvement des travaux pour certains projets de construction situés dans une zone sismique, consultables ici ;
  • le contenu des attestations à fournir à la déclaration d'achèvement des travaux pour certains projets de construction soumis à la réglementation acoustique, consultables ici ;
  • le contenu des attestations témoignant du respect des exigences de performance énergétique et environnementale, à joindre au dossier de permis de construire et à la déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux, consultables ici ;
  • le contenu des attestations à fournir à la déclaration d'achèvement des travaux pour les projets de construction soumis à la réglementation relative à l'accessibilité aux personnes en situation de handicap, consultables ici.

Audit énergétique

À partir du 1er avril 2024, les audits énergétiques obligatoires lors de la mise en vente de certains biens immobiliers en France métropolitaine (classés D, E, F ou G) seront modifiés.

Le nouveau contenu de ces audits est consultable ici.

Identification des friches

Pour réduire l'artificialisation des sols, le Gouvernement souhaite réutiliser et réhabiliter les friches. Ce qui suppose de pouvoir les identifier…

Pour cela, la loi est venue les définir comme « tout bien ou droit immobilier, bâti ou non bâti, inutilisé et dont l'état, la configuration ou l'occupation totale ou partielle ne permet pas un réemploi sans un aménagement ou des travaux préalables ».

Cette définition vient de faire l'objet de précisions.

Ainsi, pour identifier une friche, il faut désormais tenir compte de l'un des éléments suivants :

  • une concentration élevée de logements vacants ou d'habitats indignes ;
  • un ou des locaux ou équipements vacants ou dégradés, en particulier à la suite d'une cessation définitive d'activité ;
  • une pollution identifiée pour laquelle le responsable ou l'exploitant du site, son ayant-droit ou celui qui s'est substitué à lui, a disparu ou est insolvable ;
  • un coût significatif pour son réemploi, voire un déséquilibre financier probable entre les dépenses d'acquisition et d'intervention d'une part, et le prix du marché pour le type de biens concernés ou compte tenu du changement d'usage envisagé, d'autre part.

Notez que les terrains non bâtis à usage ou à vocation agricole ou forestier ne peuvent en aucun cas être considérés comme des « friches ».

Des mesures pour des bâtiments et des parkings plus « verts »

La rénovation lourde des bâtiments est soumise, sauf exceptions, à l'intégration d'un procédé de production d'énergies renouvelables (ENR), comme le solaire photovoltaïque, le solaire thermique, etc., ou d'un système de végétalisation en toiture du bâtiment. Il en est de même pour la rénovation lourde d'un parc de stationnement.

Les exigences relatives :

  • aux caractéristiques des toitures végétalisées sont consultables ici ;
  • à la proportion de la toiture du bâtiment à couvrir par un système de végétalisation ou de production d'ENR est consultable ici.

Notez que cette obligation est valable pour les autorisations d'urbanisme déposées à compter du 1er janvier 2024 ou, pour les travaux ne nécessitant pas d'autorisation d'urbanisme, lorsque la date d'acceptation des devis ou de passation des contrats relatifs aux travaux de rénovation est postérieure au 1er janvier 2024.

Sources :

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12/01/2024

De nouvelles possibilités d'ouverture de casinos…

Face aux risques de dépendance et de détresse financière qui peuvent accompagner les jeux d'argent et de hasard, l'installation de casinos est fortement encadrée par la loi. Les conditions pour la création d'un nouvel établissement ont néanmoins été élargies… De quelle façon ?

2 nouvelles exceptions à l'interdiction des casinos

Par principe, il est interdit d'exploiter des jeux d'argent et de hasard dans les lieux ouverts au public. Néanmoins, des dérogations existent permettant l'ouverture de casinos en dépit de cette interdiction.

Ces dérogations se font notamment au regard de critères géographiques. Ainsi, l'installation de casinos était déjà possible, entre autres, dans les communes classées comme :

  • stations balnéaires, thermales ou climatiques avant 2009 ;
  • stations de tourisme.

Dorénavant 2 nouvelles exceptions permettent l'installation de casinos. Elles concernent :

  • les communes sur le territoire desquelles sont implantés, au 1er janvier 2023, le siège d'une société hippique ainsi que le site historique du Cadre noir ou un haras national où ont été organisés au moins 10 évènements équestres au rayonnement national ou international par an entre le 1er janvier 2018 et le 1er janvier 2023 ;
  • les communes, à raison d'une par département frontalier, où aucun casino n'est autorisé à la date de la demande d'une commune classée comme touristique, membre d'une intercommunalité à fiscalité propre de plus de 100 000 habitants.

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12/01/2024

Arrosage des espace verts : est-il possible de recourir aux eaux usées ?

Le « plan eau » annoncé par le Gouvernement lors du premier semestre 2023 pour répondre aux épisodes de sécheresse importants propose un grand nombre de mesures pour améliorer les utilisations faites de cette ressource naturelle. Parmi elles, la revalorisation des eaux usées…

Une ouverture sur l'utilisation des eaux usées traitées

Dans le cadre du « plan eau », le Gouvernement a publié un nouveau texte pour permettre aux professionnels d'utiliser des eaux usées traitées pour l'arrosage et l'entretien de certains espaces verts.

L'utilisation de ces eaux est bien évidemment soumise à de nombreuses conditions pour des raisons de salubrité publique.

C'est pourquoi les annexes du texte établissent l'ensemble des règles à observer en termes, notamment, de niveau de traitement des eaux utilisées en fonction de l'ouverture ou non au public des espaces concernés, ou de périodicité des vérifications de la qualité de l'eau.

Elles fixent également les interdictions d'utilisation, notamment lorsque les espaces verts se trouvent à proximité de certains lieux ou activités, comme les plans d'eau, les zones d'activités nautiques ou d'abreuvement de bétail.

À noter, un texte similaire est également paru pour fixer les conditions d'utilisation de ces eaux usées traitées dans le cadre de l'arrosage de cultures par les agriculteurs.

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12/01/2024

Outre-mer : 3 mesures à connaître en ce début d'année 2024

Spécifiquement en Outre-mer, des mesures ont été prises fin 2023 / début 2024 pour développer la géothermie, pour améliorer les règles de construction parasismiques et pour optimiser le financement des travaux de rénovation des logements sociaux. Retour sur chacune de ces mesures…

Développer la géothermie en Outre-mer

Pour rappel, au début du mois de février 2023, le Gouvernement a présenté un plan visant à développer la géothermie en France. À terme, l'objectif est d'augmenter de 40 % le nombre de projets de géothermie profonde lancés d'ici 2030.

Pour compléter ce plan, 5 mesures ont été annoncées pour développer la géothermie spécifiquement en Outre-mer, à savoir :

  • création d'une instance stratégique de concertation sur la géothermie en Outre-mer, réunissant l'ensemble des parties prenantes ;
  • mise à jour du modèle de couverture du risque financier associé aux campagnes d'exploration en Outre-mer ;
  • mise en place d'un centre d'excellence caribéen sur la géothermie basé en Guadeloupe, qui jouera un rôle d'interface avec les acteurs du développement de la géothermie sur l'arc volcanique caribéen et un rôle de centre de ressources ;
  • conception et mise en œuvre d'une stratégie à l'export de la filière française de la géothermie ;
  • promotion à l'international du savoir-faire et des compétences de la filière française en concertation avec les instances publiques de soutien à l'export.

De nouvelles règles de construction paracyclonique en Outre-mer

Au plus tard au 1er janvier 2026, de nouvelles règles de construction paracyclonique seront applicables.

Compte tenu des observations météorologiques sur les conditions et lieux actuels de formation des cyclones, les territoires concernés sont la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion et Mayotte.

Selon l'importance du risque que leur défaillance fait courir aux personnes ainsi qu'aux intérêts privés ou publics, les bâtiments seront classés dans l'une des catégories suivantes :

  • catégorie d'importance I : risque minime pour les personnes ou l'activité économique ;
  • catégorie d'importance II : risque moyen pour les personnes ;
  • catégorie d'importance III : risque élevé en raison de leur importance socio-économique ;
  • catégorie d'importance IV : risque majeur pour la sécurité civile, pour la défense ou pour le maintien de l'ordre public.

Notez qu'un arrêté (non encore paru à ce jour) fixera, notamment, les règles particulières de construction à respecter pour chacune de ces catégories de bâtiments.

Le financement des travaux d'amélioration des logements sociaux en Outre-mer

Pour rappel, il existe un dispositif d'aide à la réhabilitation des logements locatifs sociaux en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et à La Réunion.

Mais à la suite d'un travail mené par le ministère chargé du logement, il est apparu que ce dispositif avait besoin d'être optimisé.

Depuis le 11 janvier 2024, c'est chose faite ! Ce dispositif est donc étendu à Mayotte et la réglementation est clarifiée et assouplie.

Sources :

Outre-mer : 3 mesures à connaître en ce début d'année 2024 - © Copyright WebLex

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12/01/2024

Alcootest et demande de contre-expertise (tardive ?) par le salarié : cas vécu

Si le règlement intérieur prévoit la possibilité de soumettre certains salariés à des alcootests, il peut aussi les autoriser à demander une contre-expertise. Mais qu'en est-il lorsqu'aucun délai maximal n'est prévu entre la réalisation de ces deux tests ? Le refus opposé par l'employeur à une demande de contre-expertise qu'il estime tardive peut-il affecter le licenciement ? C'est tout l'enjeu ici…

Demande de contre-expertise : vous avez 15 jours ?

Après un contrôle d'alcoolémie diligenté conformément aux dispositions du règlement intérieur de l'entreprise, un conducteur de bus, dont le taux d'alcoolémie s'est révélé supérieur à celui autorisé au moment de sa prise de service, est convoqué à un entretien préalable.

15 jours après, au cours de son entretien, il demande à bénéficier d'une contre-expertise, elle aussi prévue par le règlement intérieur.

Une demande refusée par l'employeur, qui l'estime trop tardive, et qui décide de licencier le salarié.

Ce que ce dernier conteste : le règlement intérieur ne prévoit aucun délai entre la réalisation des deux tests. Le refus opposé par l'employeur est donc fautif et son licenciement infondé.

« Non ! » conteste l'employeur : il rappelle que l'objet même de la contre-expertise (à savoir établir le taux d'alcoolémie d'une personne) impose qu'elle soit réalisée le plus rapidement possible après le premier test.

Pour lui, la demande du salarié, formulée 15 jours après la prise de poste, était bien trop tardive. Son refus n'emporte donc aucune conséquence sur le licenciement.

« Tout à fait ! » tranche le juge en faveur de l'employeur : la demande de contre-expertise formulée par le salarié était bel et bien tardive.

Moralité : l'employeur peut tout à fait refuser une demande de contre-expertise, pourtant prévue par le règlement intérieur, lorsque celle-ci est formulée tardivement par rapport au premier test positif, y compris lorsque le règlement intérieur n'impose aucun délai maximal entre la réalisation de ces deux tests.

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