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09/11/2023

Tempête Ciaran : l'État vole au secours des entrepreneurs

La tempête Ciaran du début novembre 2023 a occasionné de nombreux dégâts, tant pour les particuliers que pour les professionnels. Une situation qui a poussé le Gouvernement à mettre en place certains dispositifs pour soutenir les entreprises touchées. Explications.

Tempête Ciaran : présentation des mesures de soutien aux entrepreneurs

De nombreuses entreprises ont vu leur activité mise à mal par la tempête Ciaran du début novembre 2023. D'où l'annonce de la mise en place de mesures d'urgence pour les accompagner.

Ainsi, les employeurs et indépendants dont l'activité a été affectée par les intempéries vont pouvoir solliciter de l'Urssaf un report de leurs échéances de cotisations, via la mise en place d'un délai de paiement, sans pénalités ni majorations de retard.

Les indépendants peuvent également réclamer le bénéfice d'une aide d'urgence de l'action sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).

Le Gouvernement a également annoncé la mise en œuvre de mesures spécifiques visant les agriculteurs, notamment dans le secteur du maraîchage.

En premier lieu, les préfectures vont évaluer les dégâts pour pouvoir enclencher toutes les procédures de reconnaissance en calamités agricoles pour les pertes de fond et d'indemnité de solidarité nationale pour les pertes de récolte.

En outre, toutes les personnes qui pourront y être éligibles vont bénéficier de la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

Ensuite, un dégrèvement de taxe sur le foncier non bâti sera mis en place dès que possible.

Enfin, et en lien avec les représentants professionnels, le Gouvernement compte faciliter les procédures pour permettre aux agriculteurs de réparer, reconstruire et remettre en production les cultures le plus rapidement possible.

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09/11/2023

Fourrière : un nouveau téléservice pour localiser son véhicule

Le Gouvernement a mis en place un nouveau téléservice permettant de localiser son véhicule en cas d'infraction au Code de la route ayant engendré sa mise en fourrière. Comment fonctionne-t-il ?

Fourrière : lancement d'un nouveau téléservice

Afin de faciliter la recherche, par les automobilistes, de leur véhicule emmené en fourrière, le Gouvernement a mis en place un nouveau téléservice.

Utilisé par plus de 1 100 fourrières automobiles réparties sur le territoire national, le système d'information national des fourrières automobiles permet de localiser un véhicule présent dans la base de données et d'obtenir les coordonnées de la fourrière.

À défaut de résultat, l'usager peut accéder aux coordonnées des commissariats de police et brigades de gendarmerie pour effectuer une recherche avancée.

Ce téléservice est disponible ici.

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09/11/2023

Tableau des cotisations « chômage-intempéries » - Période du 1er avril 2023 au 31 mars 2024

Catégories d'entreprises Assiette de cotisation Taux de cotisation
Gros œuvre et travaux publics Intégralité des salaires versés par l'entreprise, après déduction d'un abattement de 90 168 € 0,68 %*
Second œuvre 0,13 %*

* Ce taux peut être éventuellement diminué pour le reste de l'année si les Caisses de congés payés collectent plus de 126 645 468 €.


Source : 

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09/11/2023

Tableau des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants - Année 2023

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2023

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie-maternité

Revenu professionnel inférieur à 17 597 € (soit 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenu professionnel compris entre 17 597 € et 26 395 € (soit 40 à 60 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux progressif : 0 % à 3,65 % (réduction unique du taux)

Revenu professionnel compris entre 26 395 € et 48 391 € (soit 60 % à 110 % le plafond annuel de la Sécurité sociale)

De 3,65 % à 6,35 %

Revenu professionnel compris entre 48 391 € et 219 960 € inclus (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale à 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,35 %

Part de revenus supérieurs à 219 960 € (5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,50 %

Maladie (indemnités journalières)

Revenu dans la limite de 219 960 € (plafond annuel de la Sécurité sociale)

De 0,50 % à 0,85 %

Allocations familiales

Revenu inférieur à 48 391 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenu compris entre 48 391 € et 61 588 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux progressif : 0 à 3,10 %

Revenu supérieur à 61 588 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

3,10 %

Retraite de base

Dans la limite de 43 992 €

17,75 %

Revenu au-delà de 43 992 €

0,60 %

Retraite complémentaire

Variable selon l'activité

Invalidité – Décès

Revenu dans la limite de 43 992 € (soit une fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,3 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Revenus de remplacement

6,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 €

0,25 %

(0,34 % pour le conjoint collaborateur et 0,29 % pour l'artisan)

2/ Assiette et cotisations minimales

En cas de revenus inférieurs à un certain seuil, les cotisations sont calculées sur une base annuelle minimale.

Cotisation

Assiette minimale

Montant annuel de la cotisation

Maladie (indemnités journalières)

17 597 € (40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

88 €

Retraite de base

5 059 € (43 992 € x 11,50 %)

898 €

Invalidité-décès

5 059 € (43 992 € x 11,50 %)

66 €

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 €

110 € (150 € pour le conjoint collaborateur et 128 € pour l'artisan)

3/ Assiette et cotisations forfaitaires provisionnelles au titre des 2 premières années d'activité

Pour rappel, en cas de création d'entreprise en 2023, une exonération ACRE s'applique, pendant 12 mois, sous certaines conditions.

  • Cotisations non exonérées, calculées sur une base forfaitaire

Cotisation

Assiette

Montant de la cotisation

Retraite complémentaire

8 358 € (43 992 € x 19 %)

585 €

CSG / CRDS

8 358 € (43 992 € x 19 %)

811 €

Formation professionnelle (CPF)

Sur la base de 43 992 € (pour les commerçants et professionnels libéraux non réglementés)

110 €

Sur la base de 43 992 € (artisans)

128 €

En cas d'exonération ACRE dégressive ou en cas d'absence d'exonération ACRE, un complément de cotisations non exonérées en 2024 sera réclamé, après la réalisation de la déclaration de revenus.

  • Cotisations non exonérées : complément 2023

Cotisation

Assiette

Montant de la cotisation

Allocations familiales

8 358 € (43 992 € x 19 %)

0 €

Retraite de base

8 358 € (43 992 € x 19 %)

1 484 €

Retraite complémentaire

8 358 € (43 992 € x 19 %)

585 €

Invalidité-décès

8 358 € (43 992 € x 19 %)

109 €

Maladie – maternité

17 597 € (43 992 € x 40 %)

0 €

Maladie (indemnités journalières)

17 597 € (43 992 € x 40 %)

88 €

CSG / CRDS

8 358 € (43 992 € x 19 %)

811 €

Formation professionnelle au titre de 2023, payable en novembre 2023

Sur la base de 43 992 € (pour les commerçants et professionnels libéraux non réglementés)

110 €

Sur la base de 43 992 € (conjoint collaborateur)

150 €

Sur la base de 43 992 € (artisans)

128 €


Source : 

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09/11/2023

Tableau des cotisations sociales dues par les auxiliaires médicaux - Année 2023

Sont concernés les infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes, orthoptistes.

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2023

Cotisation

Base de calcul

Taux / Montant

Maladie (sur l'assiette de participation de la CPAM)

Revenus inférieurs à 17 597 €

0 %

Revenus compris entre 17 597 € et 48 391 €

Taux progressif :
entre 0 % et 6,50 %

Revenus supérieurs à 48 391 €

6,50 %

Prise en charge assurance maladie

Taux progressif :
entre 0 % et 6,40 %

Maladie (sur le reste du revenu d'activité non salarié)

Revenus inférieurs à 17 597 €

3,25 %

Revenus compris entre 17 597 € et 48 391 €

Taux progressif :
entre 3,25 % et 9,75 %

Revenus supérieurs à 48 391 €

9,75 %

Allocations familiales

Revenus inférieurs à 48 391 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 48 391 € et 61 589 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux progressif :
entre 0 % et 3,10 % du revenu d'activité non salarié

Revenus supérieurs à 61 589 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

3,10 % du revenu d'activité non salarié

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel (déduction faite des revenus de remplacement ayant subi un précompte de CSG/CRDS) + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 43 992 €

0,25 %

0,34 % en présence d'un conjoint collaborateur

Contribution aux Unions régionales des professionnels de santé (CURPS)

Sur l'ensemble du revenu d'activité non salariée

0,10 % dans la limite de 220 €

Retraite de base

Revenus inférieurs à 4 731 €

511 €

Jusqu'à 43 992 €

8,23 %

Jusqu'à 219 960 € (soit 5 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,87 %

Allocation supplémentaire de vieillesse (ASV) pour les professionnels conventionnés

Cotisation forfaitaire

634 € (dont 2/3 à la charge de la CPAM et 211 € restant à votre charge)

Cotisation proportionnelle au revenus conventionnés de 2021

0,40 % (dont 60 % à la charge de la CPAM et 40 % restant à votre charge)

Retraite complémentaire

Cotisation forfaitaire

1 944 €

Cotisation proportionnelle pour les revenus compris entre un plancher (25 246 €) et un plafond (203 44 €)

3 %

Invalidité-Décès

Cotisation unique (forfaitaire)

862 €

2/ Assiettes et cotisations dues au titre de la 1re année d'activité (hors exonération ACRE)

Cotisations

Montant

 

 

Retraite de base

8,23 % sur la 1ère tranche de revenus d'activité sur 8 358 € (19 % du PASS)

688 €

1,87 % sur la 2e tranche de revenus d'activité sur 8 358 € (19 % du PASS)

156 €

Retraite complémentaire

1 944 €

Invalidité-Décès

862 €

Avantage Social Vieillesse (ASV)
pour les auxiliaires médicaux conventionnés

Part forfaitaire : 634 €

(dont 2/3 à la charge de la CPAM et 211 € restant à votre charge)

Part proportionnelle : 0,40 % de 8 358 € (19 % d'1 PASS)

Soit 33 €
(dont 60 % à la charge de la CPAM et 13 € restant à votre charge)

3/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Formule

Base de calcul

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire (1/2 x 43 992 €)

25 % du revenu du professionnel

50 % du revenu du professionnel

Cotisation avec partage du revenu

25 % du revenu du professionnel

50 % du revenu du professionnel

Retraite complémentaire

25 % de la cotisation du professionnel (applicable, par défaut, en l'absence de choix)

50 % de la cotisation du professionnel

Invalidité-Décès

25 % de la cotisation du professionnel (applicable, par défaut, en l'absence de choix)

50 % de la cotisation du professionnel


Source : 

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09/11/2023

Géolocalisation du véhicule professionnel : même après le travail ?

Un employeur installe un système de géolocalisation sur les véhicules de service de l'entreprise pour protéger les marchandises contre le vol et vérifier le kilométrage.

En consultant les données, il se rend compte qu'un salarié utilise souvent l'un des véhicules, après le travail, pour se rendre dans des lieux parfois très éloignés de son domicile.

Peut-il sanctionner ce comportement ?

La bonne réponse est...
Non

La collecte des données de géolocalisation effectuée par l'employeur grâce à un système installé sur le véhicule professionnel est uniquement destinée à la protection contre le vol et à la vérification du kilométrage.

L'employeur qui s'en sert pour surveiller le salarié et contrôler ses déplacements en dehors de son temps de travail porte atteinte à la vie privée du salarié. Cette preuve est donc illicite et ne peut pas justifier une sanction disciplinaire.

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08/11/2023

Rétrofit : une réglementation adaptée

Le rétrofit, opération permettant de transformer un véhicule thermique en véhicule électrique, fait l'objet d'une réglementation technique précise… que le Gouvernement vient d'amender. Revue de détails…

Rétrofit : plus de catégories de véhicules éligibles

En 2020, le Gouvernement est venu encadrer juridiquement le processus de conversion d'un véhicule thermique en véhicule électrique à batterie ou à pile à combustible.

Pour mémoire, cette opération, dite « rétrofit », doit être réalisée par un professionnel habilité.

Seuls certains véhicules étaient jusqu'ici éligibles, à savoir ceux appartenant aux catégories :

  • M, qui comprend les véhicules à moteur conçus et construits pour le transport de personnes et ayant au moins 4 roues ;
  • N, qui comprend les véhicules à moteur conçus et construits pour le transport de marchandises et ayant au moins 4 roues ;
  • L, qui comprend les véhicules à moteur à 2 ou 3 roues et quadricycles à moteur.

Les véhicules des catégories M et N doivent, par ailleurs, avoir une date de 1re immatriculation antérieure d'au moins 5 ans par rapport à la date de conversion.

Les véhicules de catégorie L doivent, quant à eux, avoir une date de 1re immatriculation antérieure d'au moins 3 ans.

Désormais, les cyclomoteurs anciens sans immatriculation sont inclus dans le dispositif et pourront faire l'objet d'une transformation en même temps que leur 1re immatriculation, sur présentation d'une attestation du fabricant du dispositif de conversion électrique certifiant une commercialisation du véhicule avant 2004.

2e nouveauté : la liste des véhicules éligibles est complétée puisque sont ajoutés :

  • les véhicules de catégorie M ou N prévus pour une fonction qui requiert un aménagement ou un équipement spécifique ;
  • les véhicules spécialisés dans les opérations de remorquage, à savoir ceux dont l'aménagement comporte un engin de levage installé à demeure permettant le remorquage d'un véhicule en panne ou accidenté, avec ou sans soulèvement du train avant ou du train arrière.

3e nouveauté : l'intégration de la définition de « fabricant » du dispositif de conversion et d'« installateur ».

Enfin, la nouvelle réglementation impose également d'informer l'acheteur sur les émissions de gaz à effet serre évitées, en moyenne, sur 10 ans, par la conversion en électrique du véhicule par rapport à la poursuite de l'usage de celui-ci en thermique sur la même période.

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07/11/2023

Distribution de dividendes et cotisations sociales : la nature des revenus, ça compte !

Une distribution de dividendes faite à une société holding dont l'unique associé est un professionnel libéral qui exerce son activité dans la société distributrice est-elle soumise aux cotisations d'assurance vieillesse ? Il semble que oui, pour la caisse de retraite… et pour le juge…

Quand les notions de « revenus d'activités » et de « revenus de patrimoine » font débat

Un chirurgien-dentiste exerce son activité professionnelle au sein d'une société dont il est associé et dont le capital est entièrement détenu par une holding, elle-même détenue par le chirurgien et son épouse.

La société dans laquelle il exerce son activité procède à une distribution de dividendes au profit de son unique associée, la holding. Une distribution qui attire l'attention de la Caisse de retraite du chirurgien-dentiste qui constate qu'elle n'a pas été soumise à cotisations d'assurance vieillesse. Ce qui vaut, au chirurgien, un rappel de cotisations …

Qu'il refuse de payer ! Parce que les dividendes versés par sa société d'exercice à sa holding ne constituent pas « une rémunération » de son travail, mais des « revenus du patrimoine », ils ne sont pas, selon lui, soumis à cotisations d'assurance vieillesse.

« Une rémunération soumise à cotisations ! », maintient la caisse qui constate que le chirurgien-dentiste est le seul à exercer une activité professionnelle au sein de la société d'exercice, et donc le seul à générer des revenus permettant d'effectuer une distribution de dividendes au profit de la holding.

Partant de là, les dividendes correspondent à une « rémunération » et non à des « revenus du patrimoine ». Ils sont donc ici soumis à cotisations d'assurance vieillesse, insiste la caisse qui rappelle, en outre, que seule la fraction du dividende supérieure à 10 % du capital de la société d'exercice, est assujettie.

« Des revenus du patrimoine non soumis à cotisations ! », maintient le chirurgien-dentiste qui insiste : ces dividendes, qu'il n'a même pas perçus d'ailleurs, sont bien restés dans les comptes de la holding.

« Non ! » tranche le juge, qui donne raison à l'administration : les dividendes ont, ici, un caractère professionnel et correspondent de ce fait à la « rémunération » d'un travail. Par conséquent, le rappel de cotisations est justifié.

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07/11/2023

Prêt à taux zéro (PTZ) : ça bouge en 2024 !

Le prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif créé en 1995 destiné à soutenir les primo-accédants, sous conditions de ressources. Mais parce que le fonctionnement actuel de ce dispositif pose quelques difficultés, le Gouvernement a décidé de l'aménager. De quelle façon ?

Prêt à taux zéro (PTZ) : plus de foyers éligibles !

Le prêt à taux zéro (PTZ), proposé par les établissements bancaires, est octroyé aux particuliers qui souhaitent acheter une résidence principale (en primo-accession) et dont les ressources ne dépassent pas certains plafonds, qui varient selon le lieu de situation et la nature du logement et selon le nombre de personnes qui doivent l'occuper.

Le montant du prêt accordé dans ce cadre ne couvre qu'une partie du coût total de l'achat fixée à 40 % du coût de l'opération (10 % pour les locataires de logement social souhaitant acheter leur logement).

Partant du constat que le fonctionnement actuel du PTZ pose problème, notamment parce que le barème de ressources applicable n'a pas été revu depuis 2016, le Gouvernement souhaite refondre ce dispositif.

Dans ce cadre, il vient d'annoncer :

  • la prolongation du PTZ jusqu'en 2027 ;
  • le recentrage du dispositif sur les achats de logement neuf collectif en zone tendue ou de logement ancien avec travaux en zone détendue, ce qui implique, notamment, de transférer 209 communes en zones tendues ;
  • le rehaussement des plafonds de revenus des deux premières tranches ;
  • l'augmentation de la quotité du projet finançable par le PTZ à 50 % au lieu de 40 %, et à 20 % au lieu de 10 % pour les locataires de logement social souhaitant acheter leur logement ;
  • la création d'une 4e tranche de revenus, pour ouvrir le PTZ aux ménages qui n'y sont pas actuellement éligible.

Reste à savoir si ces annonces seront suivies d'effets. Affaire à suivre…

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06/11/2023

Expertise et CSE : précision sur le délai de contestation

Par principe, l'employeur dispose d'un délai de 10 jours pour contester la nécessité de recours à une expertise commandée par les élus du CSE. Mais quel est le point de départ de ce délai ? Réponse du juge…

Point de départ = délibération du CSE ! 

Dans le cadre de la consultation annuelle obligatoire portant sur la situation économique et financière de l'entreprise, le CSE demande à être assisté par un expert-comptable. Sa mission accomplie, ce dernier envoie sa facture à l'entreprise.

Si l'entreprise ne conteste pas la nécessité de l'expertise, elle estime qu'elle est prématurée. Plus exactement, elle constate que le CSE a commandé l'expertise avant même la transmission des comptes et le dépôt des documents d'information utiles à la consultation. Selon l'entreprise, ces expertises sont libres et non-obligatoires. Elle n'a donc pas à en supporter seule le coût.

Mais en contestant le paiement de cette facture, l'entreprise conteste en réalité le principe même de l'expertise. Et, pour que cette contestation soit recevable, elle doit être faite dans un délai de 10 jours qui court à compter du jour où l'employeur a été mis en mesure de connaître la nature et l'objet de l'expertise.

Or ici, les délibérations sur ce point ayant eu lieu avec le CSE, le délai de 10 jours est clairement expiré : pour le juge, qui refuse de suivre la version de l'entreprise qui considère, au contraire, que ce délai court à compter de la notification du coût final de cette expertise à l'employeur, ce dernier a été mis en mesure de connaître la nature et l'objet de l'expertise dès les délibérations du CSE.

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06/11/2023

Bonus réparation : hausse et élargissement du dispositif en 2024

Prévu par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, dite loi AGEC, le bonus réparation va faire l'objet de modifications à compter de janvier 2024. Le Gouvernement a en effet annoncé des mesures renforçant le dispositif. Revue de détails…

Bonus réparation : il est revu à la hausse et élargi pour 2024

Lancé en décembre 2022, le « bonus réparation » est une des mesures concrètes issue de la loi anti-gaspillage pour favoriser l'économie circulaire. Pour mémoire, il permet aux consommateurs de bénéficier d'une réduction de prix lorsqu'ils font réparer un produit électrique ou électronique hors garantie par un réparateur labellisé.

Après quasiment un an d'existence, le Gouvernement a annoncé une hausse et un élargissement du dispositif à compter du 1er janvier 2024. Ainsi, alors que 49 équipements étaient jusqu'ici concernés par le bonus, 73 le seront désormais.

Par ailleurs :

  • les lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, aspirateurs et téléviseurs bénéficieront d'un bonus réparation multiplié par 2 ;
  • les cuisinières, hottes, lecteurs DVD ou encore les drones bénéficieront de 5 € d'augmentation, portant le bonus correspondant à 20 € ;
  • 25 € seront déduits de la facture du consommateur pour les réparations dues à une casse accidentelle (comme pour les écrans de téléphones ou les poignées de lave-linge cassées) ;
  • le bonus sera majoré de 20 % si les consommateurs se tournent vers des réparateurs utilisant des pièces issues de l'économie circulaire.

La procédure de labellisation sera quant à elle plafonnée à 200 € sur 3 ans pour les artisans réparateurs et le délai de labellisation ne pourra excéder 3 mois à compter de l'envoi d'un dossier complet à l'éco-organisme.

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03/11/2023

Prospection commerciale : attention aux données personnelles

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est l'autorité administrative chargée d'assurer, en France, le bon respect des réglementations relatives à la protection des données personnelles. À ce titre elle peut recevoir des plaintes et signalements des personnes dont les données sont traitées par des professionnels. Elle peut, pour donner suite, infliger des sanctions… Illustration…

Un usage cryptique des données personnelles

Après avoir reçu plusieurs plaintes, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a ouvert une enquête à l'encontre d'une chaîne de télévision proposant des abonnements.

À cette occasion, elle a pu constater plusieurs manquements, notamment en ce qui concerne les méthodes de prospections commerciales de la chaîne.

Il a été mis en évidence que l'entreprise utilisait des données personnelles transmises par des partenaires commerciaux pour se constituer un fichier destiné à la prospection commerciale.

Cependant, rien ne permettait de démontrer que les personnes concernées par ces données avaient été informées quant à la destination commerciale de ces données. Aucune information donnée non plus concernant l'identité de l'entreprise qui serait amenée à traiter ces données.

Par conséquent il est impossible de considérer que les personnes concernées ont donné leur consentement pour faire l'objet d'un démarchage commercial.

Des éléments pourtant indispensables, selon les réglementations en vigueur et notamment le Règlement générale pour la protection des données (RGPD).

D'autres manquements ont été identifiés, liés notamment :

  • au manque d'informations transmises aux nouveaux clients concernant l'utilisation qui serait faite de leurs données ;
  • à un encadrement insuffisant du traitement des données dans les contrats de sous-traitance ;
  • à un manquement à l'obligation d'assurer la sécurité des données ;
  • à un manquement à l'obligation d'avertir la CNIL en cas de violation de données.

Pour l'ensemble de ces éléments, l'entreprise est condamnée au paiement d'une amende de
600 000 €.

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