Actualités

Bandeau général
07/12/2023

VTC : l'âge des véhicules en question…

Pour exercer une activité de véhicule de transport avec chauffeur (VTC) il n'est pas possible d'utiliser n'importe quel véhicule. Des conditions s'appliquent concernant la puissance, la taille et même l'âge du véhicule… Assouplissement concernant ce dernier point…

VTC : un sursis pour les véhicules utilisés

L'activité de véhicule de transport avec chauffeur (VTC) s'est fortement développée ces dernières années.

Mais il n'est pas possible de se lancer avec n'importe quel équipement. Les véhicules utilisés doivent répondre à certaines caractéristiques, notamment de taille ou de puissance.

L'âge du véhicule est également important. Jusque-là, les véhicules thermiques utilisés devaient nécessairement être âgés de moins de 6 ans. Au-delà, il fallait en changer.

Cette condition d'âge maximum est portée à 7 ans à partir du 6 décembre 2023.

Notez que cette restriction ne s'applique pas pour les véhicules de collection.

VTC : l'âge des véhicules en question… - © Copyright WebLex

En savoir plus...
07/12/2023

Loi partage de la valeur : ça bouge pour les entreprises de moins de 50 salariés

Le 30 novembre 2023, la loi relative au partage de la valeur au sein de l'entreprise a enfin été publiée. Comme son nom l'indique, elle vise à favoriser le partage de la valeur entre travail et capital dans les entreprises. Focus sur les nouveaux dispositifs qui concernent spécifiquement les entreprises de moins de 50 salariés…

L'expérimentation (facultative) d'une participation aux résultats

Dans le cadre d'une expérimentation, les entreprises de moins de 50 salariés peuvent mettre en place, de manière volontaire, un régime de participation moins favorable que la formule légale :

  • soit par application d'un accord de participation conclu au niveau de la branche agréé ;
  • soit par application d'un accord de participation conclu dans les conditions de droit commun.

Notez que les entreprises qui appliquent un régime de participation volontaire au 1er décembre 2023 ne peuvent opter pour ce régime dérogatoire qu'en concluant un nouvel accord selon les modalités de droit commun.

Notez que chaque branche devra ouvrir une négociation en vue de la mise en place d'un tel régime dérogatoire au plus tard le 30 juin 2024.

Cette expérimentation est prévue pour une durée de 5 ans à compter du 29 novembre 2023.

L'expérimentation (obligatoire) d'un mécanisme de partage de la valeur

Les entreprises dont l'effectif est compris entre 11 et 49 salariés sont concernées par l'obligation de mettre en place un mécanisme de partage de la valeur.

Ce dispositif s'applique aux entreprises qui ont réalisé pendant 3 exercices consécutifs un bénéfice net fiscal au moins égal à 1 % du chiffre d'affaires.

Au cours de l'exercice suivant, elles devront :

  • soit mettre en place un régime de participation par adhésion à un accord de branche agréé, par application d'un régime de participation volontaire, ou par application d'un régime de participation moins favorable ;
  • soit mettre en place un régime d'intéressement dans les conditions de droit commun (accord ou décision unilatérale) ou par adhésion à un accord de branche agréé ;
  • soit abonder un plan d'épargne salariale dans les conditions de droit commun ;
  • soit verser la prime de partage de la valeur.

Notez que certaines entreprises sont réputées satisfaire à cette obligation. Sont concernées celles dans lesquelles l'un des dispositifs mentionnés plus haut (régime de participation, régime d'intéressement, etc.) est déjà mis en œuvre et s'applique au titre de l'exercice considéré.

Ensuite, certaines entreprises ne sont tout simplement pas soumises à cette obligation. Il s'agit des entreprises individuelles et des sociétés anonymes à participation ouvrière qui versent un dividende à leurs salariés au titre de l'exercice écoulé et dont le taux d'intérêt sur la somme versée aux porteurs d'actions de capital est égal à 0 %.

Cette expérimentation s'appliquera aux exercices ouverts après le 31 décembre 2024. Les 3 exercices précédents seront pris en compte pour l'appréciation du respect de la condition relative à la réalisation du bénéfice net fiscal.

L'expérimentation est prévue pour une durée de 5 ans à compter du 29 novembre 2023.

Loi partage de la valeur : ça bouge pour les entreprises de moins de 50 salariés - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/12/2023

Contrôle fiscal : dépêchez-vous pour négocier !

Au cours d'un contrôle fiscal, vous pouvez, en cas de désaccord persistant avec le vérificateur, exercer un recours hiérarchique après réception de la réponse de l'administration fiscale à vos observations. Cette saisie qui, en l'absence de délai imparti, pouvait être effectuée jusqu'à la mise en recouvrement de l'impôt doit, à l'avenir, intervenir dans un délai strict. Lequel ?

Saisie du supérieur hiérarchique : vous avez 30 jours !

La Charte des droits et obligations du contribuable vérifié, opposable à l'administration fiscale, offre à tout particulier ou professionnel qui en fait la demande, la possibilité d'obtenir, avant la fin d'un contrôle fiscal, un entretien avec le supérieur hiérarchique du vérificateur puis, le cas échéant, avec l'interlocuteur départemental.

Retenez que cette garantie permet de discuter des redressements fiscaux envisagés et d'ouvrir un dialogue avec un nouvel interlocuteur afin d'éviter, notamment, des litiges longs et coûteux.

Le supérieur hiérarchique peut être saisi :

  • pendant le contrôle fiscal, si la personne contrôlée rencontre des difficultés sérieuses ;
  • après réception des réponses de l'administration fiscale aux observations de la personne contrôlée.

Sans délai imparti pour effectuer cette saisie, les personnes contrôlées avaient la possibilité d'en faire la demande jusqu'à la réception de l'avis de mise en recouvrement.

Ce n'est désormais plus le cas ! La récente publication de la nouvelle charte des droits et obligations du contribuable vérifié impose à l'avenir un délai de 30 jours à compter de la réception de la réponse de l'administration aux observations pour demander la saisine de l'inspecteur divisionnaire ou principal.

Ce délai de 30 jours est un délai franc : pour son décompte, ne doivent être retenus ni le jour de réception de la réponse aux observations ni le jour de l'envoi de la demande de recours.

Notez que l'imprimé 3926-SD « Réponse aux observations du contribuable » comporte désormais la mention « Vous disposez d'un délai de 30 jours à compter de la réception de ce courrier pour demander des éclaircissements supplémentaires sur ce différend dans le cadre d'un recours hiérarchique ».

Pour conclure, sachez qu'à la suite de l'entretien avec le supérieur hiérarchique et si le désaccord persiste, un entretien avec l'interlocuteur départemental (ou régional), spécialement désigné par le directeur des services fiscaux, peut être demandé dans un délai de 30 jours à compter de la réception du compte-rendu du recours hiérarchique.

Sources :

Contrôle fiscal : dépêchez-vous pour négocier ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/12/2023

Résiliation d'abonnement internet : plus facile pour les personnes en difficultés ?

Depuis le 1er janvier 2023, il est prévu des facilités de résiliation d'abonnement internet pour les personnes en situation de surendettement. Cependant, des précisions devaient toujours être apportées, afin que le dispositif soit complètement opérationnel. Elles sont arrivées…

Surendettement et abonnement internet : une résiliation moins coûteuse…

En janvier 2023, la loi pour le pouvoir d'achat introduisait la possibilité, pour les personnes en situation de surendettement, de résilier leur contrat d'accès à internet sans surcoût.

Cependant les conditions de validité de cette résiliation restaient à préciser. Elles sont dorénavant connues…

Il faudra donc que le contrat faisant l'objet de la demande de résiliation ait été souscrit au moins 3 mois avant que la personne concernée n'ait fait une demande de traitement de situation de surendettement.

Elle devra alors adresser au fournisseur d'accès une demande de résiliation par voie électronique ou postale, en justifiant de sa situation. Pour ce faire, il lui faudra joindre une copie de la notification de la recevabilité du dossier adressée par la commission de surendettement des particuliers.

Le fournisseur d'accès pourra, s'il le souhaite, demander un justificatif d'identité pour s'assurer du lien entre le contrat en vigueur et le dossier de surendettement.

Si tout est conforme, le fournisseur d'accès procèdera à la résiliation du contrat sans appliquer de pénalité au regard des sommes restant théoriquement dues en vertu du contrat.

Résiliation d'abonnement internet : plus facile pour les personnes en difficultés ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/12/2023

Aides financières pour changer de chaudière : pour tous ?

Pour encourager le remplacement de certains équipements gaziers dans certaines communes des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime, de la Somme, de l'Aisne et de l'Oise, des aides financières ont été mises en place. La liste des communes concernées vient d'être modifiée…

La liste des communes concernées s'allonge…

Depuis maintenant plusieurs années, des aides financières, mises en place par les gestionnaires de réseau de distribution de gaz naturel, sont disponibles dans certaines communes des départements du Nord, de l'Aisne, de l'Oise, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime et de la Somme.

Ces aides profitent aux propriétaires de certains appareils ou équipements gaziers utilisés pour la production d'eau chaude sanitaire ou le chauffage, et leur permet de financer tout ou partie du remplacement de ces matériels.

Plus précisément, sont concernés les appareils ou équipements :

  • d'une puissance inférieure à 70 kW, ou d'une puissance supérieure à 70 kW s'ils sont utilisés pour le chauffage ou la fourniture d'eau chaude sanitaire d'un local à usage d'habitation ;
  • situés sur un site de consommation raccordé aux réseaux de gaz à bas pouvoir calorifique (gaz B) ;
  • et qui ne peuvent fonctionner avec du gaz à haut pouvoir calorifique (gaz H), leur adaptation ou leur réglage étant impossible.

La liste des communes dans lesquelles ces aides sont disponibles vient d'être mise à jour. Vous la trouverez ici.

Aides financières pour changer de chaudière : pour tous ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/12/2023

CNIL : nouvelles précisions sur l'usage des API

Les interfaces de programmation applicatives, plus connues en tant qu'application programming interface (API), sont des outils permettant des échanges de données entre différents systèmes, logiciels ou services en ligne. Si la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) peut encourager leur utilisation, ça n'est pas sans certaines recommandations…

API : de nombreuses indications pour une utilisation raisonnée

Les interfaces de programmation applicatives (API pour application programming interface) sont de plus en plus présentes sur les espaces numériques. Généralement invisibles pour les utilisateurs, ces outils permettent à différents systèmes de communiquer entre eux et d'échanger des données.

Des échanges qui interpellent nécessairement la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), garante de la protection des données personnelles en France.

Si elle s'était déjà emparée du sujet durant l'été 2023, en proposant une recommandation technique pour l'usage des API, la CNIL apporte désormais de nouvelles précisions.

Pour faire suite à ses recommandations, elle publie une méthodologie détaillée accompagnée d'exemples concrets afin de garantir que les échanges de données réalisés par API soient faits dans le respect des règles en vigueur.

En outre :

  • des précisions sont apportées pour les différents acteurs concernés par ces échanges et leurs responsabilités juridiques respectives ;
  • de nombreux outils utiles à la mise en place vertueuse des API sont proposés.

CNIL : nouvelles précisions sur l'usage des API - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/12/2023

Versement mobilité : les taux sont fixés pour 2024 !

Le versement mobilité est une contribution que toutes les entreprises sont susceptibles de payer, dès lors qu'elles emploient au moins 11 salariés et qu'elles exercent leur activité dans une zone où il est instauré. Les taux de versement applicables au 1er janvier 2024 viennent d'être dévoilés…

Versement mobilité : de nouveaux taux à compter du 1er janvier 2024

Pour rappel, les employeurs privés (ou publics) sont redevables du versement mobilité dès lors qu'ils emploient 11 salariés et plus dans une zone où ce versement est instauré.

À compter du 1er janvier 2024, les taux ou les périmètres de versement mobilité évoluent sur le territoire de plusieurs autorités organisatrices de mobilité, notamment :

  • la communauté d'agglomération de Sophia Antipolis ;
  • le syndicat mixte Nouvelle-Aquitaine mobilités ;
  • le syndicat mixte Valence-Romans mobilités ;
  • etc.

Les nouveaux taux peuvent être consultés ici.

Versement mobilité : les taux sont fixés pour 2024 ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/12/2023

Travaux en zone Natura 2000 = destruction d'habitat d'espèce protégée ?

Pour faire réparer une brèche dans la digue de son étang, la propriétaire fait assécher le point d'eau. Sauf qu'il est situé dans une zone protégée et qu'il sert d'habitat aux tortues « cistudes »… Selon les pouvoirs publics, la propriétaire s'est donc livrée à la destruction de l'habitat d'une espèce protégée… Ce dont elle se défend, estimant avoir, au contraire, participé à leur protection. Qu'en pense le juge ?

Travaux de « réparation » = danger pour les tortues ?

Une femme est propriétaire d'un étang situé dans une zone Natura 2000, c'est-à-dire qu'il constitue un site naturel qui participe à la conservation d'une espèce menacée, ici la tortue d'eau douce appelée « cistude ».

Concrètement, en cas d'aménagements ou de travaux, des règles plus strictes s'appliquent afin de protéger au mieux la faune et la flore.

Mais un jour, la propriétaire remarque une brèche dans la digue de son étang. Soucieuse de la faire réparer, elle fait assécher le point d'eau et commence les travaux nécessaires.

Sauf que, aux yeux des pouvoirs publics, cet assèchement rend la propriétaire coupable du délit de destruction d'habitat d'espèce protégée !

« Mais non ! », se défend la propriétaire, qui rappelle que pour qu'il y ait délit, il faut réunir 2 éléments : un élément matériel et un élément intentionnel. Or si elle a bien fait assécher son étang, elle n'a jamais eu l'intention de porter atteinte aux tortues !

La propriétaire s'estime irréprochable dans ses démarches : elle a informé les autorités compétentes des travaux entrepris, alors même que la loi ne l'y obligeait pas, en demandant que les tortues soient déplacées.

De plus, dès que la préfecture l'a mise en demeure de remettre partiellement en eau l'étang via un batardeau, elle a fait venir l'entrepreneur, qui lui a clairement indiqué ne pas pouvoir faire cet aménagement. Malgré tout, sur demande des autorités, elle a fait installer une bâche dans l'étang.

D'ailleurs, la mise à sec de l'étang, problématique pour les autorités, serait, selon un expert, inoffensive pour les tortues. En effet, les sites de reproduction des cistudes ne sont pas dans les zones inondées, mais sur la terre ferme. Au besoin, elles se déplacent sur une distance d'un à 4 kilomètres, ce qui leur permet de rejoindre l'un des autres points d'eaux qui entourent l'étang en travaux.

Cet assèchement de l'étang est même bénéfique aux tortues car il permet de renouveler les végétaux et de lutter contre l'eutrophisation du site, c'est-à-dire contre la pollution naturelle des eaux se renouvelant lentement qui conduit à une prolifération des algues, nocives pour l'équilibre de la zone.

Enfin, toujours selon l'expert, l'installation d'une bâche n'est pas recommandée, encore moins la construction d'un batardeau.

« Peu importe », tranche le juge. La préfecture avait ordonné la construction d'un batardeau et la remise en eau partielle de l'étang, ce qui n'a pas été fait alors que, selon un autre expert, cette installation était tout à fait possible techniquement.

Enfin le délit d'atteinte à la conservation des habitats naturels ou espèces animales non domestiques est effectif par la simple abstention de satisfaire aux prescriptions prévues par la règlementation.

Autrement dit, une simple imprudence ou négligence suffit à caractériser l'élément moral du délit, rendant ici la propriétaire coupable des faits qui lui sont reprochés…

Travaux en zone Natura 2000 = destruction d'habitat d'espèce protégée ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
04/12/2023

Taux d'usure - Année 2023

Le taux d'usure correspond au taux maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer lorsqu'ils accordent un prêt. Il a ainsi une fonction protectrice à l'égard :

  • de l'emprunteur, en le protégeant des taux d'intérêts excessifs ;

  • de l'économie, en évitant, par la pratique de taux d'intérêt trop importants, que tous les emprunteurs ne soient en difficultés et ne déstabilisent le système dans son ensemble.

Si l'on parle couramment « du » taux d'usure, il serait plus juste de parler « des » taux d'usure car il en existe plusieurs qui s'appliquent en fonction du type de prêt.

Ces taux sont calculés chaque trimestre par la Banque de France à partir des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit augmentés d'un tiers.

Concrètement, un prêt est dit usuraire lorsque le taux effectif global (TEG) est supérieur de plus d'un tiers au TEG pratiqué au cours du trimestre précédent par les établissements de crédit et les sociétés de financement pour des opérations de même nature et comportant des risques analogues.

Le TEG correspond au coût du prêt au sens large. Il comprend, en plus du taux d'intérêt à proprement dit, les autres frais engendrés par le prêt (taxes, frais de dossier, commissions, coût d'assurance etc.)

Si un établissement ne respecte pas le taux d'usure, il pratique un prêt usuraire. Cela peut constituer un délit d'usure puni d'un emprisonnement de 2 ans, d'une amende de 300 000 € et des éventuelles peines complémentaires (publication de la décision de justice, fermeture provisoire de l'entreprise etc.). Cette sanction pénale n'est cependant applicable que pour les prêts immobiliers et les prêts à la consommation consentis aux consommateurs. Dans les autres cas, il reste la sanction civile pour punir ce comportement.

Les taux d'usure se découpent en 3 catégories.

La 1re catégorie correspond les 2 types de prêts consentis aux consommateurs :

  • les crédits de trésorerie, c'est-à-dire les crédits consentis au consommateur qui ne sont pas :

    • des crédits immobiliers ;

    • des crédits de plus de 75 000 € destinés à financer, pour les immeubles à usage d'habitation ou à usage professionnel et d'habitation, les dépenses relatives à leur réparation, amélioration ou entretien.

  • les crédits consentis au consommateur pour l'acquisition d'un bien immobilier (maison, appartement, terrain etc.) ou d'un montant de plus de 75 000 € destiné à financer pour les immeubles à usage d'habitation ou à usage professionnel et d'habitation, les dépenses relatives à leur réparation, amélioration ou entretien ;

La 2e catégorie comprend les prêts accordés :

  • aux personnes physiques agissant pour leurs besoins professionnels ;

  • et aux personnes morales ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou professionnelle non commerciale.

La 3e catégorie comprend les prêts accordés aux personnes morales n'ayant pas d'activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou professionnelle non commerciale.

Taux d'usure applicables aux crédits consentis aux consommateurs

Crédits de trésorerie

 

Catégorie

Taux effectif moyen pratiqué  au cours des trois mois précédent le 1er décembre 2023

Taux d'usure applicable au 1er décembre 2023

Prêts d'un montant inférieur ou égal à 3 000 €

16,44 %

21,92 %

Prêts d'un montant supérieur à 3 000 € et inférieur ou égal à 6 000 €

9,54 %

12,72 %

Prêts d'un montant supérieur à 6 000 €

5,39 %

7,19 %

 

 

Crédits immobiliers ou relatifs à l'immobilier

 

Catégorie

Taux effectif moyen pratiqué au cours des trois mois précédent le 1er décembre 2023

Taux d'usure applicable au 1er décembre 2023

Prêts à taux fixe d'une durée inférieure à 10 ans

3,30 %

4,40 %

Prêts à taux fixe d'une durée comprise entre 10 ans et moins de 20 ans

4,35 %

5,80 %

Prêts à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus

4,58 %

6,11 %

Prêts à taux variable

4,14 %

5,52 %

Prêts-relais

4,63 %

6,17 %

Taux d'usure applicables aux crédits consentis aux personnes physiques agissant pour leurs besoins professionnels et aux personnes morales ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou professionnelle non commerciale

Catégorie

Taux effectif moyen pratiqué au cours des trois mois précédent le 1er décembre 2023

Taux d'usure applicable à compter du 1er décembre 2023

Découverts en compte

13,14 %

17,52 %

 

Taux d'usure applicables aux crédits consentis aux personnes morales n'ayant pas d'activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou professionnelle non commerciale

Catégorie

Taux effectif moyen pratiqué au cours des trois mois précédent le 1er décembre 2023

Taux d'usure applicable à compter au 1er décembre 2023

Prêts à taux variable d'une durée initiale supérieure à 2 ans

5,98 %

7,97 %

Prêts à taux fixe d'une durée initiale supérieure à 2 ans et inférieure à 10 ans

5,05 %

6,73 %

Prêts à taux fixe d'une durée initiale comprise entre 10 ans et moins de 20 ans

5,00 %

6,67 %

Prêt à taux fixe d'une durée initiale de 20 ans et plus

5,08 %

6,77 %

Découverts en compte

13,49 %

17,99 %

Autres prêts d'une durée initiale inférieure ou égale à 2 ans

5,14 %

6,85 %

 


Source : 

En savoir plus...
04/12/2023

Inégalité de traitement : le syndicat peut-il agir en justice ?

Si une organisation syndicale est fondée à agir en justice pour reconnaître une irrégularité commise par l'employeur qui porte atteinte à l'intérêt collectif de la profession, son action ne peut remplacer celle des salariés lésés. Qu'en est-il alors de l'action intentée par un syndicat tendant à voir reconnaître une inégalité de traitement commise par l'employeur ? Réponse du juge.

Inégalité de traitement = dommage à l'intérêt collectif de la profession ?

Un syndicat agit en justice contre un employeur, en considérant que celui-ci a commis une inégalité de traitement en décidant d'octroyer une prime de 13e mois à certains salariés de l'entreprise seulement.

Une action irrecevable, selon l'employeur. Une inégalité de traitement suppose que la situation de chaque salarié soit comparée à celle de salariés placés dans la même situation ou dans une situation équivalente.

Dès lors, cette action consiste en la revendication d'un droit lié à la personne du salarié et appartient donc à ce seul salarié. Par conséquent, ici, parce que l'action intentée par le syndicat ne vise pas à la défense de l'intérêt collectif de la profession, elle est irrecevable !

« Faux ! », pour l'organisation syndicale : elle est fondée à agir en justice puisqu'ici l'employeur a porté atteinte au principe d'égalité de traitement ce qui, en tant que tel, est un dommage causé à l'intérêt collectif de la profession.

« Tout à fait ! » tranche le juge, qui valide la position du syndicat ! Puisque l'action de l'organisation syndicale ne vise pas à ce que l'employeur verse cette prime à chaque salarié individuellement, mais tend à la défense de l'intérêt collectif de la profession, elle est recevable.

Inégalité de traitement : le syndicat peut-il agir en justice ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
04/12/2023

Secteur agroalimentaire : des négociations avancées pour une alimentation moins chère

Dans le secteur agroalimentaire, les fournisseurs et les distributeurs négocient chaque année les prix de vente de « gros », qui déterminent ensuite ceux payés par les consommateurs. Ces négociations se déroulent habituellement entre le 1er décembre et le 1er mars. Sauf que cette année, l'inflation a fait monter les prix. D'où l'idée d'accélérer les négociations… pour faire baisser les prix…

Secteur agroalimentaire : des prix en baisse dès janvier 2024 ?

Nouvelles dates butoirs des négociations

Selon le Gouvernement, qui se fonde sur des données de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les prix de gros devraient baisser en 2024 pour de nombreux produits de grande consommation.

Sauf que si l'on suit la législation actuelle, cette baisse de prix ne profiterait pas aux consommateurs avant le mois de mars 2024. Le Gouvernement a donc décidé d'accélérer le processus en écourtant les dates limites de négociations des professionnels du secteur agroalimentaire. Si en temps « normal » les conventions sont conclues au plus tard le 1er mars, elles devront l'être avant le :

  • 15 janvier 2024 pour les industriels petites et moyennes entreprises ou de taille intermédiaire (chiffre d'affaires inférieur à 350 M€) avec une prise d'effet de l'accord au 16 janvier 2024 ;
  • 31 janvier 2024 pour les grands industriels (chiffre d'affaires égal ou supérieur à 350 M€) avec une prise d'effet de l'accord au 1er février 2024.

Dans la même logique, les accords commerciaux en cours d'application signés avant le 1er septembre 2023 prendront fin automatiquement, selon la même distinction de chiffre d'affaires, au 15 ou 31 janvier 2024.

Nouvelles dates de présentation des conditions générales de vente (CGV)

Habituellement, les fournisseurs ont également jusqu'au 1er mars de l'année pour présenter leurs conditions générales de vente (CGV). Cette année, les fournisseurs ayant un chiffre d'affaires hors taxes supérieur ou égal à 350 M€ devront présenter leurs CGV avant le 5 décembre 2023 à leurs distributeurs.

Attention aux sanctions…

Les enseignes de la grande distribution qui ne respecteraient pas les nouvelles règles s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 5 M€ par infraction.

Notez enfin que ces mesures ne s'appliquent pas à l'outre-mer.

Secteur agroalimentaire : des négociations avancées pour une alimentation moins chère - © Copyright WebLex

En savoir plus...
01/12/2023

Frais de relogement d'urgence et catastrophe naturelle : changement de calendrier

Alors que des changements sont attendus en raison de l'entrée en vigueur de la loi relative à l'indemnisation des catastrophes naturelles le 1er janvier 2024, le Gouvernement a anticipé les choses concernant les frais de relogement d'urgence… Focus.

Frais de relogement d'urgence : un peu d'avance

Pour mémoire, une loi est venue réformer les systèmes d'indemnisation en cas de catastrophes naturelles en 2021. Dans le prolongement, des changements étaient prévus pour le 1er janvier 2024 concernant les frais de relogement d'urgence.

Le Gouvernement a décidé d'avancer cette date au 1er novembre 2023.

Pour rappel, sont concernés :

  • les frais directs relatifs à l'hébergement des occupants assurés à hauteur des frais engagés pour le relogement d'urgence des sinistrés assurés, dans la limite du plafond fixé dans le contrat ;
  • les frais de relogement d'urgence rendus strictement nécessaires par les travaux de réparation des dommages causés par une catastrophe naturelle ;
  • le cas échéant, les frais de relogement quand l'habitation est incessible en raison des effets d'une catastrophe naturelle.

Frais de relogement d'urgence et catastrophe naturelle : changement de calendrier - © Copyright WebLex

En savoir plus...
 << < 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 > >>