Actualités

Bandeau général
05/01/2024

Investissements financiers : des questions trop intrusives des professionnels ?

Les investisseurs ayant pris l'habitude de placer leurs capitaux sur les marchés financiers le savent : depuis plusieurs années, les intermédiaires financiers sont amenés à poser beaucoup de questions à leurs clients avant de leur proposer leurs services. Illustration autour d'un cas vécu…

Est-il possible de ne pas répondre aux questions de son intermédiaire financier ?

L'autorité des marchés financiers (AMF) a pour rôle de surveiller les pratiques des acteurs du secteur financier en France, ainsi que de veiller au bon respect des droits des investisseurs français.

À ce titre, elle nomme un médiateur habilité à arbitrer les désaccords entre les professionnels du secteur et leurs clients.

C'est dans cette optique qu'un investisseur va saisir le médiateur afin de lui exposer les difficultés qu'il rencontre avec son intermédiaire financier.

En effet, après avoir reçu de la part de son intermédiaire un questionnaire « d'évaluation client », l'investisseur a fait part de son refus de répondre à ce document. À la suite de quoi son accès aux services a été coupé.

Pourtant, il rappelle qu'un client a le droit de refuser de répondre à ces questionnaires qui sont fait pour que les professionnels puissent mieux appréhender le profil de leurs clients et ainsi, leur prodiguer des conseils adéquats. Et puisqu'il ne veut pas recevoir de conseils, il devrait pouvoir ne pas répondre aux questions.

L'intermédiaire est d'accord sur ce point. Néanmoins, il signale que l'établissement d'un profil investisseur n'était pas le seul objectif de ce questionnaire : le document servait également à satisfaire les obligations de l'établissement en matière de vérification d'identité de ses clients, conformément aux règles relatives à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

Dans ces conditions, le médiateur reconnait que l'intermédiaire a eu raison de suspendre les accès de son client, la réponse à ce type de questions étant obligatoire pour bénéficier de services financiers.

Il faut par conséquent, que les investisseurs vérifient bien l'objectif poursuivi par un questionnaire avant d'en refuser sa complétion. Bien que les questions puissent paraitre intrusives, elles n'en restent pas moins liées à une réglementation qui ne laisse pas de place au choix.

Investissements financiers : des questions trop intrusives des professionnels ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/01/2024

Le SMIC évolue au 1er janvier 2024

Comme chaque début d'année, le montant du Smic est revalorisé. Il en va de même du minimum garanti. Ce qui fait…

SMIC : une augmentation de 1,13 % pour 2024

Chaque début d'année est marqué par une revalorisation du revenu minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), selon des indicateurs structurels économiques.

Depuis le 1er janvier 2024, il est fixé à 11,65 € bruts de l'heure, soit une rémunération mensuelle de 1 766,92 € bruts sur la base de la durée légale de travail de 35 heures hebdomadaires.

Ces montants s'appliquent en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Pour Mayotte, le taux horaire est de 8,80 € bruts, pour une rémunération brute mensuelle de 1 334,67 € sur la base de la durée légale de travail de 35 heures hebdomadaires.

Le minimum garanti, quant à lui, passe à 4,15 €.

Le SMIC évolue au 1er janvier 2024 - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/01/2024

C'est l'histoire d'associés qui divisent pour mieux déduire…

Une SCI achète une maison de maître et engage d'importants travaux en vue de la diviser en 11 appartements. Des dépenses de travaux que les associés de la SCI déduisent de leurs revenus fonciers s'agissant, selon eux, de travaux d'« amélioration » déductibles…

Des travaux de « reconstruction » non déductibles, plutôt, conteste l'administration fiscale, qui relève qu'en raison de leur ampleur (installation de cuisines et de sanitaires dans chaque appartement, réfection totale des réseaux d'eau, d'électricité et d'évacuation des eaux usées, etc.), ces importants travaux de réaménagement complet sont assimilables à des travaux de « reconstruction et d'agrandissement », qui ne sont pas déductibles des revenus fonciers…

Des travaux d'« amélioration » déductibles, tranche le juge, qui donne raison aux associés : même s'ils sont importants, ces travaux n'ont pas affecté de manière importante le gros œuvre et ne sont pas d'une ampleur suffisante pour être qualifiés de travaux de reconstruction.

La petite histoire du jour - © Copyright WebLex

En savoir plus...
04/01/2024

Titres restaurant : quoi de neuf pour 2024 ?

En novembre 2023 , le Gouvernement avait annoncé la prolongation de la possibilité d'utiliser des titres restaurant pour les achats de produits alimentaires non directement consommables. C'est désormais officiellement chose faite… Mais jusqu'à quand ?

Une prolongation pour certains produits jusqu'au 31 décembre 2024

Pour rappel, la loi dite « pouvoir d'achat » du 16 août 2022 avait autorisé les salariés à utiliser les titres restaurant pour payer en tout ou partie le prix de tout produit alimentaire, qu'il soit ou non directement consommable, acheté auprès d'une personne ou d'un organisme habilité à accepter ce titre.

Cette dérogation, qui devait prendre fin le 31 décembre 2023, est prolongée jusqu'au 31 décembre 2024.

En d'autres termes, les salariés pourront continuer à utiliser leurs titres restaurant pour régler des produits alimentaires non directement consommables, tels que les œufs, le beurre, le riz, etc.

Quant au plafond journalier d'utilisation, il est fixé, depuis le 1er octobre 2022, à 25 € par jour.

Titres restaurant : quoi de neuf pour 2024 ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
04/01/2024

Barème titres-restaurant - Année 2024

Si vous attribuez des titres-restaurant à vos salariés, la valeur de ces titres peut être exonérée de cotisations sociales. Pour cela, votre prise en charge ne doit pas être inférieure à 50 %, ni supérieure à 60 % de la valeur des titres restaurant, dans la limite globale d'un montant réévalué chaque année.

 

Exonération maximale de la participation patronale

7,18 €

Valeur du titre ouvrant droit à l'exonération maximale

Entre 11,97 et 14,96 €

 


Source : 

En savoir plus...
03/01/2024

Grippe aviaire : le point sur la situation épidémique et le versement des indemnités

La fin de l'année 2023 et le début de l'année 2024 sont marqués par une augmentation du niveau de risque de grippe aviaire. Dans le même temps, les dernières indemnisations pour l'épisode 2022 / 2023 vont être versées. Le point sur la situation.

Grippe aviaire : le point sur la situation épidémique

Depuis le 5 décembre 2023, le niveau de risque de grippe aviaire est « élevé » sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Cela signifie la mise en place des mesures suivantes :

  • claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos) ;
  • mise à l'abri et protection de l'alimentation et de l'abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles ;
  • équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de 3 jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ;
  • interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs ;
  • interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu'au 10 avril 2024 ;
  • restrictions aux transports d'oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.

Dans les zones à risque de diffusion (ZRD), le passage au niveau de risque « élevé » implique le respect des mesures suivantes :

  • dépistage virologique lors de mouvements de lots de palmipèdes prêts à engraisser entre 2 élevages ;
  • restriction d'accès, désinfection des véhicules.

Grippe aviaire : le point sur l'indemnisation des éleveurs

Les éleveurs qui ont vu leur trésorerie affectée par l'épisode de grippe aviaire 2022 / 2023 peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'une aide financière. Une avance correspondant à 50 % de l'indemnisation leur a, en principe, déjà été versée.

Le solde de cette aide va être réglé au cours du mois de janvier 2024.

Grippe aviaire : le point sur la situation épidémique et le versement des indemnités - © Copyright WebLex

En savoir plus...
03/01/2024

Paiements transfrontaliers : le registre détaillé des bénéficiaires et des paiements entre en vigueur !

Depuis le 1er janvier 2024, les prestataires de services de paiement, ainsi que les offices de chèques postaux, doivent établir un registre des bénéficiaires et des paiements transfrontaliers réalisés à partir de cette date et le transmettre à l'administration fiscale. Focus sur ce nouvel outil de lutte contre la fraude transfrontalière à la TVA.

Lutte contre la fraude : un nouvel outil au niveau de l'Union européenne !

Depuis le 1er janvier 2024, certains acteurs du secteur bancaire doivent établir des registres détaillés retranscrivant certains paiements et leurs bénéficiaires, qui devront être régulièrement transmis aux administrations fiscales.

 Qui est soumis à cette obligation ?

Sont concernés :

  • les prestataires de services de paiement, à l'exception des prestataires de services d'informations sur les comptes, autrement dit :
    • les établissements de paiement (c'est-à-dire les établissements qui ont le droit de proposer des solutions de paiement comme les services de versement, de retrait ou encore de prélèvement sur un compte) ;
    • les établissements de monnaies électroniques ;
    • les établissements de crédit (c'est-à-dire les établissements qui, en plus des solutions de paiement, ont obtenu des autorisations nécessaires pour proposer d'autres services bancaires dont, notamment et surtout, la réception de fonds remboursables par les clients et l'octroi de prêts) .
  • les offices de chèques postaux.

Ces structures doivent en plus avoir en France :

  • soit leur siège social ou, si elles n'ont pas de siège social conformément à leur droit national, leur administration centrale ;
  • soit un agent, une succursale ou des services de paiement proposés sur le territoire.
 Quelles opérations ?

Les prestataires concernés doivent tenir le registre à partir du moment où ils comptabilisent plus de 25 paiements transfrontaliers (c'est-à-dire des paiements pour lesquels le payeur se trouve dans un État membre de l'Union européenne et le bénéficiaire se situe dans un autre État membre de l'Union européenne ou dans un État ou territoire tiers) destinés au même bénéficiaire.

Ce registre ne concerne que certains services de paiement, à savoir :

  • l'exécution des opérations de paiement associées à un compte de paiement (c'est-à-dire un compte utilisé pour effectuer des opérations de paiement) :
    • prélèvements, y compris les prélèvements autorisés unitairement ;
    • opérations de paiement effectuées avec une carte de paiement ou un dispositif similaire ;
    • virements, y compris les ordres permanents ;
  • les services de transmission de fonds. 
 Le registre

Une fois identifiés les bénéficiaires et les opérations transfrontalières à enregistrer, quelles informations doivent, concrètement, être portées sur le registre ? Une liste précise (dont le détail est consultable ici) vient d'être publiée. On y retrouve notamment les informations relatives :

  • au prestataire de services de paiement (Bank Identifier Code, dit code BIC, ou tout autre code d'identification) ;
  • au bénéficiaire, qu'il soit une personne physique ou morale (nom, raison sociale, nom commercial, numéro d'identification à la TVA, autre numéro fiscal le concernant, numéro IBAN, coordonnées, code BIC de son prestataire de services de paiement) ;
  • aux paiements transfrontaliers (date, heure, États « d'émission » et de « réception » de l'opération, montant en jeu, références du paiement ou du remboursement du paiement).

Ces informations doivent être retranscrites par le prestataire de services de paiement, ou le prestataire tiers désigné par ses soins pour cette tâche, sur un support informatique et sécurisé.

 Les obligations des prestataires de services de paiement

Parce qu'il s'agit d'une collecte de données personnelles, les prestataires de services de paiement doivent informer leurs clients personnes physiques que lesdites données seront transférées à l'administration fiscale française et à celle d'un autre pays de l'Union européenne, s'agissant d'un dispositif européen.

Concernant l'administration, les prestataires de services de paiement doivent transmettre le registre au plus tard à la fin du mois suivant le trimestre civil auquel les données récoltées se rapportent. Très concrètement, les échéances de l'année 2024 seront les suivantes :

  • le 30 avril 2024 pour le 1er trimestre 2024 ;
  • le 31 juillet 2024 pour le 2e trimestre 2024 ;
  • le 30 octobre 2024 pour le 3e trimestre 2024 ;
  • le 31 janvier 2025 pour le 4e trimestre 2024.

Ils devront également conserver sous format électronique ces informations pendant 3 ans à compter de la fin de l'année civile de la date du paiement.

Paiements transfrontaliers : le registre détaillé des bénéficiaires et des paiements entre en vigueur ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
02/01/2024

Indice des prix de production et d'importation de l'industrie - Année 2023

Indice des prix de production de l'industrie (référence 100 en 2015)

Période

Indice

Variation mensuelle

Variation sur 1 an

Décembre 2023

139,0

- 0,2 %

- 1,8 %

Novembre 2023

139,5

+ 1,5 %

- 0,5 %

Octobre 2023

137,3

 0,0 %

- 1,4 %

Septembre 2023

137,0

+ 0,7 %

- 2,8 %

Août 2023

136,1

+ 0,7 %

- 3,2 %

Juillet 2023

135,2

- 0,4 %

- 1,5 %

Juin 2023

135,5

- 0,8 %

+ 0,9 %

Mai 2023

136,7

- 1,4 %

+ 3,4 %

Avril 2023

138,6

- 4,1 %

+5,0 %

Mars 2023

152,4

+ 2,0 %

+ 9,5 %

Février 2023

142,3

- 0,7 %

+ 13,0 %

Janvier 2023

143,7

+ 1,6 %

+ 14,9 %

 


Source : 

En savoir plus...
02/01/2024

Détournement de fonds : la qualité de l'auteur, ça compte !

Une société est victime d'un détournement de fonds commis par un salarié, également associé minoritaire. Non seulement elle subit une perte, mais l'administration lui refuse, en outre, la déduction fiscale de cette perte : pourquoi ?

Détournement de fonds : une perte pas (toujours) déductible

Une société est victime d'un détournement de fonds commis par l'un de ses salariés, également associé minoritaire. Parce qu'elle subit une perte, elle déduit la somme correspondante de son résultat imposable, ce que conteste l'administration fiscale.

Et pour cause ! Le détournement de fonds ayant été commis par un associé de la société, la perte liée n'est pas déductible.

Pour rappel, en cas de détournements de fonds commis au détriment d'une société, les pertes qui en résultent sont, en principe, déductibles des résultats de cette société. Mais si les détournements sont le fait des dirigeants ou des associés de l'entreprise, ils ne sont pas déductibles.

Et c'est bien ce que reproche ici l'administration à la société : elle met en avant la qualité d'associé de l'auteur du détournement et sa position de directeur du principal département de la société, qui lui conférait, notamment, la signature sur les comptes bancaires de la structure. Des éléments qui permettent d'assimiler le salarié, auteur du détournement, à un dirigeant !

« Non ! », tranche le juge, qui constate que la simple qualité d'associé « très minoritaire » et la détention du pouvoir sur les comptes bancaires de la société sont insuffisants pour conférer au salarié en cause la qualité de dirigeant.

Il rappelle à cette occasion, que la non-déductibilité d'un détournement de fonds commis par un salarié nécessite que le comportement des dirigeants ou associés, ou leur carence manifeste dans l'organisation de la société et la mise en œuvre des dispositifs de contrôle, soient à l'origine du vol.

Dans cette affaire, il n'est pas prouvé que le détournement résulte du comportement ou de la carence des dirigeants.

Par conséquent, le redressement fiscal n'est pas justifié.

Détournement de fonds : qui a fait ça ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
21/12/2023

Indice du climat des affaires dans l'hébergement-restauration - Année 2023

Indice du climat des affaires dans l'hébergement-restauration (référence 100 en 1976)

Période

Indice

Décembre 2023

 104

Novembre 2023

 97

Octobre 2023

 99

Septembre 2023

 101

Août 2023

 103

Juillet 2023

 106

Juin 2023

 105

Mai 2023

 105

Avril 2023

 113

Mars 2023

 110

Février 2023

 111

Janvier 2023

 106

 


Source : 

En savoir plus...
21/12/2023

Indice du climat des affaires dans l'industrie manufacturière - Année 2023

Indice du climat des affaires dans l'industrie manufacturière (référence 100 en 1976)

Période

Indice

Décembre 2023

 99

Novembre 2023

 99

Octobre 2023

 99

Septembre 2023

 99

Août 2023

 97

Juillet 2023

 101

Juin 2023

 100

Mai 2023

 99

Avril 2023

 101

Mars 2023

 104

Février 2023

 105 

Janvier 2023

 103

 


Source : 

En savoir plus...
21/12/2023

Indicateurs du climat des affaires et du climat de l'emploi - Année 2023

Période

Indice

Décembre 2023

 98

Novembre 2023

 97

Octobre 2023

 98

Septembre 2023

 100

Août 2023

 100

Juillet 2023

 100

Juin 2023

 100

Mai 2023

 100

Avril 2023

 102

Mars 2023

 103

Février 2023

 104

Janvier 2023

 102

 

 


Source : 

En savoir plus...
 << < 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 > >>