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14/06/2022

Guerre en Ukraine : l'AMF appelle les sociétés cotées à la vigilance

Pour prévenir et anticiper les répercussions de la guerre en Ukraine sur les sociétés cotées, l'Autorité des marchés financiers (AMF) vient de mettre en ligne certaines recommandations. Lesquelles ?


Sociétés cotées : « restez vigilantes » !

Prenant acte des répercussions économiques de la guerre en Ukraine, l'Autorité des marchés financiers (AMF) vient de publier des recommandations à destination des organes de direction, d'administration et de surveillance des sociétés cotées qui sont chargés de la préparation des rapports financiers semestriels.

Pour rappel, les sociétés dont les titres sont cotés sont en effet tenues d'établir et de publier de manière périodique des informations sur leur activité et sur leur situation financière, notamment via des rapports financiers semestriels.

L'AMF souligne l'importance d'adapter le contenu des états financiers et du rapport de gestion au contexte de crise, en mettant en exergue les principaux risques et incertitudes auxquels les sociétés sont exposées et en fournissant une information détaillée sur ce point.

Dans ce cadre, l'AMF enjoint les sociétés concernées à :

  • tenir le marché informé de l'évolution de la situation et de ses conséquences sur leur performance financière et leurs perspectives ;
  • communiquer de manière transparente sur les effets du conflit ;
  • assurer une cohérence entre les informations fournies dans les états financiers et les autres éléments de communications financières (comme le rapport de gestion).

En cas de question ou de difficultés, l'AMF rappelle qu'elle se tient à disposition des sociétés et de leurs commissaires aux comptes pour échanger avec eux avant la clôture des comptes.

Source : Actualité de l'Autorité des Marchés Financiers du 16 mai 2022

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14/06/2022

Plan Touch : du nouveau pour les professionnels du divertissement

Dans le cadre du « Plan Touch » lancé par Bpifrance pour accompagner et accélérer la croissance des acteurs des Industries Culturelles et Créatives, de nouveaux programmes d'accompagnement viennent de voir le jour. Lesquels ?


Lancement de la deuxième promotion des Accélérateurs Jeux Vidéo et Cinéma Audiovisuel

Bpifrance, le Centre National du Cinéma et de l'image animée (CNC) et l'Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles (IFCIC) ont lancé la deuxième promotion de l'Accélérateur Jeux Vidéo et de l'Accélérateur Cinéma Audiovisuel.

Cette aide vise, pendant 18 mois, à accroître la compétitivité des acteurs de ces filières et à les aider à faire face aux défis de demain.

Les bénéficiaires profiteront d'un accompagnement innovant, sélectif et personnalisé, axé sur 5 enjeux majeurs :

  • maîtriser l'évolution de leur modèle économique et de leur marché,
  • financer les cycles de production,
  • développer leur leadership et gérer leurs talents dans un environnement créatif,
  • sécuriser leur développement international,
  • innover pour anticiper les attentes des publics.

Concrètement, les Accélérateurs comportent :

  • un volet conseil : réalisation d'un diagnostic d'entrée ou d'un diagnostic 360° pour challenger l'entreprise et son business-model, afin d'identifier les axes prioritaires de croissance, suivi de 10 à 20 jours de conseil adapté à leurs enjeux ;
  • un volet formation : 6 séminaires d'une journée dispensés par HEC Paris, sur des thématiques ciblées (stratégie, financement du développement, RH, etc.), permettant aux entreprises de renforcer leurs compétences et de nourrir leurs réflexions stratégiques ;
  • un volet mise en relation : 4 journées dédiées aux enjeux spécifiques de la filière avec l'ensemble des partenaires du programme et 2 journées orientées business ; les entreprises auront également un accès privilégié à certains réseaux d'entrepreneurs (communauté des Accélérés, communauté Bpifrance Excellence, etc.).

Source : Actualité de Bpifrance du 7 juin 2022

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13/06/2022

Intempéries : quel(s) soutien(s) pour le secteur agricole ?

Les intempéries du début du mois de juin 2022 ont provoqué de nombreux dégâts sur les cultures et les vignes. De quelles mesures de soutien peuvent bénéficier les agriculteurs concernés ?


Intempéries et secteur agricole : rappel des dispositifs de soutien existants

Les 4 et 5 juin 2022, de nombreuses cultures et vignes ont été endommagées par divers épisodes de grêle.

A l'occasion d'un déplacement, le ministre de l'Agriculture a rappelé les différents leviers de soutien dont disposent les agriculteurs concernés, parmi lesquels figurent notamment les prêts garantis par l'Etat (PGE).

D'autres solutions sont par ailleurs envisagées, à savoir :

  • une accélération des plans d'adaptation des filières ;
  • le développement de systèmes de prévention plus résilients et adaptés aux aléas climatiques ;
  • la réforme de l'assurance récolte, destinée à permettre aux agriculteurs de mieux s'assurer à compter de l'année 2023.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture du 7 juin 2022

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13/06/2022

Pharmacovigilance : de nouvelles bonnes pratiques

La pharmacovigilance est la surveillance, l'évaluation, la prévention et la gestion du risque d'effets indésirables résultant de l'utilisation des médicaments. L'ANSM vient de publier de nouvelles bonnes pratiques à suivre sur ce sujet. Quelles sont-elles ?


Pharmacovigilance : les bonnes pratiques selon l'ANSM

Les bonnes pratiques publiées par l'ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) définissent le rôle des différents acteurs du système de pharmacovigilance, à savoir :

  • les professionnels de santé,
  • les centres régionaux de pharmacovigilance,
  • les entreprises ou organismes exploitant les médicaments,
  • les patients et associations de patients.

Le 2 juin 2022, l'ANSM a publié une nouvelle version des bonnes pratiques de pharmacovigilance pour tenir compte des dernières réformes et intégrer de nouvelles modalités de déclaration et de traitement des signalements d'erreurs médicamenteuses sans effet indésirable liées à un médicament.

Source : Actualité de l'ANSM du 2 juin 2022

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13/06/2022

Outil d'analyse statistique : à mettre (impérativement) à jour ?

En février 2022, la Cnil a constaté qu'un outil d'analyse statistique n'offrait pas un niveau de protection suffisant pour les données personnelles. En ce début juin 2022, elle refait un point d'étape sur les actions à mener par les entreprises et associations utilisant cet outil…


Une simple modification du paramétrage n'est pas suffisante

Pour mémoire, le transfert de données personnelles vers un pays situé hors de l'Union européenne (UE) est strictement encadré par le Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Celui-ci interdit, en effet, le transfert de données vers un pays qui n'offre pas un niveau de protection suffisant, comme les Etats-Unis. Pourtant, il est apparu que l'utilisation d'un outil d'analyse statistique (« Google Analytics ») entrainait un transfert des données des utilisateurs des sites sur lesquels il est intégré vers ce pays.

Après recherches, la Cnil vient d'annoncer qu'une simple modification du paramétrage de l'outil est insuffisante. A ce stade, une seule solution est possible : l'utilisation d'un serveur mandataire (« proxy ») pour éviter tout contact direct entre le terminal de l'internaute et les serveurs de l'outil de mesure.

Le choix du proxy demande une étude approfondie car il faut qu'il respecte un ensemble de critères permettant de s'assurer que la pseudonymisation des données est bel et bien efficace.

Il faut également s'assurer que le serveur du proxy est lui-même hébergé dans des conditions qui permettent de garantir que les données ne seront pas transférées vers un pays qui n'offre pas un niveau de protection suffisant.

Enfin, sachez que pour aider les professionnels, la Cnil a mis en place une foire aux questions.

Source : Actualité de la Cnil du 7 juin 2022

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10/06/2022

RGPD : qui est responsable dans une commande publique ?

Un organisme privé collecte des données dans le cadre d'un marché public. Qui est responsable des obligations relatives à la protection des données personnelles dans ce cas ? L'organisme privé ou l'administration ? La réponse n'est pas si évidente que cela…


RGPD et commande publique : publication d'un guide pratique

Au regard de la réglementation générale sur la protection des données (RGPD), lorsqu'un organisme privé exécute une commande publique et qu'il collecte des données personnelles à cette occasion, il peut être :

  • responsable de traitement ;
  • co-responsable de traitement avec l'administration ;
  • sous-traitant pour le compte de l'administration.

Quelle que soit l'hypothèse choisie, elle doit être contractualisée entre l'administration qui passe la commande publique et l'organisme privé.

Pour aiguiller les acteurs concernés sur la marche à suivre, la Cnil a publié un guide sur la responsabilité des acteurs dans le cadre de la commande publique.

Source : Actualité de la Cnil du 2 juin 2022

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10/06/2022

Grippe aviaire : la situation au 9 juin 2022

Quelle est la situation sanitaire en matière de grippe aviaire au 9 juin 2022 ? Réponse…


Grippe aviaire : le risque est « négligeable »

En raison de la baisse de la circulation de la grippe aviaire, le gouvernement a décidé de revoir le niveau de risque : il est désormais « négligeable » sur l'ensemble du territoire métropolitain et ce, depuis le 9 juin 2022.

Notez que les zones dites « réglementées », au sein desquelles des mesures de lutte sont toujours en cours d'exécution, restent concernées par des mesures sanitaires renforcées.

Sources :

  • Arrêté du 3 juin 2022 qualifiant le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène
  • Actualité du ministère de l'Agriculture du 8 juin 2022

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10/06/2022

Professionnels du tourisme : et si vous obteniez le label Qualité tourisme ?

Pour renforcer la visibilité et l'attractivité de votre établissement, vous pouvez obtenir le label Qualité tourisme. De quoi s'agit-il exactement ?


Label Qualité tourisme : meilleur accueil, meilleures prestations

Le Label Qualité tourisme vise à renforcer la qualité des destinations de vacances en France.

Fédérant plus de 5 500 établissements, il concerne notamment les hôtels, les résidences de tourisme, les villages de vacances, les campings, les restaurants, les cafés et les brasseries.

L'objectif du label est de garantir la qualité des prestations proposées par les établissements qui le détiennent.

Chaleur de l'accueil, attention du personnel, maîtrise des langues étrangères, propreté et confort, etc., autant de critères qui peuvent déterminer la satisfaction et la fidélisation des clients !

Pour l'obtenir, les professionnels sont dans l'obligation de suivre une démarche qualité particulière, et font l'objet d'un contrôle « mystère » tous les 3 à 5 ans.

Notez enfin qu'un moteur de recherche spécifique « Qualité tourisme » permet de retrouver l'ensemble des établissements labellisés.

Source : Actualité du site economie.gouv.fr du 2 juin 2022

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09/06/2022

Hausse des prix de l'énergie : une aide pour les entreprises de pêche

Les entreprises de pêche françaises font actuellement face, du fait de la guerre en Ukraine, à une augmentation des prix des matières premières et, notamment, de l'énergie. Pour les accompagner, une nouvelle aide financière est mise en place. En voici le détail !


Guerre en Ukraine : une aide au paiement du carburant est mise en place

Pour soutenir les entreprises de pêche dont l'activité est impactée par l'augmentation des prix de l'énergie en raison de la guerre en Ukraine, une aide financière exceptionnelle vient d'être mise en place.

  • Le principe

Concrètement, celle-ci se traduit par une remise de 35 centimes d'euro par litre de carburant acheté entre le 17 mars et le 31 juillet 2022, selon les modalités suivantes :

  • pour la période du 17 mars au 31 mars 2022, la remise est de 35 centimes d'euro par litre de carburant ;
  • pour la période du 1er avril au 31 juillet 2022, la remise est de 20 centimes d'euro par litre de carburant et s'ajoute à la remise générale de 15 centimes d'euro par litre de carburant.
  • Pour qui ?

L'aide concerne l'ensemble des entreprises de pêche françaises (que les marins soient ou non affiliés à l'Etablissement national des invalides de la marine), de métropole et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte, de La Réunion et de Saint-Martin.

Le but est de soutenir les entreprises de pêche en finançant une partie du carburant professionnel qu'elles achètent au sein de l'Union européenne ou dans les pays-tiers pour leurs navires armés à la pêche sous pavillon français.

Pour consulter les conditions d'octroi de l'aide et ses modalités de demande et de versement, cliquez ici.

A toutes fins utiles, vous pouvez retirer un formulaire de demande d'aide soit sur le site internet du ministère en charge des pêches maritimes, soit dans les locaux des directions interrégionales de la mer, de la délégation de la mer et du littoral de Corse, des directions de la mer ou dans la direction générale des territoires et de la mer de Guyane (des services que l'on appelle les DIRM/DM).

Les dossiers de demande sont à déposer auprès de votre DIRM/DM :

  • au plus tard le 30 juin 2022, si vous souhaitez bénéficier d'une avance ;
  • au plus tard le 31 octobre 2022, si vous ne demandez pas d'avance.

Source : Arrêté du 23 mai 2022 relatif à la mise en œuvre d'une aide visant au soutien des entreprises de pêche pour faire face à l'augmentation des prix des matières premières et notamment de l'énergie liée à l'agression de la Russie contre l'Ukraine dans le cadre du plan de résilience économique et sociale

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09/06/2022

Commerçants et distributeurs : pouvez-vous être payés en cryptomonnaie ?

De plus en plus de commerçants et de distributeurs acceptent d'être payés en cryptomonnaies par leurs clients. Ce mode de paiement est-il réellement valable en France ?


Être payé en cryptomonnaie en France : c'est possible !

En France, l'euro est la seule monnaie officielle. Mais, rien n'interdit un commerçant ou un distributeur d'accepter des devises étrangères… ou des monnaies virtuelles, en ce compris les cryptomonnaies (bitcoin, ethereum, ripple, etc.).

Le choix d'accepter ou non ce mode de paiement revient au professionnel : un client ne peut donc pas le lui imposer.

Cependant, les cryptomonnaies n'étant pas, à ce jour, réglementées en France, en les acceptant comme mode de paiement, le commerçant ou le distributeur accepte donc aussi les risques qui y sont associés (volatilité des prix, par exemple).

Pour finir, rappelons qu'une nouvelle monnaie numérique, l'euro numérique, pourrait voir le jour d'ici 2024.

Source : Actualité de economie.gouv.fr du 31 mai 2022

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09/06/2022

Actifs numériques : un guide pour accompagner les entreprises du secteur

Un prestataire de services sur actifs numériques relève du « régime PSAN », qui nécessite un agrément ou un enregistrement auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). Celle-ci vient justement de faire évoluer le guide d'accompagnement qu'elle a publié au sujet de ce régime. De quelle façon ?


Un guide d'accompagnement mis à jour au 31 mai 2022

Pour rappel, une entreprise qui souhaite proposer des produits en cryptomonnaies en France est considérée comme un « prestataire de services sur actifs numériques » (PSAN).

A ce titre, elle doit, selon les situations, se faire enregistrer ou obtenir un agrément auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).

Pour aider les entreprises à monter leur dossier de demande d'enregistrement ou d'agrément, l'AMF a publié sa « doctrine PSAN », une sorte de guide d'accompagnement.

Celle-ci vient d'être mise à jour, pour tenir compte des évolutions dans les produits et les modèles d'affaires des acteurs du secteur.

A titre d'exemple, la doctrine vise désormais les activités de :

  • « staking », qui permettent de générer des revenus passifs en immobilisant une cryptomonnaie dans un portefeuille ;
  • « lending », qui sont des activités de prêt en cryptomonnaies, utilisées dans le cadre de la finance décentralisée (DeFi).

Source : Actualité de l'AMF du 1er juin 2022

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08/06/2022

Renouvellement du bail commercial : changer d'avis n'est pas toujours une option

Un bailleur refuse le renouvellement d'un bail commercial, puis accepte son principe, pour finalement changer d'avis, et finir par à nouveau le refuser. Une inconséquence qui pousse le locataire à demander l'intervention du juge…


Renouvellement du bail commercial : une acceptation (ir)révocable

Un bailleur notifie un commandement de payer un arriéré de charges à son locataire commercial, sous peine de mettre fin au bail.

Au fil des échanges, le bailleur et le locataire évoquent le renouvellement du bail commercial. D'accord sur le principe du renouvellement, le bailleur explique quand même qu'il est conditionné à une hausse de loyer dont le montant sera décidé par le juge.

Mais, quelques mois plus tard, les tensions ressurgissent et le bailleur refuse finalement de renouveler le bail commercial.

Sauf qu'il ne peut pas changer d'avis, conteste le locataire…

Ce que confirme le juge : à partir du moment où il a accepté de renouveler le bail commercial, sous la seule réserve d'une hausse du loyer du bail renouvelé, le bailleur a manifesté sa volonté de renoncer à son choix initial de ne pas le renouveler en raison des manquements contractuels du locataire.

Dès lors, le bailleur ne peut plus changer d'avis, de sorte que le locataire ne peut pas se voir ici notifier un refus de renouvellement de son bail.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 11 mai 2022, n° 19-13738

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