Actu juridique

Bandeau général
30/05/2022

Contrôle technique des motos : à partir de quand ?

Le gouvernement a prévu de rendre effectif le contrôle technique des motos au 1er janvier 2023. Une date trop tardive, selon certaines associations qui estiment que cette obligation devrait être applicable plus tôt. A tort ou à raison ?


Contrôle technique des motos : 1er octobre 2022 au plus tard

La réglementation européenne impose la mise en place d'un contrôle technique des motos depuis le 1er janvier 2022.

Mais, face au mécontentement des personnes concernées, le gouvernement a décidé de reporter l'application de cette mesure au 1er janvier 2023.

Un report contesté par certaines associations pour qui aucun élément ne peut justifier un tel délai de mise en œuvre.

Ce que confirme le juge, qui estime qu'un report au-delà du 1er octobre 2022 est injustifié.

La balle est donc désormais dans le camp du gouvernement pour décider de la date effective de la mise en place du contrôle technique des motos…

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 17 mai 2022

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27/05/2022

Soldes d'été 2022 : ça commence quand ?

Quand débutent les soldes d'été 2022 ? A cette question, il n'existe pas une, mais plusieurs réponses, selon le département dont vous dépendez…


Soldes d'été : top départ le 22 juin 2022 !

La période des soldes d'été 2022 débute le mercredi 22 juin à 8h en France métropolitaine pour se terminer le mardi 19 juillet

Toutefois, il existe des dates dérogatoires pour :

  • les Alpes-Maritimes et les Pyrénées-Orientales : les soldes débutent le 6 juillet et se terminent le 2 août ;
  • la Corse : les soldes débutent le 13 juillet et se terminent le 9 août.

Par ailleurs, il existe également des dates dérogatoires en Outre-mer :

  • pour la Guadeloupe : les soldes débutent le 24 septembre et se terminent le 21 octobre ;
  • pour la Martinique et la Guyane : les soldes débutent le 6 octobre et se terminent le 2 novembre ;
  • pour La Réunion : les soldes débutent le 3 septembre et se terminent le 30 septembre (notez qu'il s'agit des soldes d'hiver) ;
  • pour Saint-Pierre-et-Miquelon : les soldes débutent le 20 juillet et se terminent le 10 août ;
  • pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin : les soldes débutent le 8 octobre et se terminent le 4 novembre.

Source : Actualité de service-public.fr du 19 mai 2022

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26/05/2022

Plan résilience : les agriculteurs doivent produire plus !

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a des incidences sur le secteur agricole et notamment sur la production alimentaire provenant habituellement d'Ukraine. Pour pallier ces incidences, le gouvernement a mis en place un dispositif pour que les agriculteurs produisent plus. Lequel ?


Augmenter la production agricole grâce aux jachères

Les agriculteurs sont habituellement tenus par des obligations de mise en jachères, ce qui signifie que des terres doivent être inutilisées pendant une certaine période.

En raison de l'impact de l'invasion de l'Ukraine par la Russie sur le secteur agricole, le gouvernement a déjà autorisé les agriculteurs à valoriser leurs jachères pour augmenter la production agricole.

Pour faciliter cette valorisation, le gouvernement a décidé de lever l'interdiction temporaire de broyage ou de fauchage des surfaces déclarées en surfaces d'intérêt écologique « jachères » jusqu'au 31 décembre 2022.

Source : Arrêté du 23 mai 2022 suspendant pour l'année 2022 l'application de l'arrêté du 26 mars 2004 relatif au report de la date de broyage et de fauchage de la jachère de tous terrains à usage agricole

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25/05/2022

Mettre fin à un contrat de gérance-mandat : attention au préavis !

2 sociétés concluent un contrat de gérance-mandat dans le cadre de l'exploitation d'un magasin. A l'expiration de ce contrat, la mandante décide de ne pas le renouveler. Une rupture brutale des relations commerciales qui mérite indemnisation, selon la gérante-mandataire…


Non-renouvellement d'un contrat de gérance-mandat : des conditions à respecter !

Pour mémoire, le contrat de gérance-mandat permet au propriétaire d'un fonds de commerce (le mandant) d'en confier la gestion, pour son compte, à une autre personne (le gérant-mandataire), tout en continuant de supporter les risques liés à son exploitation. En contrepartie de cette gestion, le gérant-mandataire reçoit une commission proportionnelle au chiffre d'affaires.

Dans une affaire récente, 2 sociétés décident de conclure un tel contrat, pour une durée d'un an avec tacite reconduction. Au bout de 3 ans, la mandante décide de mettre fin à cette collaboration et prévient la gérante-mandataire du non-renouvellement, 3 mois avant l'échéance.

« Une notification trop tardive ! », selon la gérante-mandataire, qui demande une indemnisation pour rupture brutale des relations commerciales.

« Faux ! », rétorque la mandante qui rappelle que cette collaboration a eu lieu dans le cadre de contrats à durée déterminée successifs, lui permettant ainsi d'y mettre fin quand elle le souhaite, sous réserve de respecter un préavis suffisant. Ce qui est bien le cas ici, selon elle.

Une position que ne partage pas le juge : un délai de préavis raisonnable doit être respecté dans le cadre du non-renouvellement d'un contrat de gérance-mandat. A défaut, la gérante-mandataire doit être indemnisée, si elle pouvait légitimement s'attendre au renouvellement du contrat à l'échéance du précédent.

Or, ici, aucune difficulté n'est apparue au cours des 3 ans de collaboration, le magasin, exploité de manière stable et régulière, ayant généré un chiffre d'affaires significatif au cours de cette période. La gérante-mandataire ne pouvait donc pas prévoir le non-renouvellement de son contrat.

Le préavis de 3 mois est donc insuffisant et la mandante doit indemniser la gérante-mandataire.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 11 mai 2022, n°21-11337

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25/05/2022

RGPD et amendes administratives : comment sont-elles calculées ?

Le Comité européen de la protection des données (CEPD) vient de publier des lignes directrices pour permettre l'harmonisation de la méthode de calcul des amendes administratives pour non-respect du RGPD à l'échelle européenne. Que prévoient-elles ?


RGPD : 5 étapes pour calculer les amendes administratives

Lorsque les obligations imposées par le Règlement général sur la protection des données (RGPD) ne sont pas respectées, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) peut contraindre l'auteur de cette violation au paiement d'une amende administrative.

Pour harmoniser les méthodes de calcul du montant de ces amendes, le Comité européen de la protection des données (CEPD) vient de publier des lignes directrices à l'attention de la CNIL et des autorités équivalentes dans les autres pays de l'Union européenne.

Ainsi, elles devront :

  • déterminer s'il y a eu un ou plusieurs comportements sanctionnables et si ces derniers ont conduit à une ou plusieurs infractions ;
  • se fonder sur un point de départ défini par le CEPD, prenant en compte la catégorisation des infractions, la gravité de l'infraction et le chiffre d'affaires de l'entreprise ;
  • tenir compte des facteurs aggravants ou atténuants pour augmenter ou diminuer le montant de l'amende en fonction de ces derniers ;
  • déterminer le plafond légal de l'amende applicable, qui varie en fonction de la violation constatée et ne pas le dépasser ;
  • analyser si le montant final obtenu est efficace, dissuasif et proportionné, ou s'il est nécessaire d'effectuer des ajustements supplémentaires.

Source : Actualité du site de la CNIL, du 17 mai 2022

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25/05/2022

« Nouvel entrepreneur individuel » : focus sur le transfert universel du patrimoine professionnel

Le nouveau statut d'entrepreneur individuel est pleinement entré en vigueur le 15 mai 2022. A cette occasion, le gouvernement vient de préciser les modalités du transfert universel du patrimoine professionnel…


Transfert universel du patrimoine professionnel : mode d'emploi

Créé courant février 2022, le « nouveau » statut d'entrepreneur individuel a commencé à s'appliquer effectivement à compter du 15 mai 2022.

Ce nouveau statut profite aux personnes (autres que les sociétés) qui exercent en nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.

Dans ce cadre, il est prévu que l'entrepreneur individuel puisse vendre son patrimoine professionnel ou réaliser un apport de son entreprise à une société.

Concrètement, cela se traduit par un transfert universel de son patrimoine professionnel (qui, sur le plan juridique, emporte cession des droits, biens, obligations et sûretés dont celui-ci est constitué).

Ce transfert n'est opposable aux tiers qu'à compter de sa publicité sous forme d'avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc), au plus tard 1 mois après sa réalisation.

Cet avis doit contenir des informations spécifiques relatives à l'entrepreneur individuel et au bénéficiaire du transfert, consultables ici.

Cet avis doit être accompagné d'un état descriptif des biens, droits, obligations ou sûretés composant le patrimoine professionnel, tel qu'il résulte du dernier exercice comptable clos actualisé à la date du transfert, ou, pour les entrepreneurs individuels qui ne sont pas soumis à des obligations comptables, à la date qui résulte de l'accord des parties.

Notez qu'un modèle-type d'état descriptif sera fixé par un arrêté ministériel à venir.

Par ailleurs, sachez que si des créanciers souhaitent s'opposer au transfert universel de patrimoine, ils doivent saisir le juge dans le mois suivant la publication au Bodacc.

Enfin, si l'entrepreneur individuel est redevable envers les organismes de recouvrement de dettes de cotisations et contributions sociales nées à l'occasion de son exercice professionnel, celles-ci sont exclues du transfert.

Source : Décret n° 2022-799 du 12 mai 2022 relatif aux conditions de renonciation à la protection du patrimoine personnel de l'entrepreneur individuel et du transfert universel du patrimoine professionnel

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25/05/2022

« Nouvel entrepreneur individuel » : renoncer à la protection de votre patrimoine personnel

Le nouveau statut d'entrepreneur individuel est pleinement entré en vigueur le 15 mai 2022. Une date qui a amené le gouvernement à préciser les modalités de renonciation par l'entrepreneur individuel à la protection de son patrimoine personnel…


Renoncer à la protection du patrimoine personnel : mode d'emploi

Créé courant février 2022, le « nouveau » statut d'entrepreneur individuel a commencé à s'appliquer effectivement à compter du 15 mai 2022.

Ce nouveau statut profite aux personnes (à l'exclusion des sociétés) qui exercent en nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.

Dans ce cadre, il est prévu que les biens, les droits, etc., dont elles sont titulaires et qui sont utiles à leur activité professionnelle, constituent leur patrimoine professionnel. Corrélativement, les biens, droits, etc., non inclus dans ce patrimoine professionnel constituent leur patrimoine personnel.

Ce patrimoine personnel bénéficie d'une protection particulière, à laquelle l'entrepreneur individuel peut renoncer au profit d'un bénéficiaire (comme un établissement de crédit par exemple).

Cette renonciation, qui prend effet après un délai de réflexion de 7 jours, prend la forme d'un acte comportant des informations spécifiques relatives à l'entrepreneur individuel, le bénéficiaire de l'acte de renonciation et à l'acte lui-même, consultables ici.

A l'occasion de la signature de l'acte, le bénéficiaire de la renonciation doit informer l'entrepreneur individuel des conséquences de celle-ci sur ses patrimoines.

Lorsque l'entrepreneur individuel et le bénéficiaire de la renonciation entendent réduire le délai de réflexion de 7 jours au terme duquel la renonciation prend effet, l'acte de renonciation porte, de la main de l'entrepreneur individuel, la mention manuscrite suivante :

« Je déclare par la présente renoncer au bénéfice du délai de réflexion de sept jours francs, fixé conformément aux dispositions de l'article L. 526-25 du code de commerce. En conséquence, ledit délai est réduit à trois jours francs. »

Enfin, toujours à peine de nullité, l'entrepreneur individuel et le bénéficiaire de la renonciation doivent apposer leur signature sur l'acte, ainsi que la date et le lieu (la signature peut être électronique).

Notez qu'un modèle-type d'acte de renonciation sera publié par arrêté ministériel. De plus, lorsque le bénéficiaire de la renonciation est un établissement de crédit ou une société de financement, il doit remettre gratuitement un exemplaire du modèle type à l'entrepreneur individuel qui en fait la demande.

Source : Décret n° 2022-799 du 12 mai 2022 relatif aux conditions de renonciation à la protection du patrimoine personnel de l'entrepreneur individuel et du transfert universel du patrimoine professionnel

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25/05/2022

Marché public : nouvelle réglementation, nouvelles contraintes

Plusieurs mesures viennent d'être prises pour renforcer la réglementation encadrant les marchés publics. Au menu : interdiction facultative de candidater, suppression du critère d'attribution unique fondé sur le prix et obligation de description des actions pour protéger l'environnement…


Marché public : 3 nouveautés à connaître

Tout d'abord, sachez qu'il est créé une interdiction facultative de candidater pour les entreprises n'ayant pas satisfait à leur obligation d'établir un plan de vigilance, applicable à compter du 4 mai 2022.

Pour rappel, ce plan de vigilance vise l'activité de la société et des filiales qu'elle contrôle. Il comporte des mesures propres à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains, les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes, ainsi que l'environnement, résultant de l'activité de la société.

Ensuite, la possibilité de définir dans les marchés publics un critère d'attribution unique fondé sur le prix est supprimée.

Cette suppression est applicable aux marchés et aux contrats de concession pour lesquels une consultation est engagée ou un avis d'appel à la concurrence est envoyé à la publication, à compter du 21 août 2026.

Enfin, également à compter du 21 août 2026, les concessionnaires auront l'obligation de décrire, dans le rapport annuel communiqué à l'autorité concédante, les mesures mises en œuvre pour garantir la protection de l'environnement et l'insertion par l'activité économique.

Source : Décret n° 2022-767 du 2 mai 2022 portant diverses modifications du code de la commande publique

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24/05/2022

Vente d'un camping-car : cas vécu d'un devoir de conseil manqué

Une société vend un camping-car à un particulier qui souhaite partir en voyage sur le continent américain. Un voyage qui ne se terminera jamais, en raison d'un excès de poids dans le camping-car… imputable au vendeur, qui aurait manqué à son devoir de conseil, selon le particulier. A raison ?


Vendeur professionnel : se renseigner pour bien conseiller !

Une société vend un camping-car à un particulier qui compte l'utiliser pour un voyage sur le continent américain. Dans cette optique, l'acquéreur demande à la société d'installer certains équipements spécifiques.

La société s'exécute et livre le camping-car à l'acquéreur qui part en voyage avec sa famille. Voyage qui doit s'arrêter prématurément en raison d'un fléchissement de l'essieu arrière causé par un excès de poids dans le camping-car…

L'excès de poids est dû à la surcharge liée à la présence des équipements supplémentaires demandés par l'acquéreur et le poids des affaires personnelles de la famille de 5 personnes.

L'acquéreur reproche alors au vendeur un manquement à son devoir de conseil quant au risque d'excès de poids.

Manquement que nie la société : après l'installation des équipements supplémentaires, elle a remis une facture à son client comportant la mention « attention au poids » et précisant que « chaque accessoire supplémentaire diminue la charge utile ».

« Insuffisant », selon l'acquéreur pour qui la société a l'obligation de se renseigner sur ses besoins et de le conseiller à bon escient. Ici, la société aurait dû, selon lui, lui conseiller l'achat d'un camping-car avec une charge utile suffisante pour mener à bien son projet.

Ce qui n'a pas été fait, constate le juge, qui donne raison à l'acquéreur…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1re chambre civile, du 11 mai 2022, n° 20-22210

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24/05/2022

Soutien des sous-traitants du secteur automobile : suivez le guide !

Afin de faire face à la transition écologique et aux conséquences de la crise sanitaire, le Gouvernement a mis en place de nombreux dispositifs pour soutenir les sous-traitants du secteur automobile, et vient de publier un guide explicatif…


Un guide pour vous aider à vous y retrouver

Pour rappel, plusieurs dispositifs sont mis en place afin d'accompagner les entreprises dans leur stratégie, mais également de les soutenir dans leurs investissements, tout en maintenant les emplois associés, et, enfin, d'anticiper l'évolution des besoins et compétences des salariés.

Pour permettre une meilleure information et connaissance de ces mesures par les sous-traitants du secteur automobile, un guide, sous forme de livret interactif, est désormais mis à leur disposition.

Celui-ci recense ainsi tous les dispositifs existants dont, notamment :

  • les dispositifs d'accompagnements individuels pour la diversification, la compétitivité et la trésorerie ;
  • les aides exceptionnelles aux contrats d'alternance ;
  • l'activité partielle et l'activité partielle de longue durée (APLD) ;
  • le fonds exceptionnel d'accompagnement et de reconversion des salariés de la filière automobile ;
  • etc.

Chaque dispositif fait l'objet de développements avec une liste des contacts des référents automobile ainsi qu'une description de l'offre, les conditions pour en bénéficier, des tableaux récapitulatifs, etc.

Pour plus de lisibilité, un flyer est également disponible, sur lequel se trouve un résumé plus synthétique de ces mesures.

Source : Actualité du ministère de l'économie du 18 mai 2022

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23/05/2022

Transport : du nouveau pour les contrôles techniques des poids lourds

Les contrôles techniques des véhicules de plus de 3,5 tonnes doivent se dérouler dans le respect d'une règlementation stricte. Celle-ci vient de faire l'objet de quelques précisions. Lesquelles ?


Contrôle technique des poids lourds : de nouvelles précisions…

Des ajustements viennent d'être apportés à la règlementation encadrant les contrôles techniques des véhicules lourds (de plus de 3,5 tonnes), notamment en ce qui concerne les documents à fournir et à conserver en vue de ce contrôle.

Pour mémoire, l'original du certificat d'immatriculation du véhicule doit être présenté au contrôleur. A défaut, il est nécessaire de présenter un document ou un ensemble de documents permettant au professionnel de connaître les caractéristiques du véhicule.

Notez que la liste de ces derniers est disponible sur le site internet de l'organisme technique central.

Enfin, les autres précisions prévoient notamment :

  • la mise à jour de la liste des diplômes admis pour devenir contrôleur technique (diplôme de niveau 4 ou 5, ou diplôme équivalent au regard de France Compétences) ;
  • l'obligation d'apposer un affichage à l'accueil du centre de contrôle pour expliquer le renouvellement du contrôle technique et l'intervention possible des agents chargés de la surveillance du contrôle technique ;
  • les informations à fournir en cas de demande d'agrément d'un contrôleur ou d'un centre de contrôle technique ;
  • etc.

La plupart de ces dispositions sont applicables à partir du 17 juin 2022 à l'exception de celle sur les documents à fournir lors du contrôle technique, applicable à partir du 17 juillet 2022, et celle sur la mise à jour des diplômes, applicable depuis le 18 mai 2022.

Source : Arrêté du 10 mai 2022 modifiant l'arrêté du 27 juillet 2004 relatif au contrôle technique des véhicules lourds

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23/05/2022

Taxis parisiens : une nouvelle aide financière

Une aide visant à soutenir les taxis parisiens dans l'acquisition ou la prise en location de véhicules « verts » destinés au transport de personnes à mobilité réduite et aux utilisateurs de fauteuils roulants vient d'être mise en place. Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?


Aide pour les taxis parisiens : pourquoi, pour qui et comment ?

Une aide vient d'être instaurée au profit des taxis parisiens qui transportent des personnes à mobilité réduite et des personnes utilisant un fauteuil roulant à l'aide d'un véhicule électrique ou à faible émission de CO2.

Pour pouvoir bénéficier de cette aide, le professionnel doit être titulaire d'une autorisation de stationnement sur la voie publique lui permettant d'attendre sa clientèle et acquérir ou prendre en location un véhicule répondant aux conditions suivantes :

  • être équipé pour le transport des personnes à mobilité réduite et aux utilisateurs de fauteuils roulants ;
  • comporter 8 places assises maximum ;
  • ne pas avoir fait l'objet d'une 1ère immatriculation en France ou à l'étranger ;
  • être immatriculé en France ;
  • ne pas être cédé par le professionnel dans les 4 ans suivant sa 1ère immatriculation ;
  • être effectivement exploité dans le cadre de l'activité de taxi ;
  • être électrique ou émettre une quantité de CO2 inférieure ou égale à 170 g/km.

Notez que les demandes d'aide peuvent être déposées avant le 31 décembre 2024. Toutefois, elle est attribuée aux 1000 premiers dossiers complets et éligibles et ne peut être cumulée avec le bonus écologique ou la prime à la conversion.

Le montant de l'aide correspond à 40 % du prix d'acquisition du véhicule, dans la limite de 16 500 € pour les véhicules électriques et 9 500 € pour les véhicules à faible émission carbone.

Enfin, pour être éligible à ce dispositif, les demandeurs ne doivent pas être redevables d'une dette fiscale ou sociale au 31 décembre 2019.

Source : Décret n° 2022-809 du 14 mai 2022 relatif à l'aide à l'acquisition ou à la location de taxis peu polluants accessibles en fauteuil roulant

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