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08/06/2022

Focus sur l'obligation de marquage des vélos

Chaque année, environ 100 000 vélos sont retrouvés, mais seulement 7 % d'entre eux sont restitués à leurs propriétaires, en raison de l'impossibilité de les identifier. Pour remédier à cette situation, une obligation de marquage des vélos a vu le jour. Comment fonctionne-t-elle ?


Marquage des vélos : mode d'emploi

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2021 pour les vélos neufs et depuis le 1er juillet 2021 pour les vélos vendus d'occasion, une obligation de marquage est applicable.

Les vélos sont marqués et fichés sur le Fichier National Unique des Cycles Identifiés (FNUCI), géré par l'Association de Promotion et d'Identification des Cycles et de la mobilité active (APIC).

Concrètement, un commerçant qui vend un vélo doit apposer sur le cadre un numéro d'identification composé de 10 caractères alphanumériques.

Il doit recueillir certaines données du propriétaire (nom, prénom, numéro de téléphone et mail) afin de procéder à l'inscription dans la base de données d'un opérateur d'identification qui joue le rôle d'intermédiaire entre le commerçant et le FNUCI.

Ensuite, il place le vélo sous le statut « En service » dans la base de données.

Le propriétaire reçoit alors un mail indiquant son identifiant et son mot de passe pour se connecter à son espace personnel. Il peut alors modifier ses coordonnées et le statut de son vélo :

  • « En service » s'il utilise son vélo ;
  • « Volé, perdu » s'il ne le retrouve plus ;
  • « Hors d'usage, détruit » s'il le place en déchèterie ou le renvoie pour un échange ;
  • « En vente » s'il décide de placer son cycle en vente.

Notez qu'un vélo vendu avant la mise en place de l'obligation de marquage ne devra pas nécessairement l'être. Mais son propriétaire est libre de le faire marquer. Pour cela, il doit se rendre chez un professionnel, pour un coût compris entre 10 et 30 €.

Source : Actualité du ministère de l'Intérieur du 29 mai 2022

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07/06/2022

Office notarial déclaré vacant : les modalités de tirage au sort sont fixées

Lorsque plusieurs candidatures pour être nommé dans un office notarial déclaré vacant sont enregistrées dans les 24h de l'ouverture de la procédure de candidature, un tirage au sort est effectué. Selon quelles modalités ?


Office notarial déclaré vacant : comment se passe le tirage au sort ?

Lorsqu'un office notarial est déclaré vacant, cela ouvre une procédure de candidature. Lorsque plusieurs candidatures sont enregistrées dans les 24h suivant l'ouverture de cette procédure, l'ordre des candidatures est déterminé par tirage au sort.

Les modalités de ce tirage au sort viennent d'être précisées :

  • le tirage est effectué au moyen d'un traitement automatisé permettant un classement aléatoire des candidatures ; les données traitées sont anonymisées ;
  • la date du tirage au sort est annoncée au moins 10 jours francs à l'avance sur le site du ministère de la Justice ;
  • les agents du bureau de la gestion des officiers ministériels sont chargés du contrôle du bon fonctionnement du tirage au sort ;
  • un représentant du Conseil supérieur du notariat assiste au tirage au sort, ainsi qu'un magistrat administratif ou judiciaire ;
  • le lancement du tirage au sort est effectué par le chef du bureau de la gestion des officiers ministériels ou son adjoint ;
  • en cas de problème informatique (panne, attaque, etc.), c'est le chef du bureau de la gestion des officiers ministériels ou son adjoint qui décide de suspendre, d'arrêter ou de reprendre le tirage au sort ;
  • le classement des candidatures anonymisées résultant du tirage au sort est verrouillé sur le logiciel et enregistré sous un format numérique infalsifiable ;
  • un procès-verbal est établi à l'issue du tirage au sort et publié sur le site du ministère de la Justice dans un délai de 8 jours francs à compter du tirage au sort ;
  • le bureau de la gestion des officiers ministériels assure la conservation, pendant un délai de 2 ans, du compte-rendu technique du tirage au sort, du code source utilisé pour générer l'aléa, et du procès-verbal du tirage au sort ; à l'issue du délai de 2 ans, les fichiers sont détruits, à l'exception du procès-verbal du tirage au sort.

Source : Arrêté du 30 mai 2022 fixant les modalités du tirage au sort prévu à l'article 56 du décret n° 73-609 du 5 juillet 1973 relatif à la formation professionnelle dans le notariat et aux conditions d'accès aux fonctions de notaire

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06/06/2022

Conformité aux règles de concurrence : tout un programme !

Le respect des règles de concurrence est un enjeu important pour votre entreprise. Pour prévenir les risques d'infractions dans ce domaine, vous pouvez établir un programme de conformité. Pourquoi et comment le mettre en place ? Réponses…


Mise en place d'un programme de conformité aux règles de concurrence

Le respect des règles en matière de concurrence est un enjeu important pour une entreprise, car les infractions à cette règlementation peuvent entrainer des conséquences financières importantes (amendes, dédommagement des concurrents, etc.).

Ainsi, pour prévenir ces risques, il est fortement conseillé d'établir un programme de conformité, c'est-à-dire de mettre en place, en interne, un processus de prévention et de contrôle adapté à son activité.

Concrètement, vous pouvez notamment :

  • former vos salariés et dirigeants pour les sensibiliser au respect de cette règlementation ;
  • mettre en place des procédures d'alerte, de conseil, d'audit, etc. pour permettre la détection rapide d'éventuelles infractions ;
  • désigner un référent qui devra s'assurer de la mise en œuvre du programme de conformité ;
  • mettre en place un dispositif de suivi en cas d'infraction ;
  • etc.

    Pour vous accompagner et vous aiguiller dans l'établissement de ce programme, l'autorité de la concurrence vient de publier la mise à jour d'un document-cadre, disponible ici, précisant :

    • les pouvoirs dont dispose l'Autorité de la concurrence pour mener à bien sa mission de surveillance des marchés ;
    • les bénéfices et avantages de la mise en place d'un programme de conformité ;
    • les critères et conditions permettant de s'assurer de l'efficacité du programme ;
    • etc.

    Source : Communiqué de presse de l'autorité de la concurrence du 24 mai 2022

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06/06/2022

Agriculteur : faire face aux dégâts causés par les sangliers

Qui de la fédération départementale de chasse ou de l'agriculteur doit assumer le coût des mesures de prévention des dégâts causés par les sangliers ? Réponse…


Sangliers : la question de la prise en charge du coût des mesures de prévention

Un agriculteur découvre que des dégâts ont été causés sur ses parcelles par des sangliers. La fédération départementale des chasseurs met alors en place des clôtures pour les protéger.

Estimant que ces clôtures sont insuffisantes, l'agriculteur sollicite un expert qui lui recommande la réalisation de travaux supplémentaires.

Voulant suivre l'avis de l'expert, l'agriculteur demande à la fédération départementale des chasseurs de prendre en charge le coût de ces nouveaux travaux.

Ce que celle-ci refuse : si elle est tenue d'indemniser les agriculteurs qui subissent des dégâts causés par des sangliers, elle n'est pas dans l'obligation d'assumer le coût des mesures de prévention des dommages qu'ils sont susceptibles de causer à leur exploitation.

Ce que confirme le juge : si l'agriculteur souhaite faire réaliser les travaux préconisés par l'expert, c'est à lui d'assumer leur coût.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 25 mai 2022, n° 20-16476

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03/06/2022

Plan de résilience : ouverture du dispositif d'aide financière pour les agriculteurs

Le gouvernement a mis en place un plan de résilience pour soutenir les entreprises impactées par la guerre en Ukraine. Ce plan comporte un volet financier qui permet, entre autres, aux agriculteurs de bénéficier d'une aide exceptionnelle. Pour l'obtenir, il est temps d'en faire la demande !


Une aide pour compenser les surcoûts d'alimentation animale

Dans le cadre du Plan de résilience, une aide financière qui vise à compenser une partie des surcoûts d'alimentation animale des éleveurs et pisciculteurs de la France hexagonale (hors Corse) vient d'être ouverte.

Elle sera complétée dans les prochaines semaines par 2 autres dispositifs : un pour les filières en intégration et un autre pour les départements d'Outre-Mer et la Corse.

Le montant de l'aide actuellement ouverte va varier entre 1 000 € et 35 000 € par exploitation, en fonction de la dépendance à l'achat d'alimentation animale selon les 3 niveaux suivants :

  • catégorie 1 : entre 10 % (inclus) et 30 % (exclu) de taux de dépendance, l'éleveur perçoit un forfait de 1 000 € ;
  • catégorie 2 : entre 30 % (inclus) et 50 % (exclu) de taux de dépendance, l'éleveur bénéficie d'une prise en charge du surcoût à hauteur de 40 % ;
  • catégorie 3 : avec un taux de dépendance supérieur à 50 %, l'éleveur bénéficie d'une prise en charge du surcoût à hauteur de 60 %.

Le surcoût d'alimentation animale est calculé sur la base du montant d'achat d'alimentation animale sur la période de référence allant du 16 mars 2021 au 15 juillet 2021 inclus, avec l'application d'un taux unique traduisant les hausses prévisionnelles de charges d'aliment en 2022, fixé à 40%.

Les agriculteurs qui souhaitent bénéficier de cette aide peuvent en faire la demande sur le portail FranceAgriMer, jusqu'au 17 juin 2022.

Source : Actualité du ministère de l'Agriculture du 30 mai 2022

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03/06/2022

Origine du miel : à étiqueter ?

A compter du 1er juillet 2022, l'étiquetage de l'origine du miel va faire l'objet de modifications. Lesquelles ?


Etiquetage de l'origine du miel : des modifications au 1er juillet 2022

A compter du 1er juillet 2022, les modifications suivantes sont à noter concernant l'étiquetage de l'origine du miel :

  • lorsqu'il est conditionné en France, si le miel est originaire de plus d'un Etat membre de l'Union européenne (UE) ou de plus d'un pays tiers, les pays d'origine où le miel a été récolté seront indiqués sur l'étiquette ;
  • lorsqu'il n'est pas conditionné en France, si le miel est originaire de plus d'un Etat membre de l'UE ou de plus d'un pays tiers, l'indication des pays d'origine peut être remplacée par l'une des indications suivantes, selon le cas :
  • ○ « Mélange de miels originaires de l'UE » ;
  • ○ « Mélange de miels non originaires de l'UE » ;
  • ○ « Mélange de miels originaires et non originaires de l'UE ».

Notez que les pots de miel mis sur le marché avant le 1er juillet 2022, ainsi que ceux étiquetés avant le 1er juillet 2022 sous réserve qu'ils aient été mis sur le marché avant le 31 décembre 2022, restent soumis à l'ancienne réglementation.

Source : Décret n° 2022-482 du 4 avril 2022 relatif au miel

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02/06/2022

Prêt immobilier : les nouveautés du 1er juin 2022

Depuis le 1er juin 2022, des nouveautés sont applicables concernant l'assurance emprunteur souscrite à l'occasion de la conclusion d'un crédit immobilier. Elles concernent le droit à l'oubli. Explications.


Assurance emprunteur et droit à l'oubli : quoi de neuf ?

Actuellement, la plupart des prêts immobiliers accordés par les organismes de crédit sont accompagnés par un contrat d'assurance.

Cette assurance couvre les risques qui sont de nature à diminuer les capacités de l'acquéreur à rembourser (décès, invalidité, perte d'emploi ou incapacité de travail, etc.).

Depuis le 1er juin 2022, le délai au-delà duquel aucune information médicale relative aux pathologies cancéreuses ne peut être recueillie par les organismes assureurs ne peut excéder 5 ans après la date de fin du protocole thérapeutique. C'est ce qu'on appelle le « droit à l'oubli ».

De plus, les emprunteurs n'ont plus à se soumettre à un questionnaire et à un examen médical si les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • la part assurée sur l'encours cumulé des contrats de crédit n'excède pas 200 000 € par assuré ;
  • l'échéance de remboursement du crédit contracté est antérieure au 60ème anniversaire de l'assuré.

L'absence de questionnaire médical concerne les prêts immobiliers octroyés à des consommateurs pour l'acquisition de biens à usage d'habitation et à usage mixte (habitation et professionnel).

En raison de ces modifications, le modèle-type de la fiche standardisée d'information relative à l'assurance ayant pour objet le remboursement d'un prêt est mis à jour.

Enfin, pour rappel, le consommateur peut résilier à tout moment son contrat d'assurance-emprunteur pour les offres de prêt émises depuis le 1er juin 2022. Ce droit n'est ouvert aux contrats d'assurance en cours d'exécution à cette date qu'à compter du 1er septembre 2022.

Source : Arrêté du 27 mai 2022 modifiant l'arrêté du 29 avril 2015 modifié précisant le format et le contenu de la fiche standardisée d'information relative à l'assurance ayant pour objet le remboursement d'un prêt

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01/06/2022

Streaming et rémunération des artistes-interprètes : un accord ?

Pour assurer une meilleure répartition des revenus générés par l'exploitation des musiques via les plateformes en ligne et ainsi, garantir une juste rémunération des artistes et producteurs, un accord vient d'être signé. Que prévoit-il ?


Streaming et artistes-interprètes : vers une juste rémunération ?

La rémunération des artistes-interprètes dont les musiques sont diffusées sur internet (en streaming) a suscité de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne la répartition des revenus générés par les plateformes et la juste rémunération de ces professionnels.

Dans ce contexte, et pour apporter des éléments de réponse, le gouvernement vient d'annoncer la signature d'un accord par les syndicats et les organisations représentant les producteurs de musique et les artistes-interprètes, afin de leur garantir une rémunération minimale dans le cadre du streaming.

Tout d'abord, notez que certaines mesures concernent les artistes-interprètes touchant des redevances proportionnelles (calculées en fonction des recettes d'exploitation de l'œuvre) et prévoient :

  • des taux de royalties ne pouvant pas être inférieurs à 10 %. Ces taux seront calculés en fonction d'une assiette prenant en compte les différents modèles économiques de production ;
  • un droit à percevoir systématiquement une avance minimale versée par le producteur pouvant aller jusqu'à 1000 € bruts ;
  • un principe de bonification des taux de redevances en cas de succès important ;
  • etc.

En outre, les musiciens rémunérés au cachet devront percevoir une somme forfaitaire dans le cadre de l'exploitation de leurs œuvres sur les plateformes de streaming, ainsi qu'une rémunération supplémentaire dès que certains niveaux de succès sont atteints (déterminés par l'accord en fonction du nombre d'écoutes).

Vous pouvez consulter l'intégralité de l'accord ici.

Source : Communiqué de presse du ministère de la culture du 16 mai 2022

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01/06/2022

Entreprises des industries culturelles et créatives : création de Cultur'Export

Dans le cadre du plan France 2030, Bpifrance vient de créer un nouveau programme de développement : Cultur'Export. Qui peut en bénéficier ? Que contient le programme ?


Cultur'Export : un soutien de Bpifrance pendant 1 an

Bpifrance a créé un nouveau programme de soutien dédié aux industries culturelles et créatives, « Cultur'Export », qui permet à ces entreprises d'être accompagnées pendant 1 an dans leur développement commercial aux Etats-Unis.

Plus précisément, les secteurs d'activités concernés par le programme sont les suivants : l'audiovisuel, le cinéma, le spectacle vivant, la musique, les musées et le patrimoine, les arts visuels, le design, l'architecture, les métiers d'art, le jeu vidéo, le livre et la presse, ainsi que les secteurs connexes de la mode et la communication pour le volet créatif de leur activité.

Dans le cadre du programme, l'entreprise va :

  • bénéficier de 70 heures d'accompagnement et coaching individuel par des experts pour structurer la campagne commerciale dans le pays ;
  • bénéficier de 4 « workshops » collectifs de 2 jours pour pouvoir échanger avec d'autres entrepreneurs ;
  • pouvoir tester son offre commerciale sur le marché américain lors d'une première mission sur place et confirmer sa stratégie de développement lors d'un deuxième déplacement.

Enfin, l'entrepreneur pourra participer à des évènements de « networking » pour se connecter à l'écosystème local et échanger avec des partenaires locaux.

Les entreprises qui sont intéressées par le programme peuvent candidater ici jusqu'au 4 juillet 2022.

Source : Actualité de Bpifrance du 20 mai 2022

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01/06/2022

Prêts Garantis France Num : c'est fini ?

Lancée en décembre 2020, la Garantie de prêt France Num, destinée à financer la transformation numérique des TPE/PME, doit prendre fin en juin 2022. Va-t-elle être prolongée ?


Prolongation de la Garantie de prêt France Num jusqu'en décembre 2023

Pour rappel, la Garantie de prêt France Num a pour but de faciliter l'accès au crédit bancaire aux TPE/PME qui souhaitent engager un projet de numérisation de leur activité.

Elle permet de couvrir à 80 % l'exposition au risque des banques qui financent les TPE/PME dans leurs investissements matériels et immatériels (jusqu'à 50 000 €).

Les entreprises éligibles sont celles de moins de 50 salariés, quel que soit leur secteur d'activité, sous réserve qu'elles aient une existence légale et fiscale en France depuis au moins 3 ans.

Le coût de la garantie est de 0,70 % du montant du prêt. Par exemple, pour un prêt de 10 000 €, la garantie coûtera 70 €.

Devant prendre fin le 30 juin 2022, ce dispositif est finalement prolongé jusqu'au 31 décembre 2023.

Source : Actualité de Bpifrance du 18 mai 2022

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31/05/2022

Professionnels : appel à favoriser le virement instantané

Les professionnels peuvent utiliser plusieurs modes de paiement : les espèces, les chèques, la carte bancaire, etc. Le Comité national des paiements scripturaux les appelle à en favoriser un en particulier : le virement instantané. Pourquoi ?


Accélérer les échanges économiques via le virement instantané

Les instances européennes et nationales considèrent que le virement instantané est un axe de développement important, notamment dans le cadre de l'essor de la numérisation des échanges économiques.

C'est pourquoi le Comité national des paiements scripturaux (CNPS) appelle les professionnels à recourir plus souvent à ce mode de paiement.

A titre d'exemple, il explique que le virement instantané peut être utilisé en décaissement pour améliorer l'expérience client, en particulier dans les situations d'urgence (remboursement, assurance, etc.). Il permet aussi de fluidifier la gestion de trésorerie des entreprises fonctionnant à flux tendus, pour le versement des salaires ou le règlement des fournisseurs.

Pour permettre aux professionnels de mieux comprendre les avantages et les opportunités de ce mode de paiement, il a également lancé une campagne de communication (vidéos, témoignages, etc.), consultable ici.

Source : Actualité de la Banque de France du 19 avril 2022

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30/05/2022

Secteur du luxe : concerné par Tracfin ?

La DGCCRF a enquêté dans le secteur du luxe (horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, etc.), ce qui lui a permis de découvrir que les professionnels du secteur méconnaissent leurs obligations Tracfin. Retour sur cette enquête…


Trop de manquements aux obligations Tracfin dans le secteur du luxe

Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, certains secteurs professionnels sont soumis à des « obligations Tracfin ». Cela implique, par exemple, de faire une déclaration de soupçon en cas de doute sur la provenance des fonds.

Des obligations auxquelles les entreprises du secteur du luxe (horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, etc.) sont assujetties, mais qu'elles méconnaissent souvent, a constaté la DGCCRF qui, à l'issue d'une enquête, a relevé que :

  • les paiements sont principalement effectués par carte bancaire : les achats correspondants sont donc exclus des obligations Tracfin relevant du périmètre de la DGCCRF
  • certains professionnels respectent en partie les règles de limitation des paiements en espèces ;
  • les professionnels du secteur ne savent pas qu'ils doivent mettre en place un système d'évaluation des risques spécifique à leur entreprise ;
  • aucune mesure n'est prise pour identifier les bénéficiaires effectifs ;
  • l'obligation de contrôler la provenance des fonds utilisés pour les achats de produits de luxe est totalement ignorée par les professionnels du secteur ;
  • les professionnels méconnaissent leurs obligations relatives à la mise en place de mesures de vigilance complémentaires, telles que l'identification des personnes politiquement exposées (personnes considérées, au niveau international, comme exposées à des risques plus élevés de blanchiment de capitaux) et des personnes établies dans un pays non coopératif et ce, même lorsqu'ils acceptent des paiements en espèces supérieurs à 10 000 € ;
  • le personnel n'est pas formé sur la question des obligations Tracfin ;
  • les professionnels ignorent qu'ils sont tenus d'effectuer une déclaration de soupçon à Tracfin.

Bien que cette enquête ait eu le mérite de sensibiliser certains professionnels quant à leurs « obligations Tracfin », la DGCCRF annonce déjà qu'elle poursuivra ses contrôles.

Source : Actualité de la DGCCRF du 19 mai 2022

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