Actu juridique

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22/03/2022

Plan Aquacole : que prévoit-il ?

Mi-mars 2022, le gouvernement a dévoilé un « Plan Aquacole » pour fixer une stratégie pour la filière à horizon 2027. Que prévoit-il ?


Plan Aquacole : 8 actions à mener d'ici 2027

Le Plan Aquacole dévoilé par le gouvernement a identifié 8 actions pour développer la filière à horizon 2027 :

  • simplification des procédures administratives et accès à l'espace ;
  • sanitaire et zoosanitaire en aquaculture et bien-être des poissons ;
  • recherche et innovation ;
  • gestion des risques climatiques, sanitaires, zoosanitaires, environnementaux ;
  • favoriser le développement économique des filières aquacoles ;
  • attractivité des métiers et formation ;
  • augmentation de la valeur ajoutée des produits de l'aquaculture et performance environnementale des entreprises aquacoles ;
  • collecte et valorisation des données aquacoles.

Source : Communiqué de presse du ministère de la Mer du 14 mars 2022

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22/03/2022

Flotte de pêche : du nouveau concernant l'obtention du permis de mise en exploitation

Le contingent permettant d'obtenir un permis de mise en exploitation de navires de pêche est régulièrement mis à jour. La dernière mise à jour date de ce mois de mars 2022. Verdict ?


Flotte de pêche : mise à jour du contingent

La flotte de pêche européenne est encadrée par un plafond de capacités matérialisé par un outil : le permis de mise en exploitation (PME) d'un navire de pêche professionnelle.

Il s'agit une autorisation administrative préalable à un mouvement d'entrée dans la flotte de pêche professionnelle ou à des variations de capacités de pêche exprimées en puissance (kilowatts) et en jauge (UMS) au sein de cette flotte.

Ce plafond est appelé « contingent » : il est mis à jour 4 fois/an. La première mise à jour de l'année 2022 vient d'avoir lieu et est consultable ici.

Source : Arrêté du 10 mars 2022 fixant un contingent exprimé en puissance et en jauge pour la réservation de capacités aux fins de délivrance de permis de mise en exploitation de navires de pêche au mois de mars 2022

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22/03/2022

Éleveurs de bovins : publication du montant des aides aux veaux sous la mère

Le gouvernement vient de dévoiler le montant des aides aux veaux sous la mère pour la campagne 2021 en France métropolitaine. Quel est-il ?


Aides aux veaux sous la mère : à la hausse ou à la baisse ?

Pour la campagne 2021 :

  • le montant de l'aide aux veaux sous la mère et aux veaux issus de l'agriculture biologique est de 49 € par veau éligible (contre 49,50 € l'année précédente) ;
  • le montant de l'aide aux veaux sous la mère labellisés et aux veaux issus de l'agriculture biologique commercialisés via une organisation de producteurs est de 74 € par veau éligible (contre 68,10 € l'année précédente).

Source : Arrêté du 8 mars 2022 relatif aux montants des aides aux veaux sous la mère et veaux issus de l'agriculture biologique pour la campagne 2021 en France métropolitaine

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22/03/2022

Cinéma et image animée : de nouveaux ajustements

L'exploitation d'une œuvre cinématographique et audiovisuelle fait l'objet d'une règlementation stricte. De nouvelles précisions viennent d'être apportées à celle-ci. Lesquelles ?


Cinéma et image animée : de nouvelles précisions au 13 mars 2022

Dans la continuité des récents aménagements apportés à la règlementation encadrant le cinéma et l'image animée, des ajustements sont de nouveau mis en place.

Ceux-ci prévoient notamment :

  • la possibilité d'effectuer le dépôt des documents nécessaires à la tenue des registres du cinéma et de l'audiovisuel par voie dématérialisée. Pour mémoire, toute œuvre cinématographique et audiovisuelle, destinée à être présentée au public français doit être déposée dans ce registre ;
  • l'amélioration de la qualité de l'information contenue dans la déclaration hebdomadaire de recettes fournie par les exploitants de salles. Celle-ci devra détailler les informations pour chaque séance, et plus uniquement pour chaque journée (à partir du 1er juillet 2022) ;
  • la suppression de certaines dispositions obsolètes concernant le classement art et essai des cinémas. Celui-ci sera désormais effectué selon les mêmes critères que ceux prévus pour l'attribution des aides financières allouées à ces mêmes établissements par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) ;
  • des précisions concernant la détermination de la date de sortie des œuvres cinématographiques exceptionnelles (œuvres qui présentent certaines spécificités) ;
  • la suppression du délai permettant de déposer une demande de dérogation au délai d'exploitation des œuvres cinématographiques en vidéo. Pour mémoire, ce délai est de 4 mois après la date de sortie en salle ;
  • la fixation du contenu du dossier de notification adressé au ministre de la culture en cas de cession (ou de toute opération ayant des effets équivalents à la cession) d'une ou plusieurs œuvres cinématographiques.

Vous pouvez retrouver le détail de ces dispositions applicables depuis le 13 mars 2022 ici.

Source : Décret n° 2022-344 du 10 mars 2022 modifiant la partie réglementaire du code du cinéma et de l'image animée

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21/03/2022

Gel et pertes agricoles : une nouvelle aide financière !


Gel et pertes agricoles : comment percevoir l'aide complémentaire ?

L'épisode de gel tardif survenu entre le 4 et le 14 avril 2021 a occasionné de nombreuses pertes de récoltes. Pour soutenir les entreprises agricoles particulièrement affectées par cet évènement, une aide complémentaire vient d'être créée, pour compléter l'indemnisation qu'elles ont perçue au titre de leur contrat d'assurance climatique.

Pour pouvoir en bénéficier, ces entreprises doivent :

  • être une petite et moyenne entreprise (PME) c'est-à-dire qu'elles doivent respecter 2 des 3 seuils suivants :
  • ○ 40 M€ de chiffre d'affaires ;
  • ○ 20 M€ de total bilan ;
  • ○ 250 salariés (en moyenne sur l'exercice).
  • exercer une activité agricole ;
  • avoir souscrit un contrat d'assurance multirisque climatique dont une part des primes ou cotisations est prise en charge par le Fonds national de gestion des risques en agriculture, ou un autre contrat d'assurance couvrant le risque de gel pour la récolte 2021 pour au moins l'une des cultures éligibles (betterave à sucre, colza, houblon, lin, arbres fruitiers, etc.) ;
  • avoir subi une perte supérieure à 30 % de la production annuelle pour chacune des cultures éligibles au titre de la récolte 2021 ;
  • avoir été affectées par l'épisode de gel survenu du 4 au 14 avril 2021 ;
  • avoir leur siège d'exploitation dans un département faisant l'objet d'une reconnaissance en calamités agricoles pour les dommages liés au gel survenu du 4 au 14 avril 2021 sur les cultures concernées par la demande d'aide.

Le montant de l'aide est calculé en fonction du contrat d'assurance souscrit par le professionnel et selon les modalités disponibles ici.

Toutefois, le montant global perçu par l'entreprise (indemnisation de l'assurance + aide complémentaire) ne peut dépasser 80 % du montant total des pertes, et l'aide sera réduite de 50 % si le contrat d'assurance du professionnel ne couvre pas au moins 50 % de sa production annuelle moyenne, pour chacune des cultures éligibles sinistrées.

Notez enfin que ce dispositif est géré par l'Etablissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer). Les modalités de sa mise en œuvre seront donc communiquées par cet organisme.

Source : Décret n° 2022-366 du 15 mars 2022 relatif à la mise en place d'une aide complémentaire aux indemnités d'assurance en faveur des entreprises agricoles assurées contre les risques climatiques et particulièrement affectées par l'épisode de gel survenu du 4 au 14 avril 2021

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21/03/2022

CCMI : qu'en pense la DGCCRF ?

La DGCCRF a enquêté sur le respect de la réglementation par les professionnels du bâtiment qui construisent des maisons via des contrats de construction de maison individuelle (CCMI). Quels sont les résultats de cette enquête ?


CCMI : trop de manquements constatés par la DGCCRF

En 2019, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a enquêté pour rechercher des manquements et infractions à la protection du consommateur lors de la conclusion de CCMI (contrats de construction de maison individuelle), les précédents contrôles ayant relevé la persistance, chez certains professionnels, de pratiques non conformes à la réglementation.

Notez que lors de son enquête, la DGCCRF a ciblé ses contrôles en tenant compte des mentions valorisantes, « maison clé en main » par exemple, figurant sur les supports de communication ou sur les réseaux sociaux, afin de vérifier leur bien-fondé.

Les vérifications ont en particulier porté sur :

  • l'existence d'un contrat écrit (obligatoire) ;
  • l'absence de clauses illicites ;
  • la garantie de livraison du constructeur ;
  • le respect de l'échéancier des appels de fonds ;
  • l'information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.

Et les résultats de l'enquête sont encore négatifs : le taux d'anomalies par établissement est stable (55 % contre 57 % lors de la précédente enquête), ce qui démontre la persistance de pratiques non conformes.

A ce propos, les agents de la DGCCRF soulignent que cette persistance d'anomalies s'explique, notamment, par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs.

Source : Actualité de la DGCCRF du 10 mars 2022

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21/03/2022

Vers une généralisation du pré-état des lieux ?

En matière de location immobilière, il est possible de réaliser des pré-états des lieux de sortie, quelques jours avant l'état des lieux lui-même, afin d'apaiser les relations entre le bailleur et le locataire et d'éviter d'éventuels litiges. Cette pratique va-t-elle être généralisée ?


Pas d'obligation d'établir un pré-état des lieux !

De plus en plus de bailleurs recourent à la pratique du pré-état des lieux de sortie avec les locataires, de manière à échanger, en amont de la fin du bail au sujet des réparations éventuelles. Ce qui permet aux locataires, le cas échéant, d'engager les actions nécessaires pour éviter une retenue sur le dépôt de garantie.

Une pratique que le gouvernement n'entend pas rendre obligatoire, pour le moment, même s'il la recommande.

Source : Réponse ministérielle Piron, Assemblée Nationale, du 15 mars 2022, n° 11595

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21/03/2022

Plan de résilience : une FAQ pour les entreprises

Le gouvernement a annoncé un plan de résilience pour soutenir les entreprises les plus impactées par les conséquences économiques de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Pour faciliter la compréhension de ce plan, une foire aux questions a été mise en place…


Plan de résilience : quelques exemples de la FAQ pour les entreprises

Le gouvernement met à la disposition des entreprises impactées par le conflit en Ukraine une foire aux questions (FAQ) qui revient sur l'ensemble des dispositifs mis en place dans le cadre du plan de résilience .

Cette FAQ fera régulièrement l'objet de mises à jour.

A titre d'exemple, elle répond aux questions suivantes :

  • En quoi consiste la tranche supplémentaire de PGE annoncée pour les entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques du conflit ukrainien ?
  • J'ai déjà obtenu un premier PGE dans le cadre de la crise sanitaire, puis-je d'ici juin 2022 solliciter un second PGE pour répondre à des difficultés liées au conflit ?
  • Qui contacter pour solliciter un prêt à taux bonifié ?
  • Mon entreprise risque de devoir ralentir ou arrêter sa production avec la crise actuelle, puis-je bénéficier du dispositif d'activité partielle ?

Source : Actualité du Ministère de l'Economie du 16 mars 2022

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21/03/2022

Droit au compte : quoi de neuf ?

Le droit au compte bancaire est un droit important : c'est pourquoi le gouvernement a décidé de le renforcer via 4 mesures, applicables à compter du 13 juin 2022. Lesquelles ?


4 mesures pour renforcer le droit au compte

Pour rappel, la procédure de droit au compte permet de saisir la Banque de France afin que celle-ci désigne un établissement qui sera tenu d'ouvrir un compte bancaire en cas de refus d'ouverture de compte ou de demande de fermeture de compte imposée par un autre établissement.

Sont notamment éligibles au dispositif du droit au compte les personnes physiques ou morales domiciliées en France, ainsi que les personnes physiques de nationalité française résidant hors de France.

A compter du 13 juin 2022, afin de renforcer ce droit, il est prévu que :

  • la procédure puisse être activée dès l'enclenchement de la période de préavis de clôture de son compte commercial ;
  • la saisine de la Banque de France soit possible, même si le demandeur ne dispose pas d'une attestation d'ouverture de compte (un silence de 15 jours de la banque sollicitée vaut refus et suffit pour saisir la Banque de France) ;
  • l'établissement bancaire désigné par la Banque de France doive indiquer les pièces justificatives dont il a besoin pour procéder à l'ouverture dans un délai maximal de 3 jours à compter de sa désignation ;
  • les établissements bancaires aient l'obligation d'informer la Banque de France des motifs de refus d'ouverture de compte ou de résiliation d'une convention de gestion de compte relevant du droit au compte.

Sources :

  • Décret n° 2022-347 du 11 mars 2022 relatif à la procédure de droit au compte
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 14 mars 2022, n° 2150
  • Actualité de service-public.fr du 15 mars 2022

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21/03/2022

Problème d'assurance : il faut agir vite !

A l'occasion d'un litige avec un client, une société découvre que le contrat d'assurance qu'elle a souscrit ne correspond pas à son activité professionnelle… Ce qu'elle reproche à son assureur. Un reproche tardif, selon ce dernier…


Problème d'assurance : 5 ans pour agir !

Une société dont l'activité consiste, notamment, à vendre des plants d'arbres fruitiers, souscrit un contrat d'assurance pour son activité professionnelle.

Quelque temps plus tard, mise en cause par un client mécontent des plants qu'elle lui a vendus, la société fait appel à son assureur… qui refuse de venir en garantie, le préjudice n'étant pas ici couvert, selon lui.

Ce qui étonne la société, qui réclame alors des indemnités à l'assurance, lui reprochant de ne pas lui avoir conseillé un contrat couvrant effectivement l'ensemble de ses activités.

Un reproche trop tardif, estime l'assureur : la société avait 5 ans, à compter du jour où elle savait qu'il ne viendrait pas en garantie, pour mettre en cause sa responsabilité. Or, ce délai est ici dépassé.

Ce que confirme le juge, qui rejette la demande d'indemnisation de la société.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 10 mars 2022, n° 20-16237

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18/03/2022

Produits reconditionnés : une nouvelle aide pour favoriser le réemploi

Pour encourager l'économie circulaire, les entreprises justifiant d'une activité de reconditionnement de smartphones ou de tablettes informatiques en France, pourront bénéficier d'une nouvelle aide financière. Sous quelles conditions ?


Produits reconditionnés : comment bénéficier de la nouvelle aide ?

Le gouvernement souhaite favoriser le réemploi et limiter les déchets de produits électroniques grâce à la création d'une nouvelle aide destinée aux entreprises justifiant d'une activité de reconditionnement de téléphones mobiles multifonctions (smartphones) ou de tablettes informatiques.

Pour pouvoir en bénéficier, les entreprises concernées doivent :

  • avoir leur résidence fiscale en France ;
  • exercer une activité de reconditionnement sur le territoire français de smartphones ou de tablettes informatiques ;
  • avoir débuté cette activité avant le 1er janvier 2022 ;
  • être à jour de leurs obligations à l'égard de l'administration fiscale ainsi que de leurs obligations de déclarations et de paiement à l'égard des organismes de recouvrement des cotisations et des contributions de Sécurité sociale ;
  • ne pas être en liquidation judiciaire au jour de la demande d'aide ;
  • être assujetties aux impôts commerciaux ou employer au moins un salarié, lorsqu'elles sont constituées sous forme d'association ;
  • avoir réalisé des ventes de produits reconditionnés (smartphones ou tablettes) sur l'année 2021 ;
  • respecter les obligations liées à l'activité de reconditionnement et de première vente après le reconditionnement de smartphones et de tablettes informatiques.

Les professionnels concernés pourront recevoir 8 € par produit mis en vente après reconditionnement pendant la période pour laquelle la demande d'aide a été faite.

La période d'activité prise en compte pour l'octroi de cette aide est fixée du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2022 et les demandes doivent être déposées avant le 31 mars 2023 via le site : https://www.entreprises.gouv.fr/fr/numerique/aide-economique-pour-les-reconditionneurs-de-terminaux-numeriques.

En outre, notez que vos demandes devront également être accompagnées de certaines pièces justificatives, dont notamment :

  • une déclaration sur l'honneur attestant que vous remplissez les conditions d'éligibilité ;
  • votre numéro SIRET ;
  • une déclaration du nombre de smartphones et de tablettes informatiques reconditionnés vendus mensuellement en première vente après le reconditionnement depuis le 1er juillet 2021, et une attestation d'un expert-comptable si ce nombre est supérieur à 5 000 produits vendus ;
  • s'il est distinct des autres activités de l'entreprise, le chiffre d'affaires correspondant aux premières ventes après le reconditionnement de smartphones et de tablettes informatiques sur la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 ;
  • votre chiffre d'affaires global sur la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 ou, le cas échéant, sur le dernier exercice fiscal ;
  • vos coordonnées bancaires ;
  • etc.

Enfin, un label devrait prochainement voir le jour pour favoriser le développement d'un marché du réemploi et de l'occasion de qualité, et ainsi renforcer la confiance des consommateurs vis-à-vis des produits reconditionnés. Affaire à suivre…

Source :

  • Décret n° 2022-363 du 15 mars 2022 relatif à l'aide exceptionnelle pour les entreprises justifiant d'une activité de reconditionnement en France de téléphones mobiles multifonction ou de tablettes informatiques
  • Communique de presse du ministère de l'Économie et des finances du 14 mars 2022

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18/03/2022

Coronavirus (COVID-19) : une aide financière pour les exposants de foires et salons


Coronavirus (COVID-19), salons et foires : l'essentiel sur la nouvelle aide financière

Une nouvelle aide vient d'être créée à destination des petites et moyennes entreprises (PME) qui exposent dans les principaux salons et foires entre mars 2022 et juin 2023, et qui n'ont pas participé à la précédente session de l'événement concerné.

Pour en pouvoir en bénéficier, l'entreprise doit :

  • être une PME, c'est-à-dire avoir un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 50 M€ ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 M€, ainsi qu'un effectif de moins de 250 salariés ;
  • être considérée comme une entreprise, c'est-à-dire une entité exerçant une activité économique, peu importe sa forme juridique (société de personne, associations qui exercent régulièrement une activité économique, etc.) ;
  • disposer d'un établissement ou d'une succursale en France au moment du versement de l'aide ;
  • être exposante d'un salon ou d'une foire éligible, dont la liste est disponible ici ;
  • ne pas avoir été exposante du même salon ou de la même foire lors de sa précédente session.

Notez que le montant de l'aide est calculé par la Chambre du commerce et de l'industrie (CCI) du lieu où se situe l'évènement et correspond à 50 % des coûts supportés pour la location de surfaces d'exposition et les frais d'inscription, dans la limite de :

  • 12 500 € HT par entreprise bénéficiaire ;
  • 1 300 000 € HT par événement.

Enfin, les professionnels souhaitant obtenir cette aide doivent déposer leur demande par voie dématérialisée avant le 31 décembre 2022 sur le site https://les-aides.fr/soutien-salons-et-foires, accompagnée de certaines pièces justificatives :

  • une déclaration sur l'honneur attestant que l'entreprise répond aux conditions d'éligibilité ;
  • un avis de situation de l'entreprise de moins de 3 mois avec le numéro SIRET (extrait K Bis, fiche INSEE, etc.) ;
  • une attestation d'un expert-comptable prouvant que l'entreprise est une PME et qu'elle ne dépasse pas le plafond d'aide de 2 M€ au cours de l'exercice fiscal en cours ;
  • la facture faisant apparaitre clairement les coûts supportés pour la location de surfaces d'exposition et les frais d'inscription ;
  • une attestation justifiant de la non-participation du bénéficiaire à la précédente session du salon ou de la foire ;
  • une copie de la pièce d'identité en cours de validité du représentant légal de l'entreprise qui demande l'aide ;
  • les coordonnées bancaires de l'entreprise.

Source : Décret n° 2022-370 du 16 mars 2022 instituant une aide visant à favoriser l'attractivité des principaux salons et foires français dans le contexte de la crise de la covid-19

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