Actu juridique

Bandeau général
17/05/2022

Audit énergétique : ça se précise…

Pour lutte contre les passoires énergétiques, l'obligation de réaliser un audit énergétique lors des ventes immobilières a été mise en place. A partir de quand ? Pour quels logements ? Qui peut réaliser l'audit ?


Un audit énergétique obligatoire dès le 1er septembre 2022

L'obligation de réaliser un audit énergétique lors des ventes immobilières va prochainement voir le jour.

Les logements concernés sont ceux situés sur le territoire métropolitain et pour lesquels une promesse de vente ou, à défaut, l'acte de vente, est signé à partir du :

  • 1er septembre 2022 pour les logements classés F et G ;
  • 1er janvier 2025 pour les logements classés E ;
  • 1er janvier 2034 pour les logements classés D.

L'ensemble des qualifications et des compétences requises des professionnels qui peuvent réaliser ce type d'audit vient de paraître et est consultable ici.

Notez que le contenu de l'audit, valable 5 ans, a également été fixé.

Source :

  • Décret n° 2022-780 du 4 mai 2022 relatif à l'audit énergétique mentionné à l'article L. 126-28-1 du code de la construction et de l'habitation
  • Arrêté du 4 mai 2022 définissant pour la France métropolitaine le contenu de l'audit énergétique réglementaire prévu par l'article L. 126-28-1 du code de la construction et de l'habitation
  • Communiqué de presse du ministère de l'Ecologie du 6 mai 2022

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17/05/2022

Annonces immobilières : publier, c'est informer !

A compter du 1er juillet 2022, les annonces de location immobilières publiées par les non-professionnels devront comporter obligatoirement certaines mentions. Lesquelles ?


Annonces de location immobilières d'un non-professionnel = mentions obligatoires

Les annonces de location immobilières publiées par les professionnels de l'immobilier doivent impérativement comporter certaines informations (par exemple, le montant du loyer mensuel, le montant des honoraires, etc.).

Une obligation d'information qui ne s'impose pas aux non-professionnels de l'immobilier... Du moins jusqu'au 1er juillet 2022 : à compter de cette date, en effet, afin d'assurer un niveau d'information équivalent entre les annonces de location immobilière publiées par les professionnels et les non-professionnels, de nouvelles obligations s'imposeront à ces derniers.

Ainsi, les annonces de location immobilière devront obligatoirement indiquer, quel que soit le support utilisé :

  • le montant du loyer mensuel, augmenté le cas échéant du complément de loyer et des charges récupérables, suivi de la mention « par mois » et, s'il y a lieu, de la mention « charges comprises » (elles peuvent respectivement être abréviées en « /mois » et « CC ») ;
  • le cas échéant, le montant des charges récupérables inscrit dans le contrat de location et, dans tous les cas, les modalités de règlement desdites charges ;
  • pour les biens situés dans les territoires où s'applique l'expérimentation relative à l'encadrement des loyers, le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention « loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser) », le montant du loyer de base précédé de la mention « loyer de base » et, le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé, précédé de la mention « complément de loyer » ; ces montants sont précédés de la mention « Zone soumise à encadrement des loyers » (la taille des caractères du montant du loyer mensuel est plus importante que celle du loyer de référence majoré, du loyer de base et du complément de loyer) ;
  • le montant du dépôt de garantie éventuellement exigé ;
  • le cas échéant, le caractère meublé de la location ;
  • le cas échéant, le montant toutes taxes comprises des honoraires à la charge du locataire dus au titre de la réalisation de l'état des lieux ;
  • la commune et, le cas échéant, l'arrondissement dans lesquels se situe le bien proposé en location ;
  • la surface du bien loué exprimée en mètres carrés de surface habitable.

Source : Arrêté du 21 avril 2022 pris pour l'application de l'article 2-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiée tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986

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16/05/2022

Coronavirus (COVID-19) : allégement des conditions de voyage entre la métropole et l'Outre-mer

En raison de la baisse de la circulation de la covid-19, le gouvernement a décidé d'alléger les conditions de déplacement entre la métropole et l'Outre-mer. Qu'est-ce qui change ?


Coronavirus (COVID-19) et voyage entre la métropole et l'Outre-mer : 3 allègements à connaître

Depuis le 16 mai 2022, les 3 allègements suivants sont applicables pour les déplacements entre la métropole et l'Outre-mer :

  • les motifs impérieux depuis ou vers les Outre-mer ne sont plus obligatoires pour les passagers non-vaccinés, à l'exception de Wallis-et-Futuna ;
  • un test négatif à la covid-19 n'est plus demandé à l'embarquement pour les passagers vaccinés ;
  • le port du masque n'est plus obligatoire dans les déplacements, y compris en avion.

Source :

  • Communiqué de presse du ministère de l'Outre-mer du 12 mai 2022
  • Décret n° 2022-807 du 13 mai 2022 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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16/05/2022

Coronavirus (COVID-19) : le masque, c'est (presque) fini

En raison de la baisse de la circulation de la covid-19, le gouvernement a décidé de revoir sa politique relative à l'obligation du port du masque. Dès le 16 mai 2022, le masque devient facultatif... partout ?


Coronavirus (COVID-19) et port du masque : c'est fini dans les transports

Depuis le 16 mai 2022, le port du masque n'est plus obligatoire dans les transports publics (bus, métros, trains, avions, taxis).

Notez qu'il reste obligatoire seulement dans les lieux de santé (hôpitaux, pharmacies, centres de santé, laboratoires de biologie médicale, etc.) pour les soignants, les patients et les visiteurs. Pour rappel, le pass sanitaire reste également requis pour accéder aux lieux de santé.

Par ailleurs, l'obligation de port du masque a également été levée par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), toujours depuis le 16 mai 2022, dans les aéroports et à bord des avions dans l'Union européenne.

A compter de cette date, ce sont les compagnies aériennes qui décident de leur politique concernant le port du masque.

Enfin, sachez que le port du masque est toujours recommandé :

  • dans les situations de grande promiscuité, dans les lieux clos et mal ventilés, et en particulier en présence de personnes fragiles ;
  • pour les personnes les plus vulnérables ;
  • pour les personnes symptomatiques et les cas positifs jusqu'à 7 jours après leur sortie d'isolement.

Source :

  • Actualité de service-public.fr du 11 mai 2022
  • Communiqué de presse du ministère de la Santé du 12 mai 2022
  • Décret n° 2022-807 du 13 mai 2022 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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16/05/2022

Plan de résilience : extension de l'aide aux transporteurs

Pour soutenir les transporteurs impactés par la hausse des prix du carburant, le gouvernement a créé une aide directe au véhicule (hors taxis) qui profite aux entreprises de transport. Cette aide vient d'être élargie à un nouveau type de véhicule. Lequel ?


Des précisions sur l'éligibilité à l'aide exceptionnelle pour les transporteurs

Pour rappel, dans le cadre du plan résilience, il a été créé une aide exceptionnelle qui nécessite un enregistrement auprès de l'Agence de services et de paiement avant le 31 mai 2022.

Elle bénéficie aux entreprises :

  • de transport public de marchandises ou de voyageurs par autocar ;
  • de transport sanitaire ;
  • de négoce d'animaux vivants qui disposent de véhicules.

Cette aide est désormais étendue aux entreprises de négoce d'animaux vivants pour leurs véhicules porteurs de transport routier de marchandises de PTAC (poids total autorisé en charge) inférieur ou égal à 3,5 tonnes.

Par ailleurs, les codes NAF correspondant à l'activité principale des entreprises de négoce d'animaux vivants éligibles ont été précisés. Il s'agit des codes : 46.11, 46.11Z, 46.18, 46.18Z, 46.19B, 46.21, 46.21Z, 46.23, 46.23Z, 46.32A, 46.32B, 46.32C, 46.33, 46.33Z, 46.61, 46.61Z, 46.90, 46.90Z.

Source : Décret n° 2022-804 du 11 mai 2022 modifiant le décret n° 2022-511 du 8 avril 2022 relatif aux aides exceptionnelles attribuées aux entreprises de transport public routier et aux entreprises de négoce d'animaux vivants

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16/05/2022

Plan de résilience : création d'une aide exceptionnelle pour les pêcheurs et les conchyliculteurs

En raison de l'augmentation des prix de l'énergie, le gouvernement crée une aide financière exceptionnelle pour les pêcheurs et les conchyliculteurs. Quelles sont les conditions à remplir pour l'obtenir ?


Une aide financière dont les contours devront être précisés

Pour soutenir les pêcheurs et les conchyliculteurs qui font face à une augmentation des prix du carburant et de l'énergie, il est créé une aide exceptionnelle qui prend la forme d'une subvention directe, calculée sur la base :

  • des achats de carburant réalisés par le demandeur du 17 mars 2022 au 31 juillet 2022, pour les entreprises de pêche ;
  • des surcoûts des dépenses d'intrants (comme l'énergie) constatés du 1er mars au 30 septembre 2022, pour les conchyliculteurs.

En métropole, le traitement des demandes d'aide est assuré par les directions inter-régionales de la mer. En outre-mer, les interlocuteurs sont les directions de la mer.

L'aide va être versée par l'Enim (Établissement national des invalides de la marine).

Notez que les modalités d'obtention de cette aide restent toujours inconnues et doivent encore être précisées…

Source :

  • Décret n° 2022-802 du 12 mai 2022 portant création d'une aide pour les entreprises de pêche dans le cadre du plan de résilience économique et sociale
  • Décret n° 2022-803 du 12 mai 2022 portant création d'une aide pour les entreprises de conchyliculture dans le cadre du plan de résilience économique et sociale

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13/05/2022

Secteur agricole : une loi pour mieux réguler l'accès au foncier

Pour lutter contre la concentration excessive des exploitations et l'accaparement des terres agricoles, et pour favoriser le modèle des exploitations familiales existantes ainsi que l'installation de jeunes agriculteurs, un nouveau mécanisme de contrôle des ventes de terres agricoles va prochainement voir le jour. Que sait-on déjà à ce sujet ?


Un nouveau dispositif pour préserver les terres agricoles

A compter du 1er juillet 2022 au plus tard, un nouveau mécanisme de contrôle des cessions de terres agricoles via des cessions de parts de société va voir le jour.

Il sera mis en œuvre par les sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) dès lors que les 2 conditions suivantes seront réunies :

  • la vente conduit l'acquéreur à prendre une part importante de la société (une notion qui sera précisée par décret) ; notez que sont exemptées de contrôle de la SAFER les cessions entre époux ou partenaires de Pacs, les cessions intrafamiliales jusqu'au 4e degré (cousins germains), dès lors que l'acquéreur s'engage à poursuivre l'exploitation, et les ventes entre exploitants associés de longue date ;
  • la surface totale des biens détenus ou exploités par la société dont les titres ont été achetés, associée à celle des biens détenus par l'acquéreur lui-même avant la prise de contrôle, dépasse un seuil « d'agrandissement significatif » (qui sera fixé en hectares par le préfet et sera compris entre 1,5 fois et 3 fois la surface agricole utile moyenne régionale).

Notez que des précisions sont encore attendues sur ce sujet.

De plus, ce dispositif sera applicable, au plus tard, aux opérations réalisées après le 1er novembre 2022.

Outre ce nouveau mécanisme, la loi comporte aussi des mesures visant à :

  • renforcer l'obligation de notification aux SAFER (notamment en recourant à la voie électronique pour les notaires) ;
  • permettre aux SAFER d'accéder, sur accord de l'exploitant agricole concerné, aux données nominatives du casier viticole informatisé et du registre parcellaire graphique ;
  • permettre au préfet de suspendre l'instruction d'une demande d'autorisation d'exploiter afin d'encourager davantage de candidats à postuler.

Source : Loi n° 2021-1756 du 23 décembre 2021 portant mesures d'urgence pour assurer la régulation de l'accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires

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13/05/2022

Open data des décisions de justice : à qui le tour ?

A l'automne 2021, le processus d'open data des décisions judiciaires a débuté. Une nouvelle étape vient d'être passée, en ce printemps 2022. Quelle est-elle ?


Open data des décisions judiciaires : au tour des cours d'appel !

Pour rappel, la loi impose l'open data des décisions judiciaires, c'est-à-dire leur mise à disposition du public.

C'est d'ores et déjà chose faite pour les décisions de la Cour de cassation et du Conseil d'État, depuis l'automne 2021.

Depuis le printemps 2022, l'open data est également mis en place pour les décisions des cours administratives d'appel (sur le site Web du Conseil d'Etat) et les décisions des cours d'appel judiciaire en matière civile, sociale et commerciale (sur le site Web de la Cour de cassation).

Source : Communiqué de presse du ministère de la Justice du 3 mai 2022

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12/05/2022

Plan de résilience : une aide pour les entreprises grandes consommatrices d'énergie

En raison de la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie augmentent. C'est pourquoi, pour soutenir les entreprises grandes consommatrices de gaz et d'électricité, une aide spécifique est mise en place. Qui peut en bénéficier ? Quel est son montant ? Explications.


Aide pour les entreprises grandes consommatrices d'énergie : comment l'obtenir ?

L'objectif de l'aide pour les entreprises grandes consommatrices d'énergie est de limiter les effets de la hausse des prix en soutenant la compétitivité des entreprises et en évitant les arrêts de production des sites les plus consommateurs, notamment ceux assurant des productions essentielles.

Cette aide concerne les entreprises dont les achats de gaz et d'électricité atteignaient au moins 3 % de leur chiffre d'affaires en 2021 et qui connaissent un doublement de leur coût unitaire d'achat d'électricité ou de gaz (en €/MWh).

Le montant de l'aide est égal à :

  • 30 % des coûts éligibles, plafonné à 2 M€ pour les entreprises subissant une baisse d'excédent brut d'exploitation (EBE) de 30 % par rapport à 2021 ;
  • 50 % des coûts éligibles, plafonné à 25 M€, pour les entreprises dont l'EBE est négatif et dont le montant des pertes est au plus égal à 2 fois les coûts éligibles ; l'aide est limitée à 80 % du montant des pertes ;
  • 70% des coûts éligibles, plafonné à 50 M€, pour les entreprises qui respectent les mêmes critères que précédemment, et qui exercent dans un des secteurs les plus exposés à la concurrence internationale (fixés dans une liste à paraître) ; l'aide est limitée à 80 % du montant de ces pertes.

Notez que pour les entreprises qui font partie d'un groupe, le montant des plafonds d'aide est évalué à l'échelle du groupe.

Par ailleurs, le respect des critères d'obtention de l'aide doit être vérifié par un expert-comptable ou un commissaire aux comptes.

Enfin, sachez que le dépôt des demandes d'aide pour la première période éligible trimestrielle (mars-avril-mai 2022) sera possible au cours de la deuxième quinzaine de juin 2022 sur le site https://www.impots.gouv.fr/accueil.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 11 mai 2022 n° 2262

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12/05/2022

Fuites de données personnelles de santé : illustration pratique

La Cnil a sanctionné un prestataire dont les manquements ont occasionné la fuite de données personnelles de santé de près de 500 000 personnes. Voici les erreurs commises… à ne pas reproduire !


Fuites de données personnelles de santé : la Cnil sévit !

Une fuite de données personnelles de santé massive a eu lieu sur le Web : près de 500 000 personnes ont vu leur nom, prénoms, numéro de sécurité sociale, nom du médecin prescripteur, date de l'examen, etc. publiés.

La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a alors mené son enquête, qui a abouti au prononcé d'une amende de 1,5 M€ après constatation des manquements suivants :

  • manquement à l'obligation d'assurer la sécurité des données personnelles dans le cadre des opérations de migration d'un logiciel vers un autre :
  • ○ absence de procédure spécifique pour les opérations de migration de données ;
  • ○ absence de chiffrement des données personnelles stockées sur le serveur problématique ;
  • ○ absence d'effacement automatique des données après migration vers l'autre logiciel ;
  • ○ absence d'authentification requise depuis internet pour accéder à la zone publique du serveur ;
  • ○ utilisation de comptes utilisateurs partagés entre plusieurs salariés sur la zone privée du serveur ;
  • ○ absence de procédure de supervision et de remontée d'alertes de sécurité sur le serveur ;
  • manquement à l'obligation, pour le sous-traitant, de respecter les instructions du responsable de traitement : la société a extrait un volume de données plus important que celui requis ;
  • manquement à l'obligation d'encadrer par un acte juridique formalisé les traitements effectués pour le compte du responsable de traitement : les conditions générales de vente et les contrats de maintenance ne contenaient pas les mentions requises.

Source : Actualité du 21 avril 2022 de la Cnil

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12/05/2022

Grippe aviaire : le point au 10 mai 2022

Le 10 mai 2022, le gouvernement a décidé d'adapter le niveau de risque de grippe aviaire, et de le moduler en fonction des zones géographiques. Verdict ?


Grippe aviaire : un niveau de risque toujours élevé

Au 10 mai 2022, le niveau de risque de grippe aviaire reste « élevé » dans 19 départements : Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées Atlantiques (64), Gers (32), Landes (40), Lot-et-Garonne (47), Lot (46), Dordogne (24), Cantal (15), Corrèze (19), Haute-Vienne (87), Vienne (86), Deux-Sèvres (79), Vendée (85), Loire-Atlantique (44), Maine-et-Loire (49), Sarthe (72), Mayenne (53), Ille-et-Vilaine (35) et Morbihan (56).

Il est abaissé à « modéré » sur le reste du territoire métropolitain, ce qui signifie le maintien de la mise à l'abri des volailles uniquement dans les zones à risque particulier. En dehors de ces zones, les restrictions de déplacements et les interdictions de rassemblement d'oiseaux sont levées.

Par ailleurs, sachez que l'Etat commence une expérimentation vaccinale sur des palmipèdes. L'objectif est de disposer de preuves scientifiques quant à l'efficacité et l'intérêt de la vaccination contre la grippe aviaire.

Source :

  • Arrêté du 9 mai 2022 qualifiant le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène
  • Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture du 10 mai 2022

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11/05/2022

Ligue professionnelle : créer une société commerciale pour gérer les droits sportifs

En mars 2022, une loi visant à favoriser le sport a été publiée. Elle comporte une mesure permettant aux ligues professionnelles de créer des sociétés commerciales chargées de gérer les droits sportifs. Le cadre juridique de ces sociétés commerciales vient d'être précisé. Explications.


Qui peut détenir des parts dans la société commerciale ?

Pour rappel, sur autorisation de la fédération dont elle dépend, une ligue professionnelle peut désormais créer une société commerciale qui est chargée de gérer les droits sportifs, à l'exclusion des droits sur les paris.

La ligue professionnelle doit impérativement contrôler au moins 80 % du capital.

Les catégories de personnes ne pouvant pas détenir de participation au capital et/ou de droits de vote dans la société commerciale devaient être précisées. C'est désormais chose faite.

A titre d'exemple, sont notamment listés :

  • les sportifs professionnels, les entraîneurs professionnels et les directeurs sportifs de la discipline sportive concernée ;
  • les personnes exerçant ou disposant d'un mandat pour exercer l'activité d'agent sportif, les sociétés constituées par des agents sportifs pour l'exercice de cette profession, les préposés d'une société constituée pour l'exercice de la profession d'agent sportif ;
  • les organisations professionnelles des sportifs, arbitres, entraîneurs, associations et sociétés sportives, ainsi que leurs dirigeants et salariés.

Source : Décret n° 2022-747 du 28 avril 2022 relatif aux catégories de personnes ne pouvant pas détenir de participation au capital et des droits de vote au sein de la société commerciale des articles L. 333-1 et L. 333-2-1 du code du sport

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