Actu juridique

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24/02/2022

Grippe aviaire : pas de confinement pour les petites exploitations ?

La grippe aviaire oblige à « confiner » les volailles dans les élevages. Ce qui peut poser des problèmes pratiques dans les petits élevages. Des problèmes qui pourraient être résolus par une réglementation plus souple, selon certains… Qu'en pense le gouvernement ?


Grippe aviaire : une souplesse réglementaire pour les petits éleveurs

Pour le gouvernement, la mise à l'abri des volailles lors des épisodes de grippe aviaire est un élément clé de la prévention sanitaire.

Dans ce cadre, la mise à l'abri en bâtiment est imposée, mais seulement aux élevages qui disposent des moyens structurels et techniques suffisants.

Dès lors, pour les élevages de taille modeste qui disposent souvent de bâtiments de petite taille, la mise à l'abri peut être réalisée sur des parcours de surface réduite (couverts ou non de filets selon les espèces).

Quant aux volailles habituellement élevées en plein air, la sortie sur parcours est également autorisée en cas de problème constaté par le vétérinaire sanitaire.

Source : Réponse ministérielle Favennec-Bécot, Assemblée Nationale, du 22 février 2022, n° 43192

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24/02/2022

Voitures autonomes : c'est parti !

Les véhicules à conduite automatisée (dits « voitures autonomes ») ont connu de grands progrès techniques ces dernières années. Suffisamment pour autoriser la circulation de voitures sans conducteurs humains ? Réponse…


Feu vert pour les voitures autonomes !

La réglementation relative à la circulation routière internationale vient de faire l'objet d'une modification de grande importance.

Elle autorise dès le 14 juillet 2022, et au plus tard le 1er septembre 2022, le déploiement, en France, de véhicules sans conducteurs humains et équipés de systèmes automatisés de conduite.

En pratique, ce type de déplacement se fera sur des parcours prédéfinis dont l'adéquation avec les capacités du véhicule aura été vérifiée et validée.

Affaire à suivre…

Source : Actualité de securite.routiere.gouv.fr du 1er février 2022

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24/02/2022

Pollution sonore sous-marine : comment la réduire ?

Aucune règlementation contraignante imposant la réduction des bruits sous-marins d'origine humaine n'existe pour le moment. Toutefois, certaines recommandations permettent d'accompagner les professionnels du secteur maritime vers une réduction de cette pollution sonore…


Pollution sous-marine : quelques recommandations…

Les bruits sous-marins d'origine humaine sont une source de pollution et peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes sur les différentes espèces qui peuplent les mers et océans :

  • retard de croissance, stress, augmentation du rythme respiratoire ;
  • masquage acoustique et communication plus difficile entre les individus ;
  • changements de trajets migratoires ;
  • etc.

S'il n'existe pas encore de règlementation contraignante, certains dispositifs permettent d'accompagner les professionnels du secteur vers une réduction de cette pollution, tels que :

  • des lignes directrices pour réduire les bruits sous-marin, publiées en 2014 par l'Organisation maritime internationale (OMI) ;
  • une directive-cadre européenne, qui fixe des objectifs de diminution d'impact du bruit sur les populations d'animaux marins ;
  • une Communauté sur le bruit sous-marin, créée sur l'impulsion de plusieurs ministères (ministère de la mer, de la transition écologique, etc.), qui a publié un guide pour limiter l'impact des émissions acoustiques sur la faune marine à destination des professionnels du secteur maritime.

De plus, concernant la construction des bateaux, certaines pistes peuvent être creusées par les armateurs :

  • abaissement de la vitesse de quelques nœuds ;
  • optimisation de la forme des coques pour limiter la turbulence des flux ;
  • utilisation des hélices innovantes pour empêcher la cavitation (formation et éclatement brutale de bulles) ;
  • réduction de la transmission des vibrations en isolant les moteurs.

Source : Communiqué de presse du ministère de la mer, du 17/02/2022

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23/02/2022

Professionnel du secteur animal : la simplification de certaines démarches

Toujours dans un objectif de simplification de certaines démarches administratives, une nouvelle suppression de l'obligation de présentation d'un extrait K Bis vient d'être mise en place dans le cadre de déclarations d'activité dans le secteur animal. Revue de détails…


Déclaration d'activité et suppression de présentation d'un extrait K Bis

Pour mémoire, l'obligation de présentation d'un extrait d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), appelé extrait K Bis, est progressivement supprimée dans le cadre de certaines démarches administratives.

Tel est le cas, depuis le 12 février 2022, pour les démarches suivantes :

  • la demande d'un agrément ou d'une autorisation d'exercice pour les établissements du secteur des sous-produits animaux ou des produits dérivés (produits d'origine animale ou obtenus à partir d'animaux non destinés à la consommation humaine, embryons, etc.) ;
  • la déclaration d'activité d'opérateur commercial dans le cadre d'échanges d'animaux vivants, de semences et embryons, etc.

Source : Arrêté du 3 février 2022 portant suppression de l'obligation de fourniture d'un extrait K bis dans plusieurs arrêtés relatifs à l'agrément ou l'autorisation d'activités de production animale et d'échange d'animaux

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23/02/2022

Constitution de société : une promesse de société vous engage !

Le créateur d'un logiciel et un collaborateur décident de conclure une promesse de société. Mais finalement, le créateur change d'avis et constitue une société avec d'autres personnes. Ce qui mérite indemnisation selon le collaborateur « évincé »… et selon le juge ?


Une promesse de société peut-elle être rompue ?

Lorsque 2 personnes (ou plus) ont le projet de créer une société, mais qu'elles ne souhaitent pas (ou ne peuvent pas) la constituer dans l'immédiat, elles peuvent établir une promesse de société.

Celle-ci est contraignante, c'est-à-dire que les signataires s'engagent à constituer la société lorsque les conditions prévues sont réunies. A défaut, celui qui change d'avis et ne respecte pas sa promesse doit verser des dommages-intérêts à l'autre partie, sauf si la promesse prévoit une possibilité de se rétracter.

C'est ce que rappelle le juge dans une affaire récente : ici, le créateur d'un logiciel décide de conclure une promesse de société avec un collaborateur, dans le but de le développer et de le commercialiser. A cette occasion, ils projettent également d'en confier la distribution exclusive à une autre entreprise.

1 an après, le collaborateur s'aperçoit que le créateur a constitué une société avec d'autres personnes, tout en profitant du contrat de distribution exclusif pour son logiciel. Estimant que la promesse de société a été rompue, il réclame alors une indemnisation au créateur.

« Non ! », rétorque le créateur du logiciel. S'il a créé cette société, c'est parce qu'il a découvert que le collaborateur était lui-même à la tête d'une société exerçant une activité concurrente à celle qu'ils projetaient de développer ensemble.

Une situation synonyme de perte de confiance qui justifie, selon lui, la rupture de sa promesse.

Mais pas pour le juge : le créateur du logiciel ayant créé sa société avant de découvrir l'autre activité du collaborateur, la perte de confiance évoquée ne peut pas être retenue et la rupture de sa promesse n'est pas justifiée.

Il doit donc verser une indemnisation au collaborateur.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 9 février 2022, n°19-23886

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23/02/2022

Chirurgiens-dentistes : rappel des règles pour une bonne prise en charge de vos patients

Pour bien accueillir leurs patients, d'un point de vue strictement juridique, les dentistes doivent respecter certaines règles. Voici un bref rappel des bonnes pratiques à observer…


Chirurgiens-dentistes : des bonnes pratiques à respecter

En partenariat avec l'ordre national des chirurgiens-dentistes, le ministère de la Santé rappelle que les bonnes pratiques à respecter en matière de santé bucco-dentaire sont les suivantes :

  • vous devez informer clairement vos patients des soins dont ils ont besoin, du traitement proposé ou des alternatives dont vous disposez, et leur accorder le temps de réflexion nécessaire ;
  • à partir de 70 €, vous devez présenter des devis correspondant aux traitements et alternatives proposés ;
  • vous ne pouvez demander aucun paiement à l'avance et ne suggérer aucun prêt (toutefois, un acompte raisonnable peut être demandé) ;
  • en cas d'implant ou de prothèse, vous devez communiquer les documents indiquant sa traçabilité ;
  • vos clients peuvent solliciter, sur demande écrite, la copie de leur dossier médical : celui-ci doit leur parvenir sous 8 jours ou dans les 2 mois pour les dossiers de plus de 5 ans.

Pour vous aider, une charte des bonnes pratiques a été publiée.

Source : Actualité de service-public.fr du 9 février 2022

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22/02/2022

Coronavirus (COVID-19) : le point sur la nouvelle aide « coûts fixes novembre »

Pour permettre aux entreprises de continuer de payer leurs charges fixes malgré la crise sanitaire, le gouvernement vient de mettre en place une nouvelle aide dite « coûts fixes novembre » pour la période comprise entre le 1er novembre 2021 et le 30 novembre 2021. Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?


Coronavirus (COVID-19) : comment bénéficier de l'aide « coûts fixes novembre » ?

Pour accompagner les entreprises fortement impactées par la crise sanitaire, le Gouvernement a créé plusieurs aides « coûts fixes » permettant aux entreprises éligibles de continuer à payer leurs charges fixes (loyers, assurances, etc.), malgré la baisse de leur activité.

En raison des différentes mesures prises pour lutter contre l'épidémie, une nouvelle aide dite « coûts fixes novembre » est mise en place pour la période comprise entre le 1er novembre 2021 et le 30 novembre 2021, pour les entreprises créées avant le 1er janvier 2019 et répondant notamment aux conditions suivantes :

  • être domiciliée dans un territoire soumis à l'état d'urgence sanitaire entre le 1er novembre 2021 et le 30 novembre 2021 et ayant fait l'objet de mesures de restriction de circulation (couvre-feu, confinement, etc.) pendant au moins 8 jours au cours du mois de novembre 2021 ;
  • exercer une activité principale dans l'un des secteurs définis par le gouvernement tels que les secteurs de la restauration, des débits de boissons, du voyage, etc. Vous pouvez retrouver les 2 listes complètes des secteurs concernés ici et ici ;
  • avoir subi une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 % au cours du mois éligible, par rapport à celui réalisé le même mois de l'année 2019 ;
  • avoir un excédent brut d'exploitation (EBE) coûts fixes consolidation au cours du mois éligible négatif. La méthode à utiliser pour calculer cet EBE est disponible ici.

Notez que les associations et les exploitants de monuments historiques ne peuvent pas bénéficier de ce nouveau dispositif.

La demande d'aide pour novembre 2021 doit être déposée avant le 30 avril 2022, par voie dématérialisée, sur le site impots.gouv.fr.

Par dérogation, pour les entreprises éligibles au fonds de solidarité pour le mois de novembre 2021, la demande d'aide « coûts fixes novembre » doit être déposée, par voie électronique, dans les 45 jours qui suivent le versement de l'aide demandée au titre du fonds de solidarité.

Vous pouvez retrouver le détail des modalités de cette aide ici, notamment son montant. Toutefois, les conditions d'éligibilité étant définies selon des critères spécifiques et relativement techniques, il est recommandé de faire appel à votre conseil (expert-comptable, avocat, etc.), pour vous assister dans vos démarches.

Source : Décret n° 2022-222 du 21 février 2022 instituant au titre du mois de novembre 2021 une aide dite « coûts fixes novembre » visant à compenser les charges fixes non couvertes des entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par les mesures sanitaires de lutte contre l'épidémie de covid-19

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22/02/2022

Coronavirus (COVID-19) : modification de l'aide en faveur des exploitants de remontées mécaniques

En mars 2021, le gouvernement a créé une aide financière pour les exploitants de remontées mécaniques dont l'activité est particulièrement affectée par la covid-19. Cette aide vient de faire l'objet de modifications. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) et aide « remontées mécaniques » : qu'est-ce qui change ?

Pour rappel, le terme de « remontées mécaniques » désigne tous les appareils de transports publics de personnes par chemin de fer à crémaillère, par installation à câbles, ainsi que les installations à câbles utilisées pour le service des refuges de montagne.

Les exploitants de ces remontées peuvent bénéficier d'un soutien financier, sous réserve du respect de certaines conditions qui viennent d'être modifiées. Ainsi :

  • les périodes à retenir pour le calcul des excédents bruts d'exploitation (EBE) et des excédents d'exploitations ont fait l'objet de nouvelles précisions, consultables ici ;
  • les modalités de calcul des EBE sont modifiées ;
  • le délai dont disposent les bénéficiaires de l'aide pour produire leurs justificatifs est porté à 10 mois (contre 3 mois auparavant) ;
  • pour les exploitants dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes, le recours à ce professionnel pour l'établissement de certains de ces justificatifs est autorisé ;
  • le gouvernement va publier sur le site Web de l'administration fiscale des modèles-types pour les attestations

Sources :

  • Décret n° 2022-220 du 21 février 2022 modifiant le décret n° 2021-311 du 24 mars 2021 instituant une aide en faveur des exploitants de remontées mécaniques dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19
  • Arrêté du 21 février 2022 pris pour l'application de l'article 4 du décret n° 2021-311 du 24 mars 2021 instituant une aide en faveur des exploitants de remontées mécaniques dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19

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22/02/2022

Coronavirus (COVID-19) et aide « coûts fixes consolidation » : un montant limité !

Une aide « coûts fixes consolidation » a été mise en place début février 2022 pour aider les entreprises éligibles à payer leurs charges fixes. Toutefois, celle-ci ne pourra pas excéder un certain montant. Lequel ?


Coronavirus (COVID-19) et aide « coûts fixes consolidation » : quel est le montant maximum ?

Pour mémoire, une aide dite « coûts fixes consolidation », a été instaurée début février 2022 pour aider les entreprises créées avant le 1er janvier 2019 à payer leurs charges fixes, malgré leur baisse d'activité due à la crise sanitaire, lorsqu'elles remplissent les conditions suivantes :

  • exercer une activité principale dans l'un des secteurs définis par le gouvernement tels que les secteurs de la restauration, des débits de boissons, du voyage, etc. Vous pouvez retrouver les 2 listes complètes des secteurs concernés ici et ici ;
  • avoir subi une perte de chiffre d'affaires (CA) d'au moins 50 % au cours du mois éligible, par rapport à celui réalisé le même mois de l'année 2019 ;
  • avoir un excédent brut d'exploitation (EBE) coûts fixes consolidation au cours du mois éligible négatif. La méthode à utiliser pour calculer cet EBE est disponible ici.

Celle-ci a été mise en place pour la période comprise entre le 1er décembre 2021 et le 31 janvier 2022.

Toutefois, les entreprises bénéficiant de ce dispositif ne pourront percevoir qu'une somme correspondant, au maximum, au montant de leur perte de CA, obtenu en faisant la différence entre le CA du mois faisant l'objet de la demande d'aide et le CA réalisé au cours du même mois en 2019.

Enfin, si vous souhaitez bénéficier de cette aide, vous pouvez toujours déposer votre demande avant le 31 mars 2022 sur le site impots.gouv.fr.

Source : Décret n° 2022-223 du 21 février 2022 modifiant l'aide dite « coûts fixes consolidation » visant à compenser les charges fixes non couvertes des entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19 instaurée par le décret n° 2022-111 du 2 février 2022

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22/02/2022

Copropriété : diviser pour mieux voter ?

Des copropriétaires peuvent-ils voter en une seule fois pour la réalisation de travaux différents ou doivent-ils nécessairement passer par un vote distinct pour chaque poste de travaux envisagés ?


Un vote unique pour différents travaux : c'est possible !

Au cours d'une assemblée générale (AG), des copropriétaires valident la nécessité de réaliser un ravalement de façade.

Sauf que ces travaux comprennent aussi des travaux de réfection des balcons et garde-corps, et des travaux d'étanchéité… Ce qui rend le vote irrégulier, selon un copropriétaire. Pour lui, en effet, il faut voter séparément pour chaque poste de travaux.

« Non », conteste le syndicat des copropriétaires : les travaux votés constituant une opération unique et indivisible, un seul vote suffit.

Ce que confirme le juge, pour qui le vote est parfaitement régulier.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 9 février 2022, n° 20-10408

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22/02/2022

Protection de la vie privée : quid de « l'euro numérique » ?

La Banque centrale européenne a annoncé le lancement d'une expérimentation permettant la mise en place d'une monnaie numérique : l'euro numérique. A cette occasion, la CNIL fait le point sur les enjeux en matière de respect de la vie privée des utilisateurs…


Euro numérique : quels enjeux pour la vie privée des utilisateurs ?

La Banque centrale européenne (BCE) vient d'annoncer le lancement expérimental de « l'euro numérique ».

Il s'agit d'une forme de monnaie numérique permettant aux particuliers et aux entreprises d'effectuer des paiements par ce biais pour les dépenses courantes. L'objectif est de concurrencer les cryptomonnaies qui connaissent aujourd'hui un développement important.

Toutefois, la BCE précise tout de même que l'euro numérique n'aura pas vocation à remplacer la monnaie.

A l'occasion de cette annonce, les organismes en charge de la protection des données, tels que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) ou le Comité européen de la protection des données (CEPD), précisent les différents enjeux qui devront être respectés dans la mise en place de l'euro numérique, notamment :

  • le développement de solutions permettant de préserver la vie privée des utilisateurs dès sa conception ;
  • la préservation de l'anonymat des utilisateurs par le biais d'une traçabilité des paiements seulement à partir d'un certain seuil ;
  • la traçabilité des transactions ouvertes uniquement aux entités investies d'une mission légale d'intérêt public ;
  • la nécessité de concevoir cet euro numérique dans le respect des lois et principes européens ;
  • la nécessité de préserver un équilibre entre la lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme avec la protection de la vie privée et des données personnelles ;
  • etc.

Source : Actualité du site de la CNIL du 14 février 2022

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22/02/2022

Coronavirus (COVID-19) : qu'est-ce que l'aide « nouvelle entreprise consolidation » ?

Une aide dite « nouvelle entreprise consolidation » vient d'être mise en place pour la période comprise entre le 1er décembre 2021 et le 31 janvier 2022 et complète l'aide « coûts fixes consolidation ». Pourquoi ? Pour qui ? Comment ?


Coronavirus (COVID-19) : comment bénéficier de l'aide « nouvelle entreprise consolidation » ?

Pour accompagner les entreprises fortement impactées par la crise sanitaire, une aide dite « nouvelle entreprise consolidation » vient d'être créée.

Celle-ci est mise en place pour aider les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 octobre 2021 à payer leurs charges fixes (loyers, assurances, etc.), malgré la baisse de leur activité.

Elle vient compléter l'aide « coûts fixe consolidation » qui ne concerne que les entreprises créées avant le 1er janvier 2019.

En outre, ce dispositif est instauré pour les mois de décembre 2021 et janvier 2022.

Pour pouvoir en bénéficier, les entreprises doivent notamment :

  • exercer une activité principale dans l'un des secteurs définis par le gouvernement tels que les secteurs de la restauration, des débits de boissons, du voyage, etc. Vous pouvez retrouver les 2 listes complètes des secteurs concernés ici et ici ;
  • avoir subi une perte de chiffre d'affaires (CA) d'au moins 50 % au cours du mois éligible ;
  • avoir un excédent brut d'exploitation (EBE) coûts fixes consolidation au cours du mois éligible négatif. La méthode à utiliser pour calculer cet EBE est disponible ici.

Notez que la perte du CA est calculée en faisant la différence entre le CA constaté au cours du mois (objet de la demande d'aide) et le CA de référence, qui varie en fonction des entreprises :

  • pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 mai 2019 : il s'agit du CA mensuel moyen de l'année 2019 ;
  • pour les entreprises créées entre le 1er juin 2019 et le 29 février 2020 : il s'agit du CA mensuel moyen réalisé entre la date de création de l'entreprise et le 29 février 2020 ;
  • pour les entreprises créées entre le 1er mars 2020 et le 31 octobre 2021 : il s'agit du CA mensuel moyen réalisé entre le 1er août 2021 (ou la date de création de l'entreprise si elle est postérieure) et le 30 novembre 2021.

Notez également qu'à l'instar de l'aide coûts fixes consolidation, il s'agit d'une aide mensuelle qui sera versée aux entreprises tous les 2 mois.

La demande d'aide pour la période du 1er décembre 2021 au 31 janvier 2022 doit être déposée avant le 30 avril 2022 par voie dématérialisée sur le site impots.gouv.fr, à l'exception des demandes faites par les entreprises bénéficiant de l'aide « renfort » et du fond de solidarité pour les mois de décembre 2021 ou janvier 2022, qui doivent être déposées dans les 45 jours après le dernier versement de ces aides.

Vous pouvez retrouver le détail des modalités de cette aide ici, notamment son montant.

Toutefois, les conditions d'éligibilité étant définies selon des critères spécifiques et relativement techniques, il est recommandé de faire appel à votre expert-comptable pour vous assister dans vos démarches.

Source : Décret n° 2022-221 du 21 février 2022 instituant une aide dite « nouvelle entreprise consolidation » visant à compenser les charges fixes non couvertes des entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 octobre 2021 dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19

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